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UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
Faculté Polytechnique
PLAN DU COURS
Introduction
I. Définition de la psychologie
II. Comportement humain : Ses déterminants
III. Le travail : -Notion de travail
-Le travail dans l’entreprise
IV. La motivation de l’homme au travail
-Définition
-Pourquoi les gens travaillent ?
-Caractéristiques de la motivation
V. Théories de la motivation
1. Théories du contenu
2. Théories du processus
Le modèle behavioriste
a) Conditionnement
Conditionner signifie mettre en condition, en exigences pour voir surgir un
comportement.
Exemples : Conditionner le "sombé" en bottes pour sa vente en quantités
acceptables.
Sticks de tabac conditionnés en paquets
Auditoire conditionné dans un environnement.
Ces exemples ne concernent toutefois que des entités inanimés, parlons à
présent du conditionnement d’êtres vivants.
b) Conditionnement humain
Signifie mettre dans les conditions adéquates pour agir. Préparer
quelqu’un, le mettre dans des conditions physiologiques, psychologiques et
physiques pour qu’il agisse selon l’orientation prévue.
Exemples :
Les soldats sont conditionnés à ne se soulager qu’une fois la journée, à
se réveiller très tôt le matin, à obéir aux supérieurs,…
La prêtrise également comporte des exigences auxquelles on conditionne
les aspirants.
Après 10 ans de conditionnement, on devient donc soldat ou prêtre. En d’autres
termes, on a été dressé pour faire apparaître le comportement attendu. Pour
vivre une vie bien déterminée, on se conditionne conformément à des directives
bien prévues.
c) Travail
C’est un des moyens que l’homme a trouvé pour tirer profit des
ressources :
-matérielles : Ex. maison en location
-naturelles : Ex. Pêcher des poissons
-financières : Ex. Capital, placement bancaire…
-informatives : Ex. Bagage intellectuel, dons…
-…
L’hérédité.
Le bagage héréditaire reçu de nos ascendants influence beaucoup notre
comportement. La transmission physique et psychologique des ascendants aux
descendants est prouvée.
1. Notion de travail
Le travail vise la transformation de la nature par l’homme. (La
domestication de la nature à son service). Il met l’homme et la nature en relation
très étroite. Ceci était plus manifeste avant l’avènement du machinisme.
Toutefois, cette association subsiste grandement dans les campagnes. En effet,
les travailleurs y sont conditionnés par le rythme saisonnier : il y a une sympathie
entre l’homme et l’animal, entre l’homme et le végétal. Comme l’artisan vit aussi
un contact intime avec sa matière : bois, fer, terre.
Le machinisme a créé une cassure entre le milieu naturel et l’homme ;
celui-ci change de cadre de travail. Il devient en association avec la machine.
Cette rupture a entraîné le surgissement d’un monde technique complètement
différent de celui naturel. L’homme y éprouve un nouveau sentiment ambigu qui
consiste en ce sens qu’il se sent exilé alors qu’il y uvre. Bien que maître de sa
créature (le monde industriel), il semble en être rejeté. Techniquement, il s’y est
aliéné et ne peut plus réaliser ce qu’il veut selon ses aptitudes ; il s’est en
quelque sorte abruti.
De plus, la machine ayant pris une grande part du travail de l’homme, la
rémunération de ce dernier n’est plus conséquente pour subvenir à ses besoins ;
il y a là apparition de l’exploitation de l’homme. Dans les milieux techniques,
l’homme est distancé aussi bien du monde naturel que du monde technique qu’il
vient de conquérir ; il a quitté le premier par sa propre initiative et est distancé du
second parce qu’il y est exploité.
L’homme ainsi jeté dans le monde, ne se reconnaît ni dans l’ancien ordre
naturel ni dans le nouvel ordre technique. Il en résulte la difficulté d’étudier son
comportement psychosocial au travail. Cette difficulté explique que l’étude du
conditionnement humain au travail doive être introduite dans les diverses
disciplines s’intéressant à l’homme travailleur.
L’homme est un être biopsychosocial.
Economie Idéologie
HOMME
Situation Culture
familiale
2. Ecoles du travail
Le colosse est le plus fort ! Et même pour l’Amérique le modèle made in japan a
été un choc.
1. Définition de la motivation
Elle est définie comme étant l’ensemble des facteurs incitant
l’individu à s’engager dans un comportement donné. Il s’agit d’un concept
qui se rapporte aux facteurs intérieurs et extérieurs qui incitent un individu à
adopter une conduite particulière.
Facteurs internes : se rapportant à l’individu
Ex. amour, peur, convoitise, faim, boulimie, cleptomanie...
Facteurs externes : se rapportant à l’extérieur de l’individu.
Dans certains cas, l’insistance est mise sur les facteurs internes alors qu’à
d’autres occasions ce sont les facteurs externes qui prédominent.
Classification Théories
Théories du Théorie des besoins de MASLOW Ces théories traitent des facteurs qui
contenu. Théorie de PORTER font naître ou éveillent le
Chap. 5.1 Théorie des 2 facteurs de comportement motivé.
HERZBERG
Théorie ESC d’ALDERFER
Théorie de McCLELLAND
Estime de soi
Appartenance sociale
Sécurité
Besoins physiologiques
Besoin d’existence
INSATISFACTION Sociabilité SATISFACTION
Croissance
Tout comme Maslow, Alderfer reconnaît en 1969 que les besoins sont
individuels. Cependant ses recherches ne lui permettent pas d’établir une
hiérarchie stricte des besoins même si dans certains cas une progression peut
être observée. De plus, il ne classe pas les besoins en 5 catégories mais plutôt
selon 3 ensembles qui comprennent les besoins d’Existence, de Sociabilité et de
Croissance. D’où l’appellation ESC.
Les besoins d’existence : besoins primaires satisfaits d’une part par la
nourriture, l’air et l’eau et d’autre part pas le salaire et les avantages sociaux et
les conditions de travail.
Les besoins de sociabilité sont satisfaits lorsque l’individu établit des
relations interpersonnelles significatives. Ils regroupent les besoins sociaux, les
besoins de sécurité interpersonnelle et les besoins d’affiliation qui poussent qlq’1
à développer des relations avec son entourage et à rechercher la
reconnaissance et l’estime.
Les besoins de croissance sont satisfaits lorsqu’un individu à créer ou à
produire des contributions significatives, en ayant le sentiment qu’il utilise et
développe son potentiel en habilités et qu’il réalise des projets concrets.
Cette étude avait pour but de vérifier l’hypothèse selon laquelle certains
facteurs étaient satisfaisants tandis que d’autres facteurs différents étaient
insatisfaisants. L’étude a porté sur 200 ingénieurs et comptables ; son objectif :
déterminer les facteurs précis conduisant à des attitudes positives et ceux
conduisant à des attitudes négatives.
La méthode : Au cours d’une entrevue semi structurée avec le sujet, celui-
ci devait décrire une suite d’épisodes liés à des circonstances où il avait été
exceptionnellement satisfait et exceptionnellement insatisfaits.
Les résultats :
Certains facteurs ont contribué aux moments d’intense satisfaction. Ces
facteurs étaient liés à la tâche elle-même et aux sentiments d’épanouissement
psychologiques qu’a éprouvé le sujet. Ces facteurs intrinsèques sont désignés
sous le nom de « facteurs motivationnels » : la réussite, le travail lui-même, la
considération, les responsabilités et l’avancement.
D’autres facteurs, lorsqu’ils sont à un faible niveau tendent à susciter des
attitudes médiocres au travail et sont reliés à un milieu de travail
psychologiquement médiocre. Lorsqu’ils sont à un niveau élevé, ils servent à
empêcher les attitudes médiocres au travail ; mais cependant ils n’entraînent pas
un rendement supérieur et soutenu de la part de l’employé, ou la satisfaction au
travail. Ces facteurs extrinsèques sont appelés « facteurs d’hygiène ». Ils
comprennent la politique d’administration de la compagnie, la supervision
(aspects techniques), le salaire, les relations et conditions de travail.
5. Avoir de bons
avantages sociaux.