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19257/M2/SE/D
Année : 2018-2019
DEVELOPPEMENT DURABLE
« Le développement durable et ses principes s’appliquent à toutes les activités et tous les
secteurs. On parle ainsi de santé durable, de ville durable, de gestion durable des forêts, de
modes de production et de consommation durables, etc. Illustrer votre réponse ? »
Pour en savoir plus nous allons accepter comme plans en première partie l’application
de développement durable et ses principes à toutes activités et tous secteurs, et, en seconde
partie l’indissociabilité ces principes du développement durable à dans tous les domaines.
I.- L’application de développement durable et ses principes à toutes activités et tous secteurs
Depuis les années 1970, des études montrent les effets néfastes de la croissance sur
l’environnement. Cependant, on peut montrer que l’absence de croissance nuit à
l’environnement et que les progrès technologiques peuvent permettre de nuancer les
conclusions sur les effets néfastes de la croissance
De nombreux pays ont utilisé d’une manière intensive leurs ressources naturelles
comme le charbon, métaux précieux, etc., raison pour laquelle l’état de la planète se dégrade
de façon générale. Ainsi, les émissions mondiales de CO2, néfastes pour la couche d’ozone,
ont été multipliées, approximativement, par 3 entre 1971 et 2008 (document 2).
Cette situation est aggravée par le fait que le marché ne prend pas en compte les coûts
environnementaux qui constituent des externalités négatives. Cependant, on peut observer que
les pays les plus développés, depuis 1971, contribuent de moins en moins à cette émission car
la Chine, pays émergent, a vu ses émissions multipliées par 8 (document 2). Dès lors, la
problématique environnementale change de sens et elle se déplace vers celle de la pauvreté.
Les pays les plus riches ont des ressources qui peuvent permettre de financer des
recherches afin de trouver de nouveaux procédés ou matériaux moins énergivores
(consommation d’énergies renouvelables comme l’énergie éolienne ou solaire). Cette
évolution nécessite une nouvelle révolution industrielle afin de réduire l’empreinte
écologique. Ainsi, dans le cadre d’une conception de la durabilité faible, il est possible de
substituer du capital artificiel et humain au capital naturel, préservant ainsi le niveau total de
capitaux et le bien-être des populations à venir.
Dans le protocole de Kyoto, adopté en 1997, les pays signataires s’engagent à réduire
les émissions de gaz à effet de serre (GES) de 5 % environ d’ici à 2012 et sur la mise en place
d'un marché des droits à polluer (document 3). Cet accord international a été obtenu dans la
douleur car certains pays comme les États-Unis ne l’ont pas signé et d’autres l’ont fait
tardivement.
Ce progrès marque un progrès dans la prise de conscience des effets d’une croissance
trop gourmande en ressources non renouvelables, ce qu'illustre l’évolution des émissions de
CO2 qui ont ralenti dans les pays développés, même aux États-Unis (document 2). Mais les
difficultés pour renouveler ce protocole montrent que la volonté politique doit s’accompagner
d’une véritable action pour réduire les inégalités dans la distribution des richesses au niveau
mondial.
Les pays riches ont une certaine responsabilité concernant la solidarité internationale,
notamment quant aux droits de propriété intellectuelle sur les technologies favorisant une
moindre consommation des ressources naturelles.
Parmi les pays les plus riches, ceux de l’Union Européenne ont une responsabilité
majeure. La « stratégie de Lisbonne » a permi d'engager une démarche de développement
durable visant à améliorer la qualité de l’environnement tout en renforçant la cohésion sociale
et la croissance économique. Ainsi, en principe, l’Europe applique les normes
environnementales parmi les plus strictes au monde, afin de lutter contre le changement
climatique et de préserver la biodiversité. De plus, les objectifs de protection de
l’environnement sont considérés comme des moyens pour stimuler l’innovation. Mais l’effort
au niveau européen doit être répercuté au niveau national.
Les pays agissent sur les comportements des consommateurs, notamment concernant
le recyclage des déchets et l'usage de ressources renouvelables.