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D’une manière générale, le poulet constitue plus de 70% de l’effectif total de l’élevage
de la volaille. Par exemple en 1999 sur 21 129 748 têtes sont tous des poulets alors que les
canards ne représentent que 4 225 950, les dindes 1 267 784 et les oies 845 189.
Notre unité sise dans la commune rurale d’Andina se trouve dans la Région d amoron’i
mania. Il envisage de participer à l’élevage de poulet avec 1 000 têtes de poules au début, qui
donneront 290000 à 300000 œufs par an. Sur le plan commercial, l’unité vise comme
population cible les ménages de proximité ainsi que les ménages urbains Ambositra, les
hôtels-restaurants, les épiceries. De ce fait, l’unité d’élevage espère acquérir une part de
marché de 70% dans la vente d’œufs de la zone car une partie de la demande n’est pas encore
satisfaite d’après les informations obtenues sur place.
Notons par ailleurs que cette activité est pratiquée presque dans toutes les régions de
l’île. Ainsi, le milieu physique de Madagascar est en générale favorable à son développement
et le milieu humain n’est pas indifférent à sa pratique. Toutefois, elle est considérée par la
population comme activité secondaire ou complémentaire non rentable. Par exemple : une
mère de famille ne vend pas les œufs du poulailler, elle préfère les garder pour qu’ils fassent
des poussins et ne vend qu’en cas de besoin et ne constitue qu’une ressource financière du
ménage
1
Dans la commune d’Andina, la plupart des éleveurs adoptent le type d’élevage familial
et artisanal, mais c’est le type industriel qui nous intéresse. C’est la raison pour laquelle
plusieurs organismes comme MPE, FIDA et leur installation aide à lutter contre la pauvreté
ont été créées dans le but de donner aux paysans une formation sur le type d’élevage à cycle
court car le phénomène de chômage s’aggrave, du fait de la conjoncture économique
nationale particulièrement difficile et des problèmes de plus en plus ardus.
Ce sont les raisons essentielles qui nous ont poussé à développer le thème intitulé :
L’objectif du présent projet consiste donc à élever une bande unique de 1000 poules
pondeuses par an afin de :
Produire et vendre 290 000 à 300 000 œufs de consommation par an grâce à la race
performante de STARCROSS 579 et l’utilisation de techniques d’élevage modernes
;Contribuer à l’amélioration de la nutrition particulièrement en protéines animales jugées
dégradantes dans l’alimentation de la population ;
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Ensuite, sur le plan social et économique, la réalisation d’un tel projet permettra de
subvenir à la malnutrition et de valoriser le potentiel agricole et humain. De plus, les
protéines animales correspondent mieux aux besoins de l’organisme humain.
Enfin, sur le plan politique, il s’inscrit dans le cadre de la réalisation de la politique de
développement qui permettra de contribuer à l’augmentation de la production
nationale, donc de la richesse nationale, grâce à la création de valeurs ajoutées.
L’étude du projet se divise en trois grandes parties : dans la première partie, il s’avère
indispensable de commencer par l’aperçu général du projet dans lequel nous verrons la
présentation du projet, l’analyse environnementale incluant le diagnostic interne et externe à
l’entreprise et l’étude de marché ; la deuxième partie concerne la conduite du projet qui va
décrire l’étude technique du projet, la capacité de production envisagée et l’étude
organisationnelle, et enfin dans la troisième partie, nous allons finir par l’étude financière du
projet en appuyant sur le montant des investissements en comptes de gestion, l’étude de
faisabilité, l’analyse de la rentabilité et de l’évaluation du projet en fournissant quelques
suggestions et améliorations possibles.
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Première partie: Cadre de l'étude
Introduction partielle :
Un projet se décrit comme « une étude avec dessin et devis d’une construction à
réaliser ». Alors, notre projet consiste à créer une Entreprise d’élevage de poule pondeuse
dans la commune d’Andina.
Section 1 : Généralité
Un projet est un ensemble de tâches cohérentes, liées, limitées dans le temps, dans le
coût et dans l’espace. Quand on établit un projet, on se propose d’investir un fonds pour créer,
développer et améliorer certains moyens afin d’accroître la production de biens et/ou services
dans une collectivité pendant une certaine période.
Au moment de la conception de l’élevage, les priorités sont de créer un espace avec une
ambiance de vie idéale pour les animaux, un espace facile à nettoyer et à désinfecter,
permettant une bonne alimentation des animaux, tout en prenant compte la nécessité de faire
des économies d’énergie électrique et de chauffage. En outre, depuis quelques années, les
méthodes modernes d’aviculture permettent de répondre aux besoins de consommation et
reproduction. Ainsi, de nombreux éleveurs s’avancent vers une industrialisation de l’élevage,
qui investit dans des outils performants comme dans notre cas, en adoptant la méthode
industrielle dans l’élevage de poules pondeuses afin de satisfaire les besoins de la clientèle.
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I) Présentation du milieu d’étude
SURFACE
175 Km2
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I-4-1) Prairies naturelles :
Pour ANDINA la circonscription est généralement peu boisée ; la végétation est
caractérisée par une grande superficie de savanes. Dans la Commune Rurale d’IVONY, il y a
quelque lambeau de forêts largement détruites au sommet des collines. Des terrains de
reboisement présentent surtout sur les collines à faible pente.
I-5) Climat :
Dans la commune d’Andina, son saison sèche a de température moyenne de 7°C- 19°C
le mois de mai à août et la saison pluvieuse à température moyenne de 15°C à 30°C le mois
de septembre à avril
I-6) Population
Les habitants actuels de ces régions sont constitués essentiellement par le BETSILEO
mais en petite partie par le MERINA. Presque 99 % des betsileo sont des cultivateurs et des
éleveurs, et le commerce occupe la deuxième place. L’exhumation est très populaire et
constitue pour eux une vénération des ancêtres ainsi que la circoncision et le diam- ponenana.
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L’étude du projet peut être définie par la description des voies et des moyens à mettre
en œuvre pour réaliser un objectif sectoriel. C’est un projet agricole qui a un objectif à
atteindre dans un temps défini et pour un coût prédéterminé.
I. Equipe du projet
L’exploitation dont nous allons parler est composée d’un poulailler de 1000 poules. Ce
projet est réalisé par un promoteur étoffé par de différents spécialistes du métier.
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Chapitre II : Etude de marche
L’étude de marché occupe une place clé dans l’élaboration de ce projet de création. Elle
doit en effet permettre :
• De bien connaître et comprendre son marché,
• De définir sa stratégie commerciale,
• De choisir ses premières actions commerciales.
I. Domaine d’étude
Le premier chapitre nous servira à faire un parcours rapide de la région d’Andina dans
le sud de Madagascar d’une part, et de l’élevage de poule pondeuse ou aviculture. Ceci nous
permettra de faire connaissance avec la région et de ses potentialités en matière d’élevage.
I-2) Elevage
L’élevage bovin est pratiqué par la majorité de la population de nombreuses sous-
préfectures ; cependant, on note également une moyenne proportion d’exploitation de
l’élevage porcin, de moutons et de chèvres.
I-3) Caractéristique
L’élevage extensif est un système peu productif pratiqué sur une vaste étendue.
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I-3-2) L’élevage intensif
L’élevage intensif qui est un système cherchant à obtenir une production massive sur
des espaces restreints.
Nous avons déjà réitéré le fait qu’il s’agit d’un créneau porteur et que l’entreprise
compte ouvrir le maximum disponible sur le marché.
Nos études préalables du marché nous ont permis de chiffrer notre objectif
d’occupation à 70%.
Source : Enquête
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Cette étude doit permettre d’apporter des réponses précises aux questions suivantes :
Que va-t-on vendre et pourquoi ? Comment vendre ? Qui sont les concurrents ?
I. Le produit
La raison pour laquelle nous avons adopté l’élevage de poules pondeuses, vu la race
performante STARCROSS 579, elle arrive à produire 290000 à 300000 œufs par an. De
plus, son exploitation ne demande pas beaucoup de charges. Ainsi, l’œuf de poule est le plus
souvent à usage de consommation par rapport aux autres œufs de volaille. Alors, nous
pouvons espérer acquérir une part de demande non encore satisfait à l’aide de nos actions
commerciales planifiées et de notre stratégie adoptée.
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Tableau 3 : Classement des œufs
Période de ponte Classe Poids (en grammes)
Début de ponte (20s à 36s) Petit 45 – 50
Moyen 50 – 55
Standard 55 – 70
Pic de ponte (26s à 42s) Gros Super 60 – 65
65 – 70
Fin de ponte (42s à 72s) Gros + 70
Source : Auteur
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• Le circuit direct : il s’agit de la vente directe aux consommateurs sans passer par
aucun intermédiaire ;
• Le circuit court : le produit passe du producteur au détaillant sans autre
intermédiaire
• Le circuit long : il comporte la séquence suivante : Producteur →
Grossiste → Détaillant → Consommateur
A chaque circuit adopté, la stratégie d’approche client n’est pas la même. Pour le circuit
direct, il s’agit de demander pour connaître les besoins du consommateur. Pour le circuit court
et long, il s’agit de satisfaire la demande des détaillants et grossistes pour les profits de
revendeurs.
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II-2-1-1) La politique de produit : (Est-ce que le service offert suscite
l’intérêt du client et répond son exigence ?)
Objectivement, le produit est le bien physique ou le service que l’entreprise vend à ses
clients. Subjectivement, le produit ou le service représente, pour l’acheteur, un ensemble de
satisfaction physique et psychologique.
Le principal élément déterminant le prix de vente d’un produit ou service donné est
l’appréciation que porte sur lui l’acheteur. Le prix est donc la fixation par l’acheteur de « la
valeur commerciale » du produit.
Notre politique de prix est donc étroitement liée à trois (03) éléments :
La qualité des services ou produits ;
La clientèle finale ;
Les canaux de distribution utilisés.
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Notre choix a été dicté par la possibilité de production de masse. Effectivement, le fait
d’exploiter les matériaux existants nous permet de réduire nos coûts. D’autre part, la
démographie de la ville d’Andina nous permet aussi d’obtenir cette production de masse.
D’un il s’agit du circuit de distribution c’est à dire l’ensemble des intervenants qui
prennent en charge les activités de distribution : les activités qui font passer un produit ou un
service de son état de production à son état de consommation.
De deux, la firme se rapproche de son marché sans intermédiaire. C’est parce qu’un
service, pour se réaliser, a besoin de l’implication personnelle du client.
Dans cette section, il est important de définir avec précision sa clientèle ; par
conséquent, il faut poser les critères de segmentation afin de préciser exactement sa
population cible.
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I. Le marché en général
D’après notre enquête effectuée sur un échantillon de 100 vendeurs et éleveurs, la
consommation d’œufs connaît une expansion.
En 2017, la consommation d’œufs dans la région d’Andina est de 140 000 œufs
consommés annuellement où nous espérons avoir une part de marché 70% en produisant 300
000 œufs c’est à dire en élevant 1 000 têtes de poules pendant une année.
Donc, notre projet aura une part de marché de 70% sur la consommation d’œufs. Cette
situation peut être améliorée chaque année à l’aide de l’utilisation de techniques modernes et
à l’application des actions commerciales efficaces.
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Section 4 : Les concurrents
Du point de vue stratégique, le marché c’est le champ d’action perméable aux actions
commerciales de l’entreprise. Les champs d’action étant la zone où l’entreprise peut avoir de
l’influence.
En position sur le marché actuel de la profession nous pouvons mieux comprendre nos
concurrents. On doit offrir une meilleure qualité de service aux clients pour préserver une
notoriété et l’image de la société.
I. La concurrence
Quel est l’intérêt de la connaissance des concurrents et quelle stratégie à adopter ?
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Elevage extensif ou en claustration ; effectif compris entre 5 à 50 têtes ; races
améliorées ; achat de provende à l’extérieur ; la famille s’occupe des animaux ; Poulaillers en
bois ; abreuvoirs en cuvettes plastique ; mangeoires en planches ; insuffisance d’encadrement
sanitaire.
Logiquement, plus les lieux de vents sont éloignés du lieu de production, les frais
augmentent automatiquement. Ainsi, l’organisation est plus complexe pour que les œufs et les
volailles parviennent aux consommateurs sous la forme requise, à l’endroit voulu, et au
moment adéquat. Le prix d’œufs varie de 300 à 350 Ariary sur le marché, dans les épiceries.
Le tableau ci-après montre les prix pratiqués au sein des diverses concurrences.
PRIX Œufs
PRIX Poules reformées
Source: Auteur
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Chapitre III : Théorie générale sur les outils et les critères d’évaluation
Dans ce dernier chapitre de cette première partie, nous étalerons assez amplement
l’analyse de la rentabilité des projets. Nous verrons le critère de la valeur actuelle nette, le
critère du taux de rentabilité interne, le délai de récupération des capitaux et l’indice de
profitabilité.
I-1) Définition
Cette méthode intègre les valeurs en monnaies constantes en tenant compte de la
dépréciation due au temps, il s’agit de la valeur actuelle nette.
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f=n
I-2) Formule
VAN= n-i
Cn = cash-flow à l’époque n
Le présent projet est rentable si la VAN > 0. On a lors intérêt à réaliser l’investissement
dans ce cas. Dans le cas contraire (VAN<0), on doit rejeter l’investissement.
II-1) Définition
Le TRI d’un investissement est le taux avec lequel, en actualisant le cash-flow (Cfa), on
obtient le montant de l’investissement initial.
II-2) Formule
Ce taux est calculé par la formule suivante :
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III. Délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI)
III-1) Définition
Pour illustrer la notion du délai de récupération des capitaux investis, prenons un
exemple très simple : si un investissement de 50 rapporte 10 par an, on aura récupéré la mise
au bout de 5 ans, ce qui constitue le délai de récupération. Dans cette perspective, un
investissement sera ressorti rentable si le délai de récupération est inférieur à l’horizon de
risque accepté par l’Entreprise.
III-2) Formule
1
I = ∑ MBAj (1+i)-j
j=1
IV-1) Définition
L’indice de profitabilité mesure la rentabilité des cash-flows actualisés par rapport à
l’investissement réalisé
IV-2) Formule
I : Investissement
I. Evaluation du projet
Après avoir analysé la rentabilité et étudié la faisabilité du projet, il est évident de faire
une évaluation sur trois cotés à savoir l’évaluation économique, évaluation financière et
l’évaluation sociale.
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L’objet de l’évaluation est d’étudier toutes les données précédentes pour savoir si
l’établissement à créer sera rentable ou non.s
L’évaluation ; si nécessaire, on peut procéder à une révision du projet pour pouvoir modifier
sa conception. Cette modification permet d’ajuster l’objectif, les activités à réaliser, les
apports à fournir.
Conclusion partielle I
Nous avons vu dans cette première partie que la présentation d’un tel projet dans la
commune d’Andina semble intéressante car vu l’analyse environnementale et l’étude de
marché, ce dernier n’est pas encore saturé, et il existe de ce fait une part de demande non
satisfait.
Nous pouvons aussi dire que face au nombre important de concurrents et à la demande
de plus exigeante, il fait choisir une stratégie adéquate et rationnelle pour la réussite du projet.
Donc, l’analyse préalable du marché est nécessaire avant d’entamer la conduite du projet
proprement dit.
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Deuxième partie : Etude financière du projet
Introduction partielle II
L’étude financière est une phase très importante de la réalisation de ce projet car cette
partie, fait ressortir l’étude de la rentabilité de l’exploitation avec un résultat positif ou négatif
selon le cas présenté.
Plan de financement
Compte de gestion
I) - Immobilisations incorporelles
I-1). Frais d’établissement :
Ce sont les frais engagés dans la constitution du projet c’est à dire le frais
d’enregistrement. Ils sont estimés à 110000 Ar.
I-2-1). Terrains :
L’implantation de l’unité d’élevage occupe un terrain de 500 m 2, évalué à
2 500 0000 Ar.
I-2-2). Constructions :
Les bâtiments sont composés de :
Une poussinière de 10 m de long et de 6 m de large ;
Un poulailler de ponte de 25 m de long et de 10 m de large ;
Un magasin de stockage et une provenderie de 10 m de long et 6 m de large ;
Un bureau.
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Les matériaux de construction de bâtiments sont évalués ainsi :
•Prix : 4 00 000 Ar
∗ Mélangeur à provende :
•Capacité 200 kg/jour
•Prix : 174 000 Ar
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∗ Balance bascule :
•Portée 500 kg/jour •Prix :
140 000 Ar
∗ Brouette :
•Prix : 50 000 Ar
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On peut récapituler dans un tableau ci-après :
Pour enregistrer chaque année, la dévaluation des outils de travail, nous utilisons la
méthode d’amortissement constant ou linéaire qui consiste à établir uniformément la valeur
du bien immobilisé sur la durée d’utilisation probable et ce à compter à partir de son entrée en
service.
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I. Amortissements des immobilisations incorporelles
I-1) Amortissement du frais d’établissement :
Tableau 8: Tableau d’amortissement
Frais d’établissement Durée : 5 ans
Valeur d’origine : 550 000 Taux d’amortissement : 20%
Valeur Annuité Amortissement Valeur nette
d’origine d’amortissement cumulé comptable
Années (VNC)
(Vo)
1 110 000 22 000 22 000 88 000
Source: Auteur
II-2) Amortissement du matériel et outillage :
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Matériel et outillage Durée : 10 ans
Valeur d’origine : 1 254 000 Taux d’amortissement : 10%
Valeur nette
Valeur d’origine Annuité Amortissement
Années comptable
(Vo) d’amortissement cumulé
(VNC)
Source: Auteur
Valeur nette
Valeur d’origine Annuité Amortissement
Années comptable
(Vo) d’amortissement cumulé
(VNC)
Source: Auteur
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II-4) Amortissement de l’agencement, aménagement et installation :
Valeur nette
Valeur d’origine Annuité Amortissement
Années comptable
(Vo) d’amortissement cumulé
(VNC)
Source: Auteur
Source: Auteur
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Section 3 : Plan de financement
I. Crédit d’investissement
Le crédit est présenté dans le tableau suivant :
Total
Cout total
Apport personnel
Credit demande
Source: Auteur
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Pour le démarrage de ce projet, nous avons besoin d’une aide financière. Notre
financement est assuré par un fonds propre d’une valeur de 4 146 000 Ar soit 48% des
investissements et un emprunt de 4 554 000 Ar soit 52% qui est le capital à emprunter à
moyen terme (4 ans) après des bailleurs de fonds.
III.Décaissement
•Achat de poussins : le poussin d’un jour destiné à la ponte est vendu actuellement au
prix de 900 Ar. Ce prix varie selon les accouveurs.
•Achat d’aliment :
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•Chauffage, eau et électricité : 40 000 fmg à 50 000 Ar/ mois ;
•Prophylaxie et désinfection : sont estimées à 5% du prix d’aliment ;
•Rémunération du personnel : le gérant et les deux ouvriers : 180 000 Ar/ mois.
Tableau 16 : Encaissement
J F M A M J J A S O N D
25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25
Nombre d’œufs 25 000
000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000
Prix unitaire
300 300 300 300 300 300 300 300 300 300 300 300
d’œufs
Chiffre 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
1 500
d’affaires 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500
Source: Auteur
Taux de ponte
6ème mois 20 à 30%
7ème mois 50 à 65%
8ème à 10ème
60 à 85%
mois
11ème à 16ème mois 50 à 75%
17ème à 18ème mois 40 à 60%
Source: Auteur
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Tableau 18 : Calcul de Fonds de Roulement Initial (FRI)
Mois 1 Mois 2 Mois 3 Mois 4 Mois 5 Mois 6 Mois 7 Mois 8 Mois 9 Mois 10 Mois 11 Mois 12
Encaissement
Œufs
0 0 0 0 0
Poules réformées
0 0 0 0 0 144 480 1 437 500 1 812 500 1 812 500 1 812 500 1 562 500 1 562 500
Total 0 0 0 0 0 625 000 1 437 500 1 812 500 1 812 500 1 812 500 1 562 500 1 562 500
Décaissement
Poussins
900 000 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Aliments
256 300 595 795 595 795 888 223 888 223 1 020 129 1 051 680 1 051 680 1 051 680 1 051 680 1 051 680 1 051 680
Chauffage, eau et électricité
40 000 40 000 40 000 40 000 40 000 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000
Prophylaxie et désinfection
12 815 29 790 29 790 44 411 51 006 51 006 52 584 52 584 52 584 52 584 52 584 52 584
Rémunération du personnel
180 000 180 000 180 000 180 000 180 000 180 000 180 000 180 000 180 000 180 000 180 000 180 000
Total décaissement 13 891 115 845 585 4 227 925 1 152 633 1 152 634 1 301 136 1 394 264 1 394 264 1 394 264 1 394 264 1 394 264 1 394 264
Solde mensuel -1 389 115 -845 585 -4 227 925 -1 152 633 -1 152 634 -676 136 43 236 478 236 478 236 478 236 228 236 228 236
Solde cumulé -1 389 115 -2 234 701 -3 080 286 -4 232 920 -5 385 553 -6 061 689 -6 019453 -5 540 217 -5 061 981 -4 583 745 -4 355 509 -4 127 273
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Tableau 19 : Chiffre d’affaires = PU x Quantité produite x taux de ponte
Source: Auteur
Le déficit maximum de trésorerie s’élève à 6 061 689,4Ar qui est le fonds de roulement
initial nécessaire. Le montant du fonds de roulement est justifié par le déséquilibre entre les
dépenses et les recettes pendant 7 premiers mois. Le crédit à court terme à demander est donc
de l’ordre de 6 061 689,4Ar.
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Tableau 20 : Remboursement des dettes
Capital au Capital à la
Amortissement Total à
Année début de Intérêt fin de
constant verser
période (Co) période (Cn)
1 4 554 000 – – – 4 554 000
2 4 554 000 774 180 1 138 500 1 912 680 3 415 500
3 3 415 500 580 635 1 138 500 1 719 135 2 277 000
4 2 277 000 387 090 1 138 500 1 525 590 1 138 500
5 1 138 500 193 545 1 138 500 1 332 045 0
Source: Auteur
Cn = Co – Amortissement constant
= 4 554 000 – 1 138 500
Cn = 3 415 500Ar
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Tableau 21 : Charges financières
Année 1 2 3 4 5
Charges
515 243,6 774 180 580 635 387 090 193 545
financières
Source: Auteur
I-1-1) Achats :
On va représenter les calculs sous forme de tableau pendant la durée du projet soit 5 ans
en constatant qu’il y ait une augmentation de prix.
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I-1-1-1) Achats de poussins
La quantité consommée des oiseaux dépend de leur âge et le prix d’aliments varie
suivant la saison :
∗On constate qu’il existe une baisse de prix d’aliments de volailles au mois d’avril, mai,
juin, juillet, août et septembre car les produits de récolte sont en abondance.
∗Tandis qu’au mois d’octobre, novembre, décembre, janvier, février et mars, il y a une
hausse de prix vu la saison basse.
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I-1-1-3) Achats des matières et fournitures non stockés
Année 1 2 3 4 5
Chauffage,
eau et 480 000 540 000 540 000 600 000 600 000
électricité
Total 480 000 540 000 540 000 600 000 600 000
Source: Auteur
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Tableau 25 : Désinfection et prophylaxie
Année 1 2 3 4 5
Aliments 18 694 283,6 20 051 042 20 051 042 23 083 468,8 23 083 468,8
Désinfection
et
prophylaxie 934 714,2 1 002 552,2 1 002 552,2 1 154 173,4 1 154 173,4
Source: Auteur
o Services externes : Dans notre projet, il s’agit de risque éventuel qui peuvent
atteindre l’exploitation, la souscription à une assurance contre le cataclysme, le
vol et autres, et estimés à 80 000Ar par an. En plus, il y a aussi l’entretien et la
réparation des matériels évalués à 60 000Ar par an.
Année 1 2 3 4 5
Charge
220 000 220 000 220 000 220 000 220 000
externes
Source: Auteur
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80 000 + 60 000 + 80 000 = 220 000
a. Impôts et taxes :
Il s’agit de l’impôt foncier sur les propriétés bâties, c’est à dire le bâtiment occupé en
tant que bureau est frappé par l’IFPB et évalué à 5 000 Ar par an. Mais il n’y a pas de taxe
professionnelle en élevage et en agriculture.
b. Charges du personnel :
b-1 Rémunération du personnel
40
Ces comptes enregistrent les ressources représentant l’enrichissement du projet. Ils
figurent au crédit du compte de résultat. On peut les classer sous trois rubriques : les produits
d’exploitation, les produits financiers et les produits exceptionnels.
Œufs
290 000 300 87 000 000 295 000 350 103 250 000 300 000 400 120 000 000
Poules
960 2 200 2 112 000 900 2 400 2 160 000 960 2 600 2 496 000
Réformes
A la première année, les pondeuses produisent 290 000 œufs vendus à 300 Ar l’un qui
est un prix de pénétration c’est à dire que les marges bénéficiaires sont peu signifiant sur le
marché afin d’acquérir une part de marché importante.
PV = Prix de revient + MB
Soit :
PV = 300 Ar PR = 220
d’où :
MB = 80 Ar soit 20% de MB
En 2ème et 3ème année, la production est de 295 000 œufs avec un PV de 350 Ar l’un. Ce
prix est appliqué pour que le profit augmente.
41
De même pour la 4ème année, on espère augmenter le profit et d’ailleurs les charges
imprévues peuvent exister, alors nous prenons une marge sur le prix de vente.
42
Chapitre V: Etude de faisabilité et analyse de rentabilité
Dans ce chapitre, nous avons les chiffrages essentiels de notre projet, c'est-à-dire, il va
donner l’idée sur le bénéfice que l’unité pourrait dégager en face des différents types de
charges qu’elle supporte.
43
Total
40,000,000
35,000,000
30,000,000
25,000,000 Total
20,000,000
15,000,000
10,000,000
5,000,000
0
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Source: Auteur
= 941 000
Le tableau nous montre, l’exploitation est rentable d’après les résultats prévisionnels.
I. Définition
Le budget de trésorerie constitue une prévision des différentes opérations de l’entreprise
« vente, production, achat » sur la trésorerie de l’entreprise, c’est à dire sur l’ensemble, les
avoirs en banque, aux chèques postaux et en caisse.
Pour que les prévisions soient établies d’une manière rigoureuse, il faut bien connaître
les conditions de règlement accordées aux bénéficiaires du crédit et les conditions de
remboursement des fonds.
44
Si la situation de trésorerie est positive, il n’a pas de problème d’échéance ; et il est
prudent de prévoir un solde de précaution au-dessous duquel il ne faut pas descendre.
Si la situation de trésorerie est négative, cela veut dire que l’entreprise ne pourra pas
faire face à ses échéances
Avant de présenter le compte prévisionnel de trésorerie à moyen terme, effectuer le
tableau de cash-flow prévisionnel pendant 5 ans.
Année 1 2 3 4 5
Production
25 300 000 31 804 000 31 804 000 35 496000 35 496 000
Charge variable
20 528 997 22 053 594 22 053 594 9 25 337 642 25 337 642
Marges sur coût varié
4 783 002 9 750 405 750 405 10 158 357 10 158 357
Charges de structure
941000 941 000 941 000 941 000 941 000
Amortissement
3 235 800 3 235 800 3 235 800 3 235 800 3 235 800
Coût fixe d’exploitation
515 243 774 180 580 635 387 090 967 725
Intérêt d’emprunt
Résultat avant impôt 90 958 4 739 425 4 932 970 5 474 467 5 668 012
IBS – – – – –
Résultat après impôt 90 958 4 739 425 4 932 970 5 474 467 5 668 012
CASH-FLOW 1 031 958 5 680 425 5 873 970 6 415 467 6 609 012
Source: Auteur
45
Année 1 :
Charges variables = Achat de poussins + achat d’aliments +Désinfection et prophylaxie
= 900 000 + 18 694 283 + 934 714
= 20 528 997
RAV = 90 958
Résultat après impôt = RAV – IBS
= 90 958 – 0
RAI = 90 958
46
Tableau 30 : Compte prévisionnel de trésorerie à moyen terme (Unité en Ar)
Année
0 1 2 3 4 5
Désignation
Ressources
Capital 4 146 000
Emprunt 4 554 000
Cash-flow
1 031 958 5 680 425 5 873 970 6 415 467 6 609 012
Total ressources 1 031 958 5 680 425 5 873 970 6 415 467 6 609 012
Emplois
Frais d’établissement 110 000
Terrains 750 000
Constructions 3 300 000
Matériels et outillages 1 254 000
Matériels de transport 3 000 000
47
Section 3 : Le tableau des grandeurs caractéristiques de gestion
48
Résultat avant impôt 90 958 4 739 425 4 932 970 5 474 467 5 668 012
IBS – – – – –
8.Résultat net de l’exercice 90 958 4 739 425 4 932 970 5 474 467 5 668 012
Source: Auteur
I. Définition
Le bilan est document chiffré qui résume, à une date donnée, la situation patrimoniale de
l’entreprise, c’est à dire l’ensemble de ses biens, de ses droits, et ses obligations.
Les valeurs existantes et figurant dans les divers postes du bilan ne sont pas fixes.
Chacun de ces postes subit des modifications à la suite des opérations comptables. Donc pour
trouver ces modifications, nous proposons les bilans prévisionnels de notre projet pendant les
5 ans.
Nous signalons qu’à chaque fin d’exercice, nous incorporons le bénéfice au capital.
II. Bilans
49
Frais d’établissement Résultat net de 9 095 864
Immobilisations corporelles l’ex.
Terrains Dettes
Constructions Emprunt LMT 154 000
Matériel et outillage 1 254 000 125 400 1 128 400
Matériels de transport 3 000 000 600 000 2 400 000
AAI 156 000 15 600 140 400
MMB 130 000 13 000 117 000
Total actif immobilisé 8 700 000 941 000 1 551 800
Actif circulant
Disponibilités
Caisse ou banque 1 031 000 1 031 000
Total actif circulant 1 031 000 1 031 000
Total général 9 731 960 941 000 8 790 958 Total général 8 790 958
Source: Auteur
Montant Montant
Actif Amortissement Passif Montant
brut net
50
Actif immobilisé
Immobilisations Capitaux
incorporelles propres
Frais d’établissement Capital 4 236 958
Immobilisations corporelles Résultat net de 4 739 425
Terrains 110 000 44 000 66 000
l’ex.
Constructions 750 000 – 750 000
Dettes
Matériel et outillage 3 300 000 330 000 2 950 000
Emprunt LMT 3 415 500
Matériels de transport 1 254 000 250 800 1003 200
Actif circulant
Disponibilités
Caisse ou banque 5 573 884 5 573 884
Total actif circulant 5 573 884 5 573 884
Total général 14 273 884 1 882 000 12 391 884 Total général 12 391 884
Source: Auteur
51
Tableau 34 : Bilan prévisionnel au 31/12/A3
Montant Montant
Actif Amortissement Passif Montant
brut net
Capitaux
Actif immobilisé propres
Immobilisations Capital 8 976 384
incorporelles Résultat net de 4 932 970
Frais d’établissement l’ex.
Immobilisations corporelles Dettes
Terrains 110 000 66 000 44 000
Emprunt LMT 2 277 000
Constructions 750 000 – 750 000
Actif circulant
Disponibilités
Caisse ou banque 10 309 355 10 309 355
Total actif circulant 10 309 355 10 309 355
Total général 19 009 355 2 823 000 16 186 355 Total général 16 186 355
Source: Auteur
52
Actif Montant brut Amortissement Montant net Passif Montant
Actif circulant
Disponibilités
Caisse ou banque 15 586 323 15 586 323
Total actif circulant 15 586 323 15 586 323
Total
Total général 24 286 323 3 764 000 20 522 323 20 522 323
général
Source: Auteur
53
Capitaux
Actif immobilisé
propres
Immobilisations
Capital 13 989 823
incorporelles
Résultat net de 5 668 012
Frais d’établissement
l’ex.
Immobilisations
Dettes
corporelles 110 000 88 000 –
Emprunt LMT –
Terrains 750 000 – 750 000
Constructions 3 300 000 660 000 2 475 000
Matériel et outillage 1 254 000 5 01 600 627 000
Matériels de transport 3 000 000 2 400 000 600 000
AAI 156 000 62 400 78 000
MMB 130 000 52 000 65 000
Total actif immobilisé 8 700 000 4 705 000 3 995 000
Actif circulant
Disponibilités
Caisse ou banque 21 056 835 21 056 835
Total actif circulant 21 056 835 21 056 835
Total général 29 756 835 4 705 000 25 051 835 Total général 25 051 835
Source: Auteur
54
Conclusion Partielle II
D’après les éléments dont nous disposons, on peut dire que les résultats prévisionnels de
l’exploitation sont satisfaisants.
Cette étude financière nous a permis de montrer l’impact de ce projet sur le plan
économique, social et financier.
55
Troisième partie : Evaluation du projet
56
I. Effet au niveau national
La réalisation du présent projet contribue à l’augmentation de la production nationale,
donc de la richesse nationale, grâce à la création de la valeur ajoutée.
Année
1 2 3 4 5
Rubrique
Production de l’exercice 25 312 000 31 804 000 31 804 000 35 496 000 35 496 000
Consommation
(21 228 997) (28 813 594) (28 813 594) (26 157 642) (26 157 642)
intermédiaire
Valeur ajoutée 4 083 002 8 990 405 8 990 405 9 338 357 9 338 357
Source: Auteur
La valeur ajoutée est de 4 083 002à la 1ère année et à la 3ème année d’exercice, cela
veut dire que la production arrive à couvrir les consommations intermédiaires.
Ainsi durant ces cinq années, la VA totale est de 40 740 529 soit une valeur ajoutée
moyenne annuelle de 8 148 105 pour la nation. En d’autres termes, notre activité d’élevage
contribue à l’augmentation de la richesse nationale.
57
Nous pouvons dire que la création de ce projet participe à l’intégration de l’agriculture
dans l’élevage. Pour cela, on utilise des produits agricoles dans l’alimentation des animaux
comme le maïs, le manioc. Or, ces produits sont cultivés dans cette région, et notre entreprise
a besoin d’une quantité assez importante pour la production de provende. Cette nouvelle
demande incite les gens à participer davantage au leur culture pour augmenter l’offre (la
production)
Ainsi, les cultivateurs vont tirer profit de l’existence de notre projet dans cette région. Ce qui
nous montre l’instauration du projet est très souhaitée et favorise aussi l’agriculture.
Cette évaluation consiste à déterminer les impacts de ce projet sur le plan social.
L’analyse est basée sur la création d’emploi, sur l’importance sociale et sur le développement
de la région.
I. Création d’emploi
Le chômage est un phénomène tragique sur le plan économique et social d’un pays. Il
provient de l’insuffisance de l’offre d’emploi par rapport à la demande. Sur le marché de
travail il frappe presque tout le pays quel que soit leur niveau d’industrialisation. En effet, ce
sont les jeunes diplômés ou non (avec ou sans formation professionnelle) qui en sont souvent
les premières victimes et s’ils en trouvent, le travail qu’ils exercent ne correspond pas à leurs
spécialités. Donc, c’est un problème social à résoudre.
58
Les produits avicoles ont pris une place importante dans le régime alimentaire de
l’humanité concernant :
La croissance du jeune enfant, son bon état de santé ;
Le maintien de l’effort physique qui est la condition essentielle de son activité.
Donc, notre exploitation contribue aussi à l’alimentation du régime alimentaire de la
population en matière de protéines
III.Développement de la région
On peut dire que notre projet contribue d’une manière importante au développement
de cette région, à savoir la création d’emploi, car le niveau de vie de quelques familles peut
s’améliorer en recevant un revenu mensuel. Par ailleurs, la culture de produits agricoles
pratiquée par les habitants est une source de revenus pour sa famille qui sera augmenté par
l’installation de notre exploitation en augmentant la demande en produits agricoles.
Cette évaluation consiste à déterminer les impacts du projet sur le plan financier.
L’analyse sera donc basée sur les quatre éléments suivants : le délai de récupération des
capitaux investis, la valeur actuelle nette, le taux de rentabilité interne et l’indice de
profitabilité.
59
I. Valeur Actuelle Nette (VAN)
Dans ce cas, nous allons prendre comme taux d’actualisation i = 9% et comme
période d’observation 5 ans
1
Année Résultats Amortissements Cash-flow Cfa
(1,09)"
1 90 958 941 000 1 013 958 0,870 897 804
2 4 739 425 941 000 5 680 426 0,756 4 294 402
3 4 932 970 941 000 5 873 971 0,658 3 865 072
4 5 474 467 941 000 6 415 468 0,572 3 669 647
5 5 668 012 941 000 6 609 012 0,497 3 284 679
Total 16 011 606
Source: Auteur
60
Tableau 39 : Valeur résiduelle des investissements à la 5ème année (unité : en Ar)
Investissement consommé
Il est obtenu à partir du calcul suivant :
Ic = Io – Vr
avec Ic = Investissement consommé
Io = Investissement initial
Vr = Valeur résiduelle actualisée de l’investissement
Nous constatons que la VAN est positive. On a alors intérêt à réaliser l’investissement.
La VAN ne permet pas de classer les investissements entre eux, mais tout simplement des les
accepter ou de les rejeter. Pour les classer, il faut donc connaître leur rentabilité interne.
61
Calculons le taux de rentabilité interne.
Or « r » correspond à la valeur actuelle nette nulle, c’est à dire compris entre 39% et 44%. Il
suffit d’effectuer une interpolation linéaire pour trouver ce TRI.
TRI -39% 8 700 000- 7 910 065= 44% − 39% 7 910 065- 8 726 811
Le taux de rentabilité interne des capitaux investis du projet est de 39,16%. Plus le taux est
élevé, plus l’investissement est intéressant. On peut dire que ce projet est très rentable.
62
III.Délai de récupération des capitaux investis (DRCI)
Le tableau suivant nous donne le cash-flow cumulé et nous permet de déterminer le
délai de récupération des capitaux investis.
Année 1 2 3 4 5
Cash-flow 1 031 958 5 680 425 5 873 970 6 415 468 6 609 013
Cash-flow
1 031 958 6 712 384 12 586 355 19 001 823 25 610 836
cumulé
Ce tableau met en relief que le montant des investissements est compris entre le cumul du
cash-flow de la deuxième année et celui de la troisième année.
Année 2 ? 3
Source: Auteur
63
Alors, nous allons vérifier les autres critères d’évaluation du projet.
64
Conclusion partielle III
Sur le plan social, la réalisation d’un projet conduit à la création d’emploi, à la
résolution du problème d’approvisionnement en matière de produits agricoles.
Sur le plan financier, nous avons vu que les différents critères d’évaluation nous
permettent d’en conclure que notre projet est rentable et faisable.
65
CONCLUSION GENERALE
Il est à noter que l’insuffisance des produits avicoles dans la commune de Andina nous
a incité à s’implanter dans cette région. Les habitants pratiquent encore l’élevage de type
traditionnel qui est à faible rendement et uniquement pour ses besoins. Alors il nous est
indispensable de contribuer à l’alimentation de la production en élevant des pondeuses de race
performante STARCROSS 579 et non plus de se contenter d’élever des autres races
existantes.
L’obtention d’un rendement satisfaisant est assurée par la bonne conduite d’élevage et
l’utilisation des méthodes et de techniques adéquates : bâtiment et matériels d’élevage,
alimentation, prophylaxie sanitaire… Ainsi, la filière poule pondeuse ne doit plus être
considérée comme une activité secondaire.
Avec un investissement total de 8 700 000 Ar dont 48% en apport personnel et 52%
pour emprunt à moyen terme, notre projet résulte d’un TRI de 43,60%.
66
L’exploitation va dégager un bénéfice variant de 2 000 000 à 5 600 000 Ar par an, soit
un résultat annuel moyen de 3 800 000 Ar.
Donc finalement, l’élevage avicole a un bon avenir dans le secteur élevage notamment
à son lieu d’exploitation.
Des recommandations, des suggestions et des conseils tirés de cette étude sont données
aux jeunes intellectuels diplômés pour qu’ils s’orientent vers la création d’une petite et
moyenne entreprise. Cela permet aux jeunes de participer à la résolution des problèmes de
chômage d’aujourd’hui, et afin de former un programme d’investissement pour aider les
jeunes.
67