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COMORTEMENT DES OUVRAGES

GEOTECHNIQUES EN ZONE SISMIQUE

FZ. ZERFA
(CEBTP-SOLEN)

Alger, 16-18 nov 2008


Sommaire
1. Exemple de réponse sismique des ouvrages géotechniques
2. Comportement cyclique des sols
3. Evaluation du risque de liquéfaction
4. Calcul sismique des ouvrages géotechniques
4.1 Méthodes aux éléments finis
4.1.1 Méthodes couplées
4.1.2 Méthodes découplées
4.2 Méthodes pseudo statiques
4.2.1 Stabilité des pentes
4.2.2 Soutènements
Influence de la réponse du sol
Après le séisme de Kobe, les sismologues ont constaté que :
• des bâtiments respectant les normes sismiques étaient quand
même tombés,
• Le problème ne viendrait pas de la structure du bâtiment, mais du
sol.
Le séismes de Mexico a clairement montré que les plus grands
désordres ont eu lieu sur les terrains meubles. Les structures
construites sur le rocher ont généralement mieux résisté.

• L’étude des ouvrages en zone sismique demande la maîtrise du


comportement du sol.

• Nécessité d’adapter les campagnes de reconnaissance


Etude géotechnique adaptée
Les reconnaissances et études géotechniques effectuées pour les sites non
sismiques doivent être complétées en situation sismiques pour :

- détecter les zones faillées susceptibles de se désarticuler,


- identifier le classement du site,
- détecter les formations à priori suspectes de liquéfier,
- détecter les zones susceptibles de tasser,

Il faut donc réaliser :


- Sondages suffisamment profonds pour permettre la reconnaissance des
sols,
- Essais d’identification : granulométrie, limites d’Atterberg, teneur en eau ...
- Essais in situ : SPT, CPT, piézocône, pénétromètre dynamique, piézomètre

- Essais cycliques en laboratoire (selon les cas): cisaillement, triaxial …
- …
Etude géotechnique préalable
L’étude géotechnique préalable doit permettre d’identifier :

1. Les failles (sauf nécessité absolue, aucun ouvrage ne doit être édifié au
voisinage immédiat d'une zone faillée reconnue active)
2. Les zones de karst et cavités susceptibles de s’effondrer sous la
structure (la position des fondations étant connue, il est possible de
réaliser des forages systématiques sous chaque appui avant démarrage
des travaux).
3. Les effets de site qui sont susceptibles d’amplifier la réponse spectrale
des ouvrages (bord de falaise, rupture de pente, hétérogénéité
géologique, sols meubles de grande épaisseur …)
4. Les zones liquéfiables ou susceptibles de perte de rigidité importante.
Phasage de l’étude géotechnique

Études de faisabilité et de l’avant-projet


Programme léger permettant de déterminer la configuration générale de la zone à étudier
(présence d’eau, zone liquéfiable, tassements, instabilité des pentes, karsts, etc.)
- Etudes de documents existants (pour les éventuels chantiers voisins)
- Cartes et documents spécialisés
- Sondages complémentaires

Projet et Dossier de Consultation des Entreprises


Définir parfaitement les caractéristiques de toutes les couches de sol concernées avant d’arrêter
le mode de fondations, les techniques de travaux, les traitements éventuels.

Exécution des travaux


Des reconnaissances complémentaires éventuelles doivent confirmer les hypothèses des études
préalables.
Comportement monotone des sables
Dilatance / Contractance
Comportement cyclique des sables

Comportement drainé (sols très perméables et sols non saturés) :


endommagement et rupture par accumulation des déformations

Comportement non drainé (sols saturés) : endommagement et


rupture par accumulation des déformations et des pressions
interstitielles (liquéfaction)
LIQUEFACTION
MOBILITE CYCLIQUE
Accommodation
Sable d’Hostun dense : Essai à déviateur de contrainte contrôlé
150 q(kPa) 150 q(kPa) 0.50 ε (%)
vp

0 0 0.25

-150 ε1(%) ε1(%)


100 200 300 -150 0.00
p'(kPa) -0.6 -0.3 0.0 0.3 -0.6 -0.3 0.0 0.3

Sable d’Hostun dense : Essai à amplitude de déformation contrôlée


200 q(kPa) 200 q(kPa) 0.6 ε (%)
vp

0 0 0.3

-200 p'(kPa) ε1(%)


-200 0.0
100 200 300 -0.25 0.00 0.25 -0.25 0.00 ε1(%) 0.25
DOMMAGES INDUITS PAR LA LIQUEFACTION

• Affaissement
• Glissement de terrains
• Perte de capacité portante
• Soulèvement par sous pressions des
structures enterrés
• Tassements absolus et différentiels
accompagnés de rupture du sol
• Rupture des murs de soutènements
par augmentation des forces actives
(sol + eau), diminution de la butée,
perte de portance, tassements
différentiels
• Changement du régime hydraulique
Identification des sols liquéfiables
Critères de liquéfaction

1. Sables :
3. Silts
Degré de saturation proche de 1
Cu = D60/D10 < 15
0.05 < D50 < 1.5 mm
Charge apportée par la structure < 0.2 à 0.3 MPa

2. Argiles :
D15 > 0.005 mm
Limite de liquidité LL < 35%
Teneur en eau > 0.9 LL
Point représentatif dans le diagramme au dessus
de la ligne A
Facteurs influençant le potentiel de
liquéfaction

• Nature des grains et granulométrie


• Densité relative et compacité
• Intensité de la secousse et le nombre de cycles
• Contrainte de confinement (profondeur) ????
• Niveau de la nappe
• Perméabilité du sol
• Histoire et degré de consolidation
Exemple de réponse sismique des ouvrages
géotechniques
Evaluation du risque de liquéfaction

Contra int e de cisailleme nt conduisant à la liquéfacti on CRR


Fs = =
Contra int e de cisailleme nt équivalent e générée par le séisme CSR

Plusieurs approches
• Approche par essais cycliques de cisaillement
• Approche par sondages SPT
• Approche par sondages CPT, piézocône
• Approche par sondage au pénétromètre
dynamique
Evaluation du risque de liquéfaction
Présentation des résultats
Cisaillement induite par le séisme

Correction de la magnitude
Calcul de l’accélération maximale
Catégorie de sol
Le calcul de l’accélération maximale au sol doit prendre en compte
les effet de site (catégorie des sols en place et classe du site).
Calcul de l’accélération maximale
Catégorie de sol
Le calcul de l’accélération maximale au sol doit prendre en compte
les effet de site (catégorie des sols en place et classe du site).
Résistance à la liquéfaction : CRR

L’évaluation de la résistance à la liquéfaction dépend des


investigations réalisés :
• Essais cycliques de laboratoire réalisés occasionnellement car ils
sont lents et chèrs
• SPT
• CPT
• Piézocône
• ……..
ESSAIS CYCLIQUES

Fs=Ne/Nl

Ne : Nombre de cycle équivalent relatif


à un séisme de magnitude M.

Nl : nombre de cycle conduisant à la


liquéfaction pour une contrainte de
cisaillement égale à 65% de la
contrainte maximale induite par le
séisme. Il est déterminé en réalisant
des essais cycliques de cisaillement
alterné menés jusqu’à la
liquéfaction.
Calcul de CRR : SPT
Calcul de CRR : SPT
Calcul de CRR : SPT, Exemple
Calcul de CRR : CPT
ou

CN est la correction de la contrainte des


sols sus-jacents

Ou
Calcul de CRR : CPT, Exemple
PIEZOCONE

AVANTAGES
• Mesure de qc
• Mesure de Vs
• Calcul de Gmax
• Comparer le calcul de risque avec qc et Vs
LIMITES DES METHODES
LIMITES DES METHODES
Comparaison des résultats SPT/CPT
Prévention du risque contre la
liquéfaction

Drainage Jet Grouting Préchargement

Colonnes ballastés Densification


Vibrocompaction Substitution
dynamique
Prévention du risque contre la
liquéfaction
Stabilité des ouvrages géotechniques
(pour chaque phase de construction)

1. Méthodes pseudo-statiques Fsis=asisW

2. Méthodes dynamiques : éléments finis, différences finis, …

 méthodes découplées Sol


= Squelette solide + Eau
saturé drainée

Sol = Milieu biphasique


 méthodes couplées saturé élasto-plastique
Eléments finis : Modèles constitutifs
σ’1
S.R
Nécessité d’un modèle adapté au chargements D.
cycliques (écrouissage isotrope + écrouissage E
cinématique ) σ’2

Exemples : σ’3
Modèle de
• Modèle de Hujeux : double écrouissage Prévost

• Modèle de Prévost : plusieurs surfaces de


charge σI

nm
• Modèle de Dafalias : deux surfaces de charge n
µ m+1

σII

Modèle de
Dafalias
Eléments finis : Frontières absorbantes

structure structure
P(t) P(t)

Propagation en Propagation en
milieu infini milieu tronqué

P(t) P(t)

Solutions :
Frontière Éléments
visqueuse infinis
Stabilité de talus
Conditions à vérifier

Les vérifications suivantes doivent être réalisées pour s’assurer de


la stabilité d’un talus (pendant et après le séisme) :

• Risque de liquéfaction
• Stabilité vis-à-vis du glissement (tous les cas possibles)
• Contraintes
• Déplacements
Stabilité de talus
Approche par les éléments finis

Permet de :

• modéliser l’ouvrage et sa fondation


• vérifier le risque de liquéfaction
• vérifier la stabilité vis-à-vis du glissement
• vérifier les contraintes
• vérifier les déplacements
Stabilité de talus
Approche par les éléments finis
Stabilité de talus
Approche par les éléments finis
3m 1-- Zone saturée
2--Noyau saturé
3--Drain non saturé
15m 4-- Zone sèche
5-- Fondation saturée
1 4
2
3

1
15m 5

a(g.m/s2)
1.0

0.0

- 1.0
t(s )
0 10 20
Accélérogramme Pacoima
Stabilité de talus
Approche par les éléments finis
Calcul couplé avec modèle constitutif de Prévost pour tous les sols.

1 3

7 9 16

13 15

19 20 23
Frontière absorbante

Frontière absorbante
champ libre

Champ libre
+

+
Onde sismique
+
Frontière absorbante + Champ libre
Stabilité de talus
Approche par les éléments finis
Distribution des surpressions interstitielles
( t = 8 secondes ) 100kPa

15.0 60kPa

20kPa

0.0 -20kPa

0.0 20.0 40.0 60.0 80.0 100.0

Iso normes de déformations


( t = 8 secondes )
15.0

1.3%

0.9%
0.0
0.5%

0.1%

-15.0
-90.0 -40.0 10.0 60.0 110.0 160.0
Stabilité de talus
Approche par les éléments finis
Éléments saturés
q(kPa) élément 1 10
q(kPa) élément 9 50 q(kPa) élément 15
20
0 0
0
p'(kPa) -10 p'(kPa)
p'(kPa) -50
-20 0 20 -40 -20 0 -30 0 30 60

Éléments secs
80 80
q(kPa) élément 16 q(kPa) élément 23
40 40

0 0
p(kPa) p'(kPa)
-40 -40
50 100 150 150 200 250
Stabilité de talus
Approche pseudo-statique
La méthode ne permet pas de :

• prendre en compte le contenu fréquentiel de la sollicitation sismique


• vérifier les contraintes
• vérifier les déplacements
• vérifier le risque de liquéfaction

Elle permet cependant de :

• prendre en compte les surpressions interstitielles évalués


séparément
• Vérifier la stabilité globale
Stabilité de talus
Approche pseudo-statique

Méthode associé à la méthode


des tranches
Stabilité de talus
Approche pseudo-statique

• Deux combinaisons

• Sols secs ou très perméables : contraintes


effectives

• Sols saturés peu perméables : contraintes


totales
Prise en compte des surpressions
interstitielles : exemple
Fs=1.78 Fs=1.08

Statique Sismique (ah=0.2g, av=0.7g), ru=0 :

Fs=0.93

Sismique (ah=0.2g, av=0.7g), ru=0.4


Soutènements

Conditions à vérifier :
• Stabilité du mur
• Stabilité vis à vis du renversement
• Stabilité des ancrages
• Renard
• Boulance
• Contraintes et déplacements dans les sols
Soutènements : éléments finis
modèle Mohr-Coulomb
Soutènements
Approche pseudo-statique
La méthode ne permet pas de :
prendre en compte le contenu fréquentiel de la sollicitation sismique
• vérifier les contraintes dans le sol
• vérifier les déplacements dans le sol
• vérifier le risque de liquéfaction

Elle permet cependant de :


Vérifier les déplacements du mur
• Vérifier les contraintes dans le mur
• Vérifier les efforts dans les ancrages
• prendre en compte les surpressions interstitielles évalués
séparément
• Vérifier la stabilité au renversement
Soutènements
Approche pseudo-statique
Soutènements
Approche pseudo-statique
Soutènements
Approche pseudo-statique
Présence d’eau
Prise en compte des surpressions
interstitielles : exemple
N°PHASE Déplacement Déplacement Moment Tranchant Rapport

1 -12.7 -12.7 -137 -37.3 3.633

2 -29.7 -29.7 -309 -82.1 2.48

3 -27.8 -27.8 -297 -84.4 3.446


Ru=0
4 -27.7 -27.7 -277 74 3.017

5 -29.3 -29.3 -221 -171 1.869

Extrema -29.7 -29.7 -309 -171 1.869

N°PHASE Déplacement Déplacement Moment Tranchant Rapport

1 -12.7 -12.7 -137 -37.3 3.633


Ru=0.4 2 -29.7 -29.7 -309 -82.1 2.48

3 -27.8 -27.8 -297 -84.4 3.446

4 -27.7 -27.7 -277 74 3.017

5 -35.9 -35.9 -240 -202 1.426

Extrema -35.9 -35.9 -309 -202 1.426


Conclusion
Les méthodes pseudo-statiques ne prennent pas en compte :
• le contenu fréquentiel de la sollicitation sismique
• le comportement élastoplastique des sols
• L’accroissement des pressions interstitielles

Les méthodes aux éléments finis nécessitent : cout élévé !!


• une évaluation précise des nombreux paramètres des matériaux
et la réalisation de nombreux essais
• réalisation des calculs par des spécialistes
• temps de calculs importants
Conclusion

Les méthodes pseudo-statiques peuvent être utilisées si:


• l’ouvrage est de moindre ou de moyenne importance
• en phases provisoires
• l’ouvrage n’est pas fondé sur des sols liquéfiables ou sensibles aux charges cycliques
• l’ouvrage n’est pas constitué de sols liquéfiables ou sensibles aux charges cycliques
• de prendre en compte les surpressions interstitielles
• déterminer de manière adéquate le coefficient sismique

Les méthodes dynamiques peuvent être utilisées si:


• l’ouvrage est de moyenne ou de grande importance
• en phase finale
• l’ouvrage est fondé sur des sols sensibles aux charges cycliques
• l’ouvrage est constitué de sols sensibles aux charges cycliques

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