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EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE

PARTIE 2: EE INDUSTRIE
• Industrie
Partie I: Gestion de l’énergie
Energy Management
GESTION DE L'ÉNERGIE
la gestion de l'énergie est : L'utilisation judicieuse et efficace de l'énergie
pour maximiser les profits (minimiser les coûts) et améliorer les positions
concurrentielles ou la compétitivité.

Cette définition plutôt large couvre de nombreuses opérations depuis la conception du


produit et de l'équipement jusqu'à l'expédition du produit. La minimisation et
l'élimination des déchets présentent également de nombreuses opportunités de gestion
de l'énergie.
Questions de vocabulaire…

➢ Management de l’Energie : activités coordonnées régissant et contrôlant


l’utilisation d’énergies d’une entité (source : rapport technique européen de
normalisation sur la maitrise de l’énergie - 2010)

➢ Système de Management de l’Energie (SMÉ) : ensemble d’éléments corrélés


ou interactifs permettant d’élaborer une politique et des objectifs
énergétiques ainsi que des processus et procédures pour atteindre ces
objectifs (source : norme ISO 50001)

La démarche de performance énergétique ne doit pas se limiter à un audit


ponctuel suivi de la mise en œuvre d’actions à rentabilité courte ; elle doit
être organisée et maîtrisée sur le long terme dans un esprit d’amélioration
continue

4
L'objectif principal de la gestion de l'énergie est de maximiser les profits ou de minimiser
les coûts. Certains sous-objectifs souhaitables des programmes de gestion de l'énergie
comprennent :
1. Améliorer l'efficacité énergétique et réduire la consommation d'énergie, réduisant ainsi les coûts,

2. Sensibiliser et communiquer sur les questions d'énergie,

3. Développer et maintenir des stratégies efficaces de monitoring (surveillance), de reporting et de gestion pour une
utilisation rationnelle de l'énergie,

4. Trouver de nouvelles et meilleures façons d'augmenter le retour sur investissements énergétiques grâce à la
recherche et au développement,

5. Développer l'intérêt et le dévouement pour le programme de gestion de l'énergie de la part de tous les employés,

6. Réduire les répercussions des coupures, des baisses de tension ou de toute interruption de l'approvisionnement en
énergie.
Besoin pour la gestion de l’énergie

a/ Économie
Une économie de coûts énergétiques de 5 à 15% est généralement obtenue rapidement avec peu ou pas de dépenses
en capital requises lorsqu'un programme de gestion énergique de l'énergie est lancé.

Une économie éventuelle de 30% est courante et des économies de 50, 60 et même 70% ont été obtenues.

b/ Bien national
Les programmes de gestion de l'énergie sont absolument nécessaires aujourd'hui. Une raison importante est que la
gestion de l'énergie aide la nation à faire face à certains de ses plus gros problèmes.
Qu’est-ce que l’énergie ?

Définition : l’énergie est généralement définie comme la capacité d’un système


à réaliser un travail. La quantité d’énergie que possède un système représente
la quantité de travail qu’il peut réaliser.
NOTION D’ENERGIE

Il existe 3 unités d’énergie :


-le Joule (J),
-le kilowattheure (kW.h),
-la calorie (cal)

Conversion : 1kW.h = 3600 kJ

1 cal = 4.18 J
BASES ÉNERGÉTIQUES POUR LES GESTIONNAIRES DE L'ÉNERGIE
Un gestionnaire d'énergie doit être familier avec la terminologie énergétique et les unités de mesure.

Terminologie de l'énergie, unités et conversions

L'énergie électrique est également mesurée par sa capacité à produire du


travail. L'unité de mesure traditionnelle de l'énergie électrique est le
kilowattheure ; en termes de Btu, un kilowattheure (kWh) équivaut à 3412 Btu.
Cependant, lorsque l'énergie électrique est produite par des turbines à vapeur
alimentées par des combustibles fossiles tels que le charbon, le pétrole ou le
gaz, les grandes pertes thermiques du procédé font qu'il faut environ 10 000
Btu de combustible primaire pour produire un kWh d'énergie électrique.
D'autres pertes se produisent lorsque cette énergie électrique est ensuite
transmise à son point d'utilisation ultime. Ainsi, bien que l'énergie électrique à
son point d'utilisation finale contienne toujours 3412 Btu par kWh, il faut
considérablement plus de 3412 Btu de carburant pour produire un kWh
d'énergie électrique.
Ordres de grandeur :

1m
1 Joule
1 KWh
10m

100 g

3600 Kg

Principe de conservation:
Quel que soit la conversion opérée, il y a conservation de l’énergie : énergie entrante =
énergie sortante.
Cependant, une partie sera systématiquement convertie en chaleur, on considère que la
chaleur est une forme « non noble » de l’énergie.
Puissance et énergie.
Pour retourner un carré de jardin afin d'y faire vos plantations, vous avez 3 possibilités :
Utiliser une bêche et vos muscles, utiliser un motoculteur ou encore utiliser un tracteur et une charrue.
On comprend aisément que le travail sera fait plus rapidement avec le motoculteur qu'avec vos seuls
muscles et encore plus vite si vous utilisez un tracteur...

La différence entre ces trois moyens est la puissance : Le motoculteur est plus puissant que vos muscles et
le tracteur plus puissant que le motoculteur.
Définition :
La puissance est l'énergie fournie d’un système à un autre par unité de temps.
La puissance correspond donc à un débit d'énergie : deux systèmes de puissance différente pourront fournir
le même travail (la même énergie), mais le système le plus puissant sera le plus rapide.
La puissance devrait donc s’exprimer en Joules/seconde ou en kWh/h
Par simplification l’unité de puissance est donc le Watt (W) 1W=1J/s
On peut aussi exprimer la puissance en Chevaux vapeur (HP) 1HP=736 W
Rendement et efficacité énergétique.

Le rendement est le ratio entre l’énergie absorbée et l’énergie


restituée par un convertisseur d’énergie.

Puissance
électrique Puissance
absorbée mécanique
restituée

Le rendement est un
nombre sans dimension.
Puissance
Il est compris entre 0 et
perdue
100%.
(chaleur)
Rendement et efficacité énergétique.

L’efficacité énergétique rend compte de l’énergie nécessaire


pour rendre un service donné.
Exemple, l’efficacité lumineuse d’une lampe

Flux lumineux
émis en Lumens

Efficacité
lumineuse en
lumens par watts
Puissance
électrique
absorbée
En Watt
Les problèmes concernant l’énergie
• Emissions provenant de la production d’énergie à partir de
combustibles fossiles
• Réchauffement climatique
• Pollution

Le meilleur moyen de réduire les dégâts que subit notre planète est de mettre en
œuvre des mesures pour développer les énergies renouvelables et améliorer les
rendements énergétiques.
Statistiques sur l'approvisionnement et l'utilisation de l'énergie

Tout gestionnaire de l'énergie devrait avoir une connaissance de base des


sources d'énergie et des utilisations de l'énergie au Maroc. Notre politique
énergétique nationale et une grande partie de notre politique économique sont
dictées par ces statistiques d'approvisionnement et d'utilisation.
La demande globale : prévisions de croissance
Part de chaque source d'énergie dans
l'approvisionnement énergétique "primaire" de la
planète en 2010
La demande par type d'énergie primaire
La demande : notion d'énergie finale
La demande : les usages
De l'énergie au CO2
De l'énergie au CO2 : cas de l'électricité
La pollution
Émissions kg/10³Joules d ’énergie

gaz pétrole charbon


NOx 43 142 354 Pluies acides
SO2 0,3 430 731
CO2 - +20% +50% GES
Particules 2 36 1333
smog
SITUATION DE L’ENERGIE AU MAROC

• Au Maroc, le secteur de l’énergie, moteur du développement en


général, est identifié comme une lourde contrainte au
développement des entreprises, de la croissance et de l’emploi.
• Le poste énergie représente en moyenne 25 à 30 % des coûts de
productions de l’industrie marocaine; ce qui est 2 x plus cher que les
moyennes Asiatiques.
VISION POUR UNE MAITRISE DE L’ENERGIE

• un usage plus rationnel de l’énergie –arrêter les gaspillages

• atténuer le changement climatique (Kyoto)

• renforcer la disponibilité de l’énergie produite pour d’autres usagers.

• Améliorer la compétitivité des entreprises


Emissions de CO2 seul en teC par habitant et par an : pays émergents
Utilisation de l'énergie dans les entreprises commerciales

Utilisation de l'énergie dans l'industrie

il est toujours utile de savoir quelles activités sont susceptibles de consommer le plus
d'énergie. Cela fournit une base pour une comparaison avec d'autres structures ou secteurs – à
la fois gaspillage d'énergie et efficacité énergétique. En termes de priorité d'action pour un
programme de gestion de l'énergie, les plus grandes zones de consommation d'énergie
devraient être examinées en premier. Les économies les plus importantes résulteront presque
toujours de l'examen et de l'amélioration des zones de la plus grandes utilisation de l’énergie.
CONCEVOIR UN PROGRAMME DE GESTION DE L'ÉNERGIE

1 Engagement de la direction

L'élément le plus important pour la réussite de la mise en œuvre et du fonctionnement d'un programme de
gestion de l'énergie est l'engagement au programme par le Top Management. Sans cet engagement, le
programme échouera probablement à atteindre ses objectifs. Ainsi, le rôle du gestionnaire de l'énergie est
crucial pour s'assurer que la direction est engagée dans le programme.
Deux situations sont susceptibles de se produire avec une probabilité égale lors de la conception d'un
programme de gestion de l'énergie. Dans le premier cas, la direction a décidé que la gestion de l'énergie est
nécessaire et souhaite la mise en œuvre d'un programme. Cela vous met-le gestionnaire d'énergie-dans le
mode de réponse.
Dans la seconde, vous - un employé - avez décidé de convaincre la direction de la nécessité du programme afin
que vous soyez en mode agressif.
2 Coordonnateur de la gestion de l'énergie / gestionnaire de l'énergie

Pour développer et maintenir la vitalité du programme de gestion de l'énergie, une


entreprise doit désigner une seule personne responsable de la coordination du programme.
Si aucune personne ne fait de la gestion de l'énergie une partie spécifique de son travail, la
direction est susceptible de constater que les efforts de gestion de l'énergie sont moins
prioritaires que les autres responsabilités professionnelles. Par conséquent, peu ou rien peut
être fait.
Le Référent Energie : une espèce
(encore) rare ?
Résultat de l’enquête Energy Manager réalisée auprès d’une centaine de participants à l’Energy Time Paris (juin 2015) :

La fonction Référent Energie existe-t-elle dans votre entreprise ?

31
Référent énergie : son profil type
Résultats de l’enquête ATEE auprès de 760 référents énergie (juin 2015)

Quel est le profil des Quel part de leur temps est


responsables énergie ? consacré à l’énergie ?

95% des responsables énergie sont multi-casquettes, avec


seulement 15% de leur temps consacré à la gestion de l’énergie !
32
Référent énergie : ses besoins en
formation
Résultats de l’enquête ATEE auprès de 760 référents énergie (juin 2015)

Source : ATEE / GMV


33
Référent énergie : ses besoins en
formation
Résultats de l’enquête ATEE auprès de 760 référents énergie (juin 2015)

34
Activité

➢ A votre avis, quelles sont les principales missions du référent énergie?

Brainstorming en 3 équipes

35
Les missions du Référent Energie
Concevoir, coordonner
Suivre et analyser
et mettre en place des
les résultats
actions de maîtrise de
obtenus
l’énergie

Missions du
Référent
Energie
Assurer une veille sur Impliquer et faire agir
les évolutions dans le l’ensemble des
domaine de la acteurs de
maîtrise de l’énergie l’établissement

36
Les compétences du Référent Energie
Concevoir, coordonner et mettre en
place des actions de MDE
✓Analyser les factures de consommation énergétique

✓Identifier les principaux usages énergétiques et leurs grands


principes de fonctionnement

✓Suivre un audit énergétique et analyser les résultats de l’audit

✓Identifier et hiérarchiser les postes de pertes énergétiques

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Les compétences du Référent Energie
Concevoir, coordonner et mettre en
place des actions de MDE
✓Identifier et hiérarchiser les pistes possibles d’amélioration de la
performance énergétique

✓Analyser un contrat de fourniture d’énergie et d’autres


prestations énergétiques

✓Piloter les projets d’économies d’énergie

✓Identifier les aides financières possibles et les mobiliser

✓Financer mes opérations de performance énergétique 38


Les compétences du Référent Energie
Suivre et analyser les résultats obtenus

✓Identifier et définir les indicateurs de performance énergétique


(IPÉ)
✓Mettre en place un système de mesurage des indicateurs
✓Sélectionner et utiliser les outils de suivi
✓ Analyser les données recueillies et émettre des préconisations
✓ Suivre et évaluer les actions menées
✓ Rédiger les bilans des actions menées
✓ Formaliser des retours d’expérience et s’assurer de leur diffusion
✓ Réaliser des documents de communication
✓ Valoriser les actions menées auprès d’interlocuteurs externes

39
Les compétences du Référent Energie
Impliquer et faire agir l’ensemble des
acteurs de l’établissement
✓Argumenter sur la démarche de performance
énergétique auprès des différents acteurs
✓S’assurer de l’adhésion des différents acteurs
✓ Conduire le changement
✓ Animer des réunions et évènements
✓ Travailler en équipe
✓ Réaliser des documents de communication
✓ Adapter son message à son auditoire

40
Les compétences du Référent Energie
Assurer une veille sur les évolutions
dans le domaine de la MDE
✓Recueillir les informations et identifier les plus pertinentes
✓Identifier les meilleures techniques disponibles sur les usages et
sur son secteur d’activité
✓ Identifier les ressources fiables en interne et en externe nécessaires à la
collecte d’informations
✓ Mettre en œuvre les moyens nécessaires à la mise en conformité
réglementaire
✓ Analyser et diffuser l’information auprès des services concernés

41
Missions → Activités → Compétences

Mission 1

Activité 1 Activité 2 Activité 3

Compétence Compétence Compétence Compétence


A B C D

42
Compétences et exigences requises d’un RE (aperçu …)

Analyse et traitement
de données

Technologies appropriées Normes, bonnes


Compétences humaines pratiques et contraintes
disponibles, ordres de
et de communication: applicables au secteur
grandeur techniques et
opiniâtreté et force de d’activités du site
économiques
conviction, esprit
d’initiative pour trouver
Connaissance et des solutions, modestie Objectivité, confidentialité
compréhension des indépendance vis-à-vis de
techniques et des fournisseurs de matériel
procédés du site Esprit ouvert, pas de et de services
tabou,
apte à prendre du recul,
curieux
Difficile de réunir toutes ces compétences en une seule personne => team d’auditeurs, 43
compétences complémentaires
Backup Talent

la plupart des programmes de gestion de l'énergie réussis ont un comité de gestion de


l'énergie. Deux sous-comités souvent souhaitables : comité technique et comité directeur
(ou de pilotage ou permanent).

Le comité technique est généralement composé de Le comité de pilotage a un objectif entièrement


plusieurs personnes ayant une solide expérience différent de celui du comité technique. Il aide à guider
technique dans leur discipline. Des ingénieurs chimistes, les activités du programme de gestion de l'énergie et
industriels, électriques, civils et mécaniques ainsi que facilite les communications à tous les niveaux
d'autres peuvent être représentés à ce comité. Leur organisationnels.
responsabilité est de fournir une assistance technique au
coordinateur et aux personnes de l'usine. Le comité de pilotage aide également à s'assurer que
tout le personnel de l'usine est au courant du
Bien que le coordonnateur de la gestion de l'énergie programme. Les membres du comité de pilotage sont
puisse occuper un poste à temps plein, le comité généralement choisis pour que tous les principaux
technique est susceptible de fonctionner à temps partiel domaines de l'entreprise soient représentés.
et d'être appelé au besoin.
4 Allocation des coûts
L'un des problèmes les plus difficiles pour le gestionnaire de l'énergie est d'essayer de
réduire les coûts énergétiques d'une installation lorsque les coûts énergétiques sont pris en
compte dans les frais généraux indirect. Dans ce cas, les gestionnaires et les superviseurs
individuels ne se considèrent pas responsables du contrôle des coûts énergétiques. C'est
parce qu'ils ne voient aucun avantage direct de la réduction des coûts qui font partie des
frais généraux de l'entreprise. La meilleure solution à ce problème est que le top
management (la haute direction) répartisse les coûts d'énergie entre les «centres de coûts»
de l'entreprise ou de la structure. Une fois que les coûts énergétiques sont imputés aux
centres de production de la même manière que les matériaux et la main-d'œuvre sont
facturés, les gestionnaires sont directement incités à contrôler ces coûts énergétiques, car
cela améliorera la rentabilité globale du centre de production.
5 Rapports et Monitoring

Il est essentiel que le coordinateur de la gestion de l'énergie et le comité de pilotage aient


une antenne à l'écoute de la consommation d'énergie dans l'usine. Ceci est mieux réalisé
grâce à un système de reporting énergétique efficace et performant.
L'objectif d'un système de reporting énergétique est de mesurer la consommation
d'énergie et de la comparer aux objectifs de l'entreprise ou à une norme de
consommation d'énergie. Idéalement, cela devrait être fait pour chaque centre de coûts
d'exploitation ou de production dans l'usine, mais la plupart des entreprises n'ont tout
simplement pas les dispositifs de mesure requis.
6 Formation
La plupart des coordonnateurs de la gestion de l'énergie estiment qu'un programme de
formation est nécessaire. Cette formation peut être décomposée comme le montre la figure
LANCER UN PROGRAMME DE GESTION DE L'ÉNERGIE

Plusieurs éléments contribuent au démarrage réussi d'un programme de gestion de


l'énergie. Ils comprennent :

1. Visibilité du démarrage du programme program Start-up

2. Démonstration de l'engagement de la direction envers le programme

3. Sélection d'un bon projet initial de gestion de l'énergie


LANCER UN PROGRAMME DE GESTION DE L'ÉNERGIE
1 Visibilité de la mise en marche
Pour réussir, un programme de gestion de l'énergie doit avoir le soutien des personnes
impliquées. L'obtention de ce soutien n'est souvent pas une tâche facile, donc une
planification minutieuse est nécessaire. Les gens doivent :
1. Comprendre pourquoi le programme existe et quels sont ses objectifs ;
2. Voir comment le programme affectera leurs emplois et leurs revenus ;
3. savoir que le programme bénéficie d'un soutien complet de la part de la direction.
4. Savoir ce qu'on attend d'eux.

La communication de cette information aux employés est une tâche conjointe de la


direction et du coordonnateur de la gestion de l'énergie. L'entreprise doit profiter de tous
les canaux de communication existants tout en prenant en considération les quatre points
précédents.
LANCER UN PROGRAMME DE GESTION DE L'ÉNERGIE
2 Démonstration de l'engagement de la direction
Comme souligné précédemment, l'engagement de la direction à l'égard du programme est
essentiel et cet engagement doit être évident pour tous les employés si le programme doit
atteindre son plein potentiel. La participation de la direction au démarrage du programme
témoigne de cet engagement, mais elle devrait également être soulignée d'autres façons.
Par exemple :

• Récompense les individus participants

• Renforcer l'engagement.

• Financer des propositions rentables


LANCER UN PROGRAMME DE GESTION DE L'ÉNERGIE
3 Sélection initiale du projet
Au début d’un programme de gestion de l'énergie, la plupart des employés ont peur que
leur chaleur soit en retrait, leur climatisation soit éteinte et leur éclairage réduit. Si l'une de
ces actions se produit, il n'est pas étonnant que le soutien des employés diminue. Ces
choses pourraient éventuellement se produire, mais ne serait-il pas plus intelligent d'avoir
des actions moins controversées que les premiers projets.

Un échec précoce peut également être nuisible, voire désastreux, pour le programme. Par
conséquent, le coordonnateur astucieux de la gestion de l'énergie “stack the deck”
dans sa première série de projets. Ces projets devraient avoir un retour sur investissement
rapide, une forte probabilité de succès et peu de conséquences négatives.
Des exemples de démarrage
Entrepôt faiblement éclairé. Des lampes à vapeur de mercure ont été utilisées dans cette zone.
Le coordonnateur local de la gestion de l'énergie a fait un projet de « relamping »
(remplacement).

Il est passé de lampes à vapeur de mercure à des lampes au sodium à haute pression (une
source nettement plus efficace) et a soigneusement conçu le système pour améliorer les
niveaux d'éclairage.

Les économies étaient assez importantes. moins d'énergie était nécessaire pour l'éclairage;
moins de "chaleur de la lumière" qui devait être réfrigérée; et, le plus important, les employés
l'ont aimé. Leur environnement a été amélioré car les niveaux de lumière étaient plus élevés
qu'auparavant.
Autres exemples
1. Réparation des fuites de vapeur. Même une petite fuite peut être très coûteuse sur une
année et très inconfortable pour les employés travaillant dans la région.

2. Isolation de la vapeur, de l'eau chaude et d'autres conduites et réservoirs de fluide


chauffés. La perte de chaleur à travers une conduite de vapeur non isolée peut être assez
importante et l'air environnant peut être chauffé inutilement.

3. Installez des moteurs à haut rendement. Cela économise énormément sur le coût des
services d'électricité dans de nombreux cas, et n'a pas de conséquences négatives pour les
employés. Cependant, les employés doivent être informés des économies réalisées puisque
l'amélioration de l'efficacité du moteur n'a aucun effet physiquement discernable,
contrairement à l'exemple d'éclairage ci-dessus.
GESTION DU PROGRAMME
1 Établissement des objectifs dans un programme de gestion de l'énergie
Les objectifs doivent être fixés, et ces objectifs doivent être difficiles mais réalisables,
mesurables et spécifiques. Ils doivent également inclure une date limite pour
l'accomplissement. Une fois que la direction et le coordonnateur de la gestion de l'énergie
se sont entendus sur les objectifs et ont établi un bon système de monitoring (surveillance)
ou de rapport, le coordonnateur devrait être laissé seul pour faire son travail.
Voici quelques exemples de tels objectifs :
• L'énergie totale par unité de production diminuera de 10% la première année et de 5%
supplémentaires la seconde.
• Dans un délai de deux ans, tous les consommateurs d'énergie de 5 millions d'unités
thermiques britanniques par heure (Btuh) ou plus seront mesurés séparément à des fins de
surveillance.
• Chaque usine de la division aura un programme actif de gestion de l'énergie d'ici la fin de
la première année.
• Toutes les usines auront des plans d'urgence pour les coupures de gaz de durée variable
d'ici la fin de la première année.
• Toutes les chaudières de 50 000 lb / heure ou plus seront examinées pour le potentiel de
récupération de la chaleur résiduelle la première année.
2 Un programme modèle de gestion de l'énergie
Un excellent exemple d'un programme de gestion de l'énergie à long terme couronné de
succès dans une grande entreprise est celui de la Compagnie 3M (Minnesota, USA).
entre 1973 et 2004 : Amélioration du rendement énergétique de plus de 63%. Grâce à leurs
programmes de gestion de l'énergie, ils ont économisé plus de 70 millions de dollars en 1996
et ont économisé au total plus de 1,5 milliard de dollars en dépenses énergétiques entre
1973 et 2004. De 1998 à 2004, ils ont réduit leur consommation d'énergie globale de 27%
dans leurs opérations mondiales [8]. Leur programme est composé de six personnes qui
éduquent et motivent tous les niveaux de personnel sur les avantages de la gestion de
l'énergie. Les catégories de programmes mises en œuvre par 3M comprennent : la
conservation, les procédures de maintenance, l'optimisation des opérations, les nouvelles
conceptions efficaces, les réaménagements par des enquêtes sur l'énergie et les
changements de processus.
Voici quelques technologies qui ont permis d'améliorer considérablement l'efficacité
énergétique :
 systèmes de récupération de chaleur  moteurs à haut rendement
 variateurs de vitesse  systèmes informatisés de gestion des
installations
 entretien des purgeurs  amélioration de la combustion
 systèmes à volume d'air variable  isolation thermique
 cogénération  amélioration des processus
COMPTABILITÉ ÉNERGÉTIQUE

La comptabilité énergétique est un système utilisé pour suivre la consommation d'énergie et


les coûts. «Les gestionnaires de l'énergie qui réussissent au niveau de l'entreprise classent
généralement les systèmes de comptabilité énergétique juste derrière l'engagement des
hauts dirigeants de l'entreprise lorsqu'ils énumèrent les principes fondamentaux d'un
programme d'économie d'énergie en cours. Si l'engagement du sommet est élémentaire, une
comptabilité prudente est la tarte aux pommes.
COMPTABILITÉ ÉNERGÉTIQUE

Un système de comptabilité énergétique de base comporte trois parties : le monitoring de


l'utilisation de l'énergie, un dossier sur la consommation d'énergie et une mesure de la
performance (du rendement). La mesure de la performance peut aller d'un indice simple
de kWh/m2 (Btu/ft2) ou de kWh (Btu)/unité de production à un système de coûts standard
complexe complet avec des rapports de variance. Dans tous les cas, la comptabilité
énergétique nécessite un comptage. Le monitoring du flux d'énergie à travers un centre
de coûts, peu importe sa taille grande ou petite, nécessite la capacité de mesurer l'énergie
entrante et sortante. Le manque de compteurs nécessaires est probablement le plus
grand facteur de dissuasion de l'utilisation généralisée des systèmes de comptabilité
énergétique.
1 Niveaux de comptabilité énergétique

La plupart des entreprises ayant des


programmes de gestion de l'énergie
réussis ont passé le niveau 1 et
travaillent vers les systèmes de sous-
comptage et de reporting nécessaires
pour le niveau 2. Dans la plupart des
cas, les données sont comparées aux
années précédentes ou à une année de
base.
2 Mesures de rendement
2.1 Indice d'utilisation de l'énergie
Une mesure très élémentaire de la performance énergétique d'une structure est appelée
Energy Utilization Index (EUI). Ceci est une déclaration du nombre de kWh (Btu) d'énergie
utilisé annuellement par m2 (pied carré ft2) d'espace conditionné. Pour calculer l'EUI, toute
l'énergie utilisée dans la structure doit être identifiée, la teneur totale en kWh (Btu)
totalisée et le nombre total de m2 (ft2) d'espace conditionné déterminés. L'EUI est alors le
ratio du kWh (Btu) total consommé sur le nombre total de m2 (ft2) d'espace conditionné.

Exemple 1.1 - Considérons un bâtiment de 100 000 pieds carrés d'espace au sol. Il
consomme 1,76 million de kWh et 6,5 millions de pieds cubes de gaz naturel en un an.
Trouvez l'indice d'utilisation de l'énergie (EUI) pour cette installation. (Voir table de
conversion)
2.2 Indice du coût de l'énergie
Un autre indice de performance utile est l'Energy Cost Index ou ECI. Ceci est une
déclaration du coût en Dh (dollars, euro, …) de l'énergie utilisée chaque année par m2
(pied carré) d'espace conditionné. Pour calculer l'ECI, toute l'énergie utilisée dans
l'installation doit être identifiée, le coût total de cette énergie et le nombre total de m2
(pieds carrés) d'espace conditionné déterminé. L'ECI est alors le rapport entre le coût
énergétique total annuel d'une installation et le nombre total de m2 (pieds carrés)
d'espace conditionné de l'installation.

Exemple 1.2 Considérons le bâtiment de l'exemple 1.1. Le coût annuel de l'énergie


électrique est de 115 000 $ et le coût annuel du gaz naturel est de 32 500 $. Trouvez
l'indice du coût de l'énergie (ICE) pour cette installation.
2.3 Mesures de productivité ponctuelle
Cette mesure est souvent utilisée pour
justifier des activités de gestion de l'énergie
ou au moins pour montrer leur effet. Par
exemple, dans la figure 1-13, un programme
de gestion de l'énergie a été lancé au début
de l'année 2. Son effet peut être noté en
comparant la consommation d'été maximale
de l'année 2 à celle de l'année 1. La
diminution des pics indique qu’a été un bon
programme (ou un été doux, ou les deux).
3 Un exemple de système de comptabilité énergétique
General Motors Corporation a un système de comptabilité énergétique : Selon General
Motors, un bon système de comptabilité énergétique est mis en œuvre en trois phases :
(1) conception et installation de compteurs précis,
(2) développement d'un budget énergétique, et
(3) publication de rapports réguliers de performance incluant les variances.
Chaque phase est un élément important du système complet.
Phase 1 – Compteur (mesurage). Pour la réussite d'un programme de comptabilité
énergétique, le flux d'énergie doit être mesuré par centre de coûts (Cost center).

Ces Cost Center ne doivent pas être trop grands ou trop petits. Cependant, le critère de
conception principal est la quantité d'énergie impliquée.

Le choix des compteurs est également important. Les compteurs doivent être précis,
robustes et rentables.

Avoir les compteurs ne suffit pas. Un système doit être conçu pour rassembler et
enregistrer les données sous une forme utile. Les compteurs peuvent être lus
manuellement, ils peuvent enregistrer des informations sur des cartes pour des
enregistrements permanents, et / ou ils peuvent être interfacés avec des micro-ordinateurs
pour un rapport et un contrôle en temps réel. De nombreux systèmes de comptabilité
énergétique échouent parce que le système de collecte de données n'est pas conçu ou
utilisé de manière adéquate.
Phase 2 - Budget énergétique. L'aspect unique et peut-être vital de l'approche de General
Motors est le développement d'un budget énergétique.
Il existe deux façons de développer le budget énergétique : la manipulation statistique de
données historiques ou l'utilisation de modèles d'ingénierie.

Le modèle statistique. À l'aide de données


historiques, le modèle statistique montre
combien d'énergie a été utilisée et comment il
a été comparé à l'année de référence, mais il
ne montre pas l'efficacité avec laquelle
l'énergie a été utilisée. Par exemple, considérez
les données présentées dans le Tableau 1-5.
Nous pourrions utiliser la régression linéaire multiple pour développer les paramètres de
notre modèle, donnés comme suit :

prévision énergétique = a(niveau de production) + b(ft2) + c(degrés-jours) (1-1)

Nous pouvons réécrire ceci sous la forme suivante :


X4 = aX1 + bX2 + cX3

Ou X1= production (unités) X3 = Données météo (degrés-jours)


X2 = surface du sol (ft2) X4 = prévision d’énergie (Btu)

erreur au carré = σ𝑎𝑛𝑛é𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑠𝑒(𝑋4𝑖 −𝑋4 )2 X4 = prévision d'énergie par modèle


𝑋4𝑖 = consommation d'énergie réelle
Le modèle d'ingénierie. Le modèle d'ingénierie tente de remédier à la déficience du
modèle statistique en élaborant des calculs complets du bilan énergétique pour
déterminer la quantité d'énergie théoriquement nécessaire. En utilisant la première loi
de la thermodynamique, les bilans d'énergie et de masse peuvent être complétés pour
n'importe quel processus. Le résultat est l'énergie nécessaire à la production. De même,
les besoins en énergie CVC et éclairage pourraient être développés en utilisant des
équations de perte de chaleur et d'autres calculs simples. Les avantages du modèle
d'ingénierie comprennent une précision et une flexibilité accrues pour réagir aux
changements dans les structures des bâtiments, les calendriers de production, etc. Il
existe également des programmes informatiques qui calculeront les besoins en CVC et en
éclairage.
Phase 3 - L'étape suivante consiste à publier des rapports sur la performance énergétique
qui comparent la consommation d'énergie réelle à celle prévue par les modèles.
Un exemple de rapport est illustré à la figure 1-14.
Parfois, plus de détails sur la variance est nécessaire:

si la consommation d'énergie n'avait pas été réduite, le


coût énergétique total aurait été :

2125 (4,50) + 6400 (3,12) + 2571 (4,46) = 40 997 $.

L'évitement total des coûts était donc:

40 997 $ - 34 000 $ = 6997 $

qui est la baisse de la consommation fois le prix réel ou

(2125 - 2000) 4,5 + (6400 - 4808) 3,12 + (2571 - 2242) 4,46 = 6997 $

Ce problème d'augmentation des coûts énergétiques malgré les économies de gestion de


l'énergie peut survenir de plusieurs façons. L'augmentation de la production, l'expansion
de l'usine ou l'augmentation des coûts énergétiques peuvent tous entraîner ce résultat.
MONITORING, TARGETING and REPORTING ENERGETIQUE
«MT & R »

1 Introduction
Le MT & R est une technique de gestion pour:
• analyser L’historique de la performance énergétique des installations industrielles,
commerciales et institutionnelles
• fixer des objectifs de réduction d'énergie
• contrôler la performance énergétique actuelle
• et, projeter les futurs budgets énergétiques.
MONITORING, TARGETING and REPORTING ENERGETIQUE
«MT & R »
Les définitions pratiques qui s'appliquent généralement sont les suivantes :
• Energy monitoring (La surveillance de l'énergie) est la collecte et l'analyse régulières
d'informations sur l'utilisation de l'énergie. Son but est d'établir une base de contrôle de
gestion, de déterminer quand et pourquoi la consommation d'énergie s'écarte d'un modèle
établi, et de fournir une base pour prendre des mesures de gestion si nécessaire.

• Le TARGETING (ciblage) est l'identification des niveaux de consommation d'énergie vers


lesquels il est souhaitable, en tant qu'objectif de gestion, de fonctionner.

• Le Reporting ferme la boucle, en mettant les informations de gestion générées sous une
forme qui permet un contrôle continu de la consommation d'énergie, la réalisation des
objectifs de réduction, et la vérification des économies.
Les étapes clés d'un processus efficace de MT & R sont :
• mesure de la consommation d'énergie au fil du temps

• mesure des variables indépendantes qui influencent la consommation d'énergie (temps,


production, occupation) sur des intervalles de temps correspondants

• le développement d'une relation (le modèle de performance énergétique) entre


l'énergie et les variables indépendantes

• analyse historique de la performance énergétique en utilisant CUSUM, et application de


la tendance CUSUM dans le futur

• définition des objectifs de réduction

• comparaison fréquente de la consommation réelle aux objectifs

• déclaration de la consommation et variances cibles

• prendre des mesures pour corriger les écarts et s'assurer que les objectifs sont atteints.
L'atteinte des économies d'énergie est l'objectif principal de la MT & R, mais il y a aussi
d'autres avantages, notamment :
• amélioration de la budgétisation et de la prévision

• amélioration du coût des produits / services

• suivi et vérification des améliorations éconergétiques

• des possibilités d'améliorer les pratiques d'exploitation et de maintenance.


1.1 MT & R et amélioration continue
Le Monitoring (surveillance) et le Target setting (définition des objectifs) ont des éléments
communs et partagent une grande partie de la même information. En règle générale,
toutefois, la surveillance intervient avant l'établissement de la cible, car sans surveillance,
vous ne pouvez pas savoir précisément d'où vous venez ou décider si une cible a été
atteinte. La phase de reporting non seulement prend en charge le contrôle de gestion,
mais prévoit également la responsabilité dans la relation entre la performance et les cibles.
Le MT & R est cohérente avec les autres techniques d'amélioration continue appliquées
dans les organisations et devrait être considérée comme un processus continu et cyclique,
comme le suggère la figure 1-15.
1.2 Energy Cost center (ECC)
La base organisationnelle de MT & R est l’ECC. Un ECC est une unité pour laquelle la
consommation d'énergie peut être mesurée en même temps que d'autres facteurs
influençant la consommation d'énergie. Par exemple, l'ECC peut être un bâtiment, une
unité de production ou un département dans une usine, ou un système consommant
beaucoup d'énergie tel que l'installation de chauffage.

Les critères de base pour la désignation d'un ECC sont :


• la consommation d'énergie peut être mesurée isolément
• le coût de la mesure peut être justifié par des économies potentielles
• l'ECC doit correspondre aux structures d'entreprise existantes
• quelqu'un doit être responsable de l'ECC
• un facteur d'influence doit être mesurable.
1.3 Unités de mesure
Un système de Monitoring énergétique et de Targeting doit mesurer les données pour
toutes les formes d'énergie utilisées dans l’ECC. Alors que le but du système est de réduire
les coûts, les Dirham (dollars, …) ne sont pas de bonnes unités de mesure universelles pour
les données de base. Les prix unitaires ont tendance à fluctuer au fil du temps, ce qui rend
difficile la comparaison de la consommation d'énergie actuelle et antérieure, sinon
impossible. Les prix unitaires actuels peuvent être appliqués aux économies d'énergie
calculées pour déterminer les coûts totales évités.
Dans la mesure du possible, les données doivent être enregistrées dans des unités
physiquement mesurables (généralement les unités d'achat telles que gallons, litres,
thermies, kWh, ft3, m3, etc.). Si plus d'une source d'énergie est utilisée par l'ECC, il est
nécessaire de convertir les unités d'achat en une unité commune en utilisant les facteurs
d'équivalence énergétique appropriés pour chaque forme.
2 Principes de monitoring de l'énergie
La monitoring de l'énergie implique le développement d'un modèle de performance
énergétique (EPM) qui quantifie une relation entre la consommation et les variables
indépendantes applicables, et la comparaison des performances prédites par le modèle à la
performance réelle au moyen de l'analyse CUSUM. Bien que l'EPM puisse être développé de
plusieurs façons, il utilise le plus souvent l'analyse de régression.
2.1 Variables indépendantes
En plus des données sur l'énergie pour chaque ECC, les facteurs d'influence applicables ou les
variables indépendantes doivent être mesurés. Voici quelques exemples :
• Heures de fonctionnement / occupation - Dans les immeubles de bureaux, écoles, hôpitaux,
magasins de détail, entrepôts, hôtels, la consommation d'énergie dépend principalement des
conditions météorologiques, des systèmes de chauffage et de refroidissement et des modes
d'utilisation.
• Niveau de production - La consommation d'énergie dans les entreprises ou installations
industrielles dépend fortement du niveau de production ou de la mesure de l’output de
l'installation, en tonnes ou dans une autre unité appropriée. En outre, la consommation
d'énergie dans ces opérations montre souvent une forte dépendance aux conditions
météorologiques.
• Degrés-Jours-
Les degrés-jours de chauffage (HDD), pour la saison hivernale, indiquent la différence entre
la température extérieure et la température de référence (typiquement 65 ° F ou 18 ° C) et
la durée de cette différence. De même, les degrés-jours de refroidissement (CDD) indiquent
la différence au-dessus d'une température de base (typiquement 72 ° F ou 22 ° C) pour la
saison de refroidissement.
2.2 Relation fonctionnelle entre l'énergie et les variables indépendantes
2.2.1 Le degré-jour
L'énergie consommée pour maintenir la température du bâtiment à son point de consigne
désiré équivaut approximativement à la perte de chaleur dans l'enveloppe du bâtiment et à
la ventilation pendant la saison de chauffage ou à la saison de refroidissement. On peut
montrer à partir des relations de perte / gain de chaleur standard que la chaleur est liée à la
différence entre la température intérieure et extérieure selon l'équation 1-3 :

H = (U.A + Cp.N.V)(Ti-To) (1-3)


H est le taux de flux de chaleur Cp est la chaleur spécifique de l'air
U est le coefficient de transfert thermique de l'enveloppe du N est le nombre de changements d'air par unité de temps
bâtiment, en tenant compte de ses composants tels que le V est le volume du bâtiment ventilé
vitrage, le revêtement des murs intérieurs, l'isolation, le mur Ti-To est la différence entre les températures intérieures et
extérieur, etc. extérieures.
A est la surface externe de l'enveloppe du bâtiment
Lorsque les degrés-jours sont utilisés comme
déterminant de la charge thermique, l'équation 1-3
devient :

H = (UA + CpNV) × degrés-jours + c (1-4)

qui est l'équation d'une ligne droite, comme dans la


figure 1-16, lorsque H est porté en degrés-jours, avec
une pente= (UA + CpNV) et une ordonnée à l'origine
sur l'axe des ordonnées = c. Cette constante « c » est
l'énergie «à vide» fournie quelles que soient les
conditions météorologiques par des choses telles que
Figeure 1-16. Relationship between
l'équipement de bureau, les pertes de la chaudière, degree-days and heat load

l'éclairage et les personnes.


2.2.2 Production
L'énergie utilisée dans les processus de production, généralement, sert à chauffer, refroidir, modifier
l'état ou déplacer le matériau. Évidemment, il est impossible de généraliser car les processus
industriels sont à la fois complexes et très variés. Cependant, une évaluation théorique similaire de
processus spécifiques comme celle effectuée pour les degrés-jours aboutira à une conclusion similaire
: il y a donc lieu de s'attendre à ce que l'énergie tracée en fonction la production donne également une
ligne droite de la forme générale :

y = mx + c (1-5)

Où c et m sont des coefficients empiriques, caractéristiques du système analysé.


c : l'ordonnée à l'origine (et, sans charge ou consommation d'énergie de production nulle),
m: la pente,
2.3 Établissement du modèle de performance énergétique (EPM)
Trois méthodes de base existent pour établir un modèle :
• les données de l'année précédente - en utilisant simplement l'année dernière comme un indicateur
de la consommation de cette année. Seulement utile quand il n'y a pas de facteurs d'influence
significatifs.

• analyse de régression - approche statistique basée sur la consommation historique et les facteurs
d'influence.

• modèle de simulation - en utilisant des modèles informatiques numériques complexes pour simuler
la consommation d'énergie.

La méthode la plus courante pour un système de base est l'analyse de régression. Dans de nombreux
cas, la régression linéaire de la consommation d'énergie par rapport à une seule variable
indépendante (degrés-jours ou production) génère un modèle de performance énergétique valable.
Exemple 1 : bâtiment avec une consommation d'énergie entraînée par des degrés-jours

Le graphique produit une équation du modèle de performance énergétique (EPM), comme indiqué ci-dessous :
Électricité (kWh) = 124,54 × HDD + 9210,5 (1-6)
200000

180000
y = 1.8873x + 63726
R² = 0.9434
160000

140000

Energy (MMBtu)
120000

100000

80000

60000

40000

20000

0
0 10000 20000 30000 40000 50000 60000
Production (lb)

Figure 1-18. Regression Analysis of Food Processing Plant


Energy Consumption

Voici le modèle de performance énergétique :

Énergie de processus (MMBtu) = 1,8873 × Production (lb) + 63,726 (1-7)


2.3.1 Définition de la ligne de base
Trouver une période de référence peut être réalisée par une 200000

180000
y = 2,0078x + 64966
analyse des erreurs des données , ou elle peut être définie 160000 R² = 0,957
140000

Energy (MMBtu)
comme le résultat de la connaissance des opérations de
120000

l'usine. Pour les besoins de cette illustration, supposons que 100000

80000
l'on sait que l’usine a fonctionné de manière cohérente 60000

pendant les 12 premiers mois, moment auquel une 40000

20000

amélioration a été mise en place. La régression des 12 0


0 5000 10000 15000 20000 25000 30000 35000 40000 45000 50000

premiers points de l'ensemble de données donne la Figure 1- Production (lb)

19 et un nouveau modèle de performance énergétique pour la


période de base.

La relation de base est :


Énergie de processus (MMBtu) = 2,0078 × Production (lb) + 64,966 (1-8)
La comparaison des équations 1-7 et 1-8 indique immédiatement deux résultats
importants :
• L'énergie liée à la production de l’ensemble des données est inférieure à celle des
données au cours des 12 premiers mois (1,8873 contre 2,0078 MMBtu / lb).
• l'énergie non liée à la production est plus faible pour l'ensemble des données qu'elle ne
l'était au cours des 12 premiers mois (63 726 contre 64 966 Btu).
Ces deux résultats suggèrent que des améliorations de performance ont eu lieu pour
abaisser les taux globaux de consommation d'énergie par rapport à ce qu'ils étaient la
première année.
2.4 Analyse CUSUM
La ligne de base EPM, pour les 12 premiers
mois, est utilisée dans l'analyse CUSUM.
20000

0
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27
-20000
CUSUM Energy MMBtu

-40000

-60000

-80000

-100000

-120000

-140000
Months

Figure 1-20. CUSUM Graph for Food Processing Plant


2.4.1 Interprétation du graphique CUSUM
20000

0
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27
-20000
CUSUM Energy MMBtu
-40000

-60000

-80000

-100000

-120000

-140000
Months

Le graphique CUSUM révèle des changements dans la performance énergétique à tout moment où il y a un
changement significatif dans la pente de la ligne. Une ligne de tendance à la baisse indique une économie
d'énergie par rapport à la performance de référence, tandis qu'une ligne de tendance à la hausse indique un
taux de consommation plus élevé.
2.4.2 Source d’économie
Le graphique CUSUM indique quand les changements de performance se sont produits, et ce qu'ils ont réalisé
en termes d'énergie économisée ou gaspillée. Il n'indique pas directement comment ou pourquoi ces
changements sont survenus. Cependant, un examen plus approfondi de la période de meilleure performance,
les mois 18 à 24 dans l'exemple, donne quelques informations supplémentaires. La figure 1-22 représente la
160000
droite de régression pour ces mois.
140000
y = 1,8231x + 59228
Les paramètres de performance pour cette période par R² = 0,9972
120000
rapport à la période de référence indiquent les

Energy MMBtu
100000
améliorations relatives :
80000

60000

40000

20000

0
0 10000 20000 30000 40000 50000
Production (lb)
Figure 1-22. Regression for Months 18-24
3 Définition d’objectifs de performance

Le MT & R fournit une base statistique pour l'établissement d'objectifs de performance. Les
paramètres du modèle de performance énergétique quantifient généralement les charges de
base et les charges supplémentaires, comme vu ci-dessus, et chacune de ces composantes
de charge doit être traitée séparément.

Dans l'exemple industriel, un objectif raisonnable est de maintenir la performance de la


période de 18 à 24 mois, telle que définie dans le tableau 1-9.
D'autres stratégies pour établir des objectifs comprennent :
• éliminer les points les plus élevés ou les moins efficaces de l'ensemble de données ; dans la figure 4, cela
impliquerait de supprimer les points qui se situent au-dessus de la ligne de régression de l'ensemble de
données et de développer un nouveau EPM sur ce qui reste ;
• définir la meilleure performance historique comme cible ; dans la figure 1-18, cela impliquerait de ne
sélectionner que les points qui se situent bien en dessous de la droite de régression et de développer un
nouveau EPM sur ces seuls points. Cela équivaut à sélectionner la période de meilleure performance sur le
graphique CUSUM, comme indiqué ci-dessus ;
• évaluer les charges de base et les charges supplémentaires pour identifier les actions spécifiques qui
peuvent être prises pour les réduire, et définir un nouveau EPM qui ajuste les paramètres de ces charges en
conséquence.

Quelle que soit la méthode utilisée, l'établissement d'objectifs doit être considéré comme
une stratégie d'amélioration continue afin de maximiser et de maintenir les économies.
4 Contrôle du rendement

Une fois l’objectif définie, le défi consiste à gérer la performance pour atteindre et maintenir
cette performance.
. L'EPM pour cette période a été déterminé comme étant :

Process Energy (MMBtu) = 1.8231 × Production + 59,228 (1-9)

Un nouvel ensemble de valeurs de consommation d'énergie prévues peut être calculé, la


consommation «cible» (« target » consumption), comme indiqué dans le Tableau 1-10.

La variance entre la consommation réelle et la consommation cible est ensuite calculée ; les valeurs positives indiquent
une consommation supérieure à la cible, négative ci-dessous.
Les valeurs de variance calculées dans le Tableau 1-10 sont représentées sur la Figure 1-23, et peuvent jouer le rôlr d’un
diagramme de contrôle.
30000

25000

20000
Energy MMBtu

15000

10000

5000

0
0 5 10 15 20 25
-5000
Months

Figure 1-23. Control Chart for Production Example


5 Rapport
Le reporting au sein d'un système de MT & R a un certain nombre de fonctions :
• créer de la motivation pour des actions d'économie d'énergie ;
• faire des rapports régulièrement sur la performance ;
• surveiller les coûts globaux des services publics ;
• surveiller les économies de coûts.

Dans la plupart des organisations, le besoin


d'informations générées par un système de
Monitoring et Targeting varie selon le niveau et
la responsabilité.
6 Vérification des économies
Il existe un protocole bien établi pour vérifier les économies résultant des mesures de
gestion de l'énergie. Le protocole IPMVP (International Performance Measurement and
Verification Protocol) définit la relation fondamentale pour comparer les performances post-
installation aux performances de pré-installation :

Savings = (Baseline Energy Useadjusted) – (Post-installation energy use)

Économies = (Consommation d'énergie de référence ajustée) - (Consommation d'énergie après l'installation)


Méthodologie: Management de l’énergie
Iso 50’001

100
Méthodologie: Management de l’Énergie
selon l’ISO 50001
Méthodologie : boucle PDCA d’amélioration continue
✓ Engagement de la Direction ✓ Mise en œuvre et fonctionnement
✓ Planification énergétique - Compétence, formation, sensibilisation
- Revue énergétique - Maîtrise opérationnelle
- Consommations de référence et UES - Conception
- Indicateurs de Performance Energétique (IPÉ) - Achats d’énergie de services énergétiques,
- Objectifs, cibles et Plans d’action produits et équipements

Plan Do

Act Check ✓ Vérification - Contrôle


✓ Ajustement - Amélioration - Suivi, mesures et analyse
- Revue de Management - Évaluation de la conformité aux exigences
légales et autres

101
20/20
NF EN ISO 50001
▪ L’ambition de la norme ISO 50001 est de faciliter l’intégration de
management de l'énergie dans les pratiques quotidiennes de l'organisme
➢c’est une norme d’organisation méthodique
➢avec des exigences à tous les niveaux de l’organisme
➢conduisant à une amélioration continue de la performance énergétique

102
Méthodologie
▪ Lien entre l’Iso 50’001 et l’audit énergétique:

▪ La planification énergétique nécessite un audit préalable pour définir:


• Le bilan énergétique et ses principaux consommateurs (Usages énergétiques significatifs),

• Les facteurs influents la consommation énergétique,

• Les indicateurs de performance énergétique,

• Le niveau d’efficacité des équipements en place,

• Le plan de comptage,

• Le plan d’actions de performances énergétiques.

103
Audit énergétique dans le management de l’énergie

▪ Etat des lieux énergétique (état actuel)


▪ Evaluation des indicateurs de performance
▪ Identification et quantification des APEs
▪ Elaboration d’un plan d’actions

Source: norme ISO 50001


Audit énergétique ?

Définition d’un audit énergétique:


Examen et analyse méthodiques de l’usage et de la consommation énergétiques
d’un site, bâtiment, système ou organisme, ayant pour objet d’identifier les flux
énergétiques et les potentiels d’amélioration de l’efficacité énergétique et d’en
rendre compte
Source: norme EN 16247-1

Termes «équivalents»:
▪ Diagnostic énergétique
▪ Energy Survey
▪ Energy Assessment …

Pour qu’un audit énergétique déploie pleinement ses effets à moyen


terme, il faut l’ancrer dans un contexte interne approprié: un système de
management de l’énergie
Audit énergétique: les faiblesses de l’approche purement technique

▪ Les APE et le plan d’actions proposés par un consultant (auditeur) focalisé sur les économies d’énergie selon une
approche purement technique ne sont souvent pas mis en œuvre (ou seulement partiellement), car les
investissements en efficience énergétique ne sont pas considérés comme stratégiques par les responsables de
l’entreprise (à rentabilité comparable, priorité au cœur de métier !).

▪ L’acceptabilité des APE (notamment celles touchant aux procédés et celles modifiant les procédures
organisationnelles) peut être est améliorée par l’élaboration des APE en étroite collaboration avec les personnes
concernées et par une bonne communication.

▪ La probabilité de mise en œuvre des APE peut être accrue par une approche d’audit énergétique étendue aux
bénéfices non-énergétiques (ou bénéfices multiples) et en prenant en compte, autant que possible, les facteurs
limitants de l’excellence opérationnelle lors de l’identification et l’élaboration des APE => APE plus stratégiques !

▪ Les bénéfices multiples existent souvent tant pour l’entreprise elle-même (réduction de coûts de maintenance,
moindre absentéisme / confort des collaborateurs, motivation et productivité, …) que pour la société et
l’environnement (santé publique, emplois, sécurité énergétique, … )

Bénéfices multiples, voir par exemple:


https://www.oecd.org/env/cc/4%2001%20Multiple%20Benefits%20of%20Energy%20Efficiency%20-%20Benoit.pdf
http://www.iea.org/publications/freepublications/publication/Multiple_Benefits_of_Energy_Efficiency.pdf
http://publicsde.regie-energie.qc.ca/projets/253/DocPrj/R-3879-2014-B-0502-DemAmend-Piece-2015_05_29.pdf
Bénéfices multiples de l’efficience énergétique

Source: https://www.oecd.org/env/cc/4%2001%20Multiple%20Benefits%20of%20Energy%20Efficiency%20-%20Benoit.pdf
Méthodologie de l’audit énergétique

L'objectif du diagnostic énergétique dans l'industrie est d’élaborer un bilan de la situation


énergétique globale de l’entreprise, de quantifier les potentiels d’économies d’énergie et de
définir des actions pour réaliser ces économies.

1) Etat actuel

• Bilan énergétique
• Evaluation du niveau de
performance énergétique du
site
• Estimation sommaire du 2) Analyse des APE
potentiel d’économie
• Mesurages
• Analyse technico-
économique des mesures 3) Plan d’actions
d’amélioration énergétique
• Définition des priorités et
d’un plan d’action pour
l’entreprise.

108
Objectifs, étendue et niveau de détails d’un audit énergétique

Objectifs
➢ Etablir un bilan de la situation énergétique globale de l’entreprise (comprendre
comment et pour quoi l’énergie est utilisée dans l’entreprise)
➢ Identifier et évaluer les opportunités d’économies d’énergie
➢ Etablir un plan d’actions et formuler des préconisations pour la mise en oeuvre
➢ Fournir un rendu permettant une prise de décision en connaissance de cause

Le choix du périmètre et du niveau de détails d’un audit dépendent notamment de:


✓ Coûts d’énergie annuels
✓ Potentiel d’économies estimé / attendu Audit préliminaire Audit détaillé

✓ Objectifs / attentes
Preliminary audit Detailed audit
✓ Budget disponible Diagnostic audit
Walk-through audit
✓ Données disponibles Macro-audit Micro-audit

Niveau intermédiaire possible (audit)


Pas de terminologie unique reconnue !
Méthodologie de l’audit énergétique
▪ Détails des étapes de l’audit (selon CdC Ademe-EN 16247-1)

• Définition du périmètre/attentes
Phase 1 • Collecte des données
Analyse
préalable • Visite de site
• Analyse sommaire

• Description simplifiée des installations


• Première évaluation des gisements
Livrables d'économie
• proposition d'un plan de suivi des
consommations

• Interventions simples à mettre en œuvre


Décisions • Eléments pour décision sur domaine à
approfondir
• Séance intermédiaire

110
Méthodologie de l’audit énergétique

• Collecte d’infos complémentaire


• Relevés, campagne de mesures et comptage
Phase 2 • Analyse des données, simulation, estimation
Analyse détaillée • Rapprochement données réels et théoriques
• Bilan énergétique détaillé
• Descriptif des gisements prioritaires

• Descriptif détaillé des installations


• Campagne de mesures, résultats
Livrables • Appréciation sur les équipements et les réseaux
• Bilan global
• Evaluation énergétique des gisements/alternatives

Décisions les orientations à donner dans la recherche de solutions


Méthodologie de l’audit énergétique

• Identification des solutions


• Comportement
Phase 3 • Exploitation
Préconisations • Investissement
• Qualification des solutions
• Investissement / potentiel d’économie d’énergie

• Fiche détaillée par solution


• Comparatif des solutions
Livrables • Analyse critique des solutions
• Considérations sur les investissements

Décisions • Mise en œuvre des solutions


Déroulement typique d’un audit énergétique
1. Phase préparatoire
Définition du périmètre, du degré de détails, et du calendrier de l’audit; critères d’évaluation
Discussion et définition de la liste des documents et des données à collecter
Définition des relevés et mesures à effectuer en prévision de l’audit

2. Audit sur site (=> état des lieux et analyse des potentiels)
Réunion de démarrage (plénière, puis technique), visite générale
Analyse des données et documents, analyse des profils de consommation
Etat des lieux énergétique, calcul / consolidation du bilan macro et allocation par usages
Détermination d’indicateurs de performance, benchmarking (si possible / pertinent)
Monitoring, analyse de régression et définition de valeurs cibles de performance énergétique
Visites détaillées des installations et «interviews» des opérateurs
Campagnes de mesurages (pour confirmer et quantifier les potentiels suspectés / APE possibles)
Observation et analyse des modes / conditions opératoires (checklists, etc.)
Recherche / identification systématique des APE
Réunion intermédiaire: validation des données et discussion d’une liste préliminaire d’APE
Elaboration et quantification des APE, priorisation
Analyse critique et vérification qualité et fiabilité
Elaboration d’un plan d’actions, préconisations
3. Reporting
Elaboration du rapport final
Réunion de clôture
Voir aussi: AFNOR BP X30-120, EN-16247:1, ISO 50002, et les références 5, 6, 7, 8, 11, et 16 notamment
1. Préparation avant audit sur site

Conseils:
Définition du mandat d’audit: ➢ Distinguer entre les documents essentiels et ceux
➢ Objectifs, besoins et attentes du client souhaitables (à communiquer)
➢ Domaine d’application, périmètre, degré ➢ Fournir une structure / arborescence claire pour le
d’approfondissement, calendrier classement des fichiers sous forme électronique
➢ Critères d’évaluation des APE (doc, données, photos, etc.)
➢ Contexte et contraintes réglementaires ➢ Elaborer des modèles de recueil de données
➢ Livrables attendus et format du rapport spécifiques pour les principaux systèmes
➢ Engagement en temps et ressources du client, rencontrés (…), et génériques pour les autres
moyens à mettre à disposition (bureau, IT, …) systèmes peu courants
Préparation technique: ➢ Préparer un classeur papier structuré (éviter prise
✓ Se renseigner sur les activités de l’entreprise de note au km dans un cahier => difficile et
=> types de procédés probables laborieux à retrouver les infos)
✓ Clarifier données disponibles et convenir des
docum. et données à collecter et leur format
✓ Dresser liste de données critiques manquantes Checklists et outils:
et définir moyens raisonnables de les collecter ✓ Checklist documents & données (voir réf. 2,
✓ Lister les relevés périodiques et les mesures à AFNOR BP X30-120, EN 16247-3, etc.)
effectuer en amont de l’audit ✓ Structure de classement des documents d’audit
✓ Organiser la réunion de démarrage et s’assurer ✓ Modèle générique de recueil de données
présence des personnes clés de l’entreprise d’équipement (voir réf. 2: Outil de diagnostic
(CEO; CFO; resp. HSE; resp. Energie; …) version 2016 => fichier Outil Dia<g => feuille
✓ Prendre connaissance des documents et Checklist – équipements; ou AFNOR BP X30-
données reçues => retour au kick-off meeting 120;iso 50’002)
2a. Réunion de démarrage: séance plénière

✓ Connaitre les critères et les indicateurs


✓ Informer toutes les parties intéressées sur d’excellence opérationnelle, les facteurs
les objectifs, le domaine d’application, le limitants, les points faibles et les pistes de
périmètre, et le degré de détails de l’audit progrès
✓ Définir les responsabilités et planifier le ✓ Stimuler l’interaction et encourager les
déroulement de l’audit propositions des collaborateurs de
✓ Désigner responsable de l’audit côté client l’entreprise, notamment des opérateurs
✓ Connaitre les différents intervenants et les ✓ Etablir un climat de confiance réciproque
rôles respectifs; s’assurer leur collaboration
✓ Clarifier toutes conditions inhabituelles non
✓ Définir les canaux et convenir des principes
représentatives pendant l’audit énergétique
de communication clairs / rapides / efficaces
✓ Connaitre règles EHS, zones et EPI requis
Conseils:
✓ Comprendre les activités et l’organisation du ➢ Anticiper / désamorcer les résistances
sites, ses principaux secteurs, et les rythmes (rétention d’information, concurrence entre
d’activité correspondants; indicateurs KPI, … départements / secteurs / personnes)
✓ Comprendre le contexte économique et les ➢ Relativiser le rôle de l’auditeur … n’est pas
objectifs stratégiques de l’entreprise un contrôleur !
✓ Passer en revue le management énergétique
(procédures, responsable, situation de
référence, indicateurs, monitoring, objectifs, Outils:
formation, communication, …) ➢ Voir références
2b. Réunion de démarrage : séance(s) technique(s)

Séance technique en comité restreint (Resp. Conseils:


Service Technique, Energie, Exploitation, …) ➢ S’enquérir sur le degré / l’état de mise à jour
✓ Faire un retour sur les données et relevés des documents (plans, schémas, …) … et
effectués en amont de l’audit toujours rester «critique» (le responsable
technique n’est pas toujours «à jour»!)
✓ Identifier les documents / données ➢ Annoter les plans du site pour référence et
manquantes et définir leur collecte en vue de la visite
✓ Passer en revue les documents et données ➢ Lister les références et les classer par mots
pour dégager une vision macro (plans du clés pour organiser les documents reçus
site, position des principaux équipements, ➢ Etablir une liste unique des paramètres, qui
schémas de principe, schémas de comptage, servira à paramétrer tous les autres
réseaux de distribution, organisation de la ➢ Pas de prise de note linéaire (quantité de
production, consommations énergétiques, données à retranscrire / trier, temps perdu
etc.) à retrouver des éléments noyés dans
✓ Esquisser les plans / schémas dans le cas l’ensemble des notes)
contraire (schémas globaux) et faire valider ➢ Structurer par thème sur les modèles
(classeur papier déjà structuré) spécifiques
✓ Dégager les cas de fonctionnement
/ génériques préparés
principaux (80/20)
✓ Décider du parcours de la 1ère visite générale
✓ Conditions représentatives ?
2c. Visite générale

✓ Port des équipements de protect. indiv. (EPI) Conseils:


✓ Respect des règles d’hygiène et de sécurité ➢ Autant que possible, organiser la visite selon un fil
✓ Organiser le parcours et se situer sur un plan rouge: énergies entrantes => distribution utilités,
(report parcours de visite, étapes, photos) et procédés: MP => produits finis. Accent sur les
✓ Voir les compteurs principaux étapes avec enjeux énergétiques. Voir supervision
✓ Personnes à rencontrer: responsables de ➢ S’adapter au point de vue/ «traduire» les
production, d’atelier et/ou opérateurs informations de l’interlocuteur (personne
✓ Prise de note dans la fiche correspondante compétente pour l’installation)
(renseigner la checklist, photos, …); relevés, ➢ Clarifier / répéter nos attentes / angle d’analyse.
voire mesure ponctuelle si temps disponible Recadrer si nécessaire le guide trop bavard sur des
✓ Observer, repérer, comparer schémas et thèmes «annexes»
réalité … il existe souvent un décalage entre ➢ Ne pas se mettre sous pression du temps (même
la réalité et les explications données si l’interlocuteur est pressé)!
(généralement simplifiées)
➢ Ne compléter que les rubriques principales des
✓ Rester centré sur l’objectif, être actif, situer checklists
l’installation dans son contexte, sa finalité ➢ Rester critique, cross-check des réponses
✓ Données disponibles ? Cahier maintenance ? (souvent: 3 personnes, 3 réponses différentes)
✓ Modes opératoires ? ➢ Visite aussi hors période d’activité !
✓ Conditions représentatives ?
✓ Etat général de l’installation ?
✓ Curiosité, curiosité …
2d. Analyse des données énergétiques «macro» => bilans

✓ Comparaison de la consommation effective


✓ Vérifier fiabilité et cohérence des consom- avec celle obtenue par approche bottom up)
mations d’énergie (selon disponibilité de explications des différences (pertes, non
sous-comptage, données de production /
analyse de régression, livraisons et variations identifiés, …)
de stock, etc.) ✓ Comparaison avec des valeurs de référence
✓ Représentation graphique et analyse critique (benchmark)
des consommations annuelles / mensuelles Conseils:
en regard des variations de la production et ➢ Ne pas investir trop de temps dans le calcul
du climat; calcul des intensités énergétiques (estimatif) et la représentation de la répartition
✓ Analyse des courbes de charge ¼ horaire par usages. Cette étape ne permet pas en soi
(semaines typiques et particulières: hiver, d’identifier des APE
été, arrêt de production, etc.) => 1ères ➢ La répartition des consommations permet
conclusions sur les facteurs d’influences, d’identifier les postes gros consommateurs, mais
consommation de ruban, pointes, etc. la priorisation n’est pas immédiate
✓ Analyse de régression (climat, production, …) ➢ Ne pas négliger les consommations en phases
✓ Détermination / estimation du bilan d’attente, nettoyage, etc. Effets du nombre de
énergétique «macro» et répartition par démarrage
usage et par type d’énergie (selon schéma de
comptage, estimations, …) (TOP => DOWN) Outils:
✓ Reconstitution des conso. d’énergies du site ➢ Feuilles de calculs
à partir des besoins procédés / équipements ➢ Logiciel Sankey (e-Sankey, S-Draw, …)
individuels (BOTTOM => UP) ➢ Valeurs de benchmark (interne société, ou
références
2e. Visite(s) détaillée(s), campagnes de mesurages

✓ Repérer les possibilités de mesurages (si les


✓ Revoir les équipements / installations
documents / données sont insuffisantes pour
identifiés lors de la 1ère visite (générale)
diagnostiquer, si un disfonctionnement est
comme «intéressants» (consommation non
suspecté, ou si nécessaire pour quantifier une
négligeable, potentiel d’amélioration, etc.)
APE … et si le temps le permet).
✓ Interviewer les opérateurs concernant
l’équipement, sa fonction, les modes Conseils:
opératoires (arrêt, préparation (chauffage, ➢ Esprit citrique:
stérilisation, etc.), démarrage, ➢ ne pas perdre de vue la finalité,
fonctionnement, nettoyage, attente à chaud,
➢ observer, comparer la «vision
mise à l’arrêt, etc.)
théorique» et réalité
✓ Solliciter / écouter l’avis des opérateurs sur
➢ Analyser les installations de récupération
points faibles, difficultés, améliorations
(eau, énergie, etc.) non monitorées de
possibles sur l’installation et son exploitation
manière critique (St Thomas !): peuvent
✓ Clarifier, si nécessaire, le concept MCR et être HS sans que cela se remarque
vérifier le comportement en cas de doute,
s’interroger sur les éventuelles différences
✓ Renseigner / compléter la feuille de données Outils:
de l’installations correspondante ➢ Références …
✓ Passer en revue les checklists d’évaluation de ➢ Checklists …
l’équipement (=> pistes d’APE) ➢ Feuilles de calcul …
2f. Analyse «détaillée» des données => état existant & diagnostic

Pour chaque équipement / système:


✓ Vérifier la cohérence de données avec les
caractéristiques de l’équipements
✓ Détermination des rendements, explicable ?
✓ Quelle(s) grandeur(s) explicative(s) Conseils:
influence(nt) la consommation d’énergie de ➢ Mener une analyse «détaillée» pour
l’équipement ? équipements pour lesquels des pistes d’APE
sont pressenties (pistes à confirmer ou
✓ Outils d’analyse (liste non exhaustive, selon
infirmer)
le système analysé):
✓ Bilans de masse et d’énergie ➢ Toujours faire des calculs d’ordre de
grandeur (optimiste / pessimiste) pour
✓ Bilan et rendement
estimer l’enjeu énergétique et financier
✓ Point de fonctionnement réel versus
fonctionnement nominal
✓ Analyse de régression => monitoring et
targeting
✓ Signature énergétique (effet du climat)
✓ Analyse de somme cumulée (CUSUM)
✓ Courbe de charge
✓ Histogramme (courbe classée)
✓ Checklists
2g. Identification et quantification préliminaire des APE

Des pistes APE peuvent être identifiées à Conseils:


chaque étape de l’audit et par différents ➢ Consigner chaque piste d’APE au fur et à mesure
intervenants. Plusieurs approches dans la fiche de renseignement de l’équipement
complémentaires, génériques et systématiques: ou du système concerné
✓ Démarche du besoin final à la production / ➢ Ne pas oublier les phases transitoires, le nombre
conversion d’énergie (pour les procédés de démarrages, les nettoyages, qui peuvent
comme pour CVC) représenter une part importante de la
✓ Revue des différents types / catégories d’APE consommat. et un potentiel significatif
✓ Checklists pour l’équipement concerné ➢ En complément à la démarche traditionnelle de
l’ingénieur focalisée sur l’énergie, ne pas perdre
de vue les facteurs limitants / point faibles de
Autres approches: l’excellence opérationnelle de l’entreprise.
✓ Définition de valeur cibles (targets) par Rechercher des actions conjuguant amélioration
comparaison (benchmarking), pour autant l’excellence opérationnelle et accroissement de
qu’une comparaison soit possible et que des la performance énergétique
données crédibles existent
2h. Séance intermédiaire

Présenter les bilans d’énergie «macro» Conseils:


➢ La validation des données permet d’éviter les
Présenter, mettre en discussion et faire valider: erreurs d’interprétation et des erreurs de
quantification des APE (notamment pour les
✓ les données importantes collectées et
données communiquées oralement)
considérées pour la suite
➢ Cette séance est généralement l’occasion d’un
✓ la compréhension du fonctionnement des
puissant brainstorming, mettant en lumière des
installations, etc.
pistes d’APE supplémentaires
✓ les observations / résultats de mesure
➢ La mise en discussion des APE a aussi pour but
/ effet d’impliquer les responsables des
Présenter et mettre en discussion la liste
secteurs «impactés» par les APE, et leur
préliminaire des APE, classées selon:
permettre de s’approprier les APE en y
▪ Type d’action apportant leur contribution et la prise en
▪ Investissement et délai de mise en oeuvre compte de leurs contraintes
De plus, qualifier les APE selon liste de critères
importants pour l’entreprise
➢ Voir pages suivantes

=> Sélection des APE à retenir et quantifier


Appliquer une approche structurée et quelques principes (1/4)

✓ Commencer au niveau de l’utilisation finale de


l’énergie:
✓ quelle est la finalité de l’équipement / du système,
pourquoi de l’énergie est nécessaire et quand ?
✓ le type d’énergie est-il approprié pour l’utilisation
finale ?
✓ quelle est la quantité minimale théorique / pratique
? de quoi dépend-elle / par quoi est-elle définie ?
réduction des pertes
✓ remettre en question les conditions d’exploitation
actuelles (débits, valeurs de consigne T, P, etc.) :
«oui mais bon, est-ce vraiment nécessaire …?» en
particulier pour les équipements qui ne
fonctionnent pas / plus dans les conditions pour
lesquelles ils ont été conçus à l’origine
✓ une solution alternative existe-t-elle ? si oui,
comparer les performance au niveau système !
✓ la durée de vie technique est-elle dépassée ?
✓ la technologie est-elle obsolète / l’équipement doit-
il être remplacé prochainement ?

Source: SKM – Guidebook for Energy Auditing in Industry 123


Appliquer une approche structurée et quelques principes (2/4)

✓ Puis analyser la distribution d’énergies:


✓ analyse comparative des solutions centralisée versus
décentralisée (selon localisation, importance et profil
du besoin, exigences particulières, efficacité de la
distribution, etc.)
✓ le réseau de distribution (tracé, section / capacité,
consignes de fonctionnement, etc.) est-il (encore)
approprié pour une conversion d’énergie optimale et
une minimisation des pertes ? bouclage de réseau (air
comprimé) ? problème d’équilibrage ?
✓ lorsque plusieurs équipements existent en parallèle,
préférer une répartition uniforme de la charge entre
tous les équipements plutôt qu’une cascade (lorsque
toute ou partie du réseau hydraulique ou aéraulique
est spécifique à un équipement)
✓ considérer le profil de charge et les variantes pour
réduire les débits de pointe
✓ maintenance: monitorer la consommation / détecter
les pertes, réparer
Source: SKM – Guidebook for Energy Auditing in Industry
124
Appliquer une approche structurée et quelques principes (3/4)

✓ Aborder ensuite le système de contrôle (pour la


conversion / distribution / utilisation) :
✓ fournir la prestation de qualité et niveau requis et
seulement lorsqu’elle est nécessaire
✓ optimiser la gestion des systèmes de production /
conversion de manière à garantir à tout moment la
meilleure efficacité de conversion
✓ optimiser le concept de réglage des utilisateurs
alimentés pour une distribution efficace
✓ ajuster la prestation en agissant en amont
(génération) plutôt qu’en aval (laminage)

✓ Optimiser la conversion d’énergies :


✓ optimiser les conditions de fonctionnement
✓ réduire et/ou revaloriser les pertes
✓ recourir à des technologies plus efficaces (pompe à
chaleur, cogénération, etc.) notamment en cas de
systèmes obsolètes
Source: SKM – Guidebook for Energy Auditing in Industry
125
Appliquer une approche structurée et quelques principes (4/4)

Finalement, envisager la substitution par des


ressources plus durables / renouvelables
Optimiser les contrats d’approvisionnement, demand
side management

En parallèle de l’approche séquentielle et segmentée,


considérer les problématiques système et plus
générales, notamment:
✓ identifier les systèmes d’entrainements électriques
«méritant» une analyse approfondie
✓ vérifier si les conditions de pertinence d’une
analyse Pinch d’intégration énergétique sont
satisfaits
✓ réduction des pointes / du degré de saturation des
utilités par réorganisation de la production
✓ réduction des consommations spécifiques par
réorganisation de la production

Source: SKM – Guidebook for Energy Auditing in Industry


126
Structure et contenu du rapport

Document essentiel pour la mise en œuvre: Conseils (réf. 8, 23)


✓ Plusieurs destinataires
✓ Style simple et direct, adapté au lecteur.
✓ Plusieurs «niveaux» de lecture
✓ Concis et factuel. Mais ne pas reprendre des
✓ Doit motiver, permettre la prise de décision et guider les
information et données sans esprit critique!
étapes suivantes
Structure et contenu: ✓ Utiliser la forme active plutôt que passive
✓ Rapport exécutif (CEO, CFO, …): synthèse des points ✓ Eviter le jargon technique (et n’utiliser les
saillants, des résultats clés de l’audit, et préconisations abréviations qu’après les avoir expliquées)
pour la suite. Aperçu des APE ou tableau récapitulatif
des APE, permettant de se faire une idée claire des ✓ Schémas et graphiques plutôt qu’explication
intérêts techniques et stratégiques et des enjeux textuelle. Utiliser des unités habituelles / faciles à
économiques comprendre (par ex. kWh plutôt que GJ, etc.)
✓ Partie technique (responsables techniques): objectifs, ✓ Expliciter les hypothèses de calcul
périmètre, méthodes utilisées, étapes et personnes
impliquées; schémas et description synthétique du site, ✓ Indiquer le degré de précision / incertitude
des systèmes et installations analysées (fiches ✓ Précision et cohérence des calculs dans l’ensemble
descriptives); données, consommateurs et bilans du rapport
d’énergie, observations et préconisation générales;
données économiques et paramètres de bases, ✓ Relire attentivement le rapport (éviter de
hypothèses; description détaillées des APE et toute discréditer le contenu du rapport)
information relative à l’implémentation pratique des
APE. ✓ Mise en évidence du rapport exécutif (par exemple
imprimé sur papier de couleur)
✓ Annexes: données techniques et liste de références,
schémas divers (comptage, mesurages, …), offres
budgétaires
Référentiels de Bonnes Pratiques et Normes
2006 2012 2014
AFNOR: BP X30-120 CEN: EN 16247-1 CEN: EN 16247-2
Diagnostic énergétique Audits énergétiques: Audits énergétiques:
dans l’industrie Exigences générales Bâtiments
CEN: EN 16247-3
Audits énergétiques:
Procédés
CEN: EN 16247-4
Audits énergétiques:
Transports

CEN: EN 16247-5
Audits énergétiques:
CEN: EN 16232-2012 Compétences des
Méthodologie de auditeurs énergétiques
benchmarking de l’EE

ISO: 50002-2014
Energy audits –
requirements with
guidance for use

128
Activité
➢ Echange: Evaluer l’avancement de la démarche dans une entreprise?

➢ Renseigner le ‘Energie Check’ selon la situation de l’entreprises

Check-List ATEE.xlsx

➢ Evaluer les écarts importants

➢ Quels sont les étapes à réaliser pour réduire le Gap?

Check list SMé- Modèle SA

129
BIBLIOGRAPHY

Allen, Paul J., "How Disney Saves Energy and Operating Costs," Heating/ Piping/Air Conditioning
(HPAC) Engineering, January 2005.

Barrett, John A., “Energy Accounting Systems for Existing Buildings,” ASHRAE Journal, January
1979, p. 56.

“Btu Accounting,” client newsletter, Seidman and Seidman, Certified Public Accountants, Grand
Rapids, MI, 1980.

Capehart, Barney L., “Energy Management,” Chapter 70 in the Handbook of Industrial Engineering,
Second Edition, John Wiley and Sons, Inc., New York, 1992.

Capehart, Barney L. and Mark Spiller, “Energy Auditing,” Chapter 3 in the Energy Management
Handbook, Fifth Edition, Fairmont Press, 2005.

Greene, Richard P., “Energy Responsibility Accounting, an Energy Conservation Tool for Industrial
Facilities,” unpublished working paper, General Motors Corporation, date unknown.

Turner, W.C., Editor, Energy Management Handbook, Fifth Edition, Fairmont Press, Atlanta, GA, 2005

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