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09/10 : Histoire de la pensée économique

Suite cours du 02/10

Dans la mesure où la politique est l'art est la science de gérer l'ensemble de la cité, c'est la science la
plus fondamentale. (pour Aristote). Il définit la politique comme la science architechnonique : c'est la
science première. Toute les autres sciences doivent être soumises à cette science première, les
mathématiques ou l'économique doivent être soumises à cette science." La politique établie les lois et
connaître en vu de quelle fin chaque choses doit être faite qui est dans chaque être et le souverain bien
dans l'ensemble de la nature." La nature reigne encore en maître, elle est le principe premier à respecter
dans la science de la politique. Chez Platon comme chez Aristote la loi doit être créatrice de vertue,
comment peut-elle l'être? Par l'éducation des jeunes générations en vue de leur future vie dans la
communauté.

Conséquence : comme chez Platon l'état à un rôle à jouer dans la formation morale des citoyens.

Le naturalisme c'est la moral et le naturalisme en économie est similaire à un courant d'aujourd'hui le


néolibéralisme.

Qui peut prétendre être citoyen, qui peut être vertueux chez Aristote? Comme chez Platon il y a une
sélection, il n'y a qu'une élite qui peut accéder à la vertue. Etre vertueux est réservé aux citoyens, ceux
qui ne travaillent pas, ceux qui disposent de la liberté. Quelle est selon Aristote la constitution idéale?
Respecter ce qui serait de l'ordre du juste et de l'injustice. L'injustice chez Aristote comme chez Platon
elle n'est pas la même que chez les sophistes. Chez les sophistes on a l'idée d'une égalité arithmétique
c'est à dire une égalité pour tous quel que soit le statut des uns et des autres. Chez Aristote il s'agit donc
d'une égalité géométrique. Elle est proportionnelle au statut des individus. Cette égalité Aristote la
qualifie de justice distributive. Comme chez Platon la classe combatante : les juges, les politiques n'ont
pas à travailler donc les manuels de la grèce Antique ne peuvent pas participer à la vie publique.

Autre justice qui intéresse Aristote la justice réparatrice : lorsque Aristote s'interroge sur les échanges :
la problématique est la suivante : Comment trouver la justice entre co-échangistes ? Dans notre
économie moderne on essayerait de trouver un équivalent aux échanges qui permettrait d'échanger
entre A et B et B et A c'est de l'échange marchand. Chez Aristote l'échange est subordonné au statut des
individus. Notamment dans les sociétés modernes il n'y a pas de disjonction entre les choses échangées
et les co-échangistes.

L'éthique Wiconaque : il prend l'exemple d'un architecte et d'un cordonnier : la justice est de respecter
le statut de l'architecte et le statut du cordonnier, on a bien une vue oliste de la société, on privilégie les
relations entre les individus alors que dans les sociétés modernes on va privilégier les relations entre les
individus et les choses.

Autre aspect chez Aristote : quelle est l'économie qui lui paraît légitime : Il distingue deux types
d'économies : l'économie chrémastique et monétaire.
L'économie chrémastique : fondée sur l'esclavagisme, Aristote ira jusqu'à écrire que l'esclave est une
richesse animée. Chez Platon il y a des individus qui sont esclaves par nature. La base de cette économie
est la gestion du domaine. Le domaine ne peut pas vivre totalement en autarcie, dans cette économie il
peut y avoir des échanges. Les échanges peuvent être naturels donc acceptables lorsqu'il permettent la
reproduction de la communauté : l'auto-suffisance de cette communauté.

L'économie monétaire : Aristote n'a que du mépris pour l'économie monétaire, il faut s'en méfier. Plus
encore se méfier de l'intérêt. : "L'intérêt est une monnaie d'une monnaie, par conséquent cette dernière
façon de gagner de l'argent est de toute contraire à la nature". On mobilise toujours des arguments
naturalistes pour qualifier ce qui est de l'ordre de l'artifice. Même l'enrichissement est contre nature.

Conclusion du chapitre :

Les sophistes sont des auteurs qui annoncent la modernité, ils proposent une vision humaniste,
démocratique, et dans la mesure où on a cette pensée individualiste il n'est pas étonnant que il y a chez
eux acceptation de l'idée d'échange, de monnaie de travail etc. A côté de cette pensée émancipatrice on
se rend compte que Platon et Aristote c'est un retour en arrière, mais ce retour en arrière annonce ce
qui va advenir plus tard dans l'histoire de l'humanité et de l'histoire de la pensée. Platon annonce
clairement le christianisme d'une part, il a une position monotéhiste, on retrouve plusieurs mythologies
qui seront mobilisées par les hommes d'églises. Les premiers chrétiens étaient des platoniciens qui
voulaient faire vivre le rêve que l'on trouve dans les lois. Autre aspect chez Platon et Aristote : ils ont un
esprit universaliste et avec la science on vise à être universel, les méthodes sont différentes. Chez Platon
on ne peut pas partir du monde sensible il faut partir dans un monde fantasmé.

Chez Aristote en revanche on peut se permettre l'induction puisque la nature règne en maître. Hocks
(pensée artificialiste) tente de réhabiliter les sophistes. Plus tardivement à la fin du XIXe siècle Nietsche
voudrait réhabiliter des figures philosophes qui ont été sacrifiées.

Chapitre 2 : L'économie subordonnée aux impératifs politiques et juridiques (1450-1750)

Introduction : de la pensée grecque à la fin du moyen-âge

On peut se référer à un livre de Finley "L'économie antique".

Si on regarde les textes dans la grèce antique, l'enrichissement est vu comme qql chose de suspect.

Chez les romains on trouve des textes de gestion agricole, des préoccupations démographiques mais
globalement pas d'avancées significatives. Après le morcellement de l'empire romain c'est une sorte de
régression de la culture écrite et de la civilisation urbaine, progressivement c'est la naissance de la
féodalité où les rois ont peu de pouvoir, c'est l'importance des seigneurs qui gèrent les domaines et ces
seigneurs vivent de la corvée ou encore de prestations en nature de la part des paysans. La chrétienneté
malgré des débats, va prendre le dessus et qui va avoir le monopôle sur l'espace culturel en Europe.
C'est elle qui va filtrer quels sont les écrits qui méritent d'être connus et l'insertion de l'église dans la
société féodale va être facilité par Saint-Augustin (354-430) : ouvrage "La cité de Dieu" : il remet en
cause les milinaristes : ce sont les chrétiens qui voulaient imposer une organisation communariste. Les
chrétiens se doivent de s'inscrire dans les institutions qui existent déjà. L'église doit s'occuper du salut
des âmes.

L'église ne doit pas être indifférente aux institutions, elles doivent porter le projet religieux, cette
configuration restera valable pendant des siècles, les différents royaumes en Europe font de la religion
catholique la religion d'Etat. Les royautés se servent de la religion pour des objectifs qui sont plutôt
politiques.

A partir du 13e siècle, il y a eu ce qu'on a pu appeler la révolution commerciale, elle commence en Italie,
c'est notamment la naissance de la lettre de change, la comptabilité en partie double, apparition de
nouvelles techniques juridiques qui permettent de contourner l'interdit du prêt à intérêts. Pourquoi
l'église condamne t-elle le prêt à intérêts pcq l'intérêt c'est le prix du temps or le temps appartient à
dieu et non aux hommes. Ce 13e siècle c'est d'une part l'apparition de grandes cités marchandes dans le
nord de l'europe et en Italie. Parallélement on assite à une crise intellectuelle dans la chrétienneté qui
est liée à la redécouverte des écrits d'Aristote.

Comment réconcilier Aristote et la religion chrétienne ?

L'héritage d'Aristote est plutôt du côté des commentateurs arabes. (Averoes), il tentait de traiter les
questions politiques de façon scientifique alors que l'église. Alors que l'église parlait de politique
simplement par rapport au salut des hommes alors que la politique doit permettre aux individus de se
sauver.

Innocent 3 : il avait pris des mesures stigmatisantes par rapport aux juifs, le mariage était un sacrément
pour l'église, il avait instauré le concept du purgatoire.

Inquisiteur : Saint Thomas d'Aquin : il réhabilite l'économie marchande mais il s'agit d'en moraliser le
fonctionnement. Il est pour la propriété privée avec comme argument que les individus sont plus
attentifs à la gestion de leurs propres biens que les biens publics. Il développe un éthique qui pendant
longtemps sera au centre des recommandations éclésiastiques : éthique de la charité : être généreux
avec les pauvres. Pour ce qui est des échanges il va développer la politique du juste prix, juste salaire et
juste profit : ex : le prix demandé par un artisan doit simplement lui assurer une existence matérielle
convenable : couvrir ses matières premières, les biens de consommation. Comme chez Aristote il y a
chez saint thomas d'aquin l'idée qu'il ne faut pas développer les échanges, l'obtention du gain ne peut
pas être une fin en sois. Il reprend l'interdit de l'église, qui est l'interdit du prêt à intérêt. Donc il brise
une certaine indifférence de la part de l'église par rapport à des réflexions sur des phénomènes
économiques et sociaux mais on notera cependant que si jusque la renaissance, la pensée économique
(notamment la pensée thomiste du nom de saint thomas) se déploie à l'intérieur de la chrétienneté, à
partir de la renaissance souvent les développements se feront en dehors même ou parfois contre même
cette chrétienneté.

Section 1 : Le mercantiliste (1450-1650)


Le terme de mercantiliste on le doit à Adam Smith qui a attaquer les autres que nous verrons dans cette
section.

Parfois les attaques d'Adam Smith sont illégitimes car sous cette appelation mercantiliste il y a des
penseurs qui ont des points de vue assez différents. Pas d'homogénéité entre les mercantilistes
espagnols ou portuguais et les mercantilistes français ou anglais. Le mercantiliste conserve une certaine
actualité qui est liée aux phases de décollage d'une nation. Chaque fois qu'une nation a décollé on
retrouve des thèmes développés par les mercantilistes. Quand l'allemagne connaît sa révolution
industrielle, cela s'accompagne d'auteurs qui comme Miste remobilise des termes qui sont proprement
mercantilistes notamment des thèmes liés au protectionnisme. Autre remarque un des plus grand
économiste du XXe siècle Keynes a de son côté loué certains auteurs mercantilistes dans la théorie
générale de l'emploi et de la monnaie dans le chapitre 23 : Keynes aborde les problèmes de la politique
monétaire et notamment du taux d'intérêt. Keynes a combattu la politique monétaire menée dans les
années 20 par Churchill qui pour garder la parité hors de la livre sterling à des niveaux d'avant-guerre
(14-18) proposé des taux d'intérêts élévés. Keynes dénonce ce style de politique. Plus les taux d'intérêts
sont élevés plus les investissements sont bas. Ajd, les théoriciens notamment du sous développement
exprime des thèses qui ressemblent de près aux thèses défendues par les mercantilistes. Les
mercantilistes ont défendu des thèses différentes, ils reflétent l'idéologie d'une bourgeoisie ascendante
qui s'appuie sur le prince. Quand la bourgeoisie sera assez puissante pour se débarasser du prince il y a
l'idéologie classique qui apparaîtra. Autre aspect : les problématiques des mercantilistes résident dans
des questions concernant la richesse. Comment est constituée la richesse, comme la nation peut-elle
s'enrichir. Comment la nation peut-elle conserver la richesse qui a été acquise. A ce questionnement les
réponses varient selon les pays.

L'afflue des métaux précieux, au départ, il y a une certaine confusion entre richesse monétaire et
richesse réelle. C'est la thèse du bullionisme du nom de Bullion : "la possession d'un stock d'or sous
forme de lingot est l'élément essentiel de la richesse nationale. On doit donc empecher la sortie du
métal par les lois d'état".

Le mercantilisme français : se pose la question de la richesse : ils vont mettre l'accent sur l'industrie,
l'agriculture, c'est notamment les thèses que l'on va retrouver dans le colbertisme : l'état doit assurer la
production industrielle, les transports etc.

3e école : le mercantilisme anglais : met l'accent sur la récupération de l'or par le monopôle du
commerce international.

I) L'essor de l'activité économique : naissance de l'état moderne intellectuel

1) L'essor de l'activité économique

Période marquée par les grandes découvertes (1492 : découverte de l'amérique par C.C), conquêtes et
pillages voir même génocides. Travail des autoctones dans les mines d'or et d'argent. Il va y avoir des
tensions inflationnistes qui vont être impactés d'une partie de la noblesse mais également des salariés
qui vont voir leur salaire réel baisser d'où d'ailleurs de nombreuses manifestions qui ont été reprimées.
Autre aspect : l'accentuation en angleterre d'un mouvement débuté au 13e siècle : le mouvement des
enclosures (le fait de grands propriétaires terriens laiques ou éclésiastiques qui s'approprient des
terrains communaux) les enclosures c'était une révolution des riches contre les pauvres. Tout cela
s'accompagne de violence sociale, les maisons sont brûlées, les villages abandonnées etc. Que vont
devenir ses paysans sans terre ? Pour les plus aisés c'est constituer un atelier textiles mais pour bcp
d'autre cela va être l'exode, va se poser en angleterre le pb de la gestion de cette nouvelle pauvreté
issue de l'exode rurale. Plusieurs façon de gérer cela, soit cela va être de

- la création des workhouse : destinée aux mendiants domiciliés

-retour de l'esclavagisme

-la pendaison sous henri 8 12000 vagabonds sont pendus

Thomas Moore dans un livre appelé utopie il écrit "les moutons ont dévoré les hommes" les enclosures
c'est pour accroître le cheptel des propriétaires. La laine c'est pour l'industrie textile naissante.

Les courants commerciaux se déplacent c'est donc l'Atlantique et non plus la méditérannée qui devient
la grande voie de communication.

2) La naissance des états modernes

En Europe on va assister un mouvement qui épargne deux pays l'italie et l'allemagne. C'est un
mouvement de centralisation, celle-ci peut se faire de façon pacifique ex : les pays bas, mais si on prend
la france ou l'angleterre cette centralisation se fait au prix de la guerre, guerre qui en France se pare de
religiosité. Ex : les attaques et la soumission de l'Occitanie (hérétiques) : êveque de béziers : "brûlés les
tous, dieu reconnaîtra les siens". Ces guerres de conquêtes territoriales, cela a un coût pour l'état. Que
va faire la france? et l'angleterre? Emprunter aux riches cités commerçantes qui se trouvent à la
périphérie des empires. Ces grandes villes commerçantes ont des surplus qu'elles doivent placer, les
états viennent donc emprunter. En cas d'emprunt il faut rembourser d'où deux nouvelles mesures
fiscales : cette fiscalité supplémentaire qui en france ne touche que le tiers état, elle va conduire à une
monétarisation croissante des économies européennes. Si on veut trouver un acteur qui a conduit à ce
que les économies européennes soient des économies de plus en plus marchandes, on ne le doit pas à
certains néolibéraux qui le suggèrent ou à une forme d'auto-endettement. S'il fallait trouver un acteur
de cette monétarisation c'est l'état

3) Le cadre intellectuel

Naissance du réalisme politique moderne, notamment les écrits de Machiavel, l'importance de la


réforme, naissance du protestantisme, les découvertes scientifiques (Copernick, Bruno ou Galilée).

16/10

Suite cours du 9/10 :

3.1 - Machiavel
Le livre le plus connu de Machiavel est "le Prince" écrit en 1515. Machiavel représente un basculement
entre le réalisme ancien et moderne. Il développe l'idée que nous sommes dans un monde ordonné et
qu'il faut respecter cet ordonnencement pour l'efficacité politique. Il écrit " les peuples ont toujours les
mêmes passions et les mêmes désirs" : forme de régularité de la vie sociale. Machiavel tente de donner
les règles de conquêtes et de maintien du pouvoir en tenant compte des passions, des instincts, des
individus avec pour but de se débarasser de toutes règles morales dans la sphère politique.

Renversement par rapport au réalisme platonicien : on construit un état idéal où l'homme vit de façon
virtueuse, le pb est ici inversé, il faut assurer un pouvoir politique puissant sur une humanité qui est
gouvernée par les instincts.

L'action politique est toujours problématique. Ils évoluent vers la vertue, vers la contemplation. Dans le
réalise moderne : il vise l'efficacité, on renonce de rechercher des objectifs qui soient en dehors de la vie
sociale. Il n'y a donc pas l'idée de réforme de l'humanité, autant dire qu'il ne faut pas prendre les gens
tel qu'ils pourraient être mais tel qu'ils sont. Au niveau économique, Machiavel disait que le prince
devait être riche mais le peuple pauvre. Pour ne pas que le peuple puisse dicter sa loi au prince.

Machiavel va poster un postulat qui sera repris par les économistes du 19e siècle : décroissance de la
productivité de la terre, qui conduire à la loi de la population de Maltus.

3.2 - Le protestantisme et la valorisation du travail

Au 16e siècle : naissance de la réforme : Luther (1457-1556), Calvin

Luther écrit contre le pouvoir du papale de l'époque, deux fronts d'attaques : le rejet d'une des
pratiques de l'époque pour se laver des pêchés : assignat. Le pape avait un pouvoir financier énorme, le
pouvoir oral de la fonction papale : le pape peut décider par un discours ce qu'il faut faire et ne pas
faire. Le droit calomnique est profondément codéifier par les concils. Ici c'est une critique du pouvoir de
cet individu transcendant : le modèle de l'universitas.

Luther souhaite le retour à la constitution mosaique (moise : les tables de la loi), c'est le retour de la loi
écrite. C'est la seconde fois dans l'histoire de l'humanité qu'il y a une critique assez radicale des
traditions héritées. La première fois c'est dans la grèce Antique, la seconde fois c'est avec la réforme. On
a fait un pas vers le modèle de la societas, encore mtn, avec les pays de tradition catholique, nous ne
retrouvons pas la même forme d'entreprises, ou d'organisation politique (l'importance du respect de la
loi).

Calvin est qql de bcp plus radical même dictatorial, il a été appelé par la bourgeoisie de Genève pour
gérer la cité avec des règles très strictes concernant les conduites et les croyances. Max Weber a écrit un
livre qui fait partie des grands ouvrages : "Ethique protestante.

Dans la conception Calviniste il y a 5 grands points qui sont les suivants :

- il existe un dieu absolu : il est insaisissable à l'esprit de l'homme


- la thèse de la prédestination : Dieu a prédestiné les hommes soit au salut soit à la damnation et
personne ne peut changer le verdict divin de départ

- Dieu a crééé le monde pour son plaisir

- Que l'homme soit damné ou élu il doit travailler à la gloire de Dieu c'est-à-dire créer le royaume de
Dieu sur terre

- La nature humaine est de l'ordre du pêché : le salut de l'homme est un don gratuit de sa personne à
Dieu

Pour Weber, dans ses 5 points que l'on retrouve dans la conception calviniste étaient retrouvés dans
d'autres point de vue.

Selon Calvin il faut s'en remettre au jugement divin. Les hommes doivent essayer de trouver des signes
divins/ de l'élection. Le succès commercial serait un signe de l'élection. Calvin ne condamnait pas le prêt
à intérêt. Les pasteurs auront tendance à dire que tout les individus doivent se considérer comme étant
élus. Pour une vie confortable les pasteurs auront tendance à conseiller aux individus de s'investir dans
un métier : la vocation au travail, signe de la disgrace divine. Ex : St Paul disait que ceux qui ne travaillent
pas

Weber était partit d'un constat : il s'interrogeait sur les zones inégales de développement en
Allemagne : les régions les plus dynamiques se trouvent au Nord de l'allemagne et c'est dans le nord de
l'allemagne que l'on trouve le + de protestants, au niveau national il y a plus de catholiques que de
protestants, mais dans ceux qui font des études on trouve en proportion plus de protestants. Si l'on
travaille et que les choses terrestres sont de l'ordre du pêché : cela conduit à un certain puritanisme qui
s'accompagne d'un certain ascétisme. Les protestants ne conssument pas les revenus mais les
accumulent.

Cette conception conduit à un certain désanchantement du monde : il y a un fossé qui s'est créé entre
l'infinitude du divin et la finitude de l'homme : forme d'incommunicabilité entre l'homme et le divin. Et
Weber nous dit cela est bon pour l'ouverture à l'esprit scientifique. D'où une convergence entre cette
éthique protestante et l'esprit du capitalisme qui repose sur l'accumulation et le profit.

3.3 - La révolution scientifique : la naissance de la science moderne

Jusqu'à Copernick (1475-1543) on avait la thèse de la Terre qui été au centre du monde (dans la
religion : conception chrétienne). Le monde reste finit comme l'annoncait Aristote, ce n'est plus la terre
mais le soleil qui est au centre du monde.

Bruno est un théologien/moine qui a fait une découverte : l'idée que le monde est infini. Il va au Vatican
voir le pape pour le convaincre de ses thèses. Il a été mis au buchet par la sainte inquisition.

Galilée : deux lois importantes : le principe d'inertie et la loi de la chute des corps : Galilée se refuse à
répondre au pourquoi de la loi. Il ne fait que décrire une loi. Il nous dit "je vais vous montrez comment
ça fonctionne mais je n'ai pas à chercher les raisons de ce fonctionnement". Première remarque : Galilée
rompt avec la tradition de la physique Aristotéicienne, il demeure Platonitien : le monde est écrit en
langage mathématique. On peut le considérer comme le précurseur d'un mouvement : le positivisme.
Dans le positivisme on se refuse à poser la question du pourquoi. Pour Auguste le Comte répondre à
cette question ce n'est pas être scientifique mais faire de la métaphysique. Ce qui intéresse le
positivisme c'est de savoir comment cela fonctionne.

II- L'enrichissement par les métaux précieux : le mercantilisme espagnol, portugais et italien

1- Les aptitudes en face de l'abondance monétaire

On peut se pencher sur ce qu'écrit Adam Smith sur le mercantilisme : "le mercantilisme n'est pas autre
chose qu'un tissus de sophisme protectionniste, imposer à un parlement vénal par nos marchands
entrepreneurs" : croyance populaire que la richesse réside uniquement dans la monnaie. Pour ces
mercantilistes, les métaux précieux constituent un trésor. Il y a une certaine conception d'un
mercantilisme victime de l'illusion monétaire. C'est ce qu'on appelle : le crysohedomisne : le bonheur se
fait dans l'accumulation de l'or. Chez les premiers mercantilistes, les métaux qui proviennent
d'Amérique constituent un trésor, il ne faut pas que cet or quitte le royaume. Ortiz : "mémoire au roi
pour interdire les sorties d'or" : il y a une confusion entre les plans micro et macro économique. La
monnaie que possède un individu peut être la mesure de sa richesse mais là on retourne dans l'illusion :
on transpose cette donnée au niveau macroéconomique. Il s'agit d'un paradoxe macroéconomique, si
effectivement la monnaie constitue la mesure la plus adéquate de la richesse d'un individu la richesse de
la communauté n'est nullement liée à la mesure de la masse monétaire globale. Et d'ailleurs très
rapidement les espagnols se sont rendus compte qu'il existait un lien entre l'augmentation d'une
quantité de monnaie et la hausse des prix. L'or et l'argent ne cesse d'affluer du Pérou et du Mexique. Au
16e siècle le stock d'or et d'argent détenu par l'espagne a été multiplié par 8.

L'espagne va tenter de garder cet or, on autorise l'achat à l'étranger que dans la mesure où les pays
étrangers achètent eux-même dans la nation mais quoi qu'il en soit l'activité économique se ralentit et
l'or fuit malgré tout vers l'étranger et les prix ne baissent pas parce qu'il y a toujours cet afflut d'or et
d'argent. On assiste à un cercle vicieux :

- L'afflut d'or : hausse des prix, raréfaction des marchandises, la production est insuffisante et donc
importation des marchandises, si on importe on exporte l'or que l'on avait, il va y avoir un nouvel afflut
d'or. La conséquence pour l'espagne : à la fin du 16e siècle l'espagne a cessé d'être une grande
puissance. L'afflut d'or pour l'espagne a permis aux espagnols d'accroîtrent leur revenu mais pour les
français et les anglais cela a été une incitation à l'investissement. On va trouver un français du nom de
Jean Baudin qui va tenter d'appréhender les conséquences de cet afflut d'or et cette augmentation de
prix.

2 - Jean Baudin et la théorie quantitative de la monnaie

Jean Baudin avec Montchestien est considéré comme un des mercantiliste principal de l'époque :
"réponse aux paradoxes de Mr Malestroit touchant le fait des monnaies et l'enrichissement de toute
chose" quelle est l'origine de la controverse ? Le mouvement ascendant des prix. Réponse de
Malestroit : "la hausse des prix est dûe à la conséquence des manipulations monétaires dont les
souverains étaient coutumiers pour régler leur dette.

Pour financer ses conquêtes ils ont empruntés aux commerçants aux périphéries. Une des pratiques
étaient de dimunier le poid d'or dans les pièces. En s'appuyant sur une analyse statistique il va tenter de
démontrer que l'explication de Malestroit n'est que partielle. Le principal élément à mobiliser tient à
cette abondance d'or et d'argent. Autre cause : la constitution de monopôle ou le gaspillage : "le plaisir
des princes". Selon lui ce qui est central c'est cet afflut d'or et d'argent. Ajd on dirait qu'on a assisté à
l'époque à une inflation par la demande : il y avait un écart entre une offre inélastique face à une
augmentation de la demande. C'est l'effet d'encaisse réel.

Les remèdes proposés par Baudin montrent qu'il est resté mercantiliste : l'abondance d'or et d'argent
constituent un avantage : lutter contre les manipulations monétaires, les monopôles et les gaspillages.

Dans la pensée économique la notoriété de Baudin est d'avoir montré que la hausse des prix est
principalement dûe à il existe un lien entre les variations de la monnaie en circulation et la
hausse de la variation des coûts.

III - L'enrichissement recherché par le travail appliqué à l'agriculture et à l'industrie : le mercantilisme


français

1) Les caractéristiques de la France

La France n'est pas engagée dans la course au Nouveau Monde, les conquêtes américaines ne
surviennent qu'au 17e siècle. Les colonies étaient : la louisiane et le canada

A l'époque la France est le pays le plus peuplé en Europe, on peut comparer le niveau de la démographie
française à celle de l'Angleterre. D'où l'idée de valoriser les hommes. Baudin écrit "il n'est de richesse
que d'hommes". A l'époque c'est l'agriculture qui demeure l'activité dominante, la France et le seul pays
d'Europe qui peut se permettre de vivre en otarcie. Par la suite les mercantilistes français vont donner
une priorité à l'agriculture, parce que cette agriculture permettrait selon eux de dégager des surplus
pour l'industrie.

Révocation de l'édit de Nantes (1685) : a fait partir la bourgeoisie la plus dynamique, l'état va devoir se
substituer à cette bourgeoisie défaillante. La noblesse française contrairement à la noblesse anglaise, à
un certain mépris pour la participation à la production. En France il n'y a pas eu cette alliance entre la
noblesse et la bourgeoisie.

En 1576 Baudin écrit un traité de la république, il porte sur la politique souhaitable d'un état, selon lui la
Nation doit rétablir des droits à exportations et interdire l'exportation de matières premières nationales.
La nation a intérêt à apporter des matières premières. L'idée qu'il partage avec Monchrestien (1575-
1621) c'est qu'il faut taxer les produits manufacturés par une fiscalité relativement lourde.

2 - La pensée de Montchrestien
Bourgeois qui était dramatique, un poète qui était devenu industriel et en 1615 il publie : traité
d'économie politique, c'est la première fois dans l'histoire que l'on emploie cette notion d'économie
politique. Le thème central du livre c'est : comment le roi a-t-il intérêt au développement économique
qui est la condition même de son propre enrichissement. Il s'est allié avec les protestants et il est tué en
1621 au cours d'une escarmouche entre les troupes royales et les protestants. Ce fameux traité
d'économie politique comporte 4 parties : la première est consacré aux manufactures et à leur
accroissement. La seconde concerne l'accroissement du commerce, la troisième partir ce sont des
propositions pour que les infrastructures du commerce extérieur soit favorisé notamment au niveau de
la navigation. La dernière partie de ce traité est adressée au prince. Le prince a intérêt à développer les
manufactures, les infrastructures pour qu'il puisse devenir le + riche d'europe. On trouve chez lui l'idée
qu'il faut développer les forces productives en utilisant au mieux le travail. Et l'état à son rôle à jouer :
rôle de protection , d'encouragement dans ce processus de développement avec l'idée qu'il faudrait
arriver en France à édifier une économie complexe et diversifiée.

Chez Montchrestien on trouve également une apologie du travail, un homme véritable est un homme
qui est actif : "l'homme est naît pour vivre en continuel exercices et occupations" "le bonheur des
hommes consiste principalement en la richesse et la richesse dans le travail". On est bien dans un cadre
utilitariste (la recherche de l'individu est la recherche de la satisfaction de ses besoins). Non seulement
le travail est un moyen du développement mais aussi un moyen pour maintenir les sujets dans
l'obéissance. Ce travail d'une part doit s'accroître dans les zones rurales : il faut faire des efforts dans les
zones rurales. Avant même Adam Smith il essaye de prouver que la division du travail va permettre
l'augmentation de la productivité. L'industrialisation permettra à terme l'indépendance du royaume et
autre avantage : l'industrialisation déclencherait selon lui un multiplicateur d'emplois. Ceci dit cette
industrialisation ne peut pas se faire au détriment de l'agriculture, notamment il dénoncera dans son
traité d'économie politique le problème de l'absentéisme des propriétaires terriens.

En france la plupart des propriétaires terriens étaient issus de la noblesse et ces propriétaires
préféraient les plaisirs de la cour ou de la chasse que l'entretien de leur domaine. Contrairement à ce
qu'il se passait en Angleterre. Ce qui explique en partie que la révolution soit issue de l'agriculture
britannique et non pas de l'agriculture française. L'objectif à terme est que le pays soit en autarcie.
L'état doit mettre en place un système institutionnel adéquat. Notamment au niveau de la politique
éducative (inciter à la multiplication des écoles). Ce problème taraude pour les mercantilistes c'est le
problème de la fiscalité. Le constat de Montchrestien est qu'il y a une fiscalité injuste. La noblesse, le
clergé eux échappaient à l'impôt c'était le tiers-état qui contribuait à cette fiscalité.

Les mercantislites sont avant tout des nationalistes qui ont des positions qui pourraient être qualifiées
de xénophobes : Montchrestien propose d'expluser les étrangers du secteur commercial. Il propose
d'établir des contigentements. Cela est nécessaire au début du développement de l'industrialisation,
"par la suite on pourra libéraliser les échanges".

Au niveau du commerce international, nous avons des positions relativement proches aec l'idée
d'exporter préférentiellement des produits ouvrés et non pas des matières premières. A l'inverse
importer des matières premières et non pas des produits ouvrés. Pour tout cela, il faut améliorer même
les structures soit par voie navigables soit par voie terrestre soit mettre en place une politique
impérialiste (construire un réseau de colonies). Créer des nouvelles colonies avec des arguments
économiques. D'une part l'économie pourrait employer des chômeurs, l'économie permet d'avoir des
fournitures notamment des matières premières, l'économie va permettre de servir de débouché aux
produits français. Il faut agrandir les espaces marchands.

Autre argument : argument militaire, l'économie serait au service de l'économie interne et externe.
D'une part c'eest l'inventeur du terme d'économie politique mais d'autre part à son époque il a
influencé la politique menait par Colbert : le colbertisme : favoriser l'industrie.

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