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Chapitre 2 : le statut du commerçant

Le droit commercial s'est développé dans l'intérêt des commerçants pour développer leurs activités
mais aussi pour leur fournir des institutions adaptés et leur donner des règles
Parmi les avantages des commerçants , la loi exige qu'ils remplissent un certains nombres de
conditions posé par le code de commerce.

Section 1 : les obligations du commerçant

Deux types d'obligations :


– l'obligation de s'immatriculer
– et de tenir une comptabilité

I- l'obligation de s'immatriculer au registre des commerces et des sociétés

Le registre du commerce et des sociétés . Au départ ce n'était qu'un registre du commerce et ce n'est
que depuis une loi de 1978 que les choses ont changées pour prendre en compte que le fait
d'immatriculer une société pouvait lui conférer la personnalité morale.
Le registre du commerce et des sociétés est un fichier qui permet de mettre en place une publicité
commerciale. Le but c'est que les tiers peuvent avoir connaissance d'un minimum d'information
avec le commerçant auquel ils ont affaire . Ce registre est tenu par le gréfier de chaque tribunal de
commerce sous la surveillance du président du tribunal de commerce . C'est avant tout un registre
local qui comprend un fichier alphabétique .
→ Tout les commerçants doivent s'y inscrire ( Art. L123-1)
Pour les sociétés commerciales l'immatriculation est la condition d'obtention de la personnalité
morale et c'est la raison pour laquelle l'obligation d'immatriculation s'est étendue à certaines
sociétés qui ne sont pas commerçantes ( toutes les sociétés même non commerçante doivent s'y
inscrire )

A- les modalités de l'immatriculation

La loi pacte dont le but est de faciliter la création d'entreprises . Plusieurs mesures ont été prises par
cette loi pour simplifier les formalités d'immatriculations.
Les mesures mises en place sont fortement influencées par le numérique. Elles sont le lancement
d'une plate-forme en ligne afin de créer son entreprise , un registre général dématérialisé et la
possibilité de publier des annonces légales en ligne. Avec cette loi une plate-forme en ligne sera
créer et remplacera les 7 réseaux de formalités d'entreprise qui existe à l'heure actuelle . Cette plate-
forme sera l'unique interface pour les formalités d'entreprise quelque soit l'activité ou la forme
juridique de l'entreprise.
Art L123-33 qui énonce «  a l'exception des procédures et formalités nécessaire à l'accès aux
activités réglementée et à l'exercice de celle-ci , toute entreprise se conforme à l'obligation de
déclarer sa création , sa modification de sa situation ou la cessation de ses activités au prés d'une
administration , d'une personne ou d'un organisme par le dépôt d'un seul dossier comportant les
déclarations qu'elle est tenue d'envoyer par voie électronique à un organisme unique désigner à cet
effet . Ce dépôt vaut déclaration au prés du destinataires dés que le dossier est régulé et complet à
l'égard de celui-ci »
Il a même été envisagé une assistance aux formalités pour les commerçants mal à l'aise avec le
numérique.
Cette immatriculation en ce moment s'opère aux centres de formalités des entreprises. Ces centres
sont abrités par les chambres de commerce et d'industrie et leur missions est de faciliter les relations
entre les entreprises et l'état . Il centralise tout les documents qui sont liés à l'immatriculation d'une
entreprise . Le centre compétent est celui du lieu du siège de l'entreprise pour les personnes morales
ça sera le lieu du siège social . La demande doit contenir un certains nombre d'information pour les
personnes physiques les renseignement sont habituels ( date de naissance , nom , etc ) ,infos sur
l'établissement et les activités qu'elle veut exercer et devra indiquer sous quelle enseigne elle va
exercer son activité et le lieu où elle va s'établir.
Pour les personnes morales ce sont les mêmes éléments mais on va y rajouter des éléments
spécifiques notamment la forme juridique retenu , le montant du capital de la société , le lieu du
siège sociale ,le nom des associés.
Pour procéder à ces formalités le demandeur doit remplir un document appelé la liasse il est
destiné au centre , au trésor public , à l'ursaff , à la caisse des retraites ou encore à la sécurité
sociale. Le centre n'est pas chargé de vérifier la régularité des formalités il ne fait que transmettre le
document et c'est l'administration destinataire qui vérifiera la régularité des informations.
Cette immatriculation pour les personnes physique peut être effectué 1 mois avant l'activité
commerciale ou à défaut 15 jour après le début de l'activité . Si un commerçant ne s'immatricule pas
le juge va pouvoir lui adresser une injonction de s'immatriculer ou s'il donne de fausses info il
encourt des sanctions civiles et pénales . Il va devoir réparer les dommages que le manque d'infos
aurait pu causé à un tiers , il encourt une amende et une peine de prison.
Pour les personnes morales aucun délai n'est requis.
Une fois ce dossier déposé le centre a un certain nombre d'obligation , d'abord il doit transmettre le
jour même le dossier qui est déposé aux différents organismes concernés. Ensuite , le dossier sera
transmis au gréfier du tribunal de commerce qui vérifiera la régularité du dossier . Si c'est ok le
gréfier doit procéder à l'inscription dans un délai de 1 jour francs à compter de la réception de la
demande . Si la demande est irrégulière le gréfier refuse l'immatriculation il doit alors indiquer les
raisons de son refus au demandeur et lui demander une régularisation. Cette réponse du gréfier doit
elle aussi intervenir dans le délai d'un jour franc.
Ensuite le demandeur aura un délai de 15 jours pour compléter son dossier.

Tout cela va permettre d'obtenir le n° de société , de SIREN , d'identifier la société . La loi exige
qu'ils soient rappelés sur de nombreux document
Une fois l'immatriculation faite l'entreprise obtiendra une inscription au BODACC ( bulletin officiel
des annonces des commerces )
Cette publicité au bodacc est obligatoire et tant qu'elle n'est pas intervenu les informations restent
inopposables aux tiers.

B- La portée de l'immatriculation

Il y a deux catégories de conséquences à l'immatriculation


– conséquence quand aux actes de la personne immatriculée
– conséquence sur le statut immatriculée

la personne immatriculé va pouvoir compté à la date d'immatriculation imposer aux tiers ce qui a
fait l'objet d'une mention au regard ???
les tiers vont pouvoir se prévaloir de toutes les mentions publiées.
Dans le cas contraire , il ne serait pas possible au commerçant concernés de se prévaloir des
informations qui auraient dû être publiées au registre . La seule exception serait le cas où le tiers
concernés est de mauvaise foi
La publication est une efficacité de tout acte

L'immatriculation aura aussi des conséquence sur le statut immatriculée


S'agissant d'une personne physique l'inscription opère une présomption de commerce.
C'est une présomption qui peut être renversé quand un tiers rapporte la preuve contraire . Seul le
tiers de bonne foi est fondé de rapporté cette preuve.
La personne immatriculé ne peut pas contester la présomption sauf à démontrer que les tiers étaient
de mauvaises et qu'ils savaient que cette personne n'était pas commerçantes
Pour les personnes morales , l'immatriculation va conférer la personnalité morale et ce même s'il
s'agit d'un groupement de nature civile.
L'immatriculation n'a pas d'effet sur la commercialité de la société ( ce n'est pas pcq une société
civile est immatriculée qu'elle est commerciale ) Elle n'aura que pour conséquence l'acquisition de
la personnalité morale.

II- L'obligation de tenir une comptabilité

Les commerçants ont l'obligation de tenir une comptabilité . C'est une règle traditionnelle qui était
déjà ordonné dans l'ordonnance de Colbert en 1873 . Aujourd'hui elle apparaît à l'ART L123-12 qui
dit que «  toute personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant doit procéder à
l'enregistrement comptable des mouvements fluctuants de son entreprise »
Un décret de la loi comptable de 1983 ont précisés les règles des principales prescription en matière
de comptabilité. D'un point de vue légal, il faut tenir ses comptes qui sont intégré dans les comptes
annuels . Les comptes annuels sont le bilan ,le compte de résultat et l'annexe.
Le bilan c'est ce qui permet de recenser les éléments actifs et passifs et de donner une image du
patrimoine
le compte de résultat vise à retracer les produits et les charges de l'entreprise.
Il faut établir aussi des comptes consolidés pour les grands groupes ( exp : l'oréal ) à la fin de
l'année chaque société du groupe publie ses comptes. L'actionnaire a une vison globale

Compte consolidé : consolider tout les comptes du gpe en faisant remonter tt les bilans et les
comotes de résultat confiés à un commissaire au compte.

Obligation du livre comptable : 3 sortes de livres


→ Livre journal : enregistre tout les jours , les mouvements qui affectent le patrimoine de
l'entreprise
→ Le grand livre : centralise les écritures du livre journal tous les mois
→ livre d'inventaire : récapitule l'ensemble des éléments actifs et passifs du patrimoine de
l'entreprise sur une base régulière.

Les comptes sont établis en € et respectent certains principes fondamentaux : ils doivent être
réguliers sincère et donner une image fidèle de la situation financière et du patrimoine.

La compta est un mode de preuve c'est ce qu'il est dit à l'article L123-23 «  La compta
régulièrement tenue peut être admise en justice pour faire preuve entre commerçants pour fait de
commerce. »
Elle fait preuve entre commerçant cad qu'un commerçant ne pas opposer sa compta à un non-
commerçant . L'article précise aussi qu'il s'agit d'une compta régulière ce qui signifie que la compta
irrégulière ne peut pas être un recours.
Elle peut être évoqué à l'encontre du commerce mais aussi par le commerçant lui même à son profit.
Droit de la preuve principe selon lequel on ne peut pas se constituer une preuve à nous même mais
en droit commercial c'est possible.
Si un commerçant rechigne à donner un doc comptable le juge pourra ordonner la communication
de sa comptabilité.

III- les autres obligations du commerçant


– les obligations fiscales : comme tout personne le commerçant est assujettie à des impôts
spécifiques du point de vue de l'impôt sur le revenu il sera assujettie au BIC ( bénéfice
industriel et commercial)
– Le commerçant est obligé d'avoir un compte en banque mais ils ont donc aussi le droit aux
comptes. Si un commerçant ne trouve pas d'établissement bancaire pour ouvrir un compte il
peut s'adresser à la banque de France qui lui désignera un établissement.
– Le commerçant doit établir des factures , il doit respecter le jeu de la concurrence loyale. Et
concernant le consommateur il a les obligations d'informations et de conformité.

Section 2 : Les règles spécifiques applicables aux commerçant et à leurs actes

les actes de commerce sont indiqués de manière répétitive.


Les règles commerciales ont pour but de faciliter la conclusion des actes commerciaux.

I- les règles particulières applicables aux commerçants


A- les règles des preuves en matière de commerçant

En droit civil la preuve d'un acte juridique se fait en principe par écrit cad que dès lors qu'un contrat
porte sur qlq chose qui a une valeur > à 500k il faudra un écrit pour le prouver
Mais le droit commercial fait exception à cette règle . En conséquence les actes de commerce
peuvent se prouver par tout:moyens , en droit commercial le système de preuve est libre c'est prévu
à l'article L110-3 du code de commerce.
( C'est pour une question de rapidité . )
Seulement pour que il faut que l'acte a été passé par un commerçant ayant agit dans l'exercice ou
dans l'intérêt de son commerce
En ce qui concerne les actes mixtes la preuve se fait par tout moyens contre la personne qui est
intervenu en qualité de commerçant et dans l'intérêt de son commerce pareil pour les sociétés
commerciales mais la règle cesse elle ne s'applique pas quand le défendeur n'est pas commerçant.
La preuve d'un acte passé entre une S.A et un commerçant échappe aux prescriptions de l'article
1359 il est également possible de prouver par témoins ou présomption ( = librement ) contre un acte
écrit
La liberté de la preuve s'applique au dessus en dessous de 500k
L'écrit n'a pas la priorité sur les autres moyens de preuve . La cour de cassation a par exemple
admis qu'en présence d'un bon de commande écrit portant mention d'un prix l'acheteur sera admis à
prouver que le vendeur lui a accordé verbalement une remise de prêt.
En droit commercial la date est tenue comme certaine sans qu'il soit nécessaire d'accomplir une
autre formalité
La formalité dite du double ne s'applique pas non plus.

Il énonce que l'acte juridique par lequel une seule partie s'engage envers une autre à lui donner une
somme d'argent ou un bien fongible doit être constaté dans un titre qui comporte la signature de
celui qui souscrit cet engagement ainsi que la mention écrite de sa main de la somme ou de la
quantité en toutes lettres et en chiffre ( ART 1376 )

On peut prouver par témoin , présomption , aveux ,


La valeur en tant que preuve de ces élément reste soumis à l'appréciation souveraine des juges ainsi
que la loyauté.

En droit commercial on été admis pour la première fois comme preuve les micro ???
La preuve d'un acte commercial peut être amené aussi par télécopie dés lors qu'on été vérifié ou ne
sont pas contesté ni son intégrité de son contenu de l'auteur désigné.
Cette loi peut être amené aussi par photocopie , SMS,
En droit commercial la liberté de la preuve est le principe contrairement au droit civil où elle est
l'exception
B- Les autres règles particulières.
• La règle dite de la solidarité commerciale : c'est le fait pour plusieurs débiteurs d'une même
dette d'être tenu pour le tout à l'égard du créancier qui est en droit de réclamer à n'importe
qui d'entre eux le montant total de sa créance. On oppose les obligations solidaires et les
obligations conjointes ( = qui concerne plusieurs débiteurs ). La solidarité tout être
clairement stipulé. L1310 Les co débiteurs d'une action commercial sont solidaires cad que
l'un d'entre eux peut être actionné en paiement pour le tout par le créancier.
• La règle dite de l'anatocisme : c'est une pratique qui consiste à capitaliser les intérêts qui
sont dû par le débiteur . Les intérêts déchus deviennent eux même producteur d'intérêts.

II- les règles relatives à l’exécution des contrats

En droit civil lorsqu'une partie n’exécute pas ces obligations l'autre partie peut demander la
résolution du contrat. En droit commercial cette même sanction existe mais le problème c'est que la
résolution doit être demandé en justice il faut faire appel au juge pour mettre fin au contrat.
C'est pour ces raison qu'Il existe des techniques spéciales qui permettent d'apporter des solutions à
l'inexécution des contrats en droit commercial.
Il y 2 usages commerciaux qui ont été considéré par la jurisprudence qui vont assouplir les règles:
– la réfaction du contrat
– la faculté de remplacement

A- La réfaction du contrat

C'est la possibilité pour le juge de diminuer le prix en considération de l'inexécution partiel du


contrat
exp : si le vendeur livre des marchandises d'une qualité ou quantité inférieure à ce qu'il était écrit
dans le contrat. Si cela ne rend pas la marchandise impropre à l'usage à laquelle elle est destinée il
n'y aura pas résolution du contrat mais seulement réfaction du contrat c'est à dire une diminution du
prix par le juge.
Le juge à cet égard possède un pouvoir d'appréciation c'est à lui de déterminer en fonction des
circonstances comment le montant doit être réduit.
Ce principe est valable pour la vente de fond de commerce ou de prestations de service. C'est une
règle originale car normalement il n'appartient pas aux juges de refaire le contrat des parties même
s'il est devenu inéquitable

B- La faculté de remplacement

Un usage selon lequel l'acheteur qui n'a pas été livré peut profiter de la faculté de remplacement
Pour en bénéficier il doit d'abord mettre en demeure le vendeur d'exécution . Si ça ne marche pas
l'acheteur pourra se procurer au prés d'un tiers la même quantité et qualité de marchandises qu'il
devait avoir. Le vendeur devra indemnisé le préjudice de la chose.
Juridiquement cette opérations s'analyse comme une résolution de la première vente accompagné de
dommages et intérêts destinés à compenser le coût éventuel occasionné par le remplacement. Cette
faculté n'est admises que pour les choses fongibles.

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