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I. Définition :
La chaleur est produite par une combustion dans une chambre à volume variable et elle
est utilisée pour augmenter la pression au sein d’un gaz qui remplit cette chambre (ce gaz est
d’ailleurs initialement composé du combustible et du comburant : air). Cette augmentation de
pression se traduit par une force exercée sur un piston, force qui transforme le mouvement de
translation du piston en mouvement de rotation d’arbre (vilebrequin).
Les moteurs à allumage, commandé et par compression, sont des moteurs à combustion
interne, car la combustion s’effectue à l’intérieur du moteur.
; ceci explique l’extension qu’on prit de nos jours l’industrie des moteurs et l’ensemble de ses
branches connexes dans tous les pays du monde.
Les turbomachines sont des machines à écoulement continu. Dans ces dernières
machines, les évolutions des fluides moteurs ont lieu dans des enceintes successives et
juxtaposées, contrairement aux moteurs alternatifs où ces transformations s’opèrent dans le
même espace, le cylindre.
La chaleur est produite par une combustion dans une chambre de combustion d’un
combustible généralement liquide (kérosène par exemple). Cette combustion augment la
pression du gaz (air + combustible). Ce gaz sous pression traverse une chambre de détente à
volume constant constituée d’un arbre moteur doté d’ailettes (turbine de détente). De l’énergie
est alors fournie à cet arbre sous forme d’un couple moteur qui sera utilisé d’une part vers les
consommateurs, d’autre part vers un compresseur (turbine de compression) qui permet la
puissance fournie. En effet la pression de l’air augmente, la masse d’air aspirée augmente, on
peut brûler d’avantage de kérosène, et la puissance disponible est donc augmentée (par rapport
à une turbine qui ne disposerait pas d’étage compresseur en entrée).
Le moteur Wankel est un moteur à piston rotatif fonctionnant selon le cycle de Beau de
Rochas, dans lequel un piston « triangulaire » convertit l'énergie issue de la combustion du
carburant en une énergie mécanique de rotation transmise à l'arbre moteur via un maneton.
Contrairement au moteur à piston, au mouvement linéaire dans un cylindre, le moteur Wankel
n'utilise pas de système bielle-manivelle. Il n'engendre aucun mouvement alternatif, ce qui
réduit les transformations de mouvement, les frottements, les vibrations et le bruit. L'ensemble
comporte également un nombre de pièces réduit. Ces avantages en font une solution technique
séduisante ; il trouve une large gamme d'applications dans tous les domaines des transports
(automobiles, motos, aéronefs). Son utilisation dans des véhicules de série reste néanmoins
3
1 Conduit d'admission
2 Conduit d'échappement
3 Trochoïde (stator)
4 Chambres
5 Pignon
6 Piston (rotor)
7 Couronne
8 Excentricité du vilebrequin
9 Bougie d'allumage.
Avantages :
Inconvénients :
Le prix : le frein à son développement est aujourd’hui probablement son coût, non encore
compétitif par rapport aux autres moyens bien implantés. Une généralisation de son emploi
devrait pallier ce problème inhérent à toute nouveauté.
La méconnaissance de ce type de moteur par le grand public. Seuls quelques passionnés en
connaissent l’existence.
La variété des modèles empêche une standardisation et par conséquent une baisse de prix.
Les problèmes technologiques à résoudre : les problèmes d’étanchéité sont difficiles à
résoudre dès qu’on souhaite avoir des pressions de fonctionnement élevées. Le choix du
gaz ‘idéal’, à savoir l’hydrogène pour sa légèreté et sa capacité à absorber les calories, se
heurte à sa faculté de diffuser au travers des matériaux. Les échanges de chaleur avec un
gaz sont délicats et nécessitent souvent des appareils volumineux.
On appelle cycle l’ensemble des phases qui se succèdent dans le moteur, dans notre cas le cycle
comprend quatre phases ou temps :
On constate que seul le troisième temps fournit de l’énergie, c’est le temps moteur, les trois
autres temps sont résistants.
Le piston est au point mort haut, la soupape d'échappement est fermée et le volume compris
entre le piston et le fond du cylindre est occupé par des gaz brûles provenant de combustions
antérieures, la soupape d'admission s'ouvre pour établir la communication entre le carburateur
et le cylindre. Tiré vers le bas par le vilebrequin, le piston descend et aspire un nouveau mélange
air/carburant provenant du carburateur. Près de la fin de course du piston (appelée point mort
bas), la soupape d'admission se ferme par un mécanisme liant la soupape au vilebrequin.
Le mélange est mis à feu par une bougie dont l'alimentation par haute tension électrique se fait
par intervalles appropriée voir Circuit allumage. Instantanément, le mélange commence à brûler
près de la bougie, et la flamme se propage très rapidement jusqu'à ce que le mélange soit
entièrement consumé. Bien que la combustion soit rapide, ce n'est cependant pas une explosion.
Cela provoque une augmentation énorme de la pression dans le cylindre, et force le piston vers
le bas loin de la tête de cylindre, créant ainsi la force motrice qui fait tourner le vilebrequin.
Lorsque le piston est proche du point bas de sa course, la soupape d'échappement s'ouvre et
laisse les gaz chauds s'échapper. Lors d'une combustion correcte, tout le mélange brûle
proprement et de façon continue.
Lors du quatrième temps, le temps d'échappement, la presque totalité des gaz brûlés est rejetée
par la remontée du piston vers la tête de cylindre. Juste avant que le piston atteigne le point
mort haut la soupape d'admission s'ouvre et la soupape d'échappement reste ouverte quelques
instants après le point mort haut. À un instant donné, par conséquent, les deux soupapes sont
ouvertes en même temps (fin de la course d'échappement et au début de la course d'admission).