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Le soudage à l'arc à l'électrode enrobée (SMAW) est réalisé à partir d'un arc électrique créé et
entretenu entre l'âme métallique de l'électrode et la pièce à souder. L'énergie calorifique de l'arc fait
fondre localement la pièce à assembler et l'âme métallique de l'électrode pour constituer le bain de
fusion et après refroidissement le cordon de soudure recouvert d'un laitier protecteur. Un générateur
électrique fournit le courant continu ou alternatif avec une intensité variant de 45 à 400 ampères en
fonction de différents paramètres comme :
Le diamètre de l'électrode enrobée varie de Ø 1,6 à Ø 8 mm. La longueur totale est comprise entre
250 et 500 mm. Certaines électrodes peuvent atteindrent 1 mètre pour des applications spécifiques
(soudage automatique).
4 - Classification des enrobages des électrode enrobées :
Acide ou A (à base d'oxyde de fer et de ferro-alliages)
Basique ou B (à base de carbonate de calcium et de fluor de calcium)
Cellulosique ou C (à base de cellulose)
Oxydant ou O (à base d'oxyde de fer et de ferro-alliages)
Rutile ou R (à base d'oxyde de titane)
Haut rendement ou RR (à base de poudre métallique)
Spécial ou S
Les électrodes enrobées utilisées sont couramment :
Rutiles pour les travaux courants.
Basiques pour tous les travaux de sécurité (appareils à pression)
Cellulosiques pour les soudures à forte pénétration en position descendante
5 - Étuvage des électrodes enrobées :
Les électrodes à enrobage basique et rutilo-basiques doivent être étuvées dans un four-étuve à 300°
Celsius pendant 2 heures. Après étuvage, les électrodes à enrobage basique et rutilo-basiques doivent
être conservées à une température de 120° Celsius dans des étuves portatives sur le lieu de soudage.
Les autres types d'électrodes à enrobage rutile, cellulosique et acide sont conservées dans un local
chauffé avec une humidité relative inférieur à 60%.
Un nouveau système de fabrication et d'emballage sous vide permet d'obtenir des électrodes à
enrobage basique à très faible taux d'humidité qui ne nécessitent aucun étuvage avant utilisation.
2- Définition du procédé :
Le soudage à l'arc avec fil électrode fusible sans protection de gaz (appelé
aussi Innershield) est réalisé à partir d'un arc électrique créé et
entretenu entre le fil fourré d'apport (de Ø 1,0 mm à Ø 3,2 mm)
à dévidage continu et à vitesse constante (de 1 à 15
mètres/minutes environ) et la pièce à souder. La vitesse de
dévidage du fil détermine l'intensité de soudage. L'énergie
calorifique de l'arc fait fondre localement la pièce à assembler
et le fil fourré pour constituer le bain de fusion et après
refroidissement le cordon de soudure avec un laitier protecteur,
peu abondant en surface (suivant le type de fil fourré utilisé). Ce laitier protège le bain de fusion de
l'oxydation et d'un refroidissement trop rapide. Une protection gazeuse se forme par la fusion des
flux et métaux en poudre constitutifs du fourrage.
Un générateur électrique fournit le courant exclusivement continu avec une intensité variant de 40 à
700 ampères en fonction de différents paramètres comme le diamètre du fil électrode, la position de
soudage, le type d'assemblage, la dimension et la nuance des pièces à assembler. La polarité à
l'électrode est fonction du type de fourrage du fil fourré utilisé. Ce procédé de soudage exige une
formation spécifique et un entraînement rigoureux du personnel soudeur.
3 - Avantages du procédé :
Travaux effectués en extérieur (courant d'air et vent)
Forte productivité par rapport à l'Arc E.E. et le TIG
Grande vitesse de soudage
Taux de dépôt de métal élevé
Limitation des déformations
Nombre de reprises de soudure limité
Large gamme d'épaisseur
Bonnes qualités de joint et bonnes caractéristiques mécaniques
Résiliences à très basses températures pour certains fils fourrés
Soudage dans toutes les positions
4 - Inconvénient du procédé :
Respecter scrupuleusement les paramètres de soudage recommandés
Formation spécifique pour le personnel soudeur
Faire appel à un personnel soudeur expérimenté et dextre
Aspect de cordon
2 - Définition du procédé :
Le soudage électrique à l'arc sous flux solide
électroconducteur est réalisé à partir d'un arc
électrique créé et entretenu entre le fil électrode
d'apport de métal (de Ø 1,2 à Ø 6 mm) dévidé à une
vitesse constante et la pièce à souder. Un dépôt
continuel de flux en poudre (parfaitement étuvé et
de granulométrie homogène) recouvre l'extrémité du
fil électrode et la pièce à souder. L'arc de soudage et
le bain de fusion sont non visibles pendant le
soudage. L'énergie calorifique de l'arc fait fondre
localement la pièce à assembler, le fil électrode et
une partie du flux en poudre pour constituer le bain
de fusion et après refroidissement le cordon de
soudure recouvert d'un laitier solidifié protecteur.
3 - Avantages du procédé :
Grande vitesse de soudage
Pénétration très importante
Pas de préparation de chanfrein dans certains cas
Très bel aspect du cordon lorsque les paramètres sont correctement réglés
Limitation des déformations
Arc non visible - Confort de l'opérateur (pas d'émission de rayons U.V.)
Aucune émission de fumées
Large gamme d'épaisseur et d'application
Bonnes qualités de joint et bonnes caractéristiques mécaniques
Bonne répétitivité des paramètres de soudage
2 - Définition du procédé :
MÉLANGES BINAIRES
MÉLANGES TERNAIRES
2 - Définition du procédé :
Le soudage à l'arc sous protection de gaz actif avec fil électrode fusible (GMAW) est réalisé à partir
d'un arc électrique créé et entretenu entre le fil d'apport (de Ø 0,6 mm à Ø 2,4 mm) à dévidage
continu et à vitesse constante (de 2 à 20 mètres/minutes environ) et la pièce à souder. La vitesse de
dévidage du fil détermine l'intensité de soudage. L'énergie calorifique de l'arc fait fondre localement
la pièce à assembler et le fil métallique pour constituer le bain de fusion et après refroidissement le
cordon de soudure. Le bain de fusion est protégé de l'atmosphère externe par un cône invisible de
gaz (de 10 à 30 litres/minute de gaz) de protection actif (CO2 ou Argon + CO2 ou Argon + O2) . Un
générateur électrique fournit le courant exclusivement continu avec une intensité variant de 40 à 700
ampères en fonction de différents paramètres comme le diamètre du fil électrode, la position de
soudage, le type d'assemblage, la dimension et la nuance des pièces à assembler. La polarité du fil
électrode est toujours positive. Ce procédé est dénommé semi-automatique et parfois "pétard" par les
soudeurs.
3 - Avantages du procédé : mêmes que ceux du MIG
4 - Les gaz de soudage en soudage MAG :
GAZ DE PROTECTION POUR LES ACIERS CARBONE
Ancienne
Composition Avantages Inconvénients
couleur d'ogive
GAZ PUR
Bon marché. Faible sensibilité à la
rouille. Bonne aptitude sur les tôles Aspect de cordon médiocre.
CO2 oxydées. Soudage en position. Peu Oxydation du cordon en
de projections en régime court- surface. Réglages délicats.
circuit. Pénétration importante.
MÉLANGES BINAIRES
Réglages relativement faciles. Bon
Prix de revient plus élevé.
mouillage du cordon. Bain plus
ARGON + CO2 chaud. Mélange le plus couramment
Sensibilité à l'humidité et à
la rouille.
employé.
MÉLANGES TERNAIRES
Prix de revient plus
ARGON + CO2 + O2 Gaz polyvalent.
élevé.
Nota important :Les gaz utilisés en soudage ne sont pas toxiques. Toutefois à concentration élevée,
ils n'entretiennent pas la vie. Ne travaillez jamais dans un local fermé ou une enceinte non
ventilée.
2 - Définition du procédé : Le soudage à l'arc sous protection de gaz actif avec fil fourré
(FCAW) (utilisé comme électrode fusible) est réalisé à partir d'un arc électrique créé et entretenu
entre le fil fourré (de Ø 1,0 mm à Ø 2,4 mm) à dévidage continu et à vitesse constante (de 4 à 20
mètres/minutes environ) et la pièce à souder. La vitesse de dévidage du fil détermine l'intensité
de soudage. L'énergie calorifique de l'arc fait fondre localement la pièce à assembler et le fil
fourré pour constituer le bain de fusion et après refroidissement le cordon de soudure avec un
laitier protecteur, peu abondant en surface (suivant le type de fil fourré). Ce laitier protège le bain
de fusion de l'oxydation et d'un refroidissement trop rapide. Le bain de fusion est protégé de
l'atmosphère externe par un cône invisible de gaz (de 10 à 30 litres/minute de gaz) de protection
actif (Argon + CO2). Un générateur électrique fournit le courant exclusivement continu avec
une intensité variant de 40 à 700 ampères en fonction de différents paramètres comme le
diamètre du fil électrode, la position de soudage, le type d'assemblage, la dimension et la nuance
des pièces à assembler. Le courant de soudage est toujours continu, toutefois la polarité à
l'électrode est fonction du type de fourrage du fil fourré utilisé.
Les fils fourrés sont constitués d'un tube de Ø 14 mm ou d'un feuillard cintré en U en acier
carbone ou inoxydable qui constitue l'enveloppe externe dans lequel des produits pulvérulents
sont emprisonnés pour former un fourrage central. Les fils fourrés sont tréfilés et calibrés dans
des diamètres de Ø 1,0 mm à Ø 2,4 mm. Ils sont conditionnés en bobine de 15 à 20 kilogrammes
ou en fûts (pour la robotique). Ils sont recouvert d'une pellicule de cuivre (pour les fils fourrés
pour acier carbone) pour éviter l'oxydation surfacique et permettre un bon passage électrique
avec le tube contact de la torche lors du soudage.
2 - Définition du procédé :
3 - Avantages du procédé :
Simple d'emploi
Travail fin et précis
Large gamme d'épaisseur
Très bonnes qualités de joint et bonnes caractéristiques mécaniques
Soudage dans toutes les positions
Aspect de cordon très correct
Procédé automatisable
4 - Différents types d'électrodes infusibles pour le soudage TIG :
Tungstène pur
Tungstène thorié
Tungstène cérié
Tungstène zirconié
CODIFICATION ET COMPOSITION D' UNE ÉLECTRODE
codification % oxyde Nature oxyde Impuretés % Tungstène % Couleur repère
WP / / < 0,20% 99,8% vert
WT 4 0,35 à 0,55% ThO2 < 0,20% solde bleu
WT 10 0,80 à 1,20% ThO2 < 0,20% solde jaune
WT 20 1,70 à 2,20% ThO2 < 0,20% solde rouge
WT 30 2,80 à 3,20% ThO2 < 0,20% solde violet
WT 40 3,80 à 4,20% ThO2 < 0,20% solde orange
WZ 3 0,15 à 0,50% ZrO2 < 0,20% solde brun
WZ 8 0,70 à 0,90% ZrO2 < 0,20% solde blanc
WL 10 0,90 à 1,20% LaO2 < 0,20% solde noir
WC 20 1,80 à 2,20% CeO2 < 0,20% solde gris
Lors du soudage, l'électrode de tungstène doit continuellement être protégée par un courant d'argon
jusqu'à son refroidissement complet afin d'éviter sa détérioration.
MÉLANGES BINAIRES
2 - Principe du procédé :
La torche de soudage plasma est reliée pour la partie électrode infusible sur la borne électrique de
sortie négative et pour la partie tuyère sur la borne positive du générateur de soudage à courant
continu (caractéristiques externes statiques verticales). La prise de masse est reliée au générateur sur
la borne positive et est placée sur la pièce à souder. Une alimentation en gaz de soudage plasmagène
est branchée sur le poste par l'intermédiaire d'une bouteille et d'un détendeur / débitmètre. Une
alimentation en gaz de soudage annulaire est branchée sur le poste par l'intermédiaire d'une bouteille
et d'un détendeur / débitmètre. Un dispositif d'amorçage à haute fréquence permet l'amorçage de l'arc
pilote à l'intérieur de la tuyère (arc non transféré ou soufflé). Lorsque l'opérateur actionne le bouton
de soudage, l'arc pilote est transféré de l'électrode vers la pièce à souder permettant l'amorçage de
l'arc de soudage entre l'électrode et la pièce.
3 - Avantages du procédé :
Tuyère cylindrique
Tuyère convergente/divergente
Tuyère cylindrique avec orifices latéraux
La perpendicularité des orifices latéraux de la tuyère par rapport à l'axe du joint à souder doit être
parfaite pour assurer un cordon de soudure sans caniveau.
Ancienne Nouvelle
Composition Description
couleur d'ogive couleur d'ogive
GAZ PUR
MÉLANGES BINAIRES
Élévation de la température de l'arc.
ARGON + 20 %
Vitesse de soudage plus importante. Coût
HELIUM
important
3 - Définition des
températures d'un arc
plasma :
4 - Avantages du procédé :
1. Soudage de pièce de 0,05 à 1,2 mm
2. Travail rapide, fin et très précis
3. Très bonnes qualités de joint
4. Très bonnes caractéristiques mécaniques
5. Aspect de cordon très correct
6. Largeur de cordon de pénétration faible
7. Z.A.T. très réduite
8. Pratiquement pas de déformation
9. Procédé automatisable
5 - Installation de soudage pour le soudage MICRO PLASMA :
10. Un générateur de courant continu de 0,3 à 45 ampères.
11. Un coffret de commande avec potentiomètres et/ou roues codeuses.
12. Un circuit haute fréquence pour l'amorçage de l'arc pilote.
13. Une torche de soudage plasma avec câble conducteur
14. Un groupe réfrigérant à circuit fermé.
15. Une bouteille de gaz plasmagène avec détendeur/débitmètre et boyaux d'alimentation
16. Une bouteille de gaz annulaire avec détendeur/débitmètre et boyaux d'alimentation
17. Une pince de masse avec câble conducteur
18. Un masque avec verres teintés spéciaux numéros 8 à 10
6 - L'affûtage de l'électrode infusible pour le soudage MICRO PLASMA : idem
7 - Les gaz de soudage utilisés en soudage MICRO PLASMA : idem
Procédé 73 : Soudage vertical sous gaz (EGW)
1- Définition du procédé :
3 - Avantages du procédé :
4 - Contraintes du procédé :
Soudage des aciers non alliés et faiblement alliés (aucun risque de trempe).
6 - Paramètres de soudage :
Intensité du courant : L’intensité du courant est compris entre 400 A et 800 A pour un fil
électrode de Ø 3,2 mm.
2 - Principe du procédé :
4 - Avantages du procédé :
6 - Contraintes du procédé :
Soudage des aciers non alliés et faiblement alliés (aucun risque de trempe).
8 - Paramètres de soudage :
Intensité du courant : L’intensité du courant est compris entre 400 A et 800 A pour un fil électrode
de Ø 3,2 mm.
Spécialement étudié
pour les matériaux
de faible épaisseur.
Évite les marques
sur l'envers du
support. Le goujon
est équipé d'une
pointe à son
extrémité.
5 - Avantages du procédé :
6 - Contraintes du procédé :
8 - Paramètres de soudage :
Le temps de passage du courant de soudage est fonction du diamètre extérieur du goujon à souder
( de 1/100 seconde à 3 secondes)
Les paramètres de réglage du procédé sont l'énergie de soudage (intensité et temps) et la force et la
vitesse de poussée du forgeage.
La force d'appui du ressort sur le goujon est réglable par un système de molette.
La distance entre deux points doit être d'environ 3 fois le diamètre du point de soudure pour
éviter un shuntage du courant de soudage. Si la distance entre points est inférieure à 3 x Ø du
point, il est nécessaire d'augmenter l'intensité pour compenser cet effet de shuntage.
Soudure avec points espacés Soudure avec points superposes Soudure continue
Procédé 23 : Soudage par bossages
1 - Définition du procédé :
Type de bossages :
Bossages naturels : Les pièces assurent la fonction de bossage suivant leur forme
géométrique.
Bossages artificiels : le bossage est réalisé mécaniquement par déformation plastique ou par
usinage.
Pour vérifier la qualité du soudage d'une soudure par résistance par bossages, plusieurs essais sont
réalisés
L'essai de cisaillement
L'essai d'arrachement ou de déboutonnage
L'essai d'endurance ou de fatigue
Procédé 24 : Soudage en bout par étincelage
1 - Définition du procédé :
Intensité de soudage :
L'intensité est déterminée lors de la phase d'étincelage par les valeurs indicatives suivantes : de 5
à 30 ampères par mm2.:
L'intensité est déterminée lors de la phase de refoulement par les valeurs indicatives suivantes :
de 30 à 40 ampères par mm2.:
Tension de soudage :
Il faut adopter une tension minimale compatible avec un étincelage optimal. La formule de calcul
estimatif est égale à 0,5 V x Ø barre.
2 - Principe du procédé :
Le principe de base du procédé F.E. est la transformation de l’énergie cinétique d’un faisceau
d’électrons en énergie calorifique. Le processus de soudage est réalisé dans une chambre à vide
de l’ordre de 10-6 mbar à 10-7 mbar (10-4 Pa à 10-5 Pa). Le faisceau d’électrons est généré par un
canon lui-même placé sous vide.
3 - Avantages du procédé :
4 - Contraintes du procédé :
6 - Paramètres de soudage :
Les paramètres qui permettent de faire varier le faisceau d’électrons sont définis ci-dessous :
Tension de l’anode :
Focalisation du faisceau :
Tous ces paramètres, ainsi que le cycle et la vitesse de soudage sont contrôlés et asservis par une
commande numérique.
Le vide est obtenu par l’évacuation de l’air de l’enceinte de soudage, à l’aide d’une pompe
primaire de type mécanique pouvant atteindre 10 – 2 Pa. Un second pompage est réalisé avec une
pompe secondaire de type moléculaire pour atteindre une dépression de 10 – 4 Pa à 10 – 5 Pa.
Principe du procédé :
Faisceau laser CO2 : λ = 10600 nm, de quelques watts à 50 kW, transport par miroirs.
Faisceau laser Nd-YAG : λ = 1064 nm, de quelques watts à 5 kW, transport par fibre
optique, possibilité de travail en pulsé : microsoudage.
Faisceau laser à diodes : λ = 940 nm, de quelques watts à 3 kW, nouvelle génération de laser,
soudage uniquement par conduction.
Avantages du procédé :
Contraintes du procédé :
Investissement lourd
Préparation soignée des bords
Positionnement précis du faisceau
Sécurité spécifique des installations
Pas de soudage manuel
Soudage difficile des matériaux réfléchissants (Or, Cuivre)
3 - Historique du procédé :
Depuis 1945, le soudage par friction est utilisé pour les matières thermo-plastiques. Des
tentatives ont été faites peu après 1940 par Klopstock pour souder des métaux par ce procédé,
mais ce n’est qu’en 1956 que les russes Chudikov et Vill ont mis au point une méthode pratique
de soudage des métaux par friction.
4 - Principe du procédé :
Le processus de soudage se divise en trois phases visibles sur les enregistrements du couple
appliqué à la pièce en rotation (voir figure ci-dessous).
Initialement, les pièces froides sont soumises à un frottement, mais la seconde phase de
l’opération débute rapidement sous l’effet des adhérences localisées entre les surfaces en
frottement. Les points d’adhérence deviennent plus nombreux, et comme chaque processus
d’adhérence est suivi d’une rupture, l’enregistrement du couple montre des fluctuations.
Ceci se traduit par un raccourcissement des pièces souvent dénommé refoulement. Un pic
apparaît sur la courbe du couple à la fin de l’opération, il est dû à la diminution de vitesse
pendant le freinage et le forgeage.
5 - Caractéristiques du procédé :
On constate que les variations de vitesse de rotation ont des effets inverses suivant qu’elles se
produisent pendant les deux premières phases ou pendant la troisième. Une augmentation de la
vitesse de rotation sans changement de la force axiale réduit la durée des deux premières phases,
comme on peut l’imaginer. Suivant le refoulement qui se produit, on peut prolonger la troisième
phase en augmentant la vitesse, parce qu’en accélérant le dégagement de chaleur, on diminue
l’épaisseur de métal déformé plastiquement.
La résultante de ces deux effets est que pour un même refoulement, la durée totale du soudage
passe par un minimum.
t1 + t2 = A/n, t3 = Bn + C
t1, t2 et t3 étant la durée des phases 1, 2 et 3 respectivement.
6 - 1 - Vitesse de soudage :
La vitesse (75 à 150 mètres par minute) n’a que très peu d’effet sur la qualité de la soudure pour
un domaine de variation très large ; pour certains aciers cependant, les soudures faites à plus
grande vitesse ont une résilience meilleure en raison de l’échauffement plus faible. L’effet le
plus visible de la vitesse concerne la forme du bourrelet extrudé :
Celui-ci est irrégulier pour le soudage de l’acier à faible vitesse, mais quand la vitesse
circonférentielle dépasse 30 m/mn, il devient uniforme. Pour les vitesses les plus rapides que l’on
puisse utiliser, la quantité de métal chassée vers l’extérieur est minimale, et le bourrelet devient
fin et irrégulier.
6 -2 - Pression de soudage :
Entre 150 bar et 750 bar environ, la pression n’est pas un paramètre déterminant pour le soudage
par friction de l’acier doux. Elle influe sur la température à l’interface et sur le couple. Par
exemple, une augmentation de pression permet à la déformation de se produire à la température
plus basse. La température de la région plastique située à l’interface diminue donc alors que le
couple augmente. En général, les métaux mous comme l’aluminium et le cuivre nécessitent des
pressions faibles alors que les aciers résistants à chaud (qui gardent de bonnes caractéristiques à
haute température) nécessitent des pressions élevées. Si l’on soude des métaux mous avec des
pressions trop fortes, le joint prend une forme anormale et se tord. Les pressions de refoulement
sont en général plusieurs fois supérieures aux pressions initiales
Le soudage par friction est utilisé pour des diamètres de pièces allant de 5 mm à plus de 50 mm.
La température de soudage qui est relativement basse donne des joints d’excellente qualité avec
de nombreux métaux, y compris en soudage hétérogène. En général, une pièce est maintenue fixe
alors que l’autre est mise en rotation. Il est cependant possible d’utiliser une pièce intercalaire
mise en rotation entre deux pièces fixes, si bien qu’on fait deux soudures en une opération. Cela
permet de souder des pièces longues ou peu maniables sans les mettre en rotation. La rotation
simultanée et opposée des deux pièces est possible dans le cas des petites diamètres, mais pour
ces tailles il existe d’autres procédés de soudage mieux adaptés . Au moins une des pièces et de
préférence les deux doivent être circulaires, barres ou tubes par exemple.
Dans ces limites, le procédé rivalise avec le soudage par étincelage, par rapport auquel il y a
deux avantages : La propreté et une alimentation électrique équilibrée et stable. La puissance
absorbée est d’autre part plus faible qu’en soudage par étincelage.
2 - Principe du procédé :
3 - Avantages du procédé :
4 - Contraintes du procédé :
5 - Paramètres de soudage :
La vitesse d'impact
L'angle d'impact
Procédé
311 : Soudage Oxyacétylènique
(OAW)
1 - Définition du procédé :
2 - Principe du procédé :
Le chalumeau de soudage est relié par des boyaux d'amenée de gaz sur la bouteille de gaz
combustible d'acétylène (pression de service 0,25 bar) et sur la bouteille de gaz comburant d'oxygène
(pression de service 3,5 bar) par l'intermédiaire d'un manodétendeur placé sur chaque bouteille avec
un dispositif de sécurité d'anti-retour. Le soudeur ouvre les robinets des bouteilles de gaz, puis ouvre
en premier le robinet de l'acétylène du chalumeau, enflamme le gaz, ensuite ouvre le robinet
d'oxygène et règle le mélange pour obtenir une flamme neutre.
3 - Installation de soudage pour le soudage Oxyacétylénique :
1. Un chalumeau haute ou
basse pression
2. Un dispositif de sécurité
anti-retour de l'oxygène
vers l'acétylène
3. Un manodétendeur
d'oxygène avec boyau
d'alimentation couleur
bleu
4. Une bouteille d'oxygène
5. Un manodétendeur
d'acétylène avec boyau
d'alimentation rouge
6. Une bouteille
d'acétylène
7. Un jeu de buses calibrées
8. Une paire de lunettes teintées
9. Un allume-gaz
Flamme neutre ou normale : c'est la flamme normalement utilisée pour le soudage. Le dard
est de couleur blanc brillant et de forme très nette en sortie de buse.
Flamme oxydante : c'est une flamme avec un excès d'oxygène. Le panache et le dard sont
raccourcis. La flamme émet un sifflement. Le panache est plus lumineux.
Flamme carburante : c'est une flamme avec un excès d'acétylène. Le panache et le dard
sont augmentés avec des formes irrégulières.
La réaction chimique se produit lorsque le mélange est porté à une température de 1300° Celsius. La
durée de la réaction dure entre 30 et 90 secondes. La fusion est réalisée dans un creuset à partir d'une
charge d'oxyde ferrique et d'une fine poudre d'aluminium. Des éléments d'addition peuvent être
incorporés à la charge pour améliorer la qualité métallurgique du joint soudé. Le métal en fusion est
déversé dans un moule de coulée. L'acier liquide fait fondre les abouts de rail et après
refroidissement forme une soudure homogène. Le moule assure la protection du métal fondu lors de
sa solidification et son refroidissement.