Sunteți pe pagina 1din 6

MICROBIOLOGIE GENERALE

C M G SN°10

PHYSIOLOGIE DES VIRUS(Suite)

D / Les variations chez les virus :

Notons qu’il existe différents virus, leur adsorption à la cellule hôte est en fonction de leur sensibilité
et de leur affinité envers celle-ci (étroite relation entre les deux). On distingue différentes espèces de
virus qui sont:

1- Virus des mycètes :


Ils sont particuliers car ils se propagent lors de la fusion cellulaire d’où l’utilisation de ces
virus dans la lutte biologique contre les champignons pathogènes.
2- Virus des insectes :
Prenons l’exemple des Baculovirus qui infectent les lépidoptères (papillon, la larve= chenille).

3 - Virus des virus :

Récemment découverts “Sputnick” c’est un virus à part, capable d’infecter un autre virus. Il
appartient à la classe des virus géants. (De taille > 0,2µm).

D’autres géants virus : Mimivirus, Mamavirus ou megavirus qui infectent souvent les cellules
eucaryotes amibes ou algues.

Notons la découverte en 2014 dans le sol Sibérien de “Pithovirus“ le plus grand de tous les virus
géants.

On peut en conclure qu’il existe des virus propres à l’homme, les virus propres aux animaux ainsi
ceux propres aux végétaux.

Mais en biologie il faut se rappeler de la notion de relativité et celle de l’absolue. Ici on parle de
l’adaptation du virus au milieu extérieur, pour cela on a des variations diverses qui sont:

1- Un virus peut s’adapter à un hôte normalement insensible (non réceptif) à ce virus.


Grace à cela on a pu faire beaucoup de recherches, par exemple pour le virus de la “clavelée
du mouton” été inoculé dans le corps de la chèvre, après dix passages dans le corps de la
chèvre le virus perd de sa virulence et on obtient un vaccin appelé ”CAPRINA” qu’on
administre au mouton contre la ”clavelée du mouton“.

2- Un virus peut s’adapter à un tissu naturellement non sensible au virus :


Par exemple le virus de la fièvre jaune qui est viscérotrope (se développe dans les viscères),
peut devenir avirulent non viscérotrope après culture sur tissu ou sur embryon de poulet.
→VACCIN.

3- Un virus peut varier dans ses antigènes ,surtout les antigènes de surface , créant des
difficultés à la prévention et au traitement de la maladie qu’il engendre ,par exemple le virus
de la grippe type A ,virus aphteux(A,O,C SAT1 ,SAT2,SAT3),virus du SIDA HIV1,HIV2.
E / Sensibilité des virus :

1- Les virus sont sensibles à la chaleur, aux différents agents physiques et chimiques(les
inactivent partiellement ou totalement selon la dose) (rayons UV, RX, les antiseptiques).
En général ils sont tués à 60°C/10-30min exception pour les virus des hépatites qui sont très
résistants et nécessitent à une température de 100°C/2à2H.

2- Les virus résistent bien au froid. On peut les conserver longtemps à -20°C,-70°C,-90°C
pour certains virus.
Un produit pathologique destiné à une analyse virale doit être immédiatement conservé
dans une glacière pour être acheminé au laboratoire.

3- Les virus sont insensibles aux antibiotiques antibactériens.

4- Les virus qui ont des lipides à leur surface, sont inactivés par l’éther et les sels biliaires (→
critère de diagnostic et de classification).

• / Méthode traditionnelle d’étude des virus :

A / Culture des virus :

1- Inoculation aux animaux :


- Animaux de laboratoire : souris, souriceaux de un jour, lapin, singe. Ex :
virus de la fièvre jaune.
- Œufs embryonnés : (embryons de poulet) de 7-12 jours. Ex : virus de la
grippe, de la rage.

2- Inoculation aux végétaux.

B/ Purification :

Par ultrafiltration et par ultracentrifugation.

• / Méthode moderne d’étude des virus :

Il est indispensable d’utiliser des cellules vivantes sensibles (à choisir suivant chaque espèce
de virus).

A / Les différentes cultures cellulaires :

- Culture de cellules in vitro en monocouche :

a)- Cellules à usage unique : fibroblastes d’embryons de poule, de rein de


singe.
b)- Cellules ”permanentes“ : perpétuellement (continuellement)
repiquables toujours prêtes cellules : “Héla” (première lignée cellulaire
immortelle d’origine humaine).

NB : Ces cultures se font en utilisant : - des cellules de primo explantation.

- des cellules souches diploïdes.


- des cellules en lignée continue.

B / Purification :

Elle se fait selon différentes méthodes qui sont (méthodes d’étude des virus):

1- La filtration
2- L’ultracentrifugation
3- La chromatographie
4- L’électrophorèse et l’électrofocalisation :
a) Electrophorèse en gel.
b) Electrophorèse bidimensionnelle.

C / Identification :

1- Diagnostics directs :

1-1 Les méthodes physico-chimiques :


- Observation au microscope électronique.
- Diffraction des rayons X.

1-2 Les méthodes biochimiques :


- Electrophorèse.
- Chromatographie.

1-3 Les méthodes de génétique moléculaire :


- La PCR (technique d’amplification de séquences nucléiques) (c’est une
réaction en chaine par polymérase), avec :
P=Polymerase
C=Chain
R=Reaction.
D’autres méthodes sont aussi utilisées :- les sondes nucléiques et
hybridation – le Sorthern blot – le Northern blot – le Dot blot – le
séquencage – la méthode de Maxam-Gilbert : méthode chimique – la
méthode de Sanger : méthode enzymatique.
2- Diagnostics indirects :
2-1 Les réactions Enzyme-Linked-Immuno-Sorben-Assay (ELISA) :
- L’ELISA indirect
- L’ELISA en Sandwich
- L’ELISA par compétition.

2-2 Western blot

2-3 Diagnostic d’immunodiffusion en gel (IDG)

2-4 Séroneutralisation.

Conclusion :

Le diagnostic virologique est passé par trois phases rythmées selon trois tournants technologiques :

- Première phase :”Pasteurienne“ :

Etude in vitro du poliovirus (1949) (ère des cultures cellulaires).

- Deuxième phase : “immunologique” :

a- Avènement des techniques immuno-enzymatiques (1970).


b- Découverte des anticorps monoclonaux : techniques sensibles
spécifiques et rapides du diagnostic (1975).

- Troisième phase :”moléculaire“ :

Technique d’amplification de séquences nucléiques : PCR (1990).


PCR = ACP (Amplification en Chaine par Polymérase) = TAN (Test
d’Amplification des acides Nucléiques).
C’est une technique qui permet de dupliquer en grand nombre une
séquence d’ADN.

• Maladies à virus :

A / Pouvoir pathogène et classification :

Les virus peuvent causer des maladies à l’homme, aux animaux, aux végétaux, même aux
bactéries (bactériophage).
La plupart des virus peuvent provoquer des épidémies petites ou très grandes. Certains
virus causent une très grande mortalité (par exemple le virus de la variole, virus de la
fièvre jaune, encéphalite) ou une grande morbidité = nombre de malades/ au nombre de
la population (grippe, hépatite).
Les virus pathogènes des hommes et des animaux peuvent être classés en cinq groupes
suivant l’organe cible :
1- Virus dermotrope : lésions principalement à la peau et aux muqueuses par exemple le
virus de la variole aviaire (poule, pigeon), varicelle, rougeole, fièvre aphteuse, zona,
rubéole.
2- Virus pneumotrope : grippe, coryza infectieux du chat, rhino-trachéite infectieuse des
bovins.
3- Virus entérotope : propagation principale dans le tube digestif par exemple le virus de
la poliomyélite.
4- Virus viscérotrope : par exemple le virus de la fièvre jaune, hépatite contagieuse,
peste bovine.
5- Virus neurotrope : par exemple le virus de la rage, encéphalite, poliomyélite.

B / Diagnostic des maladies à virus :

En général il existe deux méthodes d’étude :

1- Isolement du virus : (Méthode directe)


Faire des prélèvements des produits pathologiques, procéder à leur culture sur
milieux appropriés et enfin identification du virus par les méthodes précitées
(méthode difficile et couteuse).

2- Méthode sérologique : (Méthode indirecte)


On fait des prises de sang des individus malades en deux fois (premier jour de la
maladie, puis quelques jours après, donc deux prises espacées de 7-10jours ou de 7-
15 jours et on analyse le sérum. Donc on fait des réactions immunologiques avec des
antigènes connus d’où on peut diagnostiquer les anticorps.
Il existe plusieurs réactions antigène-anticorps par exemple : réaction de fixation du
complément réaction d’agglutination, et le test d’ELISA.

Remarque :

- Dans le cas d’une infection récente les anticorps retrouvés sont les IgM.
- Lorsque la maladie persiste longtemps on détecte la présence des IgG.
- Pour l’examen microscopique (microscope électronique), la préparation à
examiner est bombardée par un métal lourd (palladium, platine, iridium)
une couche fine de métal se dépose sur la préparation → apparition des “
ombres portés” donc l’obtention des images avec un contraste qui précise
la taille et la forme du virus.

IgM = IMMUNOGLOBULINE : M = Anticorps M.


IgG = IMMUNOGLOBULINE : G = Anticorps G.

C / Prévention des maladies à virus :


En appliquant deux méthodes qui sont :

1- Prévention spécifique :

Par l’emploi de vaccin, et de sérums spécifiques, c’est une prophylaxie d’urgence.

2- Prévention non spécifique :

Respecter les mesures d’hygiène individuelle et collective et l’emploi d’interférons et


d’interféronogènes.

D / Traitement :
Le traitement des maladies virales est surtout symptomatique càd alléger une douleur
ou une fièvre par exemple, il n’existe pas de médicaments contre une maladie virale,
ou existe peu de médicaments symptomatiques par exemple :
- AZT contre le SIDA.
- ACYCLOVIR contre le virus de l’hèrpes.

**SAHA SIYAMOUKOUM**

S-ar putea să vă placă și