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L’expertise universitaire, l’exigence journalistique

Donald Trump et la diplomatie chinoise des États-Unis : un


tournant irréversible ?
27 octobre 2020, 23:22 CET •Mis à jour le 28 octobre 2020, 16:30 CET

Auteurs

Emmanuel Véron
Enseignant-chercheur - Ecole navale,
Institut national des langues et civilisations
orientales (Inalco)

Emmanuel Lincot
Spécialiste de l'histoire politique et
culturelle de la Chine contemporaine,
Institut Catholique de Paris

Donald Trump et Xi Jinping au sommet du G20 de Hambourg (Allemagne), le 8 juillet 2017. Saul
Loeb/Pool/AFP

Le mandat de Donald Trump aura été marqué par le bras de fer qu’il a engagé avec la Chine sur les
relations commerciales et technologiques. Une confrontation dont les commentateurs retiennent
volontiers plusieurs épisodes clés. À commencer par ce fameux dîner du 6 avril 2017 à Mar-a-Lago,
lorsque le président américain annonça à son homologue chinois, entre la poire et le fromage, qu’il
venait de frapper la Syrie de Bachar Al-Assad, pourtant soutenu par Pékin. Une semaine plus tard, il
employait « la mère de toutes les bombes » en Afghanistan, avertissement sur les capacités
technologiques et militaires américaines explicitement adressé à la Chine comme à la Corée du Nord.
Trois ans plus tard, c’est le général Soleimani, l’un des hommes forts du régime iranien – lui aussi
proche de la Chine –, qui était éliminé par une frappe américaine.

En outre, par son soutien inconditionnel à Taïwan comme par sa volonté d’écarter la Corée du Nord
de l’emprise chinoise, Donald Trump aura imprimé un tournant à l’histoire de la diplomatie
américaine vis-à-vis de la Chine. La dureté des positions prises par Washington au cours de ces
dernières années se maintiendra quel que soit le verdict des urnes dans les prochains jours, même si
Joe Biden passe pour être a priori plus conciliant vis-à-vis de la Chine.

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