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Hume – Abrégé

Fiche de lecture

« Au cas où sa philosophie sera adoptée, il faudrait modifier la plus grande partie des sciences
depuis leurs fondements. »

« Aller aussi loin que nos facultés nous le permettront » : science de la nature humaine en tant
qu'observations de phénomènes différents afin de voir s'ils peuvent s'expliquer par un
principe commun, hiérarchiser les phénomènes, obtenir un petit nombre de principes simples
« dont dépendent tous les autres »

« Toutes les sciences sont incluses dans la science de la nature humaine et en sont dépendantes »

→ Perception
« Tout ce qui peut être présent à l'esprit, que nous employions nos sens, que nous soyons mus par la
passion, ou que nous exercions notre pensée et notre réflexion »
− impressions : quand nous sentons une passion ou une émotion ou quand les images des
objets extérieurs nous sont transmis par nos sens ; les impressions sont donc nos
perceptions vives et fortes
− idées : quand nous réfléchissons à une passion ou à un objet qui n'est pas présent, cette
perception est une idée ; les idées sont pâles et plus faibles
La distinction impression/idée renvoie à celle entre sentir et penser.

→ Nos idées dérivent de nos impressions ; toute idée a d'abord été vue ou sentie dans notre esprit
sous la forme d'une impression.
// Locke : aucune idée n'est innée ; toutefois la conception de Locke des idées est trop large : les
impressions sont innées (l'affection naturelle, l'amour de la vertu, le ressentiment, etc.), les idées ne
le sont pas.

→ Conséquences sur l'ambiguïté des idées : le travail du philosophe est d'avoir recours à
l'impression qui doit rendre cette idée claire et précise. Toujours se demander : de quelle
impression cette idée dérive. Si aucune impression ne peut être produite : le terme n'a absolument
aucune signification.

→ Nos raisonnements sur les choses de fait sont fondés sur la relation de cause à effet.

Exemple quand la cause et l'effet sont tous les deux présents aux sens : une boule de billard se
meut vers une autre immobile ; elles se heurtent : la boule précédemment au repos acquiert
maintenant un mouvement. Relation de cause à effet ; si on l'examine : le mouvement ne précède
pas le choc et il n'y a pas d'intervalle entre le choc et le mouvement.
− contiguïté : dans le temps et l'espace ; circonstance requise pour la cause/effet
− antériorité : la cause est nécessairement antérieure à son effet
− conjonction constante entre la cause et l'effet : du mouvement et du contact s'ensuit
toujours le mouvement de l'autre boule

Exemple quand nous concluons de l'un que l'autre a existé ou existera :


Si je vois une boule se diriger en ligne droite vers une autre : je conclue qu'elles vont se heurter et
que la seconde va entrer en mouvement. Comment expliquer cette inférence de l'esprit ?
− l'inférence est permise par l'expérience ; elle n'est pas fondée par une démonstration en ce
sens qu'il est toujours possible d'imaginer un autre effet
− tous nos raisonnements sur la cause et l'effet sont donc fondés sur l'expérience
− nous ne pouvons faire aucune démonstration de cette relation ; le passé n'est pas une preuve
du futur.
− Nous pouvons imaginer un déroulement soudainement différent : il est donc possible que le
cours de la nature puisse changer

→ Aussi, le principe à l'origine de l'induction est l'accoutumance, l'habitude. Seule


l'accoutumance détermine l'esprit, la raison serait incapable d'être un tel guide.

→ En plus de cette conception que me donne l'accoutumance, l'habitude, je crois à l'effet que
j'anticipe, je crois que la boule immobile vers laquelle se dirige une autre boule en mouvement va se
mouvoir après le choc de leur rencontre.

− La croyance n'est pas le résultat d'une démonstration puisque la démonstration entraine une
conception qui n'admet pas de contradiction : en revanche, même si je crois dûment que la
deuxième boule va se mouvoir, en tant que mon expérience m'en persuade, je peux toujours
concevoir une alternative, même si je ne crois pas à celle-ci.
− La croyance n'a pas l'arbitraire d'un simple ajout : je n'ajoute à toutes les conceptions
que je peux avoir une autre conception que je couronne la préférée de mon accoutumance.

→ Ce qui différencie la croyance de tout autre conception, c'est la manière différente de concevoir
son objet ; manière qui ne dépend pas de notre volonté.
L'esprit sent dans l'anticipation du mouvement de la seconde boule quelque chose qui diffère de la
simple rêverie de l'imagination.

→ Comment décrire ce sentiment dont l'on est intimement conscient, celui qui habite la croyance ?
« il est impossible par des mots de décrire ce sentiment » ; à défaut on dit de cette conception
qu'elle est « plus vive, plus vivante, plus ferme ou plus intense ».

→ En plus de la contiguïté, de l'antériorité de la cause et de la conjonction constante, il est


couramment supposé qu'il y a une connexion nécessaire entre la cause et l'effet ; et que la cause
possède un pouvoir, une force, une énergie.

→ Notion problématique : comment définit-on la force ou l'énergie ? Il s'agit d'une détermination de


la pensée, acquise par l'habitude.

→ L'âme : succession de différentes perceptions ; nos perceptions particulières composent donc


l'esprit. En aucun cas ces perceptions n’appartiennent à l'esprit : pas de substance, juste de
l'expérience, de la succession, des perceptions.

→ La géométrie et la divisibilité à l'infini de l'étendue : problème de la notion d'égalité, on se


repose toujours sur la définition d'un élément, par exemple : deux droites sont égales si elles
comptent le même nombre de points alignés. Or comment compter le nombre de points d'une
droite ? C'est faire de nos sens et de notre imagination les juges ultimes de cela à partir de
l'apparence générale des objets.

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