Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
MÉMOIRE DE MASTER
Science de la Nature et de la Vie
Sciences Agronomiques
Production et nutrition animale
Réf. : …………………………………..…
Thème :
Analyse statistique de la structure d’élevage ovin
dans la région de Biskra à travers des données
exhaustives
Jury :
Introduction
Synthèse bibliographique
L’élevage ovin en Algérie
1. Structure et caractéristiques de secteur d’élevage .........................................................2
1.1. Effectifs, production ovine et son évolution en Algérie .............................................2
1.2. Répartition géographique de l’élevage ovin ...............................................................3
1.3. Système d’élevage ovin en Algérie ............................................................................4
2. Présentation des races ovines algériennes ....................................................................6
3. Description et caractéristiques de la race Ouled Djellal ................................................8
Aspects techniques de l’alimentation des brebis
2.1. Généralités ................................................................................................................10
2.2. Le rationnement ........................................................................................................10
2.3. Besoins alimentaires des brebis et recommandations : ...........................................11
2.3.1. Brebis tarie, ou mise à la lutte ...............................................................................11
2.3.2. Brebis en gestation ...............................................................................................12
2.3.3. Brebis en lactation ................................................................................................13
2.4. Importance d’une bonne alimentation .....................................................................15
Matériels et méthodes
Présentation de la région d’étude.....................................................................................17
3-1. Situation géographique ...........................................................................................17
3-2. Présentation du secteur agricole ..............................................................................19
3-2-1. Zone de potentialités agricoles ............................................................................19
Résultats et discussion
1. Analyse exploratoire ....................................................................................................21
2. Analyse de la structure de la taille de cheptels ...........................................................28
Conclusion .......................................................................................................................34
Références .......................................................................................................................35
LISTE DES TABLEAUX
En Algérie, l'élevage ovin compte parmi les activités agricoles les plus tradition-
nelles et occupe une place très importante dans le domaine de la production animale, et
constitue le premier fournisseur de viande rouge du pays. Cet élevage, géré de manière
traditionnelle dans la quasi-totalité des exploitations privées et certaines fermes éta-
tiques, subit les affres des aléas climatiques, nutritionnels et pathologiques. La faible
productivité des troupeaux nationaux est attribuée à une mauvaise conduite de la repro-
duction et de l’alimentation des troupeaux qui est souvent de type extensif (Bencherif,
2011).
La plus importante race ovine algérienne, la Ouled Djellal, est exploitée pour la
production de viande. De nombreux facteurs affectent les niveaux de production obte-
nus: incidences climatiques contraignantes, faible valeur alimentaire des fourrages, ab-
sence d'organisation et de programmes d'amélioration (Trouette, 1933; Sagne, 1950;
Chellig, 1992).
Notre travail est présenté sous des chapitres : Premier chapitre présente une re-
cherche bibliographique qui explique Structure et caractéristiques de secteur d’élevage :
Effectifs, production ovine, son évolution et répartition en Algérie et avec une présenta-
tion générale des races locales et les aspects techniques de l’alimentation des brebis. Le
deuxième chapitre, rapporte le matériel et la méthodologie d'étude où nous avons pré-
senté les analyses statistiques utilisées pour le traitement de nos données et une partie
comportant les résultats obtenus avec leur discussion.
1
L’ELEVAGE OVIN EN ALGERIE
L’espèce ovine, la plus importante en effectif, représente la plus grande ressource ani-
male du pays. Il est difficile de connaitre avec précision l’effectif exact du cheptel ovin
national, le système de son exploitation principalement nomade et traditionnel ne le
permet pas (Khiati, 2013). Selon les statistiques du Ministère de l’Agriculture l’effectif
ovin a été estimé à environ 26 millions de têtes en 2015 (MADRP, 2016).
L’évolution globale des effectifs du cheptel ovin a été marquée sensiblement, depuis un
demi-siècle, par désordre qui relève de certains facteurs inhérents au développement, la
progression et l’intensification de la céréaliculture vers la steppe et avec un système
pastoral implanté dans des zones arides ou semi-arides qu’est caractéristique de la socié-
té nomade pratiquant des mouvement de transhumance avec une utilisation extensive
des parcours sur de longues distances et un usage de terres dans l’accès est plus au mois
réglementé et collectif. Ainsi l’alimentation des ovins est largement basée sur la valori-
sation des "unités fourragères gratuites" (Rondia, 2006 cité par Khiati, 2013).
L’exploitation principale est la filière viande, qui fournisse entre 72000 à 120000
tonnes/an; ce qui représente 56% de la production nationale des viandes rouges, cette
masse de viande provient de l’abatage contrôlé de prés de 5 millions de têtes /an dont la
moyenne de production est évaluée à 14,4 Kg (Orve, 1990 ; cité par Douh, 2012).
Tableau 1 : Evolution de l’effectif du cheptel ovin de 2003 à 2010 (×103 têtes) (Minis-
tère de l’Agriculture : Statistiques agricoles (2003- 2010))
2
Bien que le mouton est élevé en Algérie surtout pour sa viande, la laine occupe une
place importante 25.000 quintaux /an. (Saidani et Kamli, 2016) en industrie et artisanat
et ceci malgré la production de la fibre synthétique. La production annuelle moyenne
par tête est de 1 kg 200 g.
En Algérie, les ovins sont répartis sur toute la partie nord du pays, avec toute fois une
plus forte concentration dans les hautes plaines céréalières et les parcours steppiques.
Au niveau de ces derniers on trouve deux tiares (plus de 60 %) de l’effectif total (Cuil-
lermou, 1990 ; Aidoud, 2006 cité par Saidi-Mokhtar et al, 2009), c’est le domaine de
prédilection de l’élevage ovin et caprin.
Dans les hautes plaines semi-arides de l’Est algérien l’élevage ovin est pratiqué par plus
de 80% des exploitations agricoles et occupe la première place par rapport aux autres
espèces (bovines et caprines). Bien que leur importance ne soit pas en elle-même une
spécialisation, les ovins constituent une activité au sein d’un ensemble de systèmes de
production qui peuvent être qualifiés de complexes, souvent basés sur l’association po-
lycultures-élevages (Benyoucef et al, 2000).
En fait le mouton algérien par sa rusticité est le seul animal qui permet la mise en valeur
de la steppe, sans cet animal, la steppe ne serait que des déserts où l'homme serait inca-
pable de vivre. Il existe aussi des populations au Sahara, exploitant les ressources des
oasis et des parcours désertiques (AnGR, 2003 ; Khelifi, 1999 ; Nedjraoui, 2001).
3
Malheureusement, depuis quelques temps et surtout après la généralisation de la méca-
nisation dans l’agriculture, la population ovine a connu de grands changements au ni-
veau des effectifs des races et de leur berceau ; un phénomène dangereux menace la
diversité génétique de notre cheptel ovin par l'assimilation et le remplacement de cer-
taines races par d'autres, ce qui va sans doute diminuer la variabilité génétique du chep-
tel et donc diminuer sa capacité à répondre à un programme de conservation ou amélio-
ration future.
D’après des études effectuées par différents instituts techniques sur les systèmes de pro-
duction animale existants en Algérie, trois principaux types de systèmes se distinguent
par la quantité de consommation des intrants et par le matériel génétique utilisé (CN
AnGR, 2003). Les systèmes d’élevage ovin restent largement dominés par les races lo-
cales et se distinguent essentiellement par leur mode de conduite alimentaire (Rondia,
2006 cité par Ami, 2013).
Système extensif : En Algérie, ce type de système domine ; le cheptel est localisé dans
des zones avec un faible couvert végétal, à savoir les zones steppiques, les parcours sa-
hariens et les zones montagneuses. Ce système concerne toutes les espèces animales
locales (Adamou et al, 2005). Le système de production extensif concerne surtout l’ovin
4
et le caprin en steppe et sur les parcours sahariens (CN AnGR, 2003). Dans ce système
d’élevage on distingue deux sous systèmes :
Le système pastoral: L’éleveur hérite les pratiques rituelles ; nonobstant les nouvelles
technologies et l’évolution des conduites d’élevage, ce dernier maintient les habitudes
transmises par ses ancêtres. Ce type d’élevage se base sur le pâturage, le principe se
résume à transhumer vers le nord pendant le printemps à la quête de l’herbe "Achaba" et
le retour vers le sud se fait en automne "Azzaba".
Ce mode d’élevage se caractérise par une reproduction naturelle, non contrôlée que ce
soit pour la charge bélier/brebis, la sélection, l’âge de mise à la reproduction ou l’âge à
la réforme, l’insuffisance de ressources alimentaires surtout dans les parcours step-
piques ou se situe la plus grande concentration ovine (Mamine, 2010), les élevages sont
de type familial, destinés à assurer l’autoconsommation en produits animaux et à fournir
un revenu qui peut être conséquent les bonnes années (forte pluviométrie) (CN AnGR,
2003).
5
régions de l’intérieur, considéré comme marché d’un bétail de qualité. L’alimentation
est constituée de concentré, de foin et de paille, de nombreux sous produits énergétiques
sont aussi incorporés dans la ration (CN AnGR, 2003).
En Algérie, les ovins constituent une véritable richesse nationale pouvant être appréciée
à travers son effectif élevé par rapport aux autres spéculations animales et particulière-
ment par leur diversité (Dekhili, 2010).
Les races dominantes en Algérie sont la race blanche dite Ouled Djellal, la race Hamra
et la race Rembi alors que les autres races (Berbère, Barbarine, D’men, Sidaou ou Ter-
gui et Taadmite) sont considérées comme secondaires avec des faibles effectifs (Ta-
bleau 02). (Feliachi, 2015).
Une classification des races ovines algériennes a été faite en 1857 par Mr Bernis (Socié-
té Impériale Zoologique d'Acclimatation, 1859) qui a divisé le cheptel ovin en trois ca-
tégories:
• Le mouton Touareg, qui est appelé par les naturalistes "le Mouton Morvan", ces mou-
tons n'ont pas de laine, ils sont revêtus de poils ras.
6
•Le mouton à grosse queue de la province de Constantine, ces moutons ont été trouvés
sur une grande partie de la province, la queue grasse est très développée surtout chez les
mâles.
Une autre classification place les différentes races, selon leurs origines, en trois grandes
catégories : l’Arabe, la Barbarine et la Berbère (Sagne, 1950).
• Le groupe Berbère est considéré comme l’ancêtre des ovins du Nord d’Afrique, selon
les peintures rupestres de l'âge de pierre (Sanson, 1973), ce groupe était la source des
deux races actuelles Berbère et Hamra.
•Le groupe Arabe (y compris Ouled-Djellal et Rembi) a été probablement introduit dans
le pays pendant les invasions des Zénète (Sagne, 1950 ; Turries, 1976) c'est-à-dire après
l'occupation romaine et avant la conquête arabe. Alternativement, d’après (Trouette,
1933), ce groupe est considéré comme ayant été introduit par les Romains, célèbre utili-
sateurs de laine.
•Le groupe Barbarine,source du même nom de race, est considéré comme «exotique»
par (Sagne, 1950) en raison de son origine asiatique. Cette race, est la seule race à queue
grasse en Algérie, elle a été introduite à ~ 400 avant JC et réintroduite plus tard (900
après JC) par des Arabes du Moyen-Orient de l'Asie (Sanson, 1973)
Contrairement aux six autres races, D'man et Sidaou n'appartiennent pas au groupe des
«races à laine»; D’man rentre dans le groupe « des races à laine et à poils » et la race
Sidaou rentre dans le groupe des races à poils.
7
Figure 2 : Les berceaux des différentes races ovines algériennes
(Bensouillah, 2002).
C’est la plus importante et la plus intéressante des races ovines algériennes. C’est une
race entièrement blanche, à laine et queue fine, à taille haute, à pattes longues, apte pour
la marche. Elle craint cependant les grands froids. C’est une excellente race à viande. Le
bélier pèse 80 kg et la brebis 60 kg. Elle a comme berceau le centre et l’Est algérien,
vaste zone allant de l’Oued Touil (Laghouat- Chellala) à la frontière tunisienne (Dekhili
et Aggoun, 2007).
Ouled Djellal proprement dite qui peuple les Ziban, Biskra et Touggourt. C’est la varié-
té la plus adaptée à la marche, elle est communément appelée la "transhumante" ;
8
Ouled Nail qui peuple le Hodna, Sidi Aissa, M’sila, Biskra et Sétif. C’est le type le plus
lourd, elle est communément appelée "Hodnia" ;
Chellala qui peuple la région de Laghouat, Chellala et Djelfa. C’est la variété la plus
petite et la plus légère.
Selon Chellig (1992), les performances de reproduction de la race Ouled Djellal sont
comme suit :
- Fécondité : 93%.
- Prolificité : 110%.
9
2. Aspects techniques de l’alimentation des brebis
2.1. Généralités
Au sein d’un troupeau, la diversité des stades physiologiques est le premier facteur
d’hétérogénéité des besoins alimentaires (Bocquier et al, 1995). Chacune des phases du
cycle de production des ovins peut se caractériser par des besoins alimentaires et par des
apports énergétiques, azotés ou minéraux. Au cours d’un cycle de production (gestation,
lactation et repos) les besoins alimentaires de la brebis varient dans un rapport de 1 à 3
pour l’énergie et de 1 à 4 pour les protéines alors que sa capacité d’ingestion ne varie
que de 1 à 2,3 seulement, il en résulte donc une succession de phases d’excédent ou de
déficit des apports par rapport aux besoins (Bocquier et al., 1988 ; Gadoud et al., 1992),
les excédents sont stockés sous forme de graisses de réserve qui sont mobilisées au
cours des périodes de déficit, par ailleurs, les brebis ne disposent que de très faibles ré-
serves en protéines et un déficit entraine presque toujours une baisse de performances.
Les apports excédentaires en protéines sont éliminés par l’animal dans l’urine (Bocquier
et al, 1988 ; Gadoud et al. 1992 ; Caja et Gargouri, 1995 ; Dudouet, 2003).
2.2. Le rationnement
10
acheter (Toussaint, 2001), aussi il consiste à maximiser la consommation de fourrage en
limitant les apports de concentré (Bocquier et al., 1988 ; Gadoud et al., 1992).
Une alimentation rationnelle et économique des brebis sans diminution des perfor-
mances repose sur une bonne gestion de leurs réserves corporelles au cours du cycle de
production (Gadoud et al, 1992 ; Dirand, 2007).
La brebis tarie, non gestante, a des besoins nutritionnels limités. Si les disponibilités
alimentaires le permettent, on peut utiliser cette période pour permettre à la brebis de
reconstituer ses réserves corporelles (Guerouali et Boulanouar, 2005).
11
Tableau 4 : Besoins alimentaires et capacité d’ingestion de la brebis adulte (tarie ou en
début de gestation) (Bocquier et al, 1988).
La fin de la gestation (4e et 5e mois) est la période la plus délicate du cycle reproductif
de la brebis car ses besoins s’accroissent très rapidement alors que sa capacité
d’ingestion diminue. Les apports alimentaires recommandés en fin de gestation sont
inférieurs aux besoins pour l’énergie et supposent qu’une partie de ceux-ci sont couverts
par les réserves corporelles, alors que les apports en protéines sont légèrement supé-
rieurs aux besoins pour subvenir aux exigences des fœtus car la brebis n’a que de très
faibles réserves protéiques (Bocquier et al, 1988 ; Gadoud et al, 1992),
L’alimentation en fin de gestation a une incidence sur le poids des fœtus, la vigueur des
agneaux nouveau-nés, la mortalité des agneaux, la production laitière de la brebis, la
vitesse de croissance de l’agneau et le poids et la maturité corporels a la vente (Dudouet,
2003).
Une sous alimentation en fin de gestation peut entrainer des effets indésirables (agneaux
légers, apparition de toxémie de gestation, diminution de la production de colostrum),
aussi un déficit en matières azotées et en minéraux a toujours des conséquences regret-
tables sur la viabilité et le poids des agneaux (Caja et Gargouri, 1995 ; Dudouet, 2003).
12
Tableau 5 : Apports alimentaires recommandés en fin de gestation selon le poids des
brebis et l’importance de la portée (Bocquier et al, 1988)
Durant l’allaitement, la brebis atteint quantitativement, l’étape de besoins les plus éle-
vée de tout son cycle de production. La production de lait est élevée et dépend du
nombre et de la vigueur des agneaux allaités, cette production peut varier de 1 à 3 l/j
pendant le premier mois après l’agnelage et peut être maintenue de 0,7 à 1,5 l/j durant le
3e et 4e mois de lactation (Caja et Gargouri, 1995).
13
La production laitière de la brebis allaitante, est estimée à partir de la croissance de la
portée pendant le premier mois (GMQ 10-30j) période au cours de la quelle le lait cons-
titue le seul aliment des agneaux. Cette production est maximale pendant le premier
mois, elle décroit ensuite (Gadoud et al. 1992). Selon Gadoud et al. (1992) la brebis a
besoin de 0,60 UFL et 85g de PDI pour produire un litre de lait à 58 g/l de taux buty-
reux et 49g/l de taux protéique, et selon Hassoun et Bocquier (2007) pour produire un
litre de 60 g/l de taux butyreux et 50g/l de taux protéique, les besoins sont de 0,61 UFL
et 86 g de PDI.
Durant la lactation, les brebis doivent être nourries à volonté avec un aliment de bonne
qualité et riche en protéines dont le but d’améliorer la production de lait surtout pour les
brebis allaitant plus d’un agneau (Guerouali et Boulanouar, 2005).
14
Dans le cas des brebis laitières, la plupart des troupeaux laitiers du bassin méditerra-
néen, les traites ne débuteront qu’après une phase classique d’allaitement qu’est suivie,
après un sevrage des agneaux, d’une phase de traite exclusive. Ce passage à la traite
exclusive s’accompagne généralement d’une chute de production laitière ; et que les
changements de conduite et d’alimentation pendant l’allaitement, ont des effets directs
importants sur le lait, sa composition et sur la croissance des agneaux (Barillet et al,
2002).
La mauvaise nutrition du point de vue quantitatif et /ou qualitatif, c'est-à-dire les insuf-
fisances et les déséquilibres nutritionnels se répercutent sur l’état sanitaire de la brebis
et en conséquence sur la reproduction (Craplet et Thibier, 1980 ; Dudouet, 2003).
Ainsi la conduite de l’alimentation doit assurer un équilibre adéquat entre besoins, ap-
ports et état des réserves corporelles, puisque l’apparition de certains déficits dans plu-
sieurs phases du cycle de production des brebis est presque inévitable (Caja et Gargouri,
2005).
En alimentation ovine, une bonne gestion de l’alimentation associée avec quelques pré-
cautions sont nécessaire à prendre, comme par exemple :
- En début de l’année, l’herbe est suffisamment riche pour couvrir les besoins des
brebis allaitantes, tout au moins en ce qui concerne sa valeur protéique. Sa va-
15
leur énergétique n’étant pas trop élevée, elle n’est pas toujours propice au réta-
blissement de brebis affaiblies et devenues maigres. L’apport d’un aliment éner-
gétique, telle une céréale, peut se justifier pendant quelques semaines ;
- Baser l’alimentation des brebis arrivées en fin de gestation sur un pâturage au-
tomnal ou hivernal est source de toxémie de gestation. A cette époque, l’herbe
est trop pauvre pour couvrir les besoins des animaux, donc il est recommandé de
rentrer les brebis un mois avant l’agnelage prévu et de les soigner avec un four-
rage de qualité, complémenté par un aliment adéquat (Vandiest et Pèlerin, 2003).
16
MATERIELS ET METHODES
Elle limité au Nord par la wilaya de Batna et M’sila, au Sud par la wilaya de Ouargla et
El-Oued à l'Est par la wilaya de Khenchela et à l’Ouest par la wilaya de Djelfa. Elle est
constitué par un ensemble zab d’où le nom la Reine des zibans. Figure. (DSA, 2017).
17
Figure 4: Limité géographique de la Wilaya de Biskra (DSA, 2017)
18
Présentation du secteur agricole
La situation géographique de la wilaya de Biskra, sa diversité écologique, ces res-
sources hydriques, ces terres plates et ses potentialités humaines avec leurs cultures ont
donnée à la région des Zibans sa vocation Agro-pastorale. (DSA, 2017)
Potentialités agricoles
La morphologie de la région des Zibans est constituée de quatre grands ensembles
écologiques qui a permis de développer une agriculture très diversifiée qui caractérise
chaque zone:
➢ Les piémonts : situés au nord de la région presque découvertes de toutes végéta-
tions naturelles (EL-KANTARA, DJEMORAH ET M’CHOUNECH), occupent
12 % de la superficie totale, où l’agriculture de montagne (notamment arboricul-
ture, apiculture et élevage extensif) y prend peu à peu place.
➢ Les plateaux : à l’ouest, ils s’étendent du nord au sud englobant presque les
daïras d’OULED DJELLAL, SIDI KHALED et une partie de TOLGA. Locali-
sés dans le sud-ouest de la Wilaya, à vocation pastorale et fief de la race ovine
‘Ouled Djellal ‘ ; ils s’étendent sur 56 % de la superficie totale de la wilaya, et
sont soumis aux effets néfastes de la désertification. mais ces dernières temps
avec les programmes (PNDA, FNDIA, FNRDA, 108, 402, etc...) ont changé
l’attitude des éleveurs en agro-éleveurs d’où la pratique de l’agriculture culture
maraîchage, Phoeniciculture, la plasticulture et la culture industrielle.(DSA,
2017)
➢ Les plaines : occupent 22 % de la superficie totale où la plasticulture est associée
au maraîchage et à la Phoeniciculture et aussi la culture industrielle. Elle est
constituée des daïras d’El Outaya, Sidi Okba, Zeribet-El-Oued, El ghrous,
Ourlel. à l’ouest, englobant presque les daïras d’Ouled Djellal, Sidi-Khaled,
Tolga.
➢ Zone des dépressions : elle occupe 10% de la superficie totale, située au Sud et
caractérisé par la présence de Chott Melghir (DSA, 2017).
19
2.Donnée utilisée
Nous utilisons dans cette étude une base de données collectée par la DSA de la Wilaya
de Biskra (2018). Elle comprend tous les éleveurs de la région d’étude, soient 5 070
éleveurs distribués sur 33 communes de la Wilaya. La base inclue deux variables très
intéressants pour analyser la structure de secteur d’élevage ovin de la région. Il s’agit
de : le nombre de têtes par éleveur et l’âge de l’éleveur. Par conséquent, on a pu obtenir
le nombre des éleveurs par communes.
3.Méthodologie employée
Nous utilisons dans cette étude les outils de la statistique exploratoire. Principalement,
les statistiques descriptives telles que la moyenne, le mode et la médiane, ainsi que la
variance, l’écart-type, les valeurs minimales et maximales. Afin d’explorer la forme de
la distribution des fréquences absolues, nous utilisons la densité de Kernel, qui est une
forme lissée de l’histogramme des fréquences ordinaire. Afin de faire apparaitre les dif-
férences des valeurs en termes d’un facteur, nous utilisons l’analyse de variance
(ANOVA à un seul facteur. Le facteur dans cette étude est représenté par les 33 com-
munes.
20
RESULTATS ET DISCUSSION
1. Analyse Exploratoire
Au début, nous allons présenter une analyse exploratoire de secteur d’élevage ovin dans
toute la Wilaya de Biskra à travers une description des principales caractéristiques.
Le Tableau 7 montre l’évolution de l’effectif des ovins selon l’âge et le sexe dans la
Wilaya de Biskra (2010-2015). La première colonne représente les années, le reste re-
présente les différentes types des ovins selon les catégories d’âge (aussi en terme de le
sexe).
Commençons par la première catégorie. Elle reflète la catégorie des brebis (femelles).
La deuxième catégorie concerne la catégorie des béliers (male) et le reste des catégo-
ries sont distinguées en termes de sexe : la troisième et quatrième la représentent les
antenaises et les antenais de l’âge 10 à 18 mois la cinquième et la sixième catégories
pour les agneaux et les agnelles de l’âge moins de 10 mois, la dernière catégorie reflète
le nombre total de têtes
21
Le Tableau 8 montre le nombre d’éleveurs et de têtes par communes. La première co-
lonne représente les communes , la deuxième colonne concerne le nombre des éleveurs
, la troisième colonne concerne le pourcentage de nombre des éleveurs la quatrième
colonne concerne le nombre totale de têtes par commune ,la dernière colonne représente
le pourcentage des tètes par commune .
22
Tolga 211 4,162 58633 4,236
Zeriba 206 4,063 52895 3,822
(Etabli par nous-mêmes)
23
Lotaya 288,61 145,78 42 850
Mechonech 268,64 242,87 34 2490
Mekhadma 210,58 124,31 46 523
Mezira 256,71 128,22 100 610
Ouled Djellal 240,74 209,13 30 2490
Orlal 262,43 189,38 37 800
Oumach 279,20 192,99 25 1600
Ras miad 337,03 211,94 43 1388
Sidi khaled 237,80 153,78 45 1103
Sidi okba 371,46 196,06 27 1080
Tolga 277,88 149,40 40 829
Zeriba 256,77 134,50 20 880
Etabli par nous-mêmes
D’après le Tableau 9, la commune de Sidi Okba représente grande taille de cheptel avec
une moyenne de 371,46 têtes et l’écart type 196,06, avec une valeur Minimal de 27
tête , et une valeur maximal de 1 080 têtes.
24
Faydh 49,6 21 92 71 14,74138
Fogala 51,61 27 92 65 14,22566
Hadjeb 46,98 23 88 65 14,14805
Hawch 47,29 23 85 62 14,50292
Jamora 51,2 33 79 46 15,78185
K.S.N. 44 25 63 38 15,13275
Kantara 46,45 31 81 50 14,80117
Leghrous 51,8 20 90 70 14,09825
Lichana 48,46 29 69 40 12,35121
Liwa 51,5 24 83 59 13,89913
Lotaya 44,29 22 78 56 14,43787
Mechonech 43,33 35 53 18 12,27541
Mekhadma 48,63 28 81 53 12,36158
Mezira 54,54 29 83 54 12,93635
Ouled Djelel. 47,55 23 89 66 14,26526
Orlal 48,62 26 77 51 13,87198
Oumach 46,78 20 89 69 14,85681
Ras Miad 48,64 21 89 68 15,32637
Sidi Khaled 49,44 25 91 66 15,81494
Sidi Okba 47,07 21 97 76 14,92061
Tolga 51,73 23 92 69 14,44549
Zeriba 48,05 21 89 68 15,46963
Etabli par nous-mêmes
D’après le Tableau 10, l’âge minimum est 20 ans dans les communes suivant : Biskra,
Chetma, Leghrous, Oumach. L’âge maximum est de 114 ans dans les communes de
Besbes et Chaiba.
25
Figure 5 : Histogramme des fréquences de pourcentages de nombre d’éleveurs par communes.
26
Figure 6 : Histogramme des fréquences de pourcentages de nombre de têtes d’ovin par communes.
27
- La commune de Chaiba a une grande fréquence de pourcentage de nombre
d’éleveurs par commune 13.59%
- Les communes de Besbes, Biskra, Oumech , Ras Miad et Sidi Okba ont des va-
leurs intermédiaires entre 6 et 9 %
- Les communes de Ain Zatot, Jamora, Khanguet Sidi Nadji, Lichana et Me-
chonech ont des faibles valeurs entre 0.039 et 0.29%
Cette Figure représente l’histogramme des valeurs de la colonne 5 Tableau 8 dont elles
représentes des fréquences de pourcentages de nombre de têtes par communes.
L’ANOVA vise à mettre en évidence les différences de taille dans les 33 communes à
savoir s’il ya une différence significative. Les résultats sont représentés dans le Tableau
11.
28
D’après ce tableau, nous pouvons remarquer clairement qu’il a une différence significa-
tive. La valeur de Fisher est de 12.97 (issue du rapport des moyens des carrés).
H2 : Chaiba a une forte vocation pour l’élevage ovin dans la wilaya de Biskra en terme
de taille de cheptel.
En dépit la différence significative, Nous procédons un test LSD (PPDS). Les résultats
sont représentés dans le tableau suivant :
Tableau 12 : Classement des communes selon la taille de cheptel par le test LSD de
Fisher
29
Mechonech 201,333 FG
k.s.n. 192,400 FG
Dawsan 164,049 G
Dans cette section nous allons vérifier quelle commune a-t-elle une forte vocation pour
l’élevage ovine dans la Wilaya. Ain Zatot est ignoré dans ce classement parce qu’elle a
seulement 2 éleveurs.
Dans ce qui suit, nous analysons la structure modale de la taille de cheptel. Essayons de
confirmer l’hypothèse stipulant que :
H3 : La taille de cheptel (mesurée en termes de nombre de têtes par éleveurs) dans les
33 communes de la Wilaya de Biskra est uni modale
30
D’après cette figure la classe modale est de 124-248 tête avec un pourcentage de 36%.
Cela signifie que la taille de cheptel (mesurée en termes de nombre de têtes par éle-
veurs) dans les 33 communes de la Wilaya de Biskra est uni modale.
Nous procédons cette figure pour vérifier la structure modale. Elle manifeste une struc-
ture unimodale avec un Mode de 200 têtes.
31
D’aprés cette figure la classe modale est entre 34-43 ans. Nous pouvons constater qu’il
y a une relation entre la taille de cheptel et l’âge de l’eleveur. D’une manière plus
élaborée , nous avons procédé une figure pour la densité (figure.10)
32
D’aprés cette figure, la médiane est égale à 47ans , la moyenne est de 48.48 ans et les
quartile 1 et 3 sont 36ans et 60 ans respectivement.
33
CONCLUSION
D’après la revue bibliographique sur le sujet, l’espèce ovine, la plus importante en ef-
fectif, représente la plus grande ressource animale du pays, l’effectif ovin a été estimé à
environ 26 millions de têtes en 2015. La répartition géographique de l’élevage ovinsur
toute la partie nord du pays, avec une plus forte concentration dans les hautes plaines
céréalières et les parcours steppiques. Au niveau de ces derniers on trouve deux tiares
(plus de 60 %) de l’effectif total.Les races dominantes en Algérie sont la race blanche
dite Ouled Djellal, la race Hamra et la race Rembi. La race Ouled Djellal c’est la plus
importante et la plus intéressante des races ovines algériennes. C’est une race entière-
ment blanche. Cette race est subdivisée en trois variétés Ouled Djellal,Ouled Nail et
Chellala. La nutrition est considérée comme un facteur important affectant la fonction
de reproduction chez les ruminants domestiques. Chez les ovins, elle affecte l’âge à la
puberté, la fertilité, le taux d’ovulation et la survie de l’embryon et permet de raccourcir
de façon importante l’intervalle entre agnelage chez la brebis. La conduite de
l’alimentation doit assurer un équilibre adéquat entre besoins, apports et état des ré-
serves corporelles, puisque l’apparition de certains déficits dans plusieurs phases du
cycle de production des brebis est presque inévitable.
D’après l’étude empirique, les hypothèses avancées dans cette étude sont confirmés.
L’analyse de la variance à un facteur (ANOVA) montre que le facteur la vocation
d’élevage ovin varie de façon significative parmi les communes. Chaiba est la commune
qui a une forte vocation pour l’élevage ovin dans la wilaya de Biskra. En outre, l’âge
(l’expérience) a une relation positive avec la taille de cheptel.
34
REFERENCES
35
Deghnouche K. (2011). Etude de certains paramètres zootechniques et du métabolisme
énergétique de la brebis dans les régions arides (Biskra).Thèse de Doctorat. Uni-
versité Mohamed Kheider Biskra
Deghnouche K, M.Tlidjane , T.Meziane ,A.Toubiti. (2011). Influence du stade physio-
logique sur divers paramètres biochimiques sanguins chez la brebis Ouled Djellal
des zones arides du Sud-Est algérien. Revue Médecine Vétérinaire, 162(1): 3-7.
Dekhili M. & Aggoun A. (2005). Productivité des brebis Ouled Djellal, élevées dans
deux milieux différents. Renc. Rech. Ruminants. 12, 163.
Dekhili M. & Aggoun A. (2007). Performances reproductive de la brebis de race Ouled
Djellal dans deux milieux contrastés. Archivos De Zootechnia., 56 (216): 963-
966.
Dirand A. (2007). L’élevage du mouton. Editions Educagri. Dijon. p 241.
Douh M. (2012).Caractérisation des paramètres zootechniques de l’élevage ovin en
zones steppiques cas de la wilaya de Tébessa. Mémoire de Magistère. Centre Uni-
versitaire d’El Taref.
Feliachi K., Kerboua M., Abdelfettah M., Ouakli K., Selhab F., Boudjakdji A., Ta-
koucht A., Benani Z., Zemour A., Belhadj N., Rahmani M., Khecha A., Haba A.
& Ghenim H. (2003).Commission nationale ANGR : Rapport national sur les res-
sources génétiques animales: algérie. Point focal algérien pour les ressources gé-
nétiques. Direction générale de l'INRAA. Ministère de l’agriculture et du déve-
loppement rural (MADR).
Gadoud R., Joseph M.M., Jussiau R., Lisberney M.J., Mangeol B., Montméas L. & Tar-
rit A. (1992). Nutrition et alimentation des animaux d’élevage. Tome 2. Editions
Foucher, Paris.
Guerouali A. & Boulanouar B. (2005). Besoin énergétiques des brebis au cours du cycle
de production. In : Boulanouar B. ; Paquay R. L’élevage du mouton et ses sys-
tèmes de production au Maroc. Editions INRA, Paris.
Hassoun P. & Bocquier F. (2007). Alimentation des ovins. In : Agabriel J. Alimentation
des bovins, ovins et caprins : Besoins des animaux- Valeurs des aliments : Tables
INRA. Editions Quae.
Khelifi Y. (1999). Les productions ovines et caprines dans les zones steppiques algé-
riennes. Options méditerranéennes : série a. Séminaires méditerranéens, 38: 245-
247.
Khiati B. (2013). Etude des performances reproductives de la brebis de race Rembi.
Thèse de Doctorat.p 25
MADRP, 2016. Rapport de Ministère de l’agriculture, du développement rural et de la
pêche.
36
Mamine F. (2010). Effet de la suralimentation et de la durée de traitement sur la syn-
chronisation des chaleurs en contre saison des brebis Ouled Djellal en élevage
semi-intensif. Publibook éditions. Paris. p 98.
Nedjrauoi D.(2001). Profil fourrager, Université des Sciences et de la technologie
H.Boumediène (USTHB). Alger.
Rondia P. (2006). Aperçu de l’élevage ovin en Afrique du nord. Filière ovine et ca-
prine, 18: 11-14.
Safsaf B. (2014). Effet de la sous-alimentation sur certains paramètres de reproduction
des brebis de race Ouled djellal. Thèse de Doctorat en sciences vétérinaires. Uni-
versité de Batna.
Sagne J. (1950). L'Algérie pastorale : ses origines, sa formation, son passé, son présent,
son avenir. Imprimerie Fontana.
Saidani I & Kamli N. (2016). Caractérisation de l’activité reproductive du bélier de race
blanche : Mensuration morphométrique et suivi histologique testiculaires. Mé-
moire de Master en Biologie. Université Abou Bekr Belkaid
Saidi M. , Ayad A. , Boulgaboul A. , Benbarek H. (2009). Etude prospective du parasi-
tisme interne des ovins dans une région steppique : Cas de la région d’Ain d'Hab,
Algérie. Annuaire médecine vétérinaire 153: 224-230.
Sanson M. (1973). Les ovins dans l’antiquité d’après les vestiges phéniciens et romains
en Tunisie et en Algérie. Doc. Tech. Inrat document technique de institut national
de la recherche agronomique de Tunisie., p 65.
Toussaint G. (2001). L’élevage des moutons. Editions Vecchi, Paris.
Trouette G. (1933). La sélection ovine dans le troupeau indigène. Direction des services
de l'élevage. Imprimerie Guiauchin: Alger.
Turries V. (1976). Les populations ovines algériennes : chaire de zootechnie et de pasto-
ralisme, INA, Alger.
Vandiest P. & Pèlerin V. (2003). L’élevage ovin, les principales bases. Filière Ovine et
Caprine, 7: 1-5.
37
ANNEXES
Annexe 1
Statistiques descriptives (Données quantitatives) :
38
ras_miad 315 315 6,213
sidi_khaled 103 103 2,032
sidi_okba 345 345 6,805
tolga 211 211 4,162
zeriba 206 206 4,063
Annexe 2
Fréquence pour cheptel, obs 1-5070
nombre de classes = 21, moyenne 273,006, éc. type = 174,833
39
1488,0 - 1612,0 1550,0 3 0,06% 99,98%
1612,0 - 1736,0 1674,0 0 0,00% 99,98%
1736,0 - 1860,0 1798,0 0 0,00% 99,98%
1860,0 - 1984,0 1922,0 0 0,00% 99,98%
1984,0 - 2108,0 2046,0 0 0,00% 99,98%
2108,0 - 2232,0 2170,0 0 0,00% 99,98%
2232,0 - 2356,0 2294,0 0 0,00% 99,98%
2356,0 - 2480,0 2418,0 0 0,00% 99,98%
>= 2480,0 2542,0 1 0,02% 100,00%
Annexe 3
40
Résumé :
Le présent travail représente une étude théorique et expérimentale en se basant sur des
statistiques exhaustives du secteur d'élevage ovin dans la Wilaya de Biskra. L’objectif
principal de notre étude est de caractériser la structure du secteur d’élevage ovin. Pour mener
à terme ce travail, nous avons réalisé une étude exploratoire à l'aide des outils statistiques. Les
principaux résultats sont : Parmi les 33 communes, la commune de Chaiba présente une forte
vocation pour l’élevage ovin en termes de la variation de la taille de cheptel. La taille de
cheptel manifeste une structure uni modale. L'âge de l'éleveur (l’expérience) affecte la taille
de cheptel. Ces résultats ouvrent des voies pour des recherches ultérieures sur le
développement et la caractérisation plus intelligible de secteur d’élevage ovin.
Mots clé : élevage ovin, effectif des ovins, taille de cheptel, âge de l’éleveur, Biskra
Abstract:
The present research represents a theoretical and experimental study based on a
comprehensive statistics on the sheep farming sector in the Wilaya of Biskra. The main
objective of our study is to characterize the structure of the sheep farming sector. In order to
proceed the analysis, we conduct an exploratory study using basic statistical tools. The main
results are: Among the 33 communes, the municipality of Chaiba has a strong vocation for
sheep farming in terms of the variation on the herd size. Herd size manifests a unimodal
structure. The Herder age (experience) affects the size of the Herd. These findings open
avenues for further research on the development and more intelligible characterization of
sheep farming sector.
Keywords: sheep farming, sheep distribution, Herd size, Herder age, Biskra.
: ملخص
الهدف.يمثل هذا العمل دراسة نظرية وتجريبية تستند إلى إحصاءات شاملة لقطاع تربية األغنام في والية بسكرة
أجرينا دراسة استعراضية باستخدام بعض، وألجل ذلك،الرئيسي من دراستنا هو توصيف هيكل قطاع تربية األغنام
بلدية الشعيبة تتميز بسمعة جيدة في تربية األغنام من، بلدية33 من بين: النتائج الرئيسية هي كاآلتي.األدوات اإلحصائية
هذه النتائج. عمر المربي (خبرته) يؤثر على حجم القطيع. حجم القطيع يظهر بنية أحادية المنوال،حيث تباين حجم القطيع
.تفتح المجال لمزيد من البحث حول تطوير و توصيف أكثر وضوحا لقطاع تربية األغنام
بسكرة، عمر المربي، حجم القطيع، توزع األغنام، تربية األغنام: كلمات البحث