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INTRODUCTION A LA

PROGRAMMATION

NEURO-LINGUISTIQUE
Introduction à la Programmation Neuro-Linguistique

TABLE DES MATIÈRES


1. Historique et Définitions...........................................................................................3
1.1. Historique......................................................................................................... 4
1.2. Définition de la PNL.......................................................................................4
1.3. Les présupposés de Monsieur/Madame-Tout-Le-Monde......................8
1.4. Les postulats fondamentaux de la PNL…..................................................8
1.5. Le modèle de communication......................................................................10
1.6. La communication non verbale....................................................................11
2. Le système de perception et de représentation.......................................................12
2.1. Les filtres de la perception........................................................................13
2.2. Les systèmes de représentation..............................................................13
2.3. Les prédicats................................................................................................. 16
3. Les compétences essentielles de la PNL.................................................................20
3.1. Les trois piliers de la PNL..........................................................................21
3.2. L’acuité sensorielle - Savoir calibrer......................................................21
3.3. Les mouvements oculaires.........................................................................22
3.4. La flexibilité - Savoir créer le rapport..................................................24
3.5. La notion d’objectif.....................................................................................25
4. Le langage du changement ....................................................................................28
4.1. L'impossible négation..................................................................................29
4.2. L’incongruence linguistique........................................................................29
4.3. Il faut, je dois…............................................................................................ 31
4.4. Les présuppositions.....................................................................................32
4.5. La communication orientée solutions......................................................33
5. La gestion des états émotionnels.............................................................................34
5.1. L’ancrage........................................................................................................ 35
5.2. L'ancrage simple.......................................................................................... 36
6. Exemples d’application :........................................................................................37
6.1. Le cercle d'excellence................................................................................38
6.2. La stratégie de ressources.......................................................................39

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Introduction à la Programmation Neuro-Linguistique

1. Historique et Définitions

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Introduction à la Programmation Neuro-Linguistique

1.1. Historique
La programmation neurolinguistique a été développée dans les années 70 en
Californie par John Grinder (psychologue-linguiste), Richard Bandler (psychologue-
mathématicien) et une équipe de chercheurs dont Robert Dilts, David Gordon, Leslie
Cameron Bandler et Judith Delozier. Ensemble, ils ont élaboré des modèles dans les
domaines de la communication, du management et du développement personnel.
Ces chercheurs qui partageaient le désir ardent de découvrir les secrets de la
communication, se sont d'abord donné un objectif très simple: observer attentivement
les meilleurs communicateurs afin de découvrir comment ces derniers faisaient pour
développer le niveau d'expertise auquel ils étaient parvenus. Ils ont donc observé et
étudié systématiquement les comportements et les manières de faire des thérapeutes
les plus efficaces, ces grands maîtres de la psychologie moderne que sont Milton
Erickson, Virginia Satir, Fritz Pearls, Gregory Bateson et Paul Watzlawick.
Au fil des ans, ce modèle de communication et de changement s'est constamment
enrichi et a élargi ses applications à d'autres domaines d'intervention que la thérapie, à
savoir: la santé, l'éducation, la gestion des ressources humaines et la vente, tous les
domaines ayant un lien avec la relation humaine.

1.2. Définition de la PNL

Programmation (principe)
À partir de toutes les expériences que nous avons vécues et surtout celles de l'enfance,
nous avons créé et enregistré des programmes très élaborés de fonctionnement pour
penser, analyser, ressentir et nous adapter au monde. Tout comportement est
programmable, décomposable, peut-être révisé
Ces programmes varient selon les personnes et les circonstances, et ils deviennent très
rapidement des automatismes.
Neuro (support, vecteur)
Chacun de nos apprentissages psychique ou physique s’imprime physiologiquement
dans notre réseau neurologique.
Il n’existe aucun contenu dans notre cerveau sans expérience sensorielle préalable.
Cette capacité de nous programmer repose sur notre activité neurologique. Celle-ci est
responsable de coder nos programmes et de les enregistrer dans les neurones de notre
cerveau. C'est parce que nous possédons un système nerveux et un cerveau que nous
sommes capables de percevoir notre environnement, de penser, de ressentir et de
sélectionner des comportements.
Linguistique (moyens)
Nos programmes mentaux se manifestent à travers notre langage verbal et non verbal.
C'est notre langage qui structure et reflète la façon dont nous pensons et organisons
notre modèle du monde. Le langage est la grammaire de la pensée.
La PNL est un art
La PNL est une "modélisation" du savoir-faire efficace et s'intéresse davantage au
comment plutôt qu'au pourquoi des choses. L'efficacité de ses approches et procédures
se mesure donc uniquement par la valeur des résultats obtenus !
La PNL est une attitude
Elle maintient une ouverture d'esprit ancrée dans la croyance que chaque personne est
unique et qu'elle possède toutes les ressources dont elle a besoin pour se réaliser

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pleinement. Dans le cadre d'une intervention en PNL, la traditionnelle question "Quel


est votre problème?" se transforme typiquement en ‘’Que voulez-vous?’’ et "De
quelles ressources avez-vous besoin pour devenir celui ou celle que vous désirez
être ?"
La PNL est une méthodologie
Chaque comportement a une structure. La PNL nous offre une méthode pour
comprendre et modéliser cette structure, la mettre à jour, l'enseigner et la
reprogrammer à l'aide des perceptions sensorielles
La PNL est un modèle de changement
La PNL propose un modèle pour comprendre et faciliter le changement.
Elle est à la recherche de la différence qui fait la différence.
Ce modèle nous apprend que nos croyances agissent sur notre état émotionnel présent
et guident notre état désiré: que certains facteurs d'influence tels que notre
physiologie, nos ressources et nos stratégies nous assistent pour passer d’un état à un
autre.

Plusieurs approches, autres que la PNL, cherchent à identifier la cause, à comprendre


ce qui est dit et à répondre à la question "pourquoi",
La P.N.L est un modèle qui s'intéresse à la structure et au fonctionnement optimal de
l'expérience humaine (Le "comment").

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Un commerçant venait d’éteindre les lumières dans le magasin, quand un homme


apparut et demanda de l’argent.
Le propriétaire ouvrit la caisse enregistreuse. Le contenu de la caisse fut ramassé par
un homme qui quitta le magasin. Un officier de police fut averti immédiatement.
Énoncez les réponses aux 17 questions qui concernent les faits relatés;
Affirmation Vrai Faux Incertain
1. un homme apparut après que le propriétaire eut éteint les lumières de
son magasin
2. le voleur ne demanda pas d’argent

3. le voleur était un homme

4. la personne qui ouvrit la caisse enregistreuse était le propriétaire

5. le propriétaire ramassa le contenu de la caisse enregistreuse et quitta


le magasin
6. quelqu’un ouvrit une caisse enregistreuse

7. après que l’homme qui avait demandé de l’argent eut ramassé le


contenu de la caisse, il quitta le magasin.
8. quoique la caisse enregistreuse contint de l’argent, l’histoire ne dit
pas combien
9. le voleur demanda de l’argent au propriétaire

10. le voleur ouvrit la caisse enregistreuse

11. un homme apparut après que les lumières du magasin furent éteintes

12. le voleur n’emporta pas d’argent

13. le voleur ne demanda pas d’argent au propriétaire

14. l’histoire ne dit pas l’âge du propriétaire

15. l’homme quitta le magasin en emportant avec lui le contenu de la


caisse
16. L’histoire traite d’une série d’événements dans lesquels seules trois
personnages sont mentionnées : le propriétaire du magasin, un
homme qui demanda de l’argent, un officier de police
17. les événements suivants font partie de l’histoire : quelqu’un demanda
de l’argent, une caisse enregistreuse fut ouverte, son contenu fut
ramassé, un homme quitta le magasin

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PNL

 Comportementaliste
 Systémique
 Psycho dynamique (interactions entre
des processus internes – les parties-)
 Humaniste: tout individu dispose de
toutes les ressources dont il a besoin

Les applications de la PNL

 Communication efficace : cadres,


négociateurs, pédagogues, thérapeutes
 Psychothérapie : thérapies brèves,
traitement des phobies, dépressions
 Développement personnel : techniques de
changement, gestion des émotions, acteur de sa vie
 Recherche de l’excellence : connaître et
reproduire ses stratégies d’excellence pour
réussir

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1.3. Les présupposés de Monsieur/Madame-


Tout-Le-Monde
 Ce sont des idées courantes dans notre culture.
 Elles ne sont ni bonnes ni mauvaises en elles-mêmes.
 Simplement, elles sont souvent inappropriées pour notre développement car
elles limitent nos possibilités et nos choix.
 Parfois aussi, elles sont scientifiquement dépassées.

1. Le monde est tel que je pense qu’il est. Je perçois la réalité


directement.
2. Les gens qui ne perçoivent pas la réalité comme moi sont fous ou idiots, ou
alors ils mentent.
3. Les mots reflètent fidèlement la réalité. Ils correspondent forcément à quelque
chose de réel, sinon, les gens ne les utiliseraient pas !
4. Pour raisonner correctement, il faut oublier son corps. Les émotions ne font
que perturber la pensée rationnelle.
5. Ce qui m’arrive ne dépend pas de moi. C’est le Destin, la Chance, ou l’Instinct
dû à mes gènes.
6. L’inconscient est un chaos, un monde obscur et sans forme qu’il faut
surmonter.
7. Le changement et la vraie évolution humaine sont une démarche longue,
douloureuse et semée d’embûches. Peu de gens y arrivent.
8. Un changement rapide est forcément superficiel.
9. Pour changer, il faut d’abord être lucide.
10. Il faut se méfier de tout ce qui est en-dehors de la conscience.
11. De nombreuses personnes ne peuvent pas changer.
12. Reconnaître que j’ai des ressources, ce n’est que de l’auto-
satisfaction.
13. Les gens ont besoin d’explorer leurs souffrances pour évoluer.
14. Changer est subversif.

1.4. Les postulats fondamentaux de la PNL…

1. La carte n'est pas le territoire (Korzybski)


Bien que le monde (le territoire) soit réel, nous n'opérons pas directement sur cette réalité.
Nous opérons plutôt sur la représentation (la carte) que nous en avons et qui nous sert à
édifier nos comportements. De la même façon, les mots que nous utilisons ne sont pas les
événements ou les objets qu'ils représentent. (le mot chat ne « miaule » pas). Chacun de nous
construit sa propre vision du monde et celle-ci diffère d'un individu à l'autre.

2. On fait toujours le meilleur choix


Chaque personne fait toujours le meilleur choix parmi ceux qui lui paraissent possible.
Le comportement humain est cohérent avec le modèle du monde dont il découle et chaque
personne fait toujours le meilleur choix parmi les options disponibles à sa conscience.
Autrement dit, ce qu'une personne fait et sa façon de se comporter représentent pour elle la
meilleure façon d'agir à un moment précis

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Introduction à la Programmation Neuro-Linguistique

3. Plus on a de choix, mieux c'est (loi de la variété requise)


Dans une situation donnée, plus une personne dispose d'une grande variété de choix
comportementaux, plus elle a de chances de gérer les imprévus ou les problèmes qui peuvent
se présenter. Avec cette flexibilité, elle s'adaptera aux différents événements de la vie et
réalisera au mieux ses objectifs. C'est ce que la théorie des systèmes appelle "la loi de la
variété requise". Ainsi, toute intervention, en PNL, vise à augmenter le nombre de choix
possibles. Posséder plusieurs cordes à son arc permet de faire autre chose si ce que l'on fait ne
convient pas...

4. On ne peut pas ne pas communiquer (Bateson)


Qu'on le veuille ou non, que l'on parle ou l'on se taise, tout comportement est une
communication qu'il est important d'apprendre à décoder afin d'agir en conséquence.

5. Toutes les ressources sont en nous


L’inconscient est un réservoir de ressources (Erickson)
Chaque personne possède les ressources nécessaires pour réussir.
Toutes les ressources dont elle a besoin aujourd'hui pour son bien-être sont enfouies quelque
part dans son histoire passée, présente et future. Les personnes ne manquent pas de
ressources; elles ne sont simplement pas tout le temps en contact avec elles.
Ce qui différencie fondamentalement les individus est leur façon d'utiliser leurs ressources.
Cette vision optimiste du potentiel de changement nous permet de transcender les différences
de race, de culture ou de bagage culturel.
Tout comportement, expérience, réponse peut servir de ressource ou de limitation.

6. Rencontrer l'autre dans son modèle du monde


Pour établir et maintenir le rapport avec l'interlocuteur, commencez par le rencontrer sur son
propre terrain. La résistance chez un client indique toujours un manque de rapport.

7. Tout comportement obéit à une intention d’équilibre


C'est la recherche du but derrière l'objectif. Il y a toujours à la source une motivation positive.
Une personne est toujours motivée à la source par une intention positive. Découvrir cette
intention positive est une clé donnant accès à d'autres comportements plus appropriés.
8. Le niveau inconscient de la communication est le plus important
Dans un entretien, c'est le niveau inconscient de la communication qui détermine la tournure
que prend la relation.

9. La signification d'un message est donnée par la réaction qu'il suscite.


Le résultat de ma communication est…le comportement de l’autre.
Le sens de votre communication se trouve dans la réaction qui vous parvient.
C'est le résultat, la perception qui sont importants, pas ce que l'on a voulu dire.
La réaction de l'interlocuteur montre ce qu’il a perçu.
La signification d'un message est donnée par la réaction qu'il suscite.
En matière de communication efficace, le résultat compte plus que l'intention. Ce n'est pas ce
que vous dites qui est important, mais bien ce que l'autre en a compris. La réaction de votre
interlocuteur vous renseigne sur l'impact réel que vous avez sur lui.

10. Le corps et l'esprit font partie du même système cybernétique


L'être humain est un tout, il est un système. Le corps influence l'esprit et l'esprit influence le
corps. Le corps et l'esprit fonctionnent et progressent ensemble.

11. Les êtres humains sont toujours plus complexes que toutes les théories qui les
décrivent
Réduire une personne à une théorie est un processus limitatif. Les théories sont à double-
tranchant.

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Introduction à la Programmation Neuro-Linguistique

12. Le cadre utilisé pour percevoir une situation détermine le sens qu'on lui
accorde
La signification d'un événement est en fonction du cadre ou du contexte dans lequel on le
situe.
Changer le référentiel change la perception que l'on a des choses.
Changer le cadre, c'est changer le sens.

13. Il n'y a pas d'échec, il n'y a que du feedback


A l'intérieur du processus d'apprentissage, il y a simplement une boucle de rétroaction qui
nous renseigne sur ce que nous devons faire pour atteindre notre objectif.

1.5. Le modèle de communication

COMPORTEMENTS

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Introduction à la Programmation Neuro-Linguistique

1.6. La communication non verbale

ON NE PEUT PAS NE PAS COMMUNIQUER

La communication non verbale désigne tout mode de communication n'ayant


aucun recours au verbe, c'est-à-dire utilisé - consciemment ou non - sans le
secours du langage, des mots.

La communication
Verbale Non Verbale
Analogique
Digital:13:13

Son Gestes
Mots Posture
Volume
Prédicats Respiration
Rythme

Audible Audible Non-Audible


Linguistique ParaLinguistique ParaLinguistique

7% 38% 55%

4:52 PM 54

LE NIVEAU INCONSCIENT DE LA COMMUNICATION EST DETERMINANT

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Introduction à la Programmation Neuro-Linguistique

1. La PNL
2. Le système de perception et de représentation
s'intéresse à la
structure de
l'expérience
subjective, c'est-
à- dire au
processus, à la
façon dont les
informations
sensorielles sont
codées et
organisées.
2. Elle veut
comprendre et
réorganiser le
modèle du monde
en travaillant au
niveau de la
structure des

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Introduction à la Programmation Neuro-Linguistique

2.1. Les filtres de la perception


Nous entrons en contact avec le monde (le territoire) à travers notre système de
perception sensorielle c'est-à-dire par nos cinq sens; la vue (V), l'ouïe (A), le toucher
(K), le goût(G) et l'odorat(O). Ces cinq sens constituent notre lien avec l'extérieur;
avec eux, nous percevons la réalité. Nous appelons ce système de perception le
VAKO. Ou VAKOG. C’est notre carte du monde.

2.2. Les systèmes de représentation


Nous nous représentons la réalité par des images, des sons, des sensations et
émotions, des odeurs et des goûts le VAKO. A travers notre « carte », cette
représentation n'est pas nécessairement "vraie" puisqu'elle a été filtrée par notre
système de perception et réorganisée par notre système de représentation. Pourtant, ce
résultat constitue notre représentation de la réalité, notre modèle du monde.

Le modèle du monde d'une personne

Le modèle du monde d'une personne est composé de ses perceptions du moment et


de ses représentations présentes, passées et futures. C'est le processus de
combinaison de toutes ces différentes informations sensorielles qui constitue le
modèle du monde. En effet, notre expérience de la réalité est indirecte car tout comme
la carte n'est pas le territoire, notre expérience est uniquement celle de notre propre
perception et représentation de la réalité et non pas celle de la réalité elle-même.
Ainsi, l'idée que nous avons du monde n'est pas le monde. Les limites ne sont pas
dans le monde (le territoire) mais dans l'idée (la carte) que nous nous en faisons.

L'objectif en PNL ; comprendre et réorganiser le modèle du monde

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Introduction à la Programmation Neuro-Linguistique

Questionnaire :
Préférences des perceptions sensorielles dans le recueil d’informations

Lisez la question et choisissez la réponse A, B, C ou D qui vous paraît être la plus proche de
votre expérience. Il peut y avoir plus d'une réponse. Quand vous avez répondu aux 15
questions reportez-vous au tableau.

1. En vous réveillant le matin, que remarquez-vous surtout ?


A. le son de votre réveil.
B. vous cherchez à discerner la lueur du jour à travers les volets.
C. vous pensez à la journée qui vous attend et vous lister ce que vous ferez.
D. la sensation de chaleur sous les couvertures qu'il va falloir bientôt quitter.

2. Vous vous promenez sur une plage, vous remarquez :


A. le bruit des vagues et le chant des oiseaux de mer.
B. L'odeur de l'air et la sensation de la brise chargée d'embruns.
C. Vous vous dites que vous avez choisi le bon moment pour vous promener.
D. Vous admirez le paysage.

3. Quand vous prenez l'autobus :


A. vous regardez les gens autour de vous.
B. Vous vous plongez dans vos pensées.
C. Vous trouvez que les autobus sont mal climatisés, il y fait toujours trop chaud
ou trop froid.
D. Vous écoutez les conversations autour de vous.

4. Au restaurant, outre la qualité de la cuisine vous aimez :


A. qu'il y ait une musique de fond.
B. Que la salle soit bien décorée.
C. Que les chaises soient confortables.
D. Que le menu change souvent.

5. Quand vous magasinez, ce qui vous ennuie le plus mis à part le fait d'attendre
longtemps à la caisse c'est :
A. de vous dire qu'une fois de plus les prix augmentent.
B. Le discours du démonstrateur qui hurle dans un micro dans l'espoir de vous
faire acheter quelque chose.
C. De ne plus trouver vos produits habituels ou même endroit car l'emplacement
des rayons change souvent.
D. L'absence de contacts humains personnalisés, il n'y a jamais de vendeurs pour
vous conseillez quand vous cherchez une information précise.

6. Vous êtes entré dans une vieille église, ce qui vous frappe c'est :
A. l'odeur de l'encens.
B. La demi-obscurité dans laquelle vous discernez la lueur des cierges et les
vitraux.
C. Le silence.
D. Rien de particulier ne retient votre attention, toutes les vieilles églises se
ressemblent un peu, mais vous ne vous êtes pas demandés pourquoi.

7. Quand il pleut l'été à la campagne :


A. Vous vous dites que c'est une journée perdue.
B. Vous appréciez l'odeur de la terre humide.

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C. Vous guettez l'arc-en-ciel.
D. Vous écoutez tomber les gouttes.

8. Vous êtes en voiture sur la route mais ce n'est pas vous qui conduisez :
A. vous regardez le paysage.
B. Vous vous occupez de mettre la musique ou de chercher un programme radio
qui vous convient.
C. Vous vous détendez.
D. Vous essayez de penser autre chose car vous êtes tenté de critiquer le
conducteur.

9. Vous essayez un vêtement dans un magasin, celui que vous achetez :


A. C'est le plus confortable et agréable au toucher.
B. C'est celui qui vous va le mieux quand vous regardez dans la glace.
C. C'est celui dont on vous a dit qu’il vous va le mieux.
D. C'est celui qui, tout bien réfléchi, vous paraît le mieux adapté à l'usage que
vous voulez en faire.

10. Vous êtes chez des amis, et leur chat vient, en miaulant, se frotter à vos jambes:
A. il a l'air si mignon que vous le prenez sur vos genoux.
B. En l'entendant miauler, vous lui demandez ce qu'il veut.
C. Sa fourrure est très douce, vous le caressez.
D. Vous pensez que ce chat a bien de la chance que vous soyez amis des
animaux.

Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Aud. A A D A B C A B C B
Réponse Vis. B D A B C B C A B A
s Kin. D B C C D A B C A C
Dial. C C B D A D D D D D

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2.3. Les prédicats


Les prédicats sont des mots (verbes, adverbes et adjectifs) qu'une personne utilise
pour se représenter une expérience. Ils nous intéressent dans la mesure où ils nous
permettent d'identifier le système de représentation que notre interlocuteur privilégie.

Pour découvrir le système de représentation principal


Le registre particulier que nous utilisons spontanément et le plus souvent. Nous
l'appelons le système de représentation principal.
"Comment sais-tu, penses-tu, crois-tu... cela ?": ce qui suscite généralement des
réponses du type "eh bien, je me dis que..., je vois que..., je sens que..."
Quelques prédicats
Visuel Auditif Kinesthésique Non-spécifique
Voir Entendre Sentir Penser
Regarder Dire Toucher Comprendre
Montrer Écouter En contact avec Changer
Perspective Questionner Connecté Croire
Brillant Dialoguer Relaxé Savoir
Coloré Accord Concret Apprendre
Visualiser Désaccord Pression se souvenir
Éclairer Mélodieux Chaleureux Considérer
Vague Crier Froid Décider
Flou Parler Tendu
Net Discordant Excité
Brumeux Prêter l'oreille Bousculer
Sombre Longueur Flotter
d'onde
Olfactif/Gustatif
c'est pas du gâteau
Goûter
Saliver
Saveur
croquer dans la vie
goût amer
Flairer
Parfum
ça sent mauvais
l'argent n'a pas d'odeur

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Exercices sur les prédicats


Vous indiquez les systèmes sensoriels par V (pour visuel), A (pour auditif), K (pour
kinesthésique), O (pour olfactif) et N (pour non spécifique).

Dans les textes suivants, soulignez les prédicats, identifiez les systèmes impliqués, y
compris les prédicats non spécifiques.
1. « Et puis, je me rappelle que j'avais coutume de lui
raconter une chose amusante, au sujet des chutes de cheval. Saviez-vous que
lorsque les premiers cavaliers chrétiens firent leur apparition dans le
Nouveau monde, les païens croyaient que monture et cavalier ne faisaient
qu'une seule personne.... Ils croyaient que ce devait être Dieu.... Ce n'est que
lorsqu'un cavalier tomba qu'ils se rendirent compte de la vérité. »
... "Revêts-tu son cou d'une crinière ondoyante ? Son glorieux hennissement
sème la terreur !
D'émotion et d'impatience, il avale la terre ! Il mêle sa voix à celle des
trompettes..."
Péter Schaeffer, Equus

2. « Les autres restaient alanguis, devant la table encombrée


de vaisselle grasse. Ils roulaient des boulettes de mie de pain, revenaient sur
les mêmes histoires, dans l'odeur de graillon qu'ils ne sentaient plus, et dans la
chaleur d'étuve qui leur rougissait les oreilles. Les murs suaient, une asphyxie
lente tombait de la voûte moisie. Adossé contre le mur, Deloche, bourré de
pain, digérait en silence, les yeux levés sur le soupirail ... »

3. « Et leurs voix défaillaient, ils demeuraient les yeux fixés et


perdus sur le lac ensoleillé des vitres. Un mirage se levait pour eux de cette
eau aveuglante, ils voyaient des pâturages à l'infini, le Cotentin trempé par les
haleines de l'océan, baigné d'une vapeur lumineuse, qui fondait l'horizon dans
un gris délicat d'aquarelle... » 
Émile Zola, Au bonheur des Dames

Pour chaque énoncé qui suit cochez le mode sensoriel privilégié d’expression de la
personne (visuel, auditif, kinesthésique ou non spécifique) chacune s’est-elle
exprimée?
V A K Ad
Visuel Auditif Kinesthésique Dialogue
Énoncés exprimés interne
« Je comprends ce que tu me dis»

« J’entends ce que tu me dis »

« Cela me tient à cœur »

« Pourrais-tu me montrer comment faire? »

« Il me semble que la situation n’est pas claire»

« Dis-moi ce qui ne va pas»

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« J’ai une boule dans l’estomac»

«Je n’arrive pas à m’imaginer ce que Pierre a voulu dire»

«Je me sens mal là-dedans»

«Je ne sais pas quoi en penser»

«Ton histoire résonne avec la mienne»

«Qu’est-ce que tu retiens de tout cela? »

«J’aimerais que toi et moi parlions calmement de tout cela »

«Pourrais-tu me répéter ce que tu viens de dire. J’ai mal entendu»

«J’en ai des frissons»

Une perspective nouvelle

Si tu avais vu ce que je lui ai dit, tu comprendrais mieux ce que je


sens
Une situation harmonieuse

Une décision lourde

Un savoir nouveau

Une pensée différente

Une pilule amère

Un caractère doux

Un contrat solide

Une vision lumineuse

Un mot qui résonne

Son contact m'a fait voir les choses d'une autre façon

Ce que tu dis fait écho en moi

Son regard me touche

Je me sens à l'aise dans des vêtements de couleur claire

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Introduction à la Programmation Neuro-Linguistique

En fonction des systèmes de représentation que répondriez-vous?

Exemple 1 :
Je ne crois pas à la réussite du projet X car, comment dire… (yeux dirigés en bas à
droite)…certaines difficultés semblent insurmontables.
Que répondez-vous?

Exemple 2 :
Si le projet Y réussit… (yeux dirigés en bas à gauche)(sourire)…je crois que cela sera
un grand pas pour le service.
Que répondez-vous?

Exemple 3 :
J’ai une super idée pour le projet Z … (yeux dirigés en haut).
Que répondez-vous?

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Introduction à la Programmation Neuro-Linguistique

3. Les compétences essentielles de la PNL

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Introduction à la Programmation Neuro-Linguistique

3.1. Les trois piliers de la PNL


Lorsque Bandler, Grinder et leur équipe ont modélisé les grands maîtres de la
communication, ils ont découvert que chacun d'entre eux avait parfaitement intégré
dans son comportement les caractéristiques suivantes:

 Avoir de l'acuité sensorielle


Posséder une acuité sensorielle hautement développée afin de pouvoir détecter tous
les indices sensoriels nécessaires pour évaluer l'impact des interventions et le moment
où rencontrer son objectif.

 Avoir une flexibilité de comportement


Si ce que l'on fait ne marche pas, alors il faut faire autre chose ! Faire plus de la même
chose signifie généralement obtenir plus du même résultat ou pire. Le communicateur
efficace possède un large répertoire d'options et une grande flexibilité de
comportement afin d'utiliser toutes ces options. Ceci lui permet de s'adapter à chaque
situation et de susciter les réponses désirées pour atteindre son objectif.

 Avoir un objectif
Savoir quel résultat obtenir dans une interaction et posséder des critères qui
définissent ce résultat sur une base de perceptions sensorielles.

3.2. L’acuité sensorielle - Savoir calibrer


La calibration est un processus par lequel le communicateur développe son acuité
sensorielle, pré-requis à une communication efficace. Une étude a montré que 93% de
la communication est non verbale. Seulement 7% des mots nous servent à comprendre
le message de notre interlocuteur, autant dire bien peu de choses.
Le véritable sens d'un message nous est fourni par la communication non verbale,
38% étant le résultat de notre comportement tonal (ton de la voix, timbre, tempo,
volume) et 55% étant le résultat de notre comportement physiologique (posture,
respiration, coloration de la peau, mouvement).
La calibration consiste à repérer les indicateurs du comportement en observant
attentivement tous les registres sensoriels (VAKO) les comportements conscients et
inconscients de l'interlocuteur.

Que peut-on calibrer ?


Certains indicateurs d'état interne sont très faciles à repérer :
 la posture générale
 les gestes
 les expressions contrastées du visage
D'autres indicateurs sont plus subtils à distinguer :
 la coloration de la peau,
 les plis / rides du visage
 la brillance du regard

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 la taille des pupilles


 Les mouvements des sourcils
 les positions / mouvements des paupières
 les mouvements des narines
 la coloration / taille / mouvement des lèvres
 la coloration / mouvement du menton,
 Les inclinaisons / hochements de la tête
 le débit / volume de la voix
 la profondeur / rythme de la respiration
 les mouvements involontaires de certains muscles des doigts, du
visage, de veines superficielles

II n'est pas nécessaire de tout calibrer ! Le plus important est de noter les
modifications d'un ou plusieurs paramètres au moment où la personne change d état
interne.

3.3. Les mouvements oculaires


On a observé que les mouvements involontaires des yeux n'étaient pas dirigés par
hasard dans telle ou telle direction, mais qu'ils étaient reliés directement au mode de
pensée de la personne.
Systématiquement, nous dirigeons nos yeux dans certaines directions selon que nous
formons des images mentales, que nous nous parlons à nous-mêmes, ou que nous
ressentons des émotions.
En observant, vous pouvez déterminer le système de représentation auquel une
personne a accès à un niveau inconscient. Cela permet de mieux vous adapter à votre
interlocuteur en adoptant un mode de communication synchronisé à son mode de
représentation des choses.

Ce diagramme illustre les mouvements


oculaires standards d'une personne
droitière vue de face. Parfois, les personnes
gauchères présentent une inversion de ce
schéma (gauche/droite). Parfois également,
une personne droitière peut présenter une
inversion dans la partie supérieure (Vc et
Vr), dans la partie inférieure (K et Ad), ou
dans les deux.
Vc : Construction d’images visuelles
(choses jamais vues auparavant)
Vr : Remémoration d’images visuelles
(choses déjà vues)
Ac : Construction de mots ou sons (mots
jamais entendus auparavant)
Ar: Remémoration de mots ou sons (déjà entendus)
Ad: Sons et mots entendus (dialogue interne)
K : Sensations kinesthésiques (olfactives et gustatives également) (ressentis)

NB: Les yeux dans le vague, déconcentrés, indiquent un accès visuel.

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3.4. La flexibilité - Savoir créer le rapport


Le rapport : base de l'axe relationnel de la communication.
Le rapport est cette relation de confiance et de coopération qui s'établit entre les
interlocuteurs dans un climat de sécurité et de confiance mutuelle. Le principe de base
du rapport est l'acceptation inconditionnelle de soi et de l'autre.

La synchronisation
La synchronisation est le processus par lequel on établit un contact étroit avec les
niveaux conscients et inconscients d'un interlocuteur. En d'autres mots, la
synchronisation consiste à refléter vers l'autre sa propre image, à lui envoyer des
signaux non verbaux qu'il peut reconnaître inconsciemment, et qui sont pour lui des
signes de son état et de son comportement. Bien entendu, il s'agit de refléter et non
pas de "singer".

Comment synchroniser ?
b. De façon verbale en rejoignant la forme et le contenu du discours
 Synchronisez la forme du discours en utilisant dans votre langage
les mots de votre interlocuteur.
 Synchronisez le contenu en utilisant les mêmes expressions et en
reprenant les idées importantes émises dans le discours de votre
interlocuteur.
c. De façon non verbale directe en rejoignant les macro et les micro-
comportements
 Synchronisez la posture en ajustant votre posture sur celle du corps
entier de votre interlocuteur.
 Synchronisez la moitié du corps en adaptant la partie supérieure ou
inférieure de votre corps à la posture de votre interlocuteur.
 Synchronisez la respiration en ajustant votre respiration à celle de
l'autre.
 Synchronisez les caractéristiques vocales en reproduisant la
tonalité, le rythme, le volume, le registre, le timbre.

N.B. Pour synchroniser, laissez un délai de quelques instants avant de reproduire


symétriquement ou en reflet le(s) comportement(s) que vous désirez reproduire.

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3.5. La notion d’objectif


…après avoir traversé une étrange forêt et erré dans un long tunnel mystérieux. Alice au pays des
merveilles, commença prudemment à explorer son environnement. Son voyage la conduisit à un carrefour
où des panneaux indicateurs étaient orientés dans toutes les directions. Très perplexe, elle avisa une
chenille géante qui fumait tranquillement la pipe, assise dans un arbre : "Excusez-moi Monsieur, voulez-
vous me dire quelle route je devrais prendre ? " Sagement la chenille demanda : "Ça dépend
mademoiselle, où voulez-vous aller? " Toute surprise par celte question. Alice répondit :
"Mais. je ne sais pas, je n 'en sais rien ! " "Dans ce cas, n’importe laquelle.
rétorqua la chenille, prenez n’importe laquelle des routes, elles feront toutes
votre affaire étant donné que vous ne savez pas où vous voulez aller...

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Les critères d'un bon objectif


Pour être pertinent et complet, un objectif est assujetti à un certain nombre de
conditions. Il se doit d'être :

FORMULÉ DE MANIÈRE AFFIRMATIVE


Un bon objectif est formulé de façon positive car la négation est un concept de
langage, et le cerveau ne peut pas s'en faire une représentation. Il faut donc dire "je
veux … " plutôt que "je ne veux plus".
SPÉCIFIQUE ET CONTEXTUALISÉ
C'est-à-dire formulé sur une base sensorielle VAKO. De plus, il précise le contexte de
la réalisation du changement désiré.

REALISTE ET ATTEIGNABLE
Sa réalisation doit dépendre exclusivement de la personne qui initie le changement et
c'est elle qui porte l'entière responsabilité de l'objectif qu'elle choisit.
VÉRIFIABLE ET OBSERVABLE
Il sera vérifiable à travers la perception de la personne qui le formule, exemple: "je
sais que j'ai atteint mon objectif car je vois... j'entends... je ressens... je fais.

ECOLOGIQUE
Les conséquences du changement sont en harmonie et respectent l'environnement du
sujet (ses proches, son travail, ses amis, etc.)
PRÉSERVE LES GAINS SECONDAIRES
Mettre à jour les avantages ou les bénéfices que procure ce comportement.

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Exemple d’un cadre objectif


1. Qu'est-ce que tu veux? Quel est ton objectif
La réponse doit rencontrer les critères POSITIF, SPÉCIFIQUE et CONTEXTUALISÉ ainsi
que les critères RÉALISTE et ATTEIGNABLE.
Amener la personne à utiliser des termes positifs, précis, sensoriels.
Quoi spécifiquement, avec qui quand, où...?
L'objectif doit être réaliste et atteignable par la personne elle-même. S'il implique une autre
personne, la ramener à définir un objectif dont elle est la seule responsable.

2. En quoi c’est important pour toi d’atteindre cet objectif?


Qu'est-ce que ça va le donner de l'atteindre?
Qu’est ce que cela va permettre?
A quoi cela va te servir d’atteindre cet objectif?

3. Comment sauras-tu que tu as atteint ton objectif?


La réponse doit rencontrer les critères VÉRIFIABLE et OBSERVABLE. (Comportement
extérieur, état intérieur, processus interne)
Quand tu as atteint ton objectif, qu’est-ce que tu vois, dis, te dis, ressens...? Quelle en est la
démonstration concrète, l'évidence... ?
Comment quelqu'un d'autre saura-il que tu as atteint ? Qu’est-ce qu’il te voit faire,
t'entend dire...?

4. Quels sont les inconvénients de l'atteinte de ton objectif pour toi?


Quels sont les avantages pour toi de ne pas atteindre ton objectif?
La réponse doit rencontrer le critère de l'écologie interne, c'est-à-dire que le nouvel objectif
doit PRÉSERVER LES GAINS SECONDAIRES.
Si tu atteins ton objectif, qu'est-ce que tu perds? A quoi devras-tu renoncer? Y a-t-il un
avantage à ce que rien ne change...? (Questions pour vérifier s'il y a des gains secondaires).
Quelles solutions sont à prévoir s'il y a des gains à préserver... ?
Quels sont les inconvénients de l'atteinte de ton objectif pour ton entourage?
Quels sont les avantages pour ton entourage de ne pas atteindre ton objectif?
La réponse doit rencontrer le critère de l'ECOLOGIE externe.
Quelles sont les solutions à prévoir pour contrer les inconvénients pour ton entourage?

5. Qu’est ce t’empêche aujourd’hui d’atteindre ton objectif?

6. De quelles ressources as-tu besoin pour atteindre ton objectif ?


Ressources internes, information, formation, support, etc..

7. Quelles sont les étapes à parcourir ? Quelle serait une première bonne étape?
Et Quand?

Question optionnelle :
Si tu ne changes rien à ta situation présente, que se passera t’il?

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4. Le langage du changement

« Chaque structure linguistique, de par la nature même du


langage, ordonne d'une certaine manière notre perception du
monde. Autrement dit, nous ne lisons le monde qu’au moyen de la
structure linguistique qui est la nôtre. »
Noam Chomsky, le langage et la pensée

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4.1. L'impossible négation


Il est intéressant de noter que pour se faire une représentation interne de la phrase
suivante : « ne pensez pas à un éléphant rose », vous êtes en quelque sorte obligée d'y
penser pour ensuite ne plus y penser. Le même processus est responsable du fait que
lorsqu'on dit à un enfant « ne va pas jouer dans la rue », la minute suivante il se
retrouve dans la rue.
Nous ne pouvons pas concevoir les négations sauf de façon consciente de par notre
dialogue interne. Par contre les autres systèmes de représentation visuelle, auditive,
kinesthésique, olfactive et gustative sont incapables de se représenter une réalité
correspondante à la négation.

L'expérience n'a pas de contraire !

Lorsqu'on se dit :
 « je ne dois pas m'énerver. »
 « Je ne suis pas malade. »
 « Je n'ai pas peur de... »
Notre cerveau traduit plutôt par :
 « je dois m'énerver. »
 « Je suis malade. »
 « J'ai peur de... »

Nous nous représentons intérieurement la chose qui est niée, ce qui crée une évocation
très souvent négative. De là l'importance de dire ce que l'on veut et non ce que l'on ne
veut pas.
La formulation positive d'une suggestion ou d'une directive ne correspond pas
seulement à une vision optimiste des choses. Elles aident surtout la personne à
construire par elle-même une représentation qui lui sera utile plutôt qu'une qui risque
d'induire le comportement proposé.
Exemple :
La phrase : « ne va pas jouer autour de la piscine » sera remplacée par : « va jouer sur
la pelouse dans le jardin ».
La phrase de remplacement formulée en termes positifs permet une représentation
interne favorable à l'atteinte de l'objectif.

4.2. L’incongruence linguistique


Posez-vous la question : avec qui préférerez-vous être en relation? Avec quelqu’un
qui vous inspire, qui vous donne de l’énergie ou avec quelqu’un qui vous laisse avec
le sentiment qu’il n’y a pas d’espoir, que tout est difficile et que la vie est sombre.
Choisissez-vous quelqu’un qui vous permet de ressentir la confiance en vous ou avec
quelqu’un qui vous rappelle constamment vos échecs?
La plupart du temps on ne réalise pas cela, les gens choisissent d’être avec nous, de
faire des affaires avec nous à cause de ce que nous induisons chez eux par notre
attitude et notre langage.

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L’incongruence séquentielle signifie que l’utilisation de certains mots de liaisons


entre deux parties de phrases conduit à l’annulation de la première partie de la phrase,
et induit le message contraire.
Si on les utilise, placer la partie négative en premier en premier et le positif en dernier
point, ou changer le « mais » par le « et ».

L’incongruence séquentielle
Je voudrais bien changer et
Non, je ne changerai
régler mon problème, mais pas
cela ne dépend pas de moi

J’aimerais bien réussir à Non, je ne réussirais pas à


l’école, mais les l’école
professeurs m’en empêchent
Mon souhait le plus cher est Non, je ne serais pas
d’être heureux un jour, heureux
mais ça va être long
Je suis d’accord avec vous, Non, je ne suis pas d’accord
avec vous
mais j’ajouterai que…

L’incongruence séquentielle
Je voudrais bien changer et
régler mon problème, J’ai envie de changer
même si cela ne dépend
pas de moi
J’aimerais bien réussir à
l’école, même si les J’ai envie de réussir à l’école
professeurs m’en
empêchent
Mon souhait le plus cher est
d’être heureux un jour, je serais heureux un jour
même si ça va être long
Je suis d’accord avec vous, je suis d’accord avec vous
et j’ajouterai que…

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4.3. Il faut, je dois…


1. Pensez à trois situations dans lesquelles vous êtes obligés de faire quelque
chose, sans en avoir du tout envie.
Écrivez trois phrases simples en commençant par ‘je dois’. Exemple : ‘je dois
m’habiller tous les matins… Je dois aller au bureau… etc…’
2. Réécrivez ces phrases en mettant ‘je choisis’ à la place de ‘je dois’. Par
exemple : ‘je choisis de m’habiller tous les matins… Je choisis d’aller au
bureau …’ Écrivez.
3. Discussion : lorsqu’on affirme un choix, on se sent davantage en puissance,
plus confiant, plus positif. On retrouve l’énergie d’assumer et de faire ce qu’on
choisit de faire.
En revanche, lorsqu’on est dans l’obligation, on se sent sans énergie, on se
sent impuissant, on est victime de ce qui est imposé. Maintenant, le constat
important est qu’en réalité on CHOISIT TOUJOURS. Mais on ignore souvent
qu’on choisit. On se cantone dans une position de victime. Nous avons donc la
possibilité de reprendre conscience de ce choix et de retrouver notre énergie,
notre propre puissance créatrice.

Allons plus loin :

1. Écrivez trois phrases simples exprimant une émotion négative (peur, colère,
frustration, tristesse, culpabilité…) sur le modèle ‘je me sens… quand tu… ’.
Exemple : ‘Je me sens triste quand tu pars… Ou : je me sens très en colère
quand tu …’ Pas besoin de nommer la personne à laquelle vous pensez. Allez-
y.
Maintenant, réécrivez ces phrases en mettant ’je choisis de’ devant.
2. Exemple : ‘Je choisis de me sentir triste quand tu pars… Ou : Je choisis de me
sentir très en colère quand tu …’

Discussion : nos émotions aussi, nos ressentis, nos états intérieurs sont en fonction de
nos propres choix, souvent inconscients. Il est utile d’en prendre conscience. Ce que
nous pensons est notre choix de penser. Nous regardons en fonction de ce que nous
choisissons de regarder. Nous réagissons en fonction de ce qui en nous nous fait
réagir.

On choisit toujours. Il est bon d’en être conscient et de nous assurer de faire le
meilleur choix.

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4.4. Les présuppositions


Les présuppositions sont des phrases dans lesquelles certains éléments non déclarés
doivent être présupposés pour que la déclaration ait un sens.
Elles se rapportent à des croyances inconscientes ou à des hypothèses intégrées dans
la structure d'un énoncé.
Selon le dictionnaire, présupposer signifie "supposer au préalable».
Par exemple, pour comprendre l'énoncé,
«Dès que vous arrêterez d'essayer de saboter nos efforts, nous serons en mesure de
faire plus de progrès »,
on doit présumer que la personne vers qui la déclaration est dirigée a déjà tenté ou est
en train de saboter tous les efforts. La déclaration suppose également que si on fait les
efforts nécessaires, des progrès seront réalisés.
Les présuppositions peuvent être puissamment aidantes, ou peuvent transmettre les
messages les plus destructeurs, sans que rien ne paraisse dans ce qui est dit et entendu.
L'esprit conscient entendra ce qui est dit, l’esprit inconscient percevra la
présupposition – encouragement, acceptation ou rejet.
Sur un plan positif, les présuppositions peuvent être des vecteurs puissants
d'autonomisation et véhiculer des messages d’estime de soi.

Quelle différence pour vous entre les deux formulations?

1. J’espère que mes résultats vont s’améliorer


et
2. Je vais faire en sorte d’améliorer mes résultats.
__________________________________
1. J’ai bon espoir en que vous allez essayer d’améliorer vos résultats.
et
2. J’ai la certitude que vous aurez un résultat satisfaisant.

La motivation par les questions :


Pour motiver sur un objectif, on a le choix entre 3 questions :

a. Si vous atteignez cet objectif, qu’est ce que cela vous donnera?


b. Quand vous atteindrez cet objectif, qu’est ce que cela vous apportera?
c. Quand vous atteindrez cet objectif, qu’est ce que cela signifiera pour vous?
Quelles questions choisiriez-vous et pour quelle raison?

Que présupposent ces questions?


– A qui la faute?
– Pourquoi essaie t’il de vous blesser?
– Pendant combien de temps avez-vous laissé perdurer la situation?
Et celles-ci?
o Parmi toutes les capacités que vous avez à votre disposition,
laquelle serait la plus appropriée dans cette situation?
o Qu’est ce qui vous empêche de changer?
o Que pouvez-vous apprendre de cela?

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4.5. La communication orientée solutions


Le but de cet exercice est de découvrir si nos réactions, perceptions, ressentis, émotions diffèrent
selon le type de questions que l’on nous pose
Identifiez un problème personnel ou professionnel et réfléchissez à ce problème.
Je vais vous poser deux ensembles de questions. la grille A et la grille B.
Sans répondre à la question, écrivez les réactions, émotions, ressentis que suscitent en vous les
questions. Cela peut-être pour chacune des questions ou pour des ressentis pour la grille de
question.

Grille A
Questions Ressentis, émotions
Exemple
Qu’est ce qui ne va pas ? d’émotions

Pourquoi as-tu ce problème ?


Gène
Frustration
Culpabilité
Qu’y a-t-il de grave là-dedans ?
Espoir
Joie
A qui la faute ? Sérénité
Colère
Grille B Peur
Questions Ressentis, émotions Tranquillité
Désespoir
Force
Que veux-tu concrètement obtenir ?
Soulagement

Comment vas-tu faire pour l’obtenir?

De quels moyens disposes-tu pour


l’obtenir ?

Pour quand veux-tu l’obtenir ?

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5. La gestion des états émotionnels

« L’odeur des petits citrons verts fait encore ressurgir


aujourd’hui dans ma mémoire une sensation ouatée
de chaleur tropicale, de bonheur sécurisant,
d’ambiance affectueuse et gaie. L’odeur du petit
citron vert est ma madeleine de Proust ! »
Henri Laborit

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5.1. L’ancrage
Ce qu'est l'ancrage
Processus par lequel un lien privilégié a été établi entre l'odeur et l'émotion. Ainsi,
l'odeur du petit citron vert a agi comme une ancre, c'est-à-dire comme un stimulus
sensoriel qui a réactivé de façon systématique son expérience passée et tout l'état
interne particulier qui lui était rattaché.
Une ancre est donc un déclencheur qui réveille automatiquement un souvenir enfoui
dans la mémoire. L'ancre peut être une image, un son, des paroles, une sensation
externe, une odeur ou une saveur. Exemple: une chanson particulière... et nous revoilà
dans le passé.
L'utilité de l'ancrage
On utilise l'ancrage pour associer délibérément un stimulus externe à une expérience
de référence déterminée. Une fois le lien établi, l'expérience peut être déclenchée au
moyen du même stimulus. Par l'ancrage, nous nous connectons à certains états-
ressource pour transformer les situations délicates ou difficiles que nous traversons.
Pour réussir l'ancrage
L'acuité sensorielle est l'atout essentiel pour réussir l'ancrage et son efficacité dépend
de certains paramètres:
a) accès à l'expérience avec suffisamment d'intensité.
b) ancrer l'expérience au moment où le kinesthésique (sentiments, émotions,
sensations) atteint le maximum d'intensité.

La durée de l'ancrage est d'environ huit à dix


secondes. Lorsque l'ancrage est kinesthésique,
on stimule doucement au début, puis on
accentue la pression jusqu'au moment où
l'intensité atteint son maximum.

Exercice : Choisir ses émotions


 Pensez à un moment où vous étiez
triste, sentez la tristesse en vous…
 Pensez à un moment où vous étiez joyeux, sentez la joie en vous…
 Pensez à un moment où vous étiez frustré, fâché, sentez la frustration en
vous…
 pensez à un moment où vous étiez fier de vous-même, en confiance, sentez la
confiance en vous…

1. pensez à un moment où vous étiez fatigué, épuisé, …sentez la fatigue en


vous…
2. pensez à un moment où vous étiez très enthousiaste, excité, plein d’énergie, …
sentez cet enthousiasme en vous…

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- Est-ce difficile d’accéder à un état intérieur ?

- Est-ce difficile de passer d’un état à un autre ?

- Combien de temps cela prend-il ?

- Qui est aux commandes ?

Observez que vous pouvez, dans une large mesure, ‘choisir’ dans quel espace
intérieur vous voulez être.

Certes, ce n’est pas toujours facile, car les émotions nous submergent parfois.

Mais il n’en reste pas moins que nous choisissons notre expérience par la manière
dont nous pensons. Nous avons toujours la possibilité de choisir une autre réalité
intérieure.

5.2. L'ancrage simple


Cette procédure sert à activer et rendre disponible les ressources utiles à la personne
dans la réalisation d'un objectif.

1. Préciser la ou les ressources désirées.

2. Demandez à la personne de revivre un événement dans lequel ces


ressources étaient présentes et de revivre pleinement cette expérience à
travers l'image, le son et la sensation.

3. Lorsque la personne revit son expérience dans un maximum d'intensité,


ancrer cette expérience de façon kinesthésique en touchant une partie du
corps (vous aurez demandé la permission auparavant).

4. Faites une interruption de schéma (de quelle couleur est votre voiture?) et
vérifier l'ancre en faisant une pression au même endroit et calibrer pour
vous assurer que votre ancre provoque les mêmes répliques sensorielles
que celles observées pendant l'expérience.

5. Faites le pont vers le futur.

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6. Exemples d’application :

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6.1. Le cercle d'excellence


1. A demande à B d'identifier et de revivre une expérience dans laquelle il avait accès à
toutes ses ressources.
A dirige B dans cette expérience en utilisant le VAKO. Puis, il invite B à serrer le
pouce et l'index lorsqu'il revit pleinement et intensément cette expérience.
A calibre la physiologie associée de cette expérience de ressource.

2. A demande à B de prendre une physiologie d'excellence, c'est-à-dire la posture


physique qui lui confère un état parfait de bien-être et de contact avec tout son
potentiel. Au besoin, A ajuste la position de la tête, la posture, les épaules, la
respiration, etc… et calibre la physiologie d'excellence.
3. A fait tracer à B un cercle imaginaire en face de lui et lui demande d'en visualiser la
forme, la couleur, la texture et tout autre détail qu'il voudrait y apporter afin que cet
espace soit une merveilleuse représentation de son espace d'excellence.
4. Lorsque B a terminé l'aménagement idéal de son cercle, il entre à l'intérieur, s'installe
avec soin dans sa physiologie d'excellence et serre le pouce et l'index pour raviver
l'expérience de ressource et en ressentir tous les bienfaits.
Refaire cette étape 2 à 3 fois jusqu'à ce que B retrouve automatiquement sa
physiologie d'excellence lorsqu'il entre dans son cercle.
A calibre afin de s'assurer que B intègre la physiologie d'excellence et le VAKO de
l'expérience de ressource.
5. Puis, à l'extérieur du cercle, B identifie une expérience récente ou il n'avait pas accès à
toutes ses ressources. Il la revit juste assez pour identifier le signal interne qui
déclenche cet état non productif.
A calibre la physiologie de non-ressource.
6. A demande à B de revivre cette situation de non- ressource.
Dès que le signal déclencheur apparaît, il entre dans son cercle d'excellence, retrouve
sa physiologie d'excellence et imagine comment cela aurait pu se dérouler
différemment.
A calibre afin de s'assurer que B intègre la physiologie d'excellence et le VAKO de
l'expérience de ressources.
B ressort du cercle et commente sur son expérience.
7. Pont avec le futur.
B identifie une situation qu'il appréhende prochainement.
A l'invite à entrer dans son cercle d'excellence et à imaginer comment cette situation
pourrait maintenant se passer.
A calibre.
8. Si le pont avec le futur est satisfaisant, A demande à B de retourner dans le cercle puis
d'imaginer que son cercle rapetisse de sorte qu'il puisse aller le placer à l'intérieur de
lui, là où il sera toujours disponible et facile à retrouver.
Dans l'avenir, B n'aura qu’à serrer le pouce et l'index de sa main pour retrouver
immédiatement l'état d'excellence.
Testez.

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6.2. La stratégie de ressources


1. Rappelez-vous une expérience de doute.
2. Imaginez un espace au sol représentant ce doute.
3. Entrer en contact avec trois mentors que vous admirez : le premier pour
sa capacité à motiver, le second pour sa capacité à s’engager et le
troisième pour sa capacité à aimer.
Lorsque vous faites cette étape, ancrez au sol l’espace de ces mentors.
4. Ensuite, entrez dans l’espace du doute et associez-vous à ce doute.
5. Placez-vous en position méta et demandez-vous quel est l’intention
positive de ce doute, quelle est sa raison d’être?
6. Entrez dans l’espace des mentors et demandez à chacun, à tour de rôle,
ce qu’ils vous conseillent par rapport à votre doute. Porter attention au
message de chacun.
7. Devant l’ancrage spatial représentant ces mentors, créer un espace
représentant leur message commun. En vous tournant vers les mentors
entendez le message commun de ces mentors et formulez-le.
8. Emmenez ce message commun dans l’espace du doute. Quel est son
impact sur le doute ? qu’est devenu le doute.

Message commun

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Introduction à la Programmation Neuro-Linguistique

Doute

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Introduction à la Programmation Neuro-Linguistique

Intention
positive

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Introduction à la Programmation Neuro-Linguistique

Amour

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Introduction à la Programmation Neuro-Linguistique

Engagement

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Introduction à la Programmation Neuro-Linguistique

Motivation

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Introduction à la Programmation Neuro-Linguistique

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Introduction à la Programmation Neuro-Linguistique

Ce que vous avez appris le :

 Quels sont les points clés de ce que vous appris? Identifiez en 3 et


Lister 3 situations dans lesquelles vous pourrez utiliser ce que vous
avez appris :

1. …

◦ Situation 1 …..

2. …

◦ Situation 2 …..

3. …

◦ Situation 3 …..

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Introduction à la Programmation Neuro-Linguistique

Ce que vous avez appris le :

 Quels sont les points clés de ce que vous appris? Identifiez en 3 et


Lister 3 situations dans lesquelles vous pourrez utiliser ce que vous
avez appris :

1. …

◦ Situation 1 …..

2. …

◦ Situation 2 …..

3. …

◦ Situation 3 …..

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Introduction à la Programmation Neuro-Linguistique

Ce que vous avez appris le :

 Quels sont les points clés de ce que vous appris? Identifiez en 3 et Lister 3
situations dans lesquelles vous pourrez utiliser ce que vous avez appris :

1. …

◦ Situation 1 …..

2. …

◦ Situation 2 …..

3. …

◦ Situation 3 …..

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