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TOPOLOGIE

CALCUL DIFFERENTIEL
LM350

Universite Pierre-et-Marie Curie, Paris VI

Catherine DOSS

14 janvier 2010
2
Chapitre 1

Espace métrique

1.1 Définition

Definition 1.1.1 Distance sur un espace non vide.

Definition 1.1.2 Espace metrique.

1.2 Topologie des espaces métriques

Definition 1.2.1 Boule ouverte.

Definition 1.2.2 Partie bornee.

Definition 1.2.3 Ouvert,ferme,voisinage.

Proposition 1.2.1 1)L’espace E tout entier et l’ensemble vide sont des ouverts.

2)Toute reunion quelconque d’ouverts est uoverte.


3)Toute intersection finie d’ouverts est ouverte.

Definition 1.2.4 Ouvert,ferme,voisinage.

On a des rsultats analogues pour les fermes par passage au complementaire en remplacant

union par intersaction et intersaction par union.

3
4 CHAPITRE 1. ESPACE MÉTRIQUE

Definition 1.2.5 Point interieur,adherent,frontiere.

Definition 1.2.6 Suites convergentes

Proposition 1.2.2 Unicite de la limite d’une suite convergente.

Proposition 1.2.3 1)L’element x est dans l’adherence de la partie A si et seulement si x


est limite d’une suite xn de A.
2)La partie A est fermee si et seulement si pour toute suite xn convergente d’elements de

A, la limite de la suite xn appartient a A.

1.3 Suites de Cauchy-Espaces métriques complets

Definition 1.3.1 Suite de Cauchy.

Definition 1.3.2 Espace complet.

Proposition 1.3.1 Soit (E, d) un espace metrique complet et Fn une suite decroissante
de fermes non vide de diametrre tendant vers 0 alors l’intersection des Fn est non vide.

1.4 Points fixes de contraction dans les espaces métriques


complets

Theorem 1.4.1 Soit E un espace metrique complet et f une application contractante de


E dans E (k-lipschitzienne de rapport k < 1). Alors f admet un unique point fixe x.

De plus x est la limite de la suite definie par recurrence par xn+1 = f (xn ) et de premier
terme x0 quelconque dans E.
1.5. COMPACITÉ 5

1.5 Compacité

Definition 1.5.1 Sous suite extraite.

Definition 1.5.2 Valeur d’adherence

Definition 1.5.3 Compact

Proposition 1.5.1 Dans un espace metrique toute partie compacte est fermee bornee.

Proposition 1.5.2 Dans un espace metrique compact il y a equivalence entre partie fermee

et partie compacte..

Proposition 1.5.3 Tout espace metrique compact est complet.

Theorem 1.5.1 Dans R tout ferme borne est compact.


6 CHAPITRE 1. ESPACE MÉTRIQUE
Chapitre 2

Continuité

2.1 Application continue et uniformément continue

Definition 2.1.1 Application continue d’un espace metrique dans un autre.

Proposition 2.1.1 Si f est une application d’un espace metrique (E1 , d1 ) dans un espace
metrique (E2 , d2 ), on a les equivalences :
1)f est continue sur E1 .

2)L’image reciproque de tout ouvert de E2 est un ouvert de E1 .


3)L’image reciproque de tout ferme de E2 est un ferme de E1 .
4)Pour toute suite (xn ) de E1 convergeant vers x dans E1 , la suite f (xn ) converge vers f (x).

Definition 2.1.2 Application uniformement continue d’un espace metrique dans un autre.

Definition 2.1.3 Application k-lipschitzienne d’un espace metrique dans un autre.

Proposition 2.1.2 Tout application k-lipschitzienne d’un espace metrique dans un autre
est uniformement continue.

7
8 CHAPITRE 2. CONTINUITÉ

2.2 Continuité et compacité

Proposition 2.2.1 Soit (E1 , d) et .(E2 , d) deux espaces metriques compacts et f une ap-
plication continue de (E1 , d) dans (E2 , d).

Si E1 est compact alors f (E1 ) est une partie compacte de E2

corollaire 2.2.1 Si (E, d) est un espacs metrique compact et f une application continue
sur E alors f atteind ses bornes sur E.

Theorem 2.2.1 Soit (E1 , d) et (E2 , d) deux espaces metriques et f une application conti-
nue de E1 sur E2 .
Si E1 est compact alors f est uniformement continue sur E1 .

2.3 Continuité et connexité

Definition 2.3.1 E espace metrique connexe.

Proposition 2.3.1 (E, d) un espaces metrique est connexe ssi toute application continue
de E dans 0, 1 est constante.

2.4 Suites de fonctions continues

Definition 2.4.1 Convergence uniforme d’une suite de fonctions definies sur un espace

metrique.

Theorem 2.4.1 Si fn est une suite de fonctions continues qui converge uniformement

vers f dans E alors f est continue sur E.


Chapitre 3

Espaces de Banach

3.1 Définition

Definition 3.1.1 Norme sur un espace vectoriel.

Definition 3.1.2 Normes equivalentes sur un espace vectoriel.

Definition 3.1.3 Espace de Banach.

Proposition 3.1.1 (Rn , |.|∞ ) est un espace de Banach.

3.2 Espaces vectoriels normés de dimension finie

Theorem 3.2.1 Les parties compactes de (Rn , |.|∞ ) sont ses parties fermees bornes.

Theorem 3.2.2 Dans un espace vectoriel norme de dimension finie toutes les normes sont
equivalentes.

Theorem 3.2.3 Dans un espace vectoriel de dimension finie il y a identite entre parties

compactes et parties fermees bornees.


Toute suite bornee de cet espace admet donc une sous suite convergente.

Theorem 3.2.4 Rn muni de n’importe quelle norme est un espace de Banach.

9
10 CHAPITRE 3. ESPACES DE BANACH

3.3 Banach et espace de fonctions

Definition 3.3.1 Soit X, E deux espaces metriques ;B(X, E) est l’ espace vectoriel des

applications bornees X dans E.

Theorem 3.3.1 Si E est un espace de Banach alors ;B(X, E) muni de la norme |f |∞ =

sup f (x); x ∈ Eest un espace de Banach.

Theorem 3.3.2 Si X est un espace metrique, l’espace des fonctions continues bornees sur

X est un espace de Banach.

3.4 Séries a valeur dans un Banach


P
Definition 3.4.1 Soit E un espace vectoriel norme et xn une serie a valeur dans E.
Alors :
P
1) xn converge
P
2) xn converge normalement.

Proposition 3.4.1 Dans un espace de Banach la convergence normale d’une serie en-

traine sa convergence simple.

Proposition 3.4.2 Inegalites de Holder et de Minkowski.

Proposition 3.4.3 Les espaces suivants :


l∞ ; l’espace des series reelles bornees norme par kxn k∞ = sup{kxn k; n ∈ N }.

c ;l’espace des series reelles de terme general convergent norme par kxn k∞ .
c0 ; l’espace des series reelles de terme general convergent vers 0 norme par kxn k∞ .˙
lp , ; l’espace des series reelles verifiant kxn kp < ∞ ou p est un entier strictement positif et

norme par kxn kp .


sont ordonnes par inclusion. Plus precisement on a : l1 ⊂ lp ⊂ c0 ⊂ c ⊂ l∞
3.5. ESPACES DES APPLICATIONS LINÉAIRES CONTINUES ET BILINÉAIRES CONTINUES11

3.5 Espaces des applications linéaires continues et bi-


linéaires continues
3.5.1 Applications lineaires continues

Theorem 3.5.1 Soit E et F deux espaces vectoriels normes et f dans l’espace L(E, F )
des applications lineaires de E dans F . On a les equivalences suivantes :

1) f est lineaire continue (f ∈ Lc (E, F ))


2)f est continue en un point.
3)f est bornee sur la boule unite fermee de l’espace E.

4)∃M > 0, kf (x)kF ≤ M kxkE .


5)f est lipschitzienne dans E.

Theorem 3.5.2 Soit E et F deux espaces vectoriels normes. Si E est de dimension finie
L(E, F ) = Lc (E, F ).

Theorem 3.5.3 Soit E et F deux Banach. Si f ∈ Lc (E, F ) alors f −1 ∈ Lc (E, F ).

Theorem 3.5.4 1)Sur Lc (E, F ) l’application qui a f associe kf kLc (E,F ) = {sup kf (x)kF , kxkE ≤ 1}
defini une norme sur Lc (E, F ).

2)Si l’espace F est un espace de Banach alors Lc (E, F ) muni de cette norme est un espace
de Banach.

3.5.2 Applications bilineaires continues

3.6 Espaces de Hilbert et projection sur un convexe


fermé

Definition 3.6.1 Un espace prehilbertien est la donnee d’un couple (E, h, i) ou E est un
espace vectoriel sur R et h, i un produit scalaire.
12 CHAPITRE 3. ESPACES DE BANACH

Proposition 3.6.1 Soit (E, h, i) un espace prehilbertien.


On rappelle que pour tout couple (x, y) de E × E on a l’inegalite de Cauchy-Schwartz :

|hx, yi| ≤ hx, xi1/2 hy, yi1/2

avec egalite si x et y sont lies.


Alors l’application qui a x associe kxk = hx, xi1/2 est une norme sur E associee au produit

scalaire

Definition 3.6.2 L’espace prehilbertien (E, h, i) est un espace de Hilbert si et seulement

l’espace (E, kk) est un espace de Banach.

Dans la suite H designe un espace de Hilbert.

Definition 3.6.3 Un sous ensemble C de H est convexe si et seulement si :

∀x, y ∈ C × C : tx + (1 − t)y ∈ C

Theorem 3.6.1 Soit (H, h, i) un espace de Hilbert et C un convexe ferme non videde H.
Alors pour tout x dans H il existe un unique element pc (x) appele projection de x sur C
verifiant

kx − pc (x)k = inf{kx − yk, y ∈ C}

et caracterise par :

hx − pc (x), x − pc (x)i ≤ 0, ∀y ∈ C

Proposition 3.6.2 Pour tout couple (x, y) de H 2 , on a sous les hypotheses precedentes
kpc (x) − pc (y)k ≤ kx − yk

Proposition 3.6.3 Soit C un sous espace vectoriel ferme de H alors pc est la projection
orthogonale sur C et pour tout x dans H on a :
1)pc (x) ∈ C; x − pc (x) ∈ C⊥

2)pc (x) ∈ Lc (H, C); kpc k = 1


Chapitre 4

Différentiabilité

4.1 Rappel sur les fonctions dérivables


4.1.1 Fonctions réelles dérivables et égalité des accroissements
finis

Definition 4.1.1 Une fonction reelle definie sur un ouvert U de R est derivable en x0 de
f (x)−f (x0 )
U si et seulement si limx→ x0 x−x0
existe. On note f 0 (x0 ) cette limite ; c’est la derivee
en x0 de f

Proposition 4.1.1 Si f est derivable en x0 alors f est continue en x0

Theorem 4.1.1 1)Si f et g sont deux fonctions continues sur l’intervalle ]a, b[ et deri-

vables au point x0 de ]a, b[ alors f + g,f.g sont derivables en x0 ainsi que f /g si g(x0 ) 6= 0.
2)Si f est une fonction continue sur l’intervalle ]a, b[ et derivables au point x0 de ]a, b[ et
g une fonction continue sur un intervalle contenant f (]a, b[) et derivables au point f (x0 )

alors la composee h = f ◦ g est derivable en x0 et verifie : h0 (x0 ) = g 0 (f (x))f 0 (x).

Theoreme de Rolle :

Theorem 4.1.2 Si f est une fonction reelle continue sur l’intervalle ferme [a, b], derivable
l’intervalle ouvert ]a, b[et verifiant f (a) = f (b) alors il existe un point c de ]a, b[ tel que

f 0 (c) = 0.

13
14 CHAPITRE 4. DIFFÉRENTIABILITÉ

Theoreme des accroissements finis :

Theorem 4.1.3 Si f est une fonction reelle continue sur l’intervalle ferme
[a, b], derivable l’intervalle ouvert ]a, b[ alors il existe un point c de ]a, b[ tel que
f (b)−f (a)
b−a
= f 0 (c)

4.1.2 Fonctions vectorielles dérivables et inégalité des accroisse-


ments finis

Definition 4.1.2 1)f continue sur l’intervalle ]a, b[ valeur dans l’espace vec-
toriel norme E est derivables au point x0 de ]a, b[ si il existe un et un seul
vecteur f 0 (x0 ) de E tel que :

limx→ x0 k f (x)−f
x−x0
(x0 )
− f 0 (x0 )k = 0
2)Si la dimension de E est finie alors f = (f1 , · · · , fn ) et f 0 = (f10 , · · · , fn0 )

Inegalite des accroissements finis :

Theorem 4.1.4 Soit f est une fonction reelle continue sur l’intervalle ferme
[a, b], derivable l’intervalle ouvert ]a, b[ a valeur dans E et verifiant kf 0 (x)k ≤ M
sur ]a, b[alors :

kf (b) − f (a)k ≤ M (b − a)

4.2 Définition de la différentiabilité

Dans toute la suite on se donne (E, h, i) et (F, h, i) deux espaces vectoriel reels,

U un ouvert de E et f une application de U dans F .

Definition 4.2.1 f est differentiable en x si et seulement il existe une appli-

cation lineaire continue L de E dans F et une application  definie sur un


4.2. DÉFINITION DE LA DIFFÉRENTIABILITÉ 15

voisinage de 0 de E a valeur dans F verifiant : limh→0 kkF = 0

Proposition 4.2.1 Une telle application est unique, on notera df (a) la diffe-

rentielle de f en a.

Theorem 4.2.1 Si E = R alors differentiabilite equivaut a derivabilite.

Proposition 4.2.2 Soit T une application lineaire continue de E dans F , a un


point de F et bf . L’application affine f definie par : x → T x + a est differen-

tiable sur E et pour tout x de E df = T .

Definition 4.2.2 1)classe C 1 .

2)C 1 diffeomorphisme.

Proposition 4.2.3 Soit f et g definis sur un ouvert U de E alors :

1)si f est constante au voisinage de x, alorq f est differentiable en x et

df (x) = 0

2)si f et g sont a valeur dans F differentiable en x alors f +g est differentiable

en x et

d(f + g)(x).h = df (x).h + dg(x).h

3)si f et g sont respectivement a valeur dans R et F differentiable en x alors

f.g est differentiable en x et :

d(f.g)(x).h = (df (x).h)g(x) + f (x)(dg(x).h)

Proposition 4.2.4 1) si L est une application lineaire continue de E dans F


alors L est de classe C ∞ et dL(x) = L pour tout x de E.
2)si a est une application bilineaire continue de E × F dans G alors a est de

classe C ∞ et :
16 CHAPITRE 4. DIFFÉRENTIABILITÉ

∀x, y ∈ E × F , ∀h, k ∈ E × F : da(x, y)(h, k) = a(x, h) + a(y, h)

Proposition 4.2.5 Soit E, F1 , · · · , Fp p+1 espaces vectoriels, U un ouvert de E

et fi p applications differentiables de U dans Fi alors :

∀(x, h) ∈ U × E, df (x).h = (df1 (x).h, · · · , dfp (x).h)

Theorem 4.2.2 Soit E, F, G trois espaces vectoriels, U un ouvert de E et V


un ouvert de G, f et g deux applications respectivement definies sur U et V
et a valeurs dans F et G. Si f est differentiable en x avec f (x) dans V et g

differentiable en f (x) alors l’application composee g ◦ f est differentiable en x


et :

∀h ∈ Ed(g ◦ f )(x).h = dg(f (x).(df (x).h)

corollaire 4.2.1 La composee de deux fonctions de classe C 1 est de classe C 1 .

Theorem 4.2.3 Soit Eet F deux espaces de Banach, U un ouvert de E, V


un ouvert de F et f un homeomorphisme de U dans V . Si f et f −1 sont
differentiables et df inversible alors la differentielle de l’application inverse

prise en f (x) verifie :

df −1 (f (x)) = df (x)−1

4.3 Dérivées partielles

E est le produit de n espaces vectoriels normes Ek , Nk ) et est muni de la norme


produit N (x) = N1 (x1 ) + · · · + Np (xp ). f est une application continue d’un ouvert

U ∈ E dans un espace vectoriel norme F .


4.4. REPRÉSENTATION MATRICIELLE EN DIMENSION FINIE 17

Definition 4.3.1 L’application f admet une derivee partielle par rapport a


la k-ieme variable si et seulement si la k-ieme application partielle y →

f (x1 , · · · , xk−1 , y, xk+1 , xp ) est differentiable en xk . On note dk f (x) la derivee par-


tielle de f par rapport a la k-ieme variable.

Proposition 4.3.1 Soit x ∈ U et h = (h1 , · · · , hN ) ∈ E. Si f est differentiable en


x pour tout h ∈ E :
df (x).(0, · · · , hk , · · · , 0) = dk f (x).hk

Theorem 4.3.1 Si f admet une derivee partielle par rapport a la k-ieme va-

riable continue en x ∈ U alors f est differentiable de classe C 1 sur U et verifie :


df (x).h = i=p
P
i=1 dk f (x).hk

4.4 Représentation matricielle en dimension finie

Definition 4.4.1 Jf (x) la matrice jacobienne de f en x.

Proposition 4.4.1 Soit f : Rn → Rp et g : Rp → Rk , on a alors J(g ◦ f )(x) =

J(g(f (x)).Jf (x).


Si f est un diffeomorphisme de Rn → Rp on a donc :Jf −1 (f (x)) = [Jf (x)]− 1.
18 CHAPITRE 4. DIFFÉRENTIABILITÉ
Chapitre 5

Accroissement fini et formule de


Taylor

5.1 Théoreme des accroissements finis

Theorem 5.1.1 Soit f une application de classe C 1 definie sur un ouvert convexeU ∈
E a valeur dans un espace vectoriel norme F .
sup{kdf (x)k, x ∈ U } ≤ M ⇒ kf (x) − f (y)k ≤ M kx − yk

On a le meme resultat pour f seulement differentiable mais la preuve est plus


delicate.

Theorem 5.1.2 Soit f une application de classe C 1 definie sur un ouvert U ∈ E

a valeur dans un espace vectoriel norme F . Alors pour tout vecteur h de E


tel que le segmenr [a, a + h] ∈ U on a :
kf (a + h) − f (a) − df (a).hk ≤ sup{kdf (x) − df (a)k, x ∈ [a, a + h]}.khk

5.2 Applications

Theorem 5.2.1 Si f admet une derivee partielle par rapport a la k-ieme va-
riable continue en x ∈ U alors f est differentiable de classe C 1 sur U .

19
20 CHAPITRE 5. ACCROISSEMENT FINI ET FORMULE DE TAYLOR

Theorem 5.2.2 Toute fonction de differentielle identiquement nulle sur un


ouvert convexe U est constante sur U .

Toute fonction de differentielle identiquement nulle sur un ouvert U est lo-


calement constante sur U et donc constante si U est connexe..

Theorem 5.2.3 Soit fn une suite de fonctions differentiables valeur dans un

espace de Banach. Si les differentielles convergent uniformement sur tout


compact vers g et si les applications convergent simplement en un point a
alors la suite fn convergent uniformement sur tout compact vers une appli-

cation differentiable f de differentielle df = g.

5.3 Différentielle seconde et théoreme de Schwarz

Definition 5.3.1 f est deux fois differentiable.

Proposition 5.3.1 Si f est deux fois differentiable en x on a alors :


kf (x + h + k) − f (x + h) − f (x + k) + f (x) − d2 f (x).(h, k)k = (khk + kkk)2 .(h, k)

Theorem 5.3.1 Si f est deux fois differentiable en x alors l’application bili-


neaire continue d2 f (x) est symetrique.

Definition 5.3.2 Derivee partielle seconde.

Proposition 5.3.2 Si f est deux fois differentiable en x pour tout (h, k) :

d2 f (x)(h, k) = i,j=n 2
P
i,j=1 di,j f (x)(hi , kj )

Definition 5.3.3 Matrice hessienne


5.4. FORMULES DE TAYLOR 21

5.4 Formules de Taylor

Proposition 5.4.1 Formule de Taylor-Young d’ordre deux :


Si f est deux fois differentiable en x on a :

f (x + h) = f (x) + df (x).h + 1/2d2 f (x).(h, k) + khk2 (h)


ou  est une fonction de E dans F qui tend vers 0 avec h.

Proposition 5.4.2 Formule de Taylor d’ordre deux avec reste integral :


R1
f (x + h) = f (x) + df (x).h + 0 (1 − t)d2 f (x + th).(h, h)dt

5.5 Extrémas simples

Definition 5.5.1 1)maximum et minimum relatif.


2)maximum et minimum absolu.

3)point critique.

Proposition 5.5.1 Tout extremum a d’une fonction differentiable f est point

critique de f et verifie df (a) = 0

Proposition 5.5.2 Soit f une fonction de classe C 2 et a un point critique .


Si la forme bilineaire d2 f (a) est definie positive (definie negative) a est un
minimum local(maximum local) ; sinon a est un point selle.
22 CHAPITRE 5. ACCROISSEMENT FINI ET FORMULE DE TAYLOR
Chapitre 6

Inversion locale et fonctions


implicites

6.1 Théoreme de l’inverse local

Definition 6.1.1 Soit f une aplication C 1 differentiable de U dans V , ou U et


V sont deux ouverts respectifs de deux espaces de Banach E et F . f est
un C 1 diffeomorphisme de U dans V si f est bijectif et si f −1 est un C 1

diffeomorphisme de V dans U.

Theorem 6.1.1 Theoreme d’inversion locale


Soit f une application de classe C 1 d’un ouvert O d’un espace de Banach E
dans un espace de Banach F tel que df (a) soit un isomorphisme de E dans

F . Alors il existe U et V deux ouverts respectifs de a et f (a) tels que f soit


un diffeomorphisme de U dans V avec f −1 de classe C 1 .

6.2 Théoreme des fonctions implicites

Theorem 6.2.1 textbfThéoreme des fonctions implicites


Soit E, F, G trois Banach, Ω un ouvert de E × F et f une aplication C 1 dif-
ferentiable de Ω dans G. Soit (a, b) un point de Ω ou f (a, b) = c tel que d2 f (a)

la differentielle par rapport la seconde variable soit un isomorphisme de F

23
24 CHAPITRE 6. INVERSION LOCALE ET FONCTIONS IMPLICITES

dans G. Alors il existe U et V deux voisinages ouverts respectifs de a et f (a)


et g une application C 1 differentiable de U dans V tel que :

{(x, y) ∈ U × V ; f (x, y) = x} ⇔ {x ∈ U ; y = g(x)}


ce qui implique g(a) = b et f (x, g(x)) = c pour tout x ∈ U . De plus la differen-
tielle de f en a est :

dg(a) = −d2 f (a, b)−1 .d1 f (a, b)

6.3 Théoreme du rang

Dans toute le suite on se place dans deux Banach E, F dimension finie. On

considere Ω un ouvert de E et f une application differentiable de Ω dans F .

Theorem 6.3.1 Théoreme du rang constant


Soit Ω un ouvert de Rn et f une application C 1 differentiable de Ω dans Rm . Si
il existe un voisinage ouvert Va de a dans Ω tel que le rang de la differentielle

dim df (x) = r, ∀x ∈ Va alors il existe U et V deux voisinages ouverts respectifs


de a et f (a), O et O0 deux voisinages ouverts respectifs de l’origine dans Rn
et Rm ,et deux diffeomorphisme u : O → U et v : O0 → V tels que

v ◦ f ◦ u(x1 , · · · , xn ) = (x1 , · · · , xr , 0, · · · , 0)

Theorem 6.3.2 Théoreme de la submersion

Soit Ω un ouvert de Rn et f une application C 1 differentiable de Ω dans


Rk ; (k < n). Si il existe un point a de Ω tel que dim df (a) = k alors il existe U
et V deux voisinages ouverts respectifs de a et f (a) et u une application C 1

differentiable de U dans V tel que :


∀(x1 , · · · , xn ) ∈ O; f ◦ u(x1 , · · · , xn ) = (x1 , · · · , xk )
Chapitre 7

Sous variétés de Rn et extremas liés

7.0.1 Sous variétés de Rn parametree par un systeme de coor-


donnees locales(plongement)

Definition 7.0.1 Une application f differentiable definie sur un ouvert U de


Rk a valeur dans Rn ; n ≥ k definit un plongement de U → Rn si f est un

homeomorphisme de U → f (U ) et si pour tout x de U le rang de la differentielle


{dim df (x)} = k (la differentielle est partout injective).

Definition 7.0.2 L’ensemble S = f (U ) de Rn dfini precedemment est une sous


variete de dimension k de Rn .

7.0.2 Sous variétés de Rn definie par une equation implicite(submersion

Definition 7.0.3 Une submersion est une application f differentiable definie


sur un ouvert U de Rk a valeur dans Rn ; n ≤ k telle que pour tout x de U le rang
de la differentielle {dim df (x)} = n (la differentielle est partout surjective).

Proposition 7.0.1 Soit U un ouvert de Rn et f une submersion de U dans

Rk alors f −1 (0k ) est une sous variete de dimension n-k et f (x) = 0 definit
implicitement l’equation de la sous variete.

25
26 CHAPITRE 7. SOUS VARIÉTÉS DE RN ET EXTREMAS LIÉS

7.1 Sous variétés de Rn et espace tangent

Theorem 7.1.1 Soit M = f −1 (0k ) une sous variete de dimension n-k de Rn


definie par une submersion f de Rn dans Rk . Alors pour tout m ∈ M , l’espace

vectoriel ker df (m) appele espace tangent a la sous variete M au point m est
engendre par les vecteurs vitesse a l’instant zero des courbes tracees sur M
et issues du point m.

7.2 Extremas liés

Theorem 7.2.1 Soit M = g −1 (0k ) une sous variete de dimension n-k de Rn de-
finie par une submersion g = (g1 , · · · , gk ) de Rn dans Rk . Soit f une application

de classe C 1 de Rn dans R. Alors si le point m ∈ M est un extremum de f |M


alors il existe k coefficients λi appeles multiplicateurs de Lagrange tel que :

df (m) = λ1 dg1 (m) + · · · + λk dgk (m) avec g(m) = 0.


Table des matières

1 Espace métrique 3

1.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

1.2 Topologie des espaces métriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

1.3 Suites de Cauchy-Espaces métriques complets . . . . . . . . . . . 4

1.4 Points fixes de contraction dans les espaces métriques complets . 4

1.5 Compacité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

2 Continuité 7

2.1 Application continue et uniformément continue . . . . . . . . . . . 7

2.2 Continuité et compacité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

2.3 Continuité et connexité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

2.4 Suites de fonctions continues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

3 Espaces de Banach 9

3.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

3.2 Espaces vectoriels normés de dimension finie . . . . . . . . . . . . 9

3.3 Banach et espace de fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

3.4 Séries a valeur dans un Banach . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

3.5 Espaces des applications linéaires continues et bilinéaires continues 11

3.5.1 Applications lineaires continues . . . . . . . . . . . . . . . . 11

27
28 TABLE DES MATIÈRES

3.5.2 Applications bilineaires continues . . . . . . . . . . . . . . . 11

3.6 Espaces de Hilbert et projection sur un convexe fermé . . . . . . 11

4 Différentiabilité 13

4.1 Rappel sur les fonctions dérivables . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

4.1.1 Fonctions réelles dérivables et égalité des accroissements


finis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

4.1.2 Fonctions vectorielles dérivables et inégalité des accrois-


sements finis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

4.2 Définition de la différentiabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

4.3 Dérivées partielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

4.4 Représentation matricielle en dimension finie . . . . . . . . . . . . 17

5 Accroissement fini et formule de Taylor 19

5.1 Théoreme des accroissements finis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

5.2 Applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

5.3 Différentielle seconde et théoreme de Schwarz . . . . . . . . . . . 20

5.4 Formules de Taylor . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

5.5 Extrémas simples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

6 Inversion locale et fonctions implicites 23

6.1 Théoreme de l’inverse local . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

6.2 Théoreme des fonctions implicites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

6.3 Théoreme du rang . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

7 Sous variétés de Rn et extremas liés 25

7.0.1 Sous variétés de Rn parametree par un systeme de coor-

donnees locales(plongement) . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
TABLE DES MATIÈRES 29

7.0.2 Sous variétés de Rn definie par une equation implicite(submersion 25


7.1 Sous variétés de Rn et espace tangent . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

7.2 Extremas liés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

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