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CALCUL DIFFERENTIEL
LM350
Catherine DOSS
14 janvier 2010
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Chapitre 1
Espace métrique
1.1 Définition
Proposition 1.2.1 1)L’espace E tout entier et l’ensemble vide sont des ouverts.
On a des rsultats analogues pour les fermes par passage au complementaire en remplacant
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4 CHAPITRE 1. ESPACE MÉTRIQUE
Proposition 1.3.1 Soit (E, d) un espace metrique complet et Fn une suite decroissante
de fermes non vide de diametrre tendant vers 0 alors l’intersection des Fn est non vide.
De plus x est la limite de la suite definie par recurrence par xn+1 = f (xn ) et de premier
terme x0 quelconque dans E.
1.5. COMPACITÉ 5
1.5 Compacité
Proposition 1.5.1 Dans un espace metrique toute partie compacte est fermee bornee.
Proposition 1.5.2 Dans un espace metrique compact il y a equivalence entre partie fermee
et partie compacte..
Continuité
Proposition 2.1.1 Si f est une application d’un espace metrique (E1 , d1 ) dans un espace
metrique (E2 , d2 ), on a les equivalences :
1)f est continue sur E1 .
Definition 2.1.2 Application uniformement continue d’un espace metrique dans un autre.
Proposition 2.1.2 Tout application k-lipschitzienne d’un espace metrique dans un autre
est uniformement continue.
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8 CHAPITRE 2. CONTINUITÉ
Proposition 2.2.1 Soit (E1 , d) et .(E2 , d) deux espaces metriques compacts et f une ap-
plication continue de (E1 , d) dans (E2 , d).
corollaire 2.2.1 Si (E, d) est un espacs metrique compact et f une application continue
sur E alors f atteind ses bornes sur E.
Theorem 2.2.1 Soit (E1 , d) et (E2 , d) deux espaces metriques et f une application conti-
nue de E1 sur E2 .
Si E1 est compact alors f est uniformement continue sur E1 .
Proposition 2.3.1 (E, d) un espaces metrique est connexe ssi toute application continue
de E dans 0, 1 est constante.
Definition 2.4.1 Convergence uniforme d’une suite de fonctions definies sur un espace
metrique.
Theorem 2.4.1 Si fn est une suite de fonctions continues qui converge uniformement
Espaces de Banach
3.1 Définition
Theorem 3.2.1 Les parties compactes de (Rn , |.|∞ ) sont ses parties fermees bornes.
Theorem 3.2.2 Dans un espace vectoriel norme de dimension finie toutes les normes sont
equivalentes.
Theorem 3.2.3 Dans un espace vectoriel de dimension finie il y a identite entre parties
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10 CHAPITRE 3. ESPACES DE BANACH
Definition 3.3.1 Soit X, E deux espaces metriques ;B(X, E) est l’ espace vectoriel des
Theorem 3.3.2 Si X est un espace metrique, l’espace des fonctions continues bornees sur
Proposition 3.4.1 Dans un espace de Banach la convergence normale d’une serie en-
c ;l’espace des series reelles de terme general convergent norme par kxn k∞ .
c0 ; l’espace des series reelles de terme general convergent vers 0 norme par kxn k∞ .˙
lp , ; l’espace des series reelles verifiant kxn kp < ∞ ou p est un entier strictement positif et
Theorem 3.5.1 Soit E et F deux espaces vectoriels normes et f dans l’espace L(E, F )
des applications lineaires de E dans F . On a les equivalences suivantes :
Theorem 3.5.2 Soit E et F deux espaces vectoriels normes. Si E est de dimension finie
L(E, F ) = Lc (E, F ).
Theorem 3.5.4 1)Sur Lc (E, F ) l’application qui a f associe kf kLc (E,F ) = {sup kf (x)kF , kxkE ≤ 1}
defini une norme sur Lc (E, F ).
2)Si l’espace F est un espace de Banach alors Lc (E, F ) muni de cette norme est un espace
de Banach.
Definition 3.6.1 Un espace prehilbertien est la donnee d’un couple (E, h, i) ou E est un
espace vectoriel sur R et h, i un produit scalaire.
12 CHAPITRE 3. ESPACES DE BANACH
scalaire
∀x, y ∈ C × C : tx + (1 − t)y ∈ C
Theorem 3.6.1 Soit (H, h, i) un espace de Hilbert et C un convexe ferme non videde H.
Alors pour tout x dans H il existe un unique element pc (x) appele projection de x sur C
verifiant
et caracterise par :
hx − pc (x), x − pc (x)i ≤ 0, ∀y ∈ C
Proposition 3.6.2 Pour tout couple (x, y) de H 2 , on a sous les hypotheses precedentes
kpc (x) − pc (y)k ≤ kx − yk
Proposition 3.6.3 Soit C un sous espace vectoriel ferme de H alors pc est la projection
orthogonale sur C et pour tout x dans H on a :
1)pc (x) ∈ C; x − pc (x) ∈ C⊥
Différentiabilité
Definition 4.1.1 Une fonction reelle definie sur un ouvert U de R est derivable en x0 de
f (x)−f (x0 )
U si et seulement si limx→ x0 x−x0
existe. On note f 0 (x0 ) cette limite ; c’est la derivee
en x0 de f
Theorem 4.1.1 1)Si f et g sont deux fonctions continues sur l’intervalle ]a, b[ et deri-
vables au point x0 de ]a, b[ alors f + g,f.g sont derivables en x0 ainsi que f /g si g(x0 ) 6= 0.
2)Si f est une fonction continue sur l’intervalle ]a, b[ et derivables au point x0 de ]a, b[ et
g une fonction continue sur un intervalle contenant f (]a, b[) et derivables au point f (x0 )
Theoreme de Rolle :
Theorem 4.1.2 Si f est une fonction reelle continue sur l’intervalle ferme [a, b], derivable
l’intervalle ouvert ]a, b[et verifiant f (a) = f (b) alors il existe un point c de ]a, b[ tel que
f 0 (c) = 0.
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14 CHAPITRE 4. DIFFÉRENTIABILITÉ
Theorem 4.1.3 Si f est une fonction reelle continue sur l’intervalle ferme
[a, b], derivable l’intervalle ouvert ]a, b[ alors il existe un point c de ]a, b[ tel que
f (b)−f (a)
b−a
= f 0 (c)
Definition 4.1.2 1)f continue sur l’intervalle ]a, b[ valeur dans l’espace vec-
toriel norme E est derivables au point x0 de ]a, b[ si il existe un et un seul
vecteur f 0 (x0 ) de E tel que :
limx→ x0 k f (x)−f
x−x0
(x0 )
− f 0 (x0 )k = 0
2)Si la dimension de E est finie alors f = (f1 , · · · , fn ) et f 0 = (f10 , · · · , fn0 )
Theorem 4.1.4 Soit f est une fonction reelle continue sur l’intervalle ferme
[a, b], derivable l’intervalle ouvert ]a, b[ a valeur dans E et verifiant kf 0 (x)k ≤ M
sur ]a, b[alors :
kf (b) − f (a)k ≤ M (b − a)
Dans toute la suite on se donne (E, h, i) et (F, h, i) deux espaces vectoriel reels,
Proposition 4.2.1 Une telle application est unique, on notera df (a) la diffe-
rentielle de f en a.
2)C 1 diffeomorphisme.
df (x) = 0
en x et
classe C ∞ et :
16 CHAPITRE 4. DIFFÉRENTIABILITÉ
df −1 (f (x)) = df (x)−1
Theorem 4.3.1 Si f admet une derivee partielle par rapport a la k-ieme va-
Theorem 5.1.1 Soit f une application de classe C 1 definie sur un ouvert convexeU ∈
E a valeur dans un espace vectoriel norme F .
sup{kdf (x)k, x ∈ U } ≤ M ⇒ kf (x) − f (y)k ≤ M kx − yk
5.2 Applications
Theorem 5.2.1 Si f admet une derivee partielle par rapport a la k-ieme va-
riable continue en x ∈ U alors f est differentiable de classe C 1 sur U .
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20 CHAPITRE 5. ACCROISSEMENT FINI ET FORMULE DE TAYLOR
d2 f (x)(h, k) = i,j=n 2
P
i,j=1 di,j f (x)(hi , kj )
3)point critique.
diffeomorphisme de V dans U.
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24 CHAPITRE 6. INVERSION LOCALE ET FONCTIONS IMPLICITES
v ◦ f ◦ u(x1 , · · · , xn ) = (x1 , · · · , xr , 0, · · · , 0)
Rk alors f −1 (0k ) est une sous variete de dimension n-k et f (x) = 0 definit
implicitement l’equation de la sous variete.
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26 CHAPITRE 7. SOUS VARIÉTÉS DE RN ET EXTREMAS LIÉS
vectoriel ker df (m) appele espace tangent a la sous variete M au point m est
engendre par les vecteurs vitesse a l’instant zero des courbes tracees sur M
et issues du point m.
Theorem 7.2.1 Soit M = g −1 (0k ) une sous variete de dimension n-k de Rn de-
finie par une submersion g = (g1 , · · · , gk ) de Rn dans Rk . Soit f une application
1 Espace métrique 3
1.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.5 Compacité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2 Continuité 7
3 Espaces de Banach 9
3.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
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28 TABLE DES MATIÈRES
4 Différentiabilité 13
5.2 Applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
donnees locales(plongement) . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
TABLE DES MATIÈRES 29