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1 Présentation de RMAN
Malgré les contraintes évoquées ci-dessus, l’utilisation du référentiel via les fichiers de
contrôle permet de ne pas gérer un schéma supplémentaire.
Sauvegarde du référentiel dans un catalogue de récupération.
Le référentiel peut être stocké dans un catalogue de récupération. Pour utiliser cette
configuration, il est impératif de créer un nouveau schéma dans une base de données
différente de la base de données cible.
Un catalogue de récupération peut stocker plusieurs référentiels de base de données.
Cette infrastructure permet de centraliser la gestion des sauvegardes d’un système
d’information. En outre il permet de conserver les informations de sauvegarde, même en
cas de perte des fichiers de contrôle de la base cible.
SYNTAXE DESCRIPTION
Représente la chaîne de connexion à la
TARGET=chaîne base de données cible.
Ex : TARGET SYS/password@mydatabase
Représente la chaîne de connexion à la
base de données contenant le catalogue
CATALOG=chaîne de récupération. Si aucun catalogue n’est
utilisé vous pouvez spécifier l’option
NOCATALOG (option par défaut)
Active l’écriture d’un fichier de log dans
LOG=logfile
lequel est inscrit la sortie de RMAN
Cette option permet d’ouvrir le fichier de
APPEND
log en ajout
Indique le chemin d’un fichier contenant
CMDFILE=fichier
des instructions pour RMAN. Les
ou
instructions sont lues et executées de
@fichier
façon sequentielle
RMAN dispose d’une option permettant de définir le nombre de jours durant lesquels une
sauvegarde sera en mesure de restaurer l’état initial des données. Une fois ce délai
expiré, la sauvegarde sera marquée comme obsolète.
Ex :
RMAN> CONFIGURE RETENTION POLICY TO RECOVERY WINDOW OF 5 DAY;
Cette commande définit un délai de 5 jours avant que les sauvegardes ne soient
considérées comme obsolètes.
Une seconde option concernant la politique de rétention est disponible sous RMAN. Il
s’agit de l’option permettant de définir le nombre de jeux de sauvegarde à conserver (par
défaut il est défini à 1).
Ex :
RMAN> CONFIGURE RETENTION POLICY TO REDUNDANCY = 2;
Au-delà du deuxième jeu de sauvegarde, les jeux seront marqués comme invalides.
Par défaut le fichier sera sauvegardé au sein de la zone de récupération rapide. Si cette
zone n’a pas été définie ou si vous souhaitez modifier la destination par défaut il vous
faut modifier la valeur.
Modification du chemin :
Les sauvegardes réalisées par RMAN doivent être stockées sur un périphérique. La
destination par défaut est la zone de récupération rapide. Si cette zone n’est pas définie
une destination est choisie en fonction de votre plateforme.
Pour customiser vos sauvegardes, il faut définir une destination, un type de périphérique
et les options de formatages de vos fichiers sauvegardés.
2 Les sauvegardes
Le mode dans lequel votre base s’exécute impacte les procédures de réalisation des
sauvegardes.
Pour connaître le mode dans lequel une base de données est exécutée, il est possible de
consulter une vue du dictionnaire des données : V$DATABASE.
Si vous souhaitez modifier le mode vous pouvez taper la commande ci-dessous (votre
base de données doit être montée pour réaliser cette opération) :
L’utilisation de cette commande est disponible uniquement si votre base de données est
montée ou ouverte.
Attention, si votre base de données est en mode NOARCHIVELOG l’utilisation de la
commande BACKUP est uniquement disponible base montée.
BACKUP DATABASE;
Pour connaître les fichiers de la base de données et leur emplacement RMAN utilise le
fichier de contrôle.
Comme pour une sauvegarde complète, RMAN utilise le fichier de contrôle pour connaître
les fichiers de données qui composent le tablespace.
BACKUP SPFILE ;
Schéma 1
Schéma 2
Une sauvegarde cumulative de niveau 1 sauvegarde les blocs modifiés depuis la dernière
sauvegarde de niveau 0. La taille des sauvegardes et donc plus importante dans cette
configuration.
3 La restauration
Démarre l’instance :
RMAN> STARTUP NOMOUNT ;
Fichier de paramètre :
Démarrer l’instance
RMAN> STARTUP NOMOUNT
Arrêt de l’instance :
RMAN> SHUTDOWN
Démarrer l’instance :
RMAN> STARTUP
Tablespace :
Démarrer la base :
RMAN> STARTUP NOMOUNT;
Passer offline le tablespace à restaurer :
RMAN> SQL ‘ALTER TABLESPACE users OFFLINE’;
Restaurer le tablespace :
RMAN> RECOVER TABLESPACE users;
Fichier de données:
Démarrer la base :
RMAN> STARTUP NOMOUNT;
Pour pouvoir utiliser cette fonctionnalité il vous faut passer votre base de données en
mode flashback.
Une fois modifié, Oracle va générer de nouveaux fichiers: les flashback logs (extension
.flb). Ils sont automatiquement enregistrés dans la zone de récupération rapide.
Les flashbacks logs enregistrent une copie des blocs modifiés. La durée de conservation
des logs est définie via le paramètre : DB_FLASH_BACK_RETENTION_TARGET (valeur
exprimée en minutes – par défaut la valeur est spécifiée à 1440 minutes, soit une
journée) .
Si vous souhaitez pouvoir restaurer votre base de données à une date lointaine il vous
faut prévoir la mise en place d’une zone de récupération rapide avec un espace disque
suffisant.
On peut définir une date ou un numéro SCN (System Change Number). Un numéro SCN
est attribué à chaque transaction validée dans la base de donnée.
Il faut que votre base soit montée.
Oracle va alors restaurer les blocs dans leur état puis les fichiers de journalisations vont
être appliqués afin de pallier un possible décalage entre la modification des blocs et leurs
enregistrements dans les flashback logs.
Flashback Query
Flashback Version Query
Flashback Transaction Query
Flashback Query :
Commande :
SELECT colonne
FROM table AS OF TIMESTAMP – INTERVAL ‘5’ MINUTE
WHERE number = 10
SELECT colonne
FROM table AS OF SCN 87659876
WHERE number = 10
Le flashback Version Query permet de récupérer les différentes versions d’une ligne
durant un intervalle de temps donné.
Commande :
Il permet de requêter la base pour retrouver les transactions effectuées sur la base de
données durant un intervalle de temps.