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COUT DES ACCIDENTS DE TRAVAIL

INTRODUCTION

La détermination des coûts des accidents de travail repose sur un ensemble de critères qu’il
faudra définir.
Ces critères pourraient être variables d’une entreprise à une autre selon ses caractéristiques et
ses objectifs.
Toute l’ambiguïté du calcul du coût restent inhérent à cette définition.

COMPOSANTES DU COUT DES ACCIDENTS DE TRAVAIL

Divers facteurs interviennent dans le calcul du coût d’un accident de travail, néanmoins un
choix s’impose de lui-même à savoir :

- Prise en compte de tous les facteurs liés à l’accident


- Prise en compte seulement des facteurs les plus importants.

La définition finale est évidement du ressort de l’entreprise selon les conséquences que cette
dernière choisit de retenir. On relève à partir de là un coût apparent (coût direct) qui est
constitué de cotisations sociales versées par l’entreprise ainsi que des dépenses de la sécurité
sociale et des mutuelles qui se répartissent en paiements ou remboursements des soins de
santé, en indemnités journalières, en rentes suivant les cas et en frais de gestion du dossier de
la victime.
Il en ressort un coût non apparent (coût indirect) faisant suite à toutes les conséquences qui
pourraient découler d’un accident.
Ce dernier est le plus difficile à calculer car il faut recenser d’une part tous ces aléas ensuite
leur adjoindre une base de calcul fiable.

NATURE DES ACCIDENTS DE TRAVAIL

On peut partager les accidents de travail sous 5 formes possibles :


- Accidents mortels
- Accidents entraînant une incapacité permanente
- Accidents entraînant une incapacité temporaire
- Accidents n’entraînant pas d’incapacité
- Accidents matériels sans blessures sur les personnes physiques.

Dans le cas de notre étude on ne retiendra que les 4 premières formes néanmoins la dernière
pourrait être incluse dans le cadre de la définition de la politique de prévention de l’entreprise
afin de dégager l’impact sur le plan production.

Méthodes de calcul du coût :


Une meilleure connaissance sur le plan économique des conséquences découlant de
l’apparition d’un accident de travail pourrait servir à l’évaluation de son impact financier et
constituer au niveau des décideurs un indicateur incitant à étendre et, ou renforcer les
programmes de prévention.

Il existe plusieurs méthodes de détermination du coût, si elle différent entre elles dans le choix
des critères à prendre en compte, elles restent néanmoins analogues dans le fond.

Méthode de Heinrich
Après étude sur un grand nombre d’entreprises, Heinrich a estimé que le coût indirect CI est
égal à 4 fois le coût direct Cd.

CI = 4Cd

Ce qui revient à dire que le coût total est égal à :

CI = CI + Cd = 5 Cd

Or il se trouve qu’il existe des écarts qui peuvent être très importants dans le domaine
pratique, soit CI est largement supérieur à Cd, soit l’inverse selon la nature même de
l’accident.
Cependant, aux fins d’évaluation approximative du coût total on peut adopter cette méthode.
Elle ne pourrait en aucun cas constituer la base de calcul fiable.

Méthode directe :

La méthode directe consiste à relever toutes les données fondamentales relatives aux
accidents de travail. Il y’a lieu de définir un certain nombre de classes de lésions
professionnelles allant du cas « bénin » aux cas les plus graves. Le coût total sera égal à la
somme des coût calculés pour chaque classe.

Pour chaque classe on établit le cout correspondant CI aux dépenses et pertes encourues
pendant l’année x, ensuite on peut calculer le coût C correspondant à la charge économique
attribuable à cette même année.

Pour une année x et pour chaque classe on aura :

CI = Dpf + Daf + Dpv + Dav + D1 + Dm + Dpe + P + Dpf.

* Dpf : dépenses fixes de prévention

Elles comprennent toutes les dépenses indispensables au fonctionnement du service d’hygiène


et sécurité , du service médical, du service social, du service de formation, du service du
personnel, toutes les dépenses liées aux contrôle de l’état de santé des travailleurs, des
dispositifs de protection des installations et des machines dangereuses, de l’environnement
ainsi que toutes les dépenses résultantes d’obligations de nature administrative (tenue de
registre fichiers, dossiers, enquêtes, statistiques…)

* Daf : dépenses fixes d’assurance

Elles sont de plusieurs types à savoir :


- Assurance spéciales (incendie, industrielles…)
- Assurances liées à la sécurité sociale qui peut dissocier les accidents de travail et les
maladies professionnelles de l’assurance maladie.

* Dpv : dépenses variables de prévention.


Elles correspondent à des prestations occasionnelles des services sus - cités dans le suivi de
l’évolution des lésions professionnelles s’il y a lieu, dans les campagnes d’information et
formation, enquêtes, études, recherches etc.…

* Dav : dépenses variables pour les assurances contre les lésions professionnelles.

Ces dépenses sont variables selon la nature des lésions professionnelles ou bien, selon la
branche d’activité en question.
Néanmoins d’autres facteurs peuvent surgir :
- Faute inexcusable de la part de l’entreprise qui se verra contrainte de dédommager la
victime.
- Fréquence élevée d’accident d’où augmentation de la prime d’assurance.

* D1 : dépenses variables associées aux lésions professionnelles

Elles se divisent en deux catégories


- tous les frais de secours, de transport, de traitement assurés par l’entreprise
- tous les frais d’arrêt de travail de la victime ainsi que l’inactivité des autres travailleurs
au moment de l’accident.

* Dm : dépenses liées aux dégâts matériels

Elles comprennent tous les dégâts causés aux matériels, installations, bâtiments ainsi que tous
les frais afférents à leur remise en état. Il faut ajouter à cela la facture correspondante aux
temps alloués à la remise en état par le personnel de l’entreprise ou d’agents extérieurs.

Dpe : dépenses exceptionnelles de prévention

Ces dépenses interviennent lorsqu’il y a apparition de nouveaux risques associés à de


nouveaux processus de production.

* P : pertes économiques associées à des pertes de production.

Les arrêts de travail occasionnés par des dommages au personnel ou au matériel entraînent
une diminution de la production et parfois même une détérioration de la qualité du produit.

Il en découle des conséquences économiques qui se soldent :


- Par des pertes de production, parfois même de versement de pénalités de retard et ou
dédommagement aux clients.
- Par une diminution de la productivité par rapport à la situation antérieure a l’accident.
Diverses méthodes existent pour déterminer les pertes économiques, elles restent néanmoins
tributaires de l’activité même de l’entreprise.

Méthodes de calcul rapide :

Cette méthode permet de déterminer rapidement le coût total de travail.


C : = Cf + Cv = a.Da + b.Nd.s
CF : coût annuel fixe des lésions professionnelles
Cv : coût annuel variable des lésions professionnelles
a : coefficient variable 1
Da : dépenses annuelles d’assurances contre les lésions professionnelles
b : coefficient variable 1
n : nombre de lésions professionnelles indemnisées annuellement
D : durée moyenne des absences en jours
S : salaire journalier moyen

Cette méthode est analogue à la méthode précédente car :

C = (Dpp + Dap) + ( Dpv + Dav + D1 + Dm + Dpe + P)


= Cf + Cv

Néanmoins il reste à déterminer les coefficients a et b

- (a) tient compte des dépenses fixes de prévention Dpp. Le montant de ces dernières
reste tout fois lité forfaitement à la valeur Dpp = (a -1) Daf
- (b) varie de manière à ajuster le résultat en tenant compte des facteurs spécifiques à
chaque entreprise et à chaque branche d’activité.

A titre d’exemple en R.F.A en 1975 on prenait comme valeur :


a : 1,1 à 2,5
b : 1,2 à 3,0

On relève que cette méthode parait facile de par sa simplicité. Toutefois le calcul des
coefficients a et b pose des problèmes car cela suppose une maîtrise de tous les paramètres de
dépenses relatifs aux accidents de travail ainsi qu’une base statistique fiable par secteur
d’activité, et ou par entreprise.

Autre méthode :
C = Cd + CI

Il est bien entendu que le coût direct sera calculé en prenant en compte :
Les cotisations sociales versées par l’entreprise
Frais de remboursement de soins, d’indemnité, de rentes, de frais de gestion du dossier…

Le coût indirect peut se répartir suivant ce qui suit (résumé du tableau) .

Coûts sociaux - Salaires et indemnités dus à la victime


- Salaires correspondants aux temps perdus par les
autres travailleurs au moment de l’accident.

Coûts liés à la perte de production - Manque à gagner relatif aux arrêts de travail
- Diminution de rendement causé par une
éventuelle appréhension et démotivation
- Produits endommagés (rebuts)

Coûts matériels - Remise en état du matériel endommagé

Coûts administratifs - Frais d’enquête


- Embauche ou remplacement
- Réorganisation de la production

Coûts comptables - Assurances


- Honoraires d’experts

Coûts commerciaux Pénalité de retard


Perte éventuelle de l’image de marque de
l’entreprise
Coûts répressifs - Sanctions pénales
- Réparations supplémentaires versées à la
victime ou ses ayants droits
- Cotisations supplémentaires

Coûts sociaux - Dons et secours à la victime


Coûts de prévention - Formation à la sécurité et propagande pour la
prévention
- Renforcement des moyens de contrôle
- Salaires et équipements des services de santé et
de sécurité

Autre coûts - Altération du climat social (grèves,


revendications)
- Environnement

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