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Le genre Echinops :

1. Généralité

Etymologie : le nom Echinops vient du grec Echinos, qui se signifie «qui a l'apparence
d'un hérisson».

L’aspect hérissé de la plante pouvant également être comparées à des oursins (Echinops
Martin) et il fait allusion aux inflorescences en forme de hérisson caractéristiques du genre.

Le genre Echinops appartient à la famille des Asteraceaes à la tribu des Cardueae


comprend environ 120 espèces végétales distribuée dans le monde entier. Il est reconnu par la
présence de capitules uniflores agrégées en têtes sphériques ou ovales de second ordre. Cette
caractéristique le rend unique au sein de la tribu.

Ces robustes et ornées plantes sont souvent utilisées pour décorer des jardins ou comme
fleurs coupées placées dans des vases à l'intérieur, car elles peuvent durer des semaines. [1.2]

2. Classification systématique
Tableaux N°2 : classification systématique du genre Echinops
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta (Plantes vasculaires)
Division Phanerogamae (Phanéogrames)
Sous-division Magnoliophytina (Angiospermes)
Classe Magnoliopsida (Dicotyledones)
Sous-classe Asteridae
Ordre Asterales
Famille Asteraceae (Compositae)
Genre Echinops
[3]

3. Répartition géographique

Ces 120 espèces du genre Echinops sont réparties en Afrique tropicale, dans le bassin
méditerranéen, dans les régions tempérées d’Eurasie, Asie, Mongolie et nord-est de la Chine,
la plupart se trouvant dans le Caucase et le Moyen-Orient Est [1;4]
En Algérie, ce genre est représenté par deux espèces : E. strigosus L. et E. spinosus et se
répartit du sud de la région méditerranéenne jusque dans le Sahara, il est assez commune dans
les zones arides, sur sols caillouteux. [5]

Tableau N°3 : L’origine de quelques espèces de genre Echinops

Espèce L’origine
E. sphaerocephalus Cette espèce est originaire d'Eurasie, largement répandue en Amérique
du Nord et très commun dans les montagnes du sud de la France et du
sud et du centre de l'Europe. [6]
E. ritro (taplow Il est originaire d'Europe et d'Asie occidentale. [7]
blue)
E. echinatus Il est originaire d'Inde, d'Afghanistan, Pakistan et Myanmar. [8]
(chardon indien)
E. galalensis et E. Il se trouve pratiquement partout Arabie saoudite. [9]
hussoni
E. spinosus Turra. Il très commun au Sahara algérien et Egypte. [10]

4. Description botanique du genre

Ce genre correspond à des espèces vivaces atteignant 1 à 2 m de hauteur, avec très peu
d'espèces annuelles, simples ou ramifiées.

 Les tiges (de 30-60 cm) sont le plus souvent dressées et d'un couleur brun-rouge ;
 Les feuilles (très grandes de 10-15 cm) sont basales et caulinaires, sessiles ou pétiolées
et à longues épines ;
 Les inflorescences sphériques composées de très nombreux capitules comportant
chacun une seule fleur tubulée.
Le diamètre de la boule de capitules s'accroît constamment jusqu'à la floraison où il
peut dépasser 5 cm ;
 Le style est ramifié ;
 Les Pappus sont plus ou moins coniques ;
 achaines sans aigrette, surmontés d'une couronne membraneuse annulaire ou faite
d'écailles distinctes ;

Les caractères qui différencient ces diverses formes sont assez inconstants et discutables.
[11,12]

5. Utilisation en médecine traditionnel


De nombreuses espèces appartenant au genre Echinops sont traditionnellement utilisées
comme médicaments principalement en Afrique et en Asie. Ce sont des plantes médicinales
largement employée pour traiter différentes maladies.

Pour cela, nous avons cité certaines maladies traitées traditionnellement utilisant des plantes
de différentes espèces du genre Echinops dans différents pays d'Afrique et d'Asie. (Tab. N°4)

Tableau N°4. Utilisation traditionnelles des différentes espèces du genre Echinops dans
différents pays.

Pays Espèce Maladies traitées Référence


Chine E. grijisii - Plante entière : traiter l’Hypertension [13]
artérielle ;
- Plante entière : stimuler la lactation ou [13]
« détoxifier » l’organisme ;
E. grijisii + E. - Racine : traiter certain cancers. [14]
latifolius
Inde E. echinatus - Plante entière : employer comme Anti-
inflammatoire et comme antalgique ; [15]
- Racine : utilisées contre la fièvre et la toux ; [15]
- Utilisées comme diurétique ou pour soulager
certains troubles uro-génitaux ; [16]
- Accélérer la délivrance. [16]
Maroc E. spinosus -Racine : Stimulant de l'appétit, rhume, diabète, [17]
calculs rénaux, hypoglycémiant.
Éthiopie Certain - Traitée certain troubles cardiaque, la migraine,
espèces la diarrhée, des hémorroïdes et vermifuge. [18]
Cameroun E. giganteus - Prévenir certains troubles cardiaques et
gastriques. [19]
Nord du E. bovei - Traitée l’infections oculaires, les troubles
Sahara digestifs, la diarrhée ou la fièvre (les parties [20]
aériennes).
Sahara E. spinosus - Partie aérienne : Hémorroïdes
septentrion (Fougaa el - Racines : Améliorer le système circulatoire. [21]
al Algérien djemel) - Douleurs de travail, abortives, névralgies [22]

The_Genus_Echinops_Phytochemistry_and_Biological_A
En plus des applications médicinales traditionnelles décrites

dans le tableau 1, les plantes ont une valeur nutritive. En Iran, l'ampoule d'E.

viscidulus Mozaff est consommé comme légume (Ghasemi Pirbalouti

et al., 2013). Les racines d'E. Giganteus A. Rich. et E. spinosus sont

utilisé comme épice au Maroc et au Cameroun, respectivement (Pavela et al.,

2016; Tbatou et al., 2016). L'utilisation d'E. Giganteus pourrait être attribuée

à la présence de nutriments dont le fer, les phénols, les caroténoïdes,

et vitamines E et C dans la plante (Abdou Bouba et al., 2012).

[1] Sánchez-Jiménez I, Lazkov GA, Hidalgo O, Garnatje T, et al. (2010). Molecular


systematics of Echinops L. (Asteraceae, Cynareae): A phylogeny based on ITS and trnL-trnF
sequences with emphasis on sectional delimitation. Taxon 59: 698-708.
[2] Garnatje T., Valles J., Garcia S., Hidalgo O., Sanz M., Canela MA., Siljak-Yakovlev S.:
Genome size in Echinops L. and related genera (Asteraceae, Cardueae): karyological,
ecological and phylogenetic implications. Biol Cell 2004; 96(2): 117-24.
[3]{7} K.Bremer. Asteraceae, Cladistics and Classification. Portland, Oregon. Timber Press,
1994. P 752.

[4] Jäger EJ (1987). Arealkarten der Asteraceen-Tribus als Grundlage der ökogeographischen
Sippencharakteristik. Bot. Jahrb. Syst. 108: 481-497.

[5] Guide illustré de la flore algérienne

[6] Francis R. : The Wild Flower Key. Frederick Warne & Co. 1981 ; 386-7.
[7] Brickell C. : RHS A-Z encyclopedia of garden plants. United Kingdom: Dorling
Kindersley 2008 ; 1136p.
[8] Sharma B. D., Sanjappa M. : Flora of India . Volume 3, BSI, MOE, Govt. of India, 1993.
[9] Migahid A.M.: Flora of Saudi Arabia. Volume 2, 2nd ed.,Riyadh University Publication,
Saudi Arabia 1978, 939p.
[10] Boulos L.: Medicinal plants of North Africa. Reference Publication Algonac, Michigan
1983, 286 p.
[11] Flore et végétation du Sahara

[12] Flore de Chine

[13] ZHANG X, MA Z. Characterization of bioactive thiophenes from the dichloromethane


extract of Echinops grijisii as Michael addition acceptors. Analytical and Bioanalytical
Chemistry, 2010, 397, 1975-1984.
[14] GRAHAM JG, QUINN ML, FABRICANT DS, FARNSWORTH NR. Plants used
against cancer – an extension of the work of Jonathan Hartwell. Journal of
Ethnopharmacology, 2000, 73, 347-377.
[15] SINGH B, GAMBHIR SS, PANDEY VB, JOSHI VK. Anti-inflammatory activity of
Echinops echinatus. Journal of Ethnopharmacology, 1989, 25, 189-199.
[16] PADASHETTY SA, MISHRA SH. Effect of terpenoidal fraction of Echinops echinatus
roots on reproductive parameters of male rats. Journal of Natural Medicines, 2007, 61, 452-
457.
[17] El Abbouyi, P. A., Ansari, N. F., Khyari, P. S. E., and Loukili, H. (2014). Inventory of
medicinal plants prescribed by traditional healers in El Jadida city and suburbs (Morocco).
Int. J. Green Pharm. 8, 242–251.
[18] HYMETE A, IVERSEN TH, ROHLOFF J, ERKO B. Screening of Echinops ellenbeckii
and Echinops longisetus for biological activities and chemical constituents. Phytomedicine,
2005, 12, 675-679.
[19] TENE M, TANE P, SONDENGAM BL, CONNOLLY JD. Lignans from the roots of
Echinops giganteus. Phytochemistry, 2004, 65, 2101-2105.
[20] HAMMICHE V, MAIZA K. Traditional medicine in Central Sahara: Pharmacopoeia of
Tassili N’ajjer. Journal of Ethnopharmacology, 2006, 105, 358–367.
[21] Chehma A. et Djebar M. R. Les espèces médicinales spontanées du Sahara septentrional
algérien: distribution spatio-temporelle et étude ethnobotanique. 2007, 40.
[22] Chermat, S., and Gharzouli, R. (2015). Ethnobotanical study of medicinal flora in the
north east of algeria - an empirical knowledge in djebel zdimm (Setif). J. Mater. Sci. Eng. A 5,
50–59.

Métabolite secondaire

Le genre contiendrait divers métabolites secondaires.

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