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Chez les Gram +, la pseudomuréine contient seulement des AA L dans les ponts, de l’acide -

acétylalosaminuronique et pas de AM et des liaisons osidiques β 1-3 à la place de β 1-4.

Les mycobactéries sont des bacilles légèrement incurvés, se multipliant très lentement.

Leur paroi est très riche en lipides et contient des cires : acides gras en C60 (acides
mycoliques), qui empêchent de « prendre » la coloration de Gram.

Ces bactéries sont dites : BAAR : bacilles acido-alcoolo-résistants. On les appelle aussi
« bactéries sans paroi ».

Ex : Mycobacterium bovis, Mycobacterium tuberculosis, Mycobacterium leprea

L’espace périplasmique : il contient des enzymes qui participent à la nutrition (hydrolases)


et des protéines qui sont impliquées dans le transport de molécules à l’intérieur de la cellule.

Les Gram (+) excrètent plutôt les enzymes hors de la cellule. Ce sont alors des
« exoenzymes ». Celles des Gram – sont retenues entres les membranes Interne et Externe.

4.La membrane plasmique

4.1 Composition Chimique

Elle possède le même type de structure que celle d’une cellule eucaryote (bicouche
phospholipidique) mais avec beaucoup moins de glucides et jamais de stérols (sauf les
mycoplasmes).

Elle est composée de 60 à 70 % de protéines et 30 à 40 % de lipides.

La membrane plasmique contient les enzymes de la chaine respiratoire, les déshydrogénases


et les coenzymes associés : NAD+, FAD, cytochromes, cytochrome oxydase.

D’autres enzymes impliquées dans la synthèse des lipdes et dans la réplication de l’ADN y
sont localisées

4.2 Structure

Les lipides sont à la base de la structure de la membrane. Chaque molécule de lipide est
amphipathique ; formée d’une partie hydrophobe soluble dans l’huile insoluble dans l’eau et
une partie hydrophile ayant des propriétés opposées et portant un groupement phosphate
chargé négativement. Ces deux couches moléculaires induisent une organisation en
double feuillet. Cette organisation n’et pas statique, elle répond au modèle dit en mosaïque
fluide. ( Les molécules peuvent se déplacer latéralement en échangeant leurs places, 1
millions de fois par seconde).

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On distingue deux catégories de protéines : les protéines extrinsèque (périphériques) et les
protéines intrinsèques qui traversent complètement le double feuillet.

4.3 Fonction

a-Rôle de barrière semi-perméable (ou semi sélective): elle permet le passage de molécules
lipophiles et empêche le passage des molécules hydrophiles.

On distingue 2 grands types de transport :

 Le transport passif : il se fait dans le sens du gradient de concentration et ne nécessite


pas d’énergie.

 Le transport actif : il se fait en sens inverse du gradient de concentration des


molécules, ce qui nécessite l’utilisation d’énergie (généralement fournie sous forme
d’ATP)

b- Site de fixation des flagelles (voir « les flagelles » plus loin)

c- Possède des protéines membranaires ayant pour rôles :

 Enzymes responsables de la biosynthèse et de l’excrétion dans l’espace


périplasmique de molécules nécessaires à la synthèse de la paroi

 Enzymes de la chaîne respiratoire permettant la synthèse d’ATP

 Transporteurs de diverses molécules (ions, sucres, …) dans les 2 sens.

De plus la membrane joue un rôle important dans la détection de composés présents dans le
milieu environnant grâce à la présence de protéines transmembranaires du chimiotactisme.
Ceci permet aux bactéries dotées de flagelles de « nager » vers les endroits qui leur sont les
plus favorables, les plus riches en nutriments par exemple et de s’éloigner des endroits
défavorables comme ceux qui contiennent des substances toxiques. Ces protéines
interviennent dans le sens de rotation des flagelles.

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5.Le cytoplasme

Délimité par la membrane cytoplasmique.

Sorte de gel contenant de l’eau et :

 Des ribosomes: interviennent dans la synthèse des protéines. Sont associés en


chapelets sur l’ARNm sous forme de polysomes. Sont composés de 2 sous-unités de
taille différente (diamètre de 10 à 30 nm ; constante de sédimentation de 70S). Sont
composés de protéines et d’AR;r (particules ribo-nucléiques). On peut les colorer
par du bleu de méthylène.

 Des substances de réserve = inclusions cytoplasmiques : en général, chaque groupe


de bactéries synthétise une seule catégorie de substances de réserve qui forment des
agrégats, parfois de grande taille. Cela peut être des glucides (amidon et surtout
glycogène), des lipides (poly-hydroxy-butyrate) et parfois des minéraux (fer, soufre).

• réserves polysaccharidiques : amidon ou glycogène qui se forment en réponse


à un excès de source de Carbone alors que la source d’azote ou de Soufre ou de
Phosphore est limitante. Inclusions trouvées notamment chez les bactéries des
genres Bacillus, Micrococcus, Neisseria…..
• granules de PHB ( poly-béta-hydroxybutyrate ) réservoirs de Carbone et
d ‘énergie qui s’accumulent quand les éléments nutritifs autres que la source de
Carbone deviennent limitants. Elles sont trouvées notamment chez les Vibrio
et les Pseudomonas.
• Granules de polyphosphates inorganiques ou volutine chez la plupart des
bactéries ; ce sont des réserves de phosphate.
• Des lipides et des esters d’acides gras à longues chaînes sont stockés dans des
vacuoles chez les Mycobactéries notamment.

 Des organites spécialisés : différents de ceux trouvés dans les cellules eucaryotes. On
trouve des chromatophores (organites spécialisés dans la photosynthèse), des
vacuoles à gaz (permettant aux bactéries aquatiques de flotter à la surface de l’eau).

 Des pigments : (= molécules colorées). On trouve des bactériochlorophylles (couleur


verte) ou des caroténoïdes (couleur jaune de l’espèce Staphylococcus aureus).

Le pH du cytoplasme se situe autour de 7 – 7.2.

6. Le Chromosome

6.1 Morphologie

Pendants de nombreuses années, les essais de mise en évidence d’un appareil nucléaire chez
les bactéries se sont révélés difficiles. La présence d’une quantité élevée d’ARN masque
l’ADN.

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Pour distinguer l’ADN de l’ARN, plusieurs méthodes ont été développées :

• Coloration de FEULGE; : traitement à l’acide chlorhydrique (HCl) dilué qui


libère le désoxyribose et ses fonctions aldéhyde. En présence de réactif de Schiff
(colorant basique), les résidus aldéhydiques se colorent en rouge foncé.

• Technique de BOIVI; : destruction de l’ARN par une ribonucléase, puis coloration


classique de l’ADN par un colorant basique (réactif de Schiff, bleu de méthylène…)

• Autoradiographie : on fait incorporer aux bactéries de la thymidine tritiée (base T


spécifique de l’ADN) pendant leur croissance. La radioactivité résultante
impressionne un film photographique.

La morphologie des corps observés est variable selon la phase de croissance et de division de
la bactérie.
 Cocci : petite masse sphérique ou ovoïde ou en massue, souvent centrale.
 Bacilles : Bâtonnets appariés, situés transversalement dans la cellule.
o Généralement mononucléaire chez les cocci et plurinucléaires chez les
bacilles. Cet aspects est visible chez les bactéries jeunes en phase
exponentielle. L’appareil nucléaire se divise plusieurs fois avant que la
cellule n y parvienne.
o On l’appelle un corps nucléaire.

6.2 Composition

L’ADN ou acide désoxyribonucléique est un polymère de PM élevé, composé d’unités


appelées nucléotides.

;ucléotide = « Groupement phosphoré + Sucre à 5 atomes + une base purique ou pyrimidique ».

Bases puriques : adénine A, guanine G

Bases pyrimidiques : Cytosine C et Thymine T

Le sucre : désoxyribose

Le groupement phosphoré est : un phosphate diester en 3’ et 5’ du désoxyribose

Il y a autant de « A que de T » et autant de « C que G » par contre le rapport (A+T)/G+C)


mieux connu sous le nom de coefficient de Chargaff varie selon les espèces. On l’exprime en
GC%. 50% chez E.coli 60% chez Pseudomonas, 25 à 45% chez Clostridiums.

6.3 Structure

Le chromosome bactérien est une unique molécule d’ADN circulaire fermée et très longue (
environ 1000 fois plus longue que la bactérie : 1360 µm chez E.coli ) libre et pelotonnée dans
le cytoplasme. L’absence de membrane nucléaire conduit à parler d’appareil nucléaire ou de
nucléoide plutôt que de noyau. Cet ADN est associé à des protéines notamment des

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topoisomérases qui interviennent dans le repliement de la molécule d’ADN, par contre on ne
trouve pas d’histones comme chez les eucaryotes. On trouve par contre des polyamines
analogues aux histones, tel que la protéine II riches en Arginine, elle est dimérique de 9.5
kDa.

L’ADN natif est circulaire et torsadé. Structure appelée Super Hélice ou superenroulée.

L’autre forme dite relaxée est observé surtout lors d’ultracentrifugation ou d’électrophorèse
de l’ADN.

La Topoisomérase II ou Gyrase et la Topoisomérase I interviennent dans les passages d’une


forme à l’autre.

6.4 Réplication Chimique

L’ADN se réplique, c'est-à-dire qu’il se reproduit lui-même. La séquence sur une chaine
détermine automatiquement la séquence sur l’autre chaine.

La réplication est semi-conservative : Chaque chaine parentale reste associée à la nouvelle


chaine pour qui elle sert de matrice.

Expérience de Meselson et Stahl

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La réplication est bidirectionnelle : Cairns a été le premier à observer un chromosome entier
d'E. coli en cours de réplication. Il a associé des techniques de marquages isotopiques et
d'autoradiographie suivie d'observation en microscopie électronique. Après avoir cultivé des
bactéries dans un milieu contenant de la thymidine tritiée à faible activité spécifique, pendant
un temps dépassant la durée du cycle, il met au point une méthode de lyse de la cellule
permettant de libérer l'ADN directement sur une grille de microscopie électronique, en
minimisant les risques de cassures mécaniques de la molécule.

La préparation est recouverte d'une émulsion photographique et après exposition et


développement, l'examen révèle des grains d'argent le long de la molécule d'ADN . Ces
premières observations ont montré la circularité du chromosome d'E. coli, forme qui
s'avérera très répandue chez les procaryotes, les virus et l'ADN des organites (mitochondries
et chloroplastes) des cellules eucaryotiques. Dans un second temps, Cairns a effectué des
marquages plus courts et déduit des images présentée que la réplication commence en un
point du chromosome bactérien et fait le tour de celui-ci. Un peu plus tard, d'autres chercheurs
ont ajouté à un marquage long par la thymidine tritiée à faible activité spécifique un marquage
très bref par de la thymidine tritiée à forte activité spécifique. Après autoradiographie,
l'intensité des grains permet de distinguer les deux marquages. On observe alors, des sortes de
"bulles".

L'interprétation de ces figures va avoir un impact considérable.

• - d'après l'observation de ces "fourches" , il est clair que la réplication se fait à partir
des deux brins anciens simultanément (les figures matérialisées par les grains d'argent
seront appelées fourches de réplication).
• - puisque l'on observe deux de ces fourches, c'est que la réplication est
bidirectionnelle.
• - si la réplication est bidirectionnelle c'est qu'il existe une "origine de réplication".
Cette notion n'est pas que topographique, on verra qu'effectivement, seule une
séquence précise de ces molécules circulaires permet le démarrage de la réplication.
Dans la cellule Eucaryote, les chromosomes comportent des molécules linéaires
d'ADN très longues et il existe plusieurs origines de réplication par chromosome,
également caractérisées par des séquences précises.

Un élément quelconque d'un génome, naturel ou obtenu par génie génétique, ne pourra être
répliqué (et donc transmis à une descendance) que s'il possède une origine de réplication, il

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sera alors considéré comme un "réplicon". Ce réplicon est constitué d’un site d’initiation
appelé replicateur et d’un gène codant pour l’initiateur .

C’est au niveau du site réplicateur que se fixe l’ADN polymérase et il se trouve au niveau de
la membrane plasmique.

Mécanisme moléculaire de la réplication

Plusieurs enzymes sont impliquées :

AD; polymérase I, II, III : catalysent l’addition de désoxyribonucléotides à l’extrémité


d’une chaine d’ADN, elles ont aussi une activité exonucléasique. La III est la plus active.

AD; ligase : unit les extrémité de deux chaines d’ADN en catalysant la synthèse d’un pont
phosphodiester entre un 3’OH et 5’P. Répare les coupures d’ADN, circularise l’ADN
bactérien…

Hélicase : Elle ouvre les chaines d’ADN avant la réplication.

Gyrase ou Topoisomérase II : Le chromosome d’E. coli fait 1360 um (4.106 paires de Nt,
donc 4.105 tours de spires) si la réplication se fait en 30 min, alors la déspiralisation se fait à
10000 Tours/minute. C’est grâce à la découverte de la Gyrase qu’on a pu expliqué ce
phénomène.

La Gyrase fait une coupure au niveau de l’un des brins, ce qui induit la déspiralisation de
l’ADN superenroulée en molécule circulaire enroulée.

La réplication débute en un point spécifique (le point origine ou point d’initiation).

Au niveau d la fourche de réplication, l’un des deux brins est synthétisé dans le sens de
déplacement (3’OH libre), catalysé par la DNA polymérase III. Il est appelé brin précoce ou
avancé. L’atre à extrimité 5’ sera synthétisé par fragments d’Ogasaki et est appelé brin
tardif.

Ces fragments de 1000 à 2000 résidus nécessitent une amorce d’AR; synthétisées par une
ARN polymérase DNA dépendante, appelée primase.

Ensuite ces amorces ARN sont excisée par l’AD; polymérase I (activité exonucléasique) et
les délétions sont remplacées par de l’ADN par cette même enzyme.

Enfin l’ADN ligase relie les différentes séquences au niveau de leurs extrémités 3’OH et
5’OH libre.

Durant toutes ces étapes, les d’ADN matrice sont maintenus déroulés et stabilisés par des
protéines appelées AD; binding proteins.

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Fourche de réplication de l’AD; chez E. coli

7. Les Plasmides

La cellule bactérienne peut contenir des éléments génétiques extrachromosomiques, capables


autoreproduction. On les appelle, Plasmide (Lederberg , 1952).

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7.1 Structure des plasmides

Comme toutes structures porteuses d’informations génétiques, le plasmide est une molécule
d’ADN. Ces molécules sont généralement de petite taille, 1/100 du chromosome bactérien.

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7-2 Réplication

Réplication de Type Theta θ

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Réplication de type rolling cercle

OriV = origine de réplication

L’incompatibilité plasmidique

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7.3 Mode de Transfert

Le transfert d’un plasmide d’une bactérie dite donatrice à une bactérie dite réceptrice peut se
faire par, Conjugaison, mobilisation, transduction ou transformation.

 Transfert par conjugaison


o Mode de transmission caractéristique des Gram –
o Ces plasmides sont dits conjugatifs et le nombre de copie est faible (1à 3).
o Le plasmide induit la synthèse de pili « sexuel » permettant l’accouplement.
o Entre bactéries de même espèce, mais aussi entre espèces éloignées.
o D’autres plasmides non conjugatifs, dits cryptiques (10 à 15 copies/ Cellule)
ne sont transférables que par Mobilisation par un plasmide conjugatif.

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 Transfert par Transduction
o Le transfert se fait par un bactériophage
o Entre des bactéries de la même espèce
o C’est le mode de transfert de la résistance aux antibiotiques chez les
Staphylocoques et les Streptocoques.

 Transfert par transformation


o Méthode utilisée en génie génétique et en biologie moléculaire (au laboratoire).
laboratoire)
o Elle existe également dans la nature, par l’intermédiaire d’un transformasome
Gram - ou récepteur protéique Gram +.
o Au laboratoire Des ba bactéries sont rendues compétentes par des
d traitements au
CaCl2, E. Coli. Ou bien en utilise l’électroporation.
o On met en contact le plasmide avec les bactérie et le plasmide pénètre dans la
cellule.
o La bactérie va ensuite amplifier ce plasmide et les gènes sont exprimés.

Cuve d’électroporation

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Transformation des Gram- et des Gram+

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