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COMPREHENSION DU HADITH :
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Charh Riyad As-Salihine par Cheikh Salim Al-Hilali. Chapitre 114.
• Certains parmi les gens de science ont dit que les ahadith de l’interdiction
abrogent la permission, et cela est réfutable car il est possible de joindre les
ahadith. On ne peut donc pas parler d’abrogation.
POINTS INSTRUCTIFS :
An-Nawawi -Qu’Allah lui fasse miséricorde- est d’avis que l’interdiction ne porte pas sur
le degré du HARAM, mais c’est pour démontrer ce qu’il y a de mieux.
Al-Hafidh Ibnou Hadjar -Qu’Allah lui fasse miséricorde- a réfuté cela et il dit dans « Al-
Fath » (tome 10 page 91) :
« Et An-Nawawi -Qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit : qu’ils (les savants) sont
unanimes sur le fait que l’interdiction porte sur le degré du détestable et pas
du HARAM. Ce qui renforce que cette interdiction est du degré du détestable,
ce sont les ahadith qui le permettent (de boire au goulot). »
Tels sont ses propos. Et le fait de rapporter l’unanimité est critiquable et je
n’ai pas vu dans tous les ahadith rapportés du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah
sur lui- ce qui prouverait que cela est permis, si ce n’est son acte. Or, tous les
ahadith de l’interdiction viennent de ses propos. Et ils sont plus forts si on
regarde la raison pour laquelle cela est interdit. Tout ce que les savants ont
dit à propos de cela, le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- en est préservé,
ou pour son infaillibilité, ou pour sa bonne haleine, ou dans sa douce manière
de verser de l’eau. Et ceci n’est pas valable pour autre que lui.
Et ce que la compréhension implique, c’est qu’il n’est pas loin de dire que
l’ensemble de ces points prouvent l’interdiction, alors qu’il y a parmi eux ce
qui porte sur la réprobation et d’autres sur l’interdiction. Et la règle dans ce
type de cas, c’est de faire primer l’interdiction. »
COMPREHENSION DU HADITH :
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Charh Riyad As-Salihine par Cheikh Salim Al-Hilali. Chapitre 114.
COMPREHENSION DU HADITH :
• Il convient à un savant, quand il voit les gens éviter de faire quelque chose,
alors qu’il sait que cela est permis, de leur éclaircir le point de vue correct par
crainte que le temps passe et que les gens pensent que cela est interdit.
• Celui qui voit une personne faire quelque chose qu’il n’aime pas, qu’il ne
fasse pas connaître cette personne, sans aucune raison religieusement
valable. Mais il doit insinuer. C’est pour cela que ’Ali -qu’Allah l’agrée- a dit :
« Il y a des gens qui détestent boire debout… »
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770- 'Amr Ibn Shou'ayb -qu’Allah l’agrée- rapporte ce hadith de son grand-père que
lui a transmis son père :
« J'ai vu le Messager d'Allah -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- boire aussi bien
debout qu'assis. »
(At-Tirmidhi. Hadith dont la chaîne de rapporteur est Hassan (bonne).
Voir Charh Riyad As-Salihine de Salim Al Hilali)
771- Selon Anas -qu’Allah l’agrée-, le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a interdit
de boire debout. Qatada -qu’Allah l’agrée- lui demanda :
« Est-ce aussi valable pour le manger ? » Il dit : « La position debout pendant
le manger est plus néfaste encore.»
(Mouslim)
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Charh Riyad As-Salihine par Cheikh Salim Al-Hilali. Chapitre 114.
772- Selon Abou Hourayra -qu’Allah l’agrée-, le Messager d'Allah -Prières et bénédiction
d'Allah sur lui- a dit :
« Que l'un de vous ne boive surtout pas debout. Celui qui a oublié de
s'asseoir avant de boire, qu'il vomisse ce qu'il a bu. »
(Mouslim)
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)د
ى ا Da’wa Nasskh (prétendre l’abrogation) : certains
d’entre eux ont prétendu que les ahadith d'interdiction étaient abrogés par les
ahadith de permission, et ils ont appuyé cet avis par l’action des califes biens
guidés et la majorité des sahaba et des tabi’ine (suiveurs des sahaba) qui
permettent de boire debout.
Et Ibn Hazm -Qu’Allah lui fasse miséricorde- a inversé cette affaire et a dit :
« Les ahadith de permission sont abrogés par les ahadith d’interdiction en
s’accrochant au fait qu’à l’origine, cela est permis et que les ahadith
d’interdiction viennent établir une autre règle religieuse. Donc, celui qui
prétend que la permission serait venue après l’interdiction se doit de le
démontrer. »
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Charh Riyad As-Salihine par Cheikh Salim Al-Hilali. Chapitre 114.
qui est la suivante : que les ahadith d’interdiction dans leur sens propre nous
prouvent que c’est prohiber, et particulièrement quand on regarde les
éléments qui viennent l’appuyer, on trouve qu’on ne peut éviter de dire que
c’est interdit :
B- La mise en évidence du fait que shaytane boit avec celui qui est
debout.
Quant aux ahadith de permission, ils sont tous des actes du Prophète -Prières et
bénédiction d'Allah sur lui-. Or la parole prévaut sur l’acte, puisque l’acte peut-être une
spécificité réservée au Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-.
Cependant, la permission s’applique pour une excuse telle que le manque de
place ou que la gourde soit accrochée aux murs.
Quand aux autres voies, il est évident qu’elles sont erronées, et en particulier
la prétention de l’abrogation car on ne peut parler d’abrogation quand on a la
possibilité de concilier les ahadith.
Et l’acte du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- n’abroge pas la parole (du
Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-) comme ceci est reconnu auprès des
savants des Oussoul.
Source :
Traduction :
Fourqane.com
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