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Cristaux

Cristal scintillateur NaI BGO LSO LYSO


Iodure de Germante de Oxyorthosilicate Oxyorthosilicate de
Nom complet Sodium Bismuth de Lutécium Lutécium-Yttrium

Usage TEMP Ancienne TEP Siemens Philips, G.E.

Densité (g/cm3) 3,67 7,13 7,40 7,10

Photofraction (%) à 511 KeV 18 44 34 33

Coefficient d’atténuation (cm-1)


0,33 0,92 0,87 0,86
à 511 KeV
Réponse lumineuse / NaI 100 15 75 80

Constante de décroissance (ns) 230 300 40 41

Indice de réfraction 1,85 2,15 1,82 1,81

λmax 410 480 420 420


Temps de vol

• En TEP conventionnel lorsque deux photons sont détectés une LDR est crée. L’idée
général du principe de temps de vol consiste à déterminer au mieux «  où  » a lieu la
réaction d’annihilation sur cette ligne de réponse.

• En pratique, l’intérêt de cette mesure est d’améliorer la qualité de l’image lors du


processus de reconstruction, en réduisant le « bruit » de l’image.
Temps de vol

• Pour localiser au mm le lieu de l’annihilation, il faut une précision du temps de vol de


l’ordre de 6 ps. Cependant pour les TEP actuels, la résolution temporelle du système
est de l’ordre de 500 ps, ce qui correspond à une incertitude de positionnement de
l’annihilation de 7,5 cm.

• Cette incertitude de positionnement est prise


en compte, comme une pondération spatiale
(probabilité de présence) dans la
rétroprojection TDV de chaque LDR.

• Ainsi nous avons une réduction de la variance


du bruit autour du point d’annihilation, une
amélioration du rapport signal sur bruit et
donc une amélioration de la résolution spatiale
de l’image.
Temps de vol

TEP conventionnelle TEP temps de vol


Reconstruction
Méthodes de reconstruction

• La superposition des LDR permet en théorie de construire l’image tomographique à


partir de sinogrammes. Un sinogramme est une organisation des LDR en fonction de
l’angle de projection.

• Cependant le nombre de LDR nécessaire pour obtenir une image correcte n’est pas
atteint en pratique. Le recours à des algorithmes de reconstruction tomographique
permet de résoudre ce problème.

• Deux méthodes de reconstructions : analytique (rétroprojection filtrée) et itérative


(OSEM)
Phénomènes affectant les images
• Le bruit présent dans les sinogrammes est directement relié a la quantité de signal
acquis. Il est donc fonction de l’activité injectée et du temps d’acquisition.

• En TEMP quand on veut avoir un meilleur rapport signal sur bruit on peut augmenter
l’activité injectée. Or ceci est faux en TEP.

• En TEP, un outil est utilisé pour optimiser le rapport signal sur bruit : la courbe NEC
(Noise Equivalent Counts). Sa formule est la suivante :
Phénomènes affectant les images

• Comme vu précédemment, les coïncidences fortuites sont les coïncidences issus de


deux annihilations différentes.

• En pratique, la proportion de « fortuits » au sein d’une image TEP est très importante.
Elle varie en routine entre 30 et 50% du nombre total d’événements détectés par les
détecteurs.

• Ce phénomène peut être corrigé à l’aide d’une fenêtre temporelle décalée permettant
d’estimer la proportion de fortuits pour chaque LDR.
Phénomènes affectant les images
• Avant d’être détectés, les photons peuvent interagir avec le patient. L’effet
prépondérant dans le corps humain pour les photons de 511 KeV est l’effet Compton.

• Lorsque cet effet se produit, une partie de l’énergie du photon incident est absorbée et
l’autre partie est diffusée. Il en résulte une perte d’intensité des photons de 511 KeV
(atténuation) et une diffusion de la trajectoire de ces photons.

• Grâce au scanner intégré dans les TEP-TDM, les images TDM peuvent être utilisées
pour modéliser l’atténuation dans la matrice de projection.

• Quant aux photons diffusés, ils sont éliminés à l’aide d’une fenêtre spectrométrique
centrée sur 511 KeV définie lors de l’acquisition (même principe que pour la TEMP).

Image non corrigée Image corrigée


Correction d’atténuation
• Pour palier au problème d’atténuation la solution serait d’obtenir une pondération
exacte des projections par un Facteur de Correction d’Atténuation (FCA).

• Le calcul du FCA nécessite la connaissance de la cartographie 3D des coefficients


d’atténuation : c’est là qu’intervient la TDM. En effet, la tomodensitométrie permet de
déterminer la densité d’un organe ou tissu en chaque point de l’image.

• Cependant, les rayons X utilisés en TDM sont


émis suivant un spectre continu de rayonnement
de freinage (70-140 KeV) alors que les photons
d’annihilation des positons sont mono-
énergétiques (511 KeV) : l’énergie de ces deux
rayonnements est donc différente.

• Pour avoir la cartographie 3D des coefficients


d’atténuation à 511 KeV, il faudra faire une
conversion des coefficients d’atténuation du TDM
(u 140 keV vers u 511 keV) ainsi qu’un sous-
échantillonnage spatial (passage d’une matrice
TDM 5122 à une matrice TEP 1282)
Traitement d’image
Fusion TDM
• Outre son intérêt dans le cadre de la correction d’atténuation, les images de
tomodensitométrie peuvent aussi être « fusionnées » avec les images TEP.

• L’imagerie TEP, comme tout examen en Médecine Nucléaire est une imagerie
physiologique. La TDM, en complément à ces images apporte une précision localisatrice
sur l’examen.
Quantification SUV

• Un des avantages de l’imagerie TEP par rapport à la TEMP est l’intégration de la


quantification absolue. Cette dernière permet de reconstruire les images avec une
mesure d’activité directe en Becquerel dans tous les éléments de l’image reconstruite.

• L’intégration de cette quantification absolue a rendu possible le développement de


l’utilisation du SUV (Standard Uptake Value), qui permet de comparer la captation d’un
organe, d’une lésion ou d’un tissu particulier par rapport à la captation moyenne
corporelle. Le SUV est calculé par la formule suivante :

SUV = (fixation locale en KBq/mL) / (activité injectée en KBq) / (Poids du patient en g)

• Le SUV moyen dans le corps est ainsi égal à 1. Le SUV est utilisé comme indicateur du
métabolisme associé à la molécule injectée et peut être utilisé comme outil de suivi
thérapeutique.
Merci de votre attention

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