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ROYAUME DU MAROC

OFPPT
Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail
DIRECTION RECHERCHE ET INGÉNIERIE DE FORMATION

RÉSUMÉ THÉORIQUE
&
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES

MODULE N°:5 MÉTIER ET FORMATION

SECTEUR : AUDIOVISUEL

SPÉCIALITÉ : TECHNICIEN SPÉCIALISÉ EN


AUDIOVISUEL MONTAGE

NIVEAU : TECHNICIEN SPECIALISE

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Document élaboré par :

Nom et prénom EFP DR


Mr IMDARY Abdelhamid CDC TERTIAIRE DRIF
ET TIC

Révision linguistique
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Validation
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SOMMAIRE
Page
Présentation du module 03

Résumé de théorie 06

Liste bibliographique 13

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MODULE : 1 METIER ET FORMATION

Durée : 30H
100% : théorique
…% : pratique
OBJECTIF OPERATIONNEL DE COMPORTEMENT
INTENTION POURSUIVIE

Acquérir la compétence pour


Se situer au regard du métier et de la démarche de formation
en tenant compte des précisions en participant aux activités proposées
selon le plan de mise en situation, les conditions et les critères qui
suivent.

PRECISIONS
 Connaître la réalité du métier.
 Comprendre le projet de formation.
 Confirmer son orientation professionnelle.

PLAN DE MISE EN SITUATION

PHASE 1 : Information sur le métier

 S’informer sur les caractéristiques du marché du travail dans le


domaine de l’audiovisuel : milieux de travail, perspectives d’emploi,
rémunération, possibilités d’avancement et de mutation et les critères
d’embauche des candidates et candidats.
 S’informer sur la nature et les exigences de l’emploi (tâches,
conditions de travail, etc.)
 Présenter des données recueillies et discuter de sa perception du
métier.
 S’informer sur la possibilité de créer son entreprise ou de travailler
à son compte.

PHASE 2 : Information sur le projet de formation et engagement dans la


démarche

 Discuter des habiletés, des aptitudes et des connaissances


nécessaires pour pratiquer le métier.
 S’informer sur le projet de formation : programme d’études, démarche
de formation, modes d’évaluation, sanction des études.
 Discuter de la pertinence du programme de formation par
rapport à la situation de travail.

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PHASE 3 : Evaluation et confirmation de son orientation

 Préciser ses goûts, ses aptitudes, ses champs d’intérêt et ses


qualités personnelles.
 Comparer ses goûts, ses aptitudes, ses champs d’intérêt et ses
qualités personnelles avec les exigences liées au travail du technicien
spécialisé en audiovisuel montage.
 Reconnaître les forces qui facilitent son travail ainsi que les
faiblesses qu’il faudra palier.
 Donne les raisons qui motivent son choix de poursuivre ou non la
démarche de formation.

CONDITIONS D’ENCADREMENT

 Créer un climat d’épanouissement personnel et d’intégration


professionnelle.
 Privilégier les échanges d’opinions entre les stagiaires et favoriser
l’expression de toutes et de tous.
 Motiver les stagiaires à entreprendre les activités proposées.
 Permettre aux stagiaires d’avoir une vue juste du métier.
 Fournir aux stagiaires les moyens d’évaluer leur orientation
professionnelle avec honnêteté et objectivité.
 Organiser des visites d’entreprises représentatives des principaux
milieux de travail.
 Assurer la disponibilité de la documentation pertinente :
information sur le métier, programmes de formation, guides, etc.
 Organiser une rencontre avec des spécialistes du métier.

CRITERES DE PARTICIPATION
PHASE 1 :
 Recueille des données sur la majorité des sujets à traiter.
 Exprime sa perception du métier au moment d’une rencontre de
groupe en faisant le lien avec les données recueillies.
PHASE 2 :
 Donne son opinion sur quelques exigences auxquelles il faut
satisfaire pour pratiquer le Métier.
 Ecoute attentivement les explications.
 Explique sa perception du programme de formation.
 Exprime clairement ses réactions.
PHASE 3 :
 Présente un sommaire de ses goûts, de ses champs d’intérêt, de
ses aptitudes et de ses qualités personnelles.
 Justifie sa décision quant à poursuivre ou non le programme de
formation.

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OBJECTIFS OPERATIONNELS DE SECOND NIVEAU

LE STAGIAIRE DOIT MAÎTRISER LES SAVOIRS, SAVOIR-FAIRE, SAVOIR-PERCEVOIR


OU SAVOIR ÊTRE JUGES PREALABLES AUX APPENTISSAGES DIRECTEMENT REQUIS
POUR L'ATTEINTE DE L'OBJECTIF DE PREMIER NIVEAU, TELS QUE :

Avant d'entreprendre les activités de chacune des phases :

1. Etre réceptive ou réceptif à l’information relative au métier et à la


formation
2. Prendre conscience de l'importance de partager sa perception du
métier avec les autres Personnes du groupe.

Avant d'entreprendre des activités de la phase 1, information sur le


métier :
3. Repérer des données.
4. Déterminer une façon de noter et de présenter des données
5. Distinguer les tâches du poste de travail.
6. Donner le sens de qualification requise au seuil d'entrée sur le
marché du travail.
7. Expliquer les principales règles permettant de discuter correctement
en groupe.

Avant d'entreprendre des activités de la phase 2, information sur le


projet de formation et Engagement dans la démarche :

8. Distinguer les habiletés des aptitudes et des connaissances


nécessaires pour exercer un métier.
9. Décrire la nature, la fonction et le contenu d'un programme
d'études.

Avant d'entreprendre des activités de la phase 3, évaluation et


confirmation de son orientation :

10. Distinguer les goûts des aptitudes et des intérêts.


11. Décrire les principaux éléments d'un rapport confirmant un choix
d'orientation professionnelle.

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Module : METIER ET FORMATION
RESUME THEORIQUE

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Les métiers Chef monteur

Premier spectateur du film

Caractéristiques :

Le chef monteur, à partir des prises de vues faites sur le tournage d'un film, d'un
documentaire ou d'un reportage d'actualité, assure l'assemblage artistique et technique
des images et du son pour restituer l'histoire qu'a voulu raconter le réalisateur. Qu'il
opère sur pellicule, sur bande vidéo, ou sur ordinateur, le montage, c'est avant tout l'art
du récit, la "troisième écriture du film après le scénario et le tournage". Le chef monteur
travaille donc en étroite collaboration avec le réalisateur.

Des ciseaux à la souris

Dans une production cinématographique ou audiovisuelle, le chef monteur se charge


d'assurer le bon enchaînement des images et des sons en collaboration avec le
réalisateur.

Première étape du montage :

visionner les rushes, c'est-à-dire toutes les prises de vues réalisées au cours du
tournage, les mettre dans l'ordre et sélectionner les meilleures.

Commence alors le travail artistique proprement dit :

chercher sur quelle image débuter ou arrêter un plan, créer le bon raccord pour
reconstituer le récit. Après quoi, il faut "caler" les images avec les sons extérieurs,
doublage ou musique d'accompagnement.

Le développement des nouvelles technologies de l'image fait évoluer la profession. Colle


et ciseaux cèdent la place aux claviers et aux souris d'ordinateur.

Au cinéma, les films restent encore très souvent montés de façon traditionnelle en
manipulant la pellicule à l'aide d'une table de montage mécanique. A la télévision,
émissions et reportages sont réalisés avec des images vidéo stockées sur un disque dur,
puis assemblées grâce à des logiciels. C'est le royaume des chefs monteurs vidéo et des
chefs monteurs sur système virtuel. Clips musicaux, génériques, variétés et publicités
intègrent également de plus en plus des trucages numériques sur lesquels interviennent
des chefs monteurs truquistes. Stations informatisées de montage, bancs de montage
vidéo numérisé ou station virtuelle deviennent les nouveaux outils des chefs monteurs.

Les qualités nécessaires :

Entre artiste et technicien

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Le montage est un métier minutieux, exigeant mémoire visuelle, concentration ,
organisation et logique. Il faut avoir un goût indéniable à la fois pour la technique et les
activités artistiques. Dans le montage de long métrage, le chef monteur travaille chaque
plan dans le détail tout en gardant une vision globale du film. Il doit avoir le sens de
l'image, du cadrage et posséder des capacités relationnelles. En montage d'actualité, la
rapidité d'exécution et la maîtrise parfaite des outils techniques priment. Il faut aller à
l'essentiel, mémoriser et monter les plans très rapidement pour des sujets dépassant
rarement une ou deux minutes. Le chef monteur truquiste, quant à lui, doit avoir de
fortes qualités esthétiques, graphiques et techniques pour créer des images composées à
l'aide de logiciels d'animation numérique. Il peut donner libre-cours à son imagination
lorsqu'il réalise le montage de clips musicaux, de certains spots publicitaires ou de
génériques d'émissions.

Si le cinéma fait appel à des professionnels confirmés et/ou très qualifiés, la production
audiovisuelle offre de bonnes opportunités pour des monteurs débutants. Le marché est
plutôt en croissance grâce au développement notamment du câble et du satellite. Les
chaînes se multiplient ce qui permet l'émergence de petites sociétés privées de
production. Les films institutionnels constituent aussi un créneau porteur. Globalement,
l'audiovisuel est un secteur où la mobilité de la main-d'oeuvre est très élevée.

Débouchés, rémunération :

Le chef monteur peut exercer sa profession dans plusieurs secteurs d'activité.


Dans l'industrie cinématographique, il travaille sur des courts ou des longs métrages. Son
activité s'effectue en équipe (avec au moins un stagiaire et un assistant).

Au cours des six mois que dure en moyenne le montage d'un long métrage, le chef
monteur a le temps de défaire et de refaire sa construction pour exprimer l'idée du
réalisateur. Dans la production télévisuelle, le chef monteur est confronté à l'urgence. Les
horaires sont irréguliers pour répondre aux délais très courts, liés à la réalisation d'un
journal télévisé, d'une émission ou d'un reportage. Le chef monteur travaille le plus
souvent seul. Il est employé par une chaîne de télévision ou par des prestataires en
postproduction.

La carrière d'un chef monteur film se déroule en trois étapes correspondant à la


composition d'une équipe de montage :

 stagiaire,
 puis assistant,
 et enfin chef monteur

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Le métier de monteur

Au cinéma comme en vidéo, on tourne beaucoup plus d'images qu'il n'en faut. Ce n'est
qu'en fin de tournage que le choix définitif est effectué, grâce au talent du monteur.

Le monteur passe de longues heures, "coincé" entre consoles, magnétoscopes et autres


écrans de télévision, dans des studios sombres et souvent très petits. C'est aussi un
métier qui demande beaucoup de concentration.

Le monteur doit posséder aussi bien des connaissances techniques que des qualités
artistiques, pour apporter son oeil critique et permettre au réalisateur de faire les bons
choix. Il doit aussi savoir se montrer psychologue, car rien n'est plus difficile que de faire
renoncer un réalisateur à un plan qu'il aime, mais qui objectivement n'a pas sa place dans
le montage... Et les débats sont parfois passionnés autour des tables de montage, même
si c'est toujours le réalisateur qui a le Final cut. Ensemble, réalisateur et monteur
décident des plans à retenir, de leur longueur, tout en tenant compte des impératifs de
qualité : éclairage, jeu des comédiens, mouvements de caméra, etc.

Du "dérushage" à la "confo"
La première étape du montage consiste à "dérusher", c'est-à-dire à regarder l'ensemble
des prises de vue pour sélectionner celles qui seront utilisées. Un travail parfois laborieux,
mais qui doit être fait avec beaucoup de soin. Une fois cette sélection faite, on passe au
prémontage et à l'organisation des plans. La dernière étape s'appelle la "conformation" :
c'est le montage final, à partir des bandes originales, cette fois-ci.

Exit le montage en bout à bout sur BETA... L'arrivée du montage virtuel a bousculé les
pratiques : les images sont désormais traitées en données numériques, puis montées sur
ordinateur. Le banc de montage virtuel permet un gain de temps fantastique, et apporte
beaucoup de souplesse : on peut essayer un montage, puis décider d'insérer un plan
entre deux déjà montés, ce qui était impossible il y a 15 ans.

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Les métiers Postproduction

Caractéristiques :

Plus que les métiers liés au tournage, ceux de la postproduction ont dû se couler dans le
moule des technologies numériques. En particulier les monteurs qui se retrouvent
confrontés à une nouvelle organisation du travail.

C'est un véritable raz-de-marée. En déferlant sur les métiers de la postproduction, la


vague du numérique a singulièrement transformé le paysage ces dernières années. Les
stations informatiques permettent, en effet, d'intégrer de plus en plus de fonctions après
le tournage d'un film, depuis l'étalonnage jusqu'aux effets spéciaux graphiques 3D et de
"compositing". Quant au montage proprement dit, il bénéficie d'une technologie
quasiment miraculeuse. Plus question de pellicule, de colle ni de ciseaux. Juste deux
écrans, un châssis et un clavier, le tout permettant au monteur "virtuel" de couper,
déplacer, recoller ses plans en quelques secondes.

Rien de commun toutefois entre les bancs de montage que l'on peut acheter à la FNAC
et les plates-formes informatiques "dédiées" de plus en plus puissantes qui, elles ne se
démocratiseront pas avant quelques années. Utilisées pour des prestations haut de
gamme en publicité, sur des longs-métrages et des téléfilms, ces stations représentent un
investissement que seule une dizaine de sociétés peut se permettre. L'atout de celles-ci :
regrouper toute la chaîne de postproduction au sein d'une même structure grâce à une
palette d'outils numériques "high tech" et des professionnels hautement spécialisés.

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Liste des références bibliographiques.

Ouvrage Auteur Edition


www.enseignement.be

NB : Outre les ouvrages, la liste peut comporter toutes autres ressources
jugées utiles (Sites Internet, Catalogues constructeurs, Cassettes, CD,…)

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