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Marceline Desbordes-Valmore
1
L’Inquiétude
Le Concert
Prière aux Muses
Le Billet
L’Insomnie
Son Image
L’Imprudence
À l’Amour
Les Lettres
La Nuit d’hiver
À Délie, I
À Délie, II
À Délie, III
Le Souvenir
La Séparation
La Promenade d’automne
Élégie
À Délie, IV
Les deux Mères
Le Pressentiment
Élégie
Élégie
Élégie
À ma Sœur
Élégie
Élégie
2
Élégie
Prière pour lui
L’Attente
L’Isolement
Souvenir
À Mlle Georgina Nairac
Point d’Adieu
Le vieux Crieur du Rhône
Suite du vieux Crieur du Rhône
La Fleur du sol natal
À mes Enfants
Le Berceau d’Hélène
Le Bal des champs, ou la Convalescence
Les deux Ramiers
Au Sommeil
Le Présage
Élégie
Aux Enfants qui ne sont plus
Regret
Le Retour chez Délie
Élégie
Élégie
Albertine
La Vallée de la Scarpe
Le Retour à Bordeaux
La première Captivité de Béranger
L’Exil
3
Les deux Amitiés
Prière
4
L’INQUIÉTUDE
5
M’abandonnerez-vous au pouvoir de l’Amour ?…
Hélas ! voilà le nom que je tremblais d’entendre.
Mais l’effroi qu’il inspire est un effroi si doux !
Raison, vous n’avez plus de secret à m’apprendre,
Et ce nom, je le sens, m’en a dit plus que vous.
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LE CONCERT
9
PRIÈRE AUX MUSES
11
L’obscurité que le sort me destine
M’éloigne d’un mortel ivre de vos faveurs :
Eh bien, j’irai l’attendre au pied de la colline
Qu’il gravira par un sentier de fleurs.
Si quelquefois la romance attristée
Peint mon ennui, le trouble de mes sens,
Inspirée au village, elle y sera chantée,
Et les bergers naïfs rediront mes accents.
Adieu, Muses ! la gloire est trop peu pour mon âme ;
L’amour sera ma seule erreur ;
Et, pour la peindre en traits de flamme,
Je n’ai besoin que de mon cœur.
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LE BILLET
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L’INSOMNIE
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SON IMAGE
17
L’IMPRUDENCE
19
À L’AMOUR
20
Je rougis d’oublier qu’enfin tout nous sépare ;
Mais je n’en rougis que pour toi.
Que les froids sentiments s’expriment avec peine !
Amour… que je te hais de m’apprendre la haine !
22
LES LETTRES
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Qu’ai-je lu ?… Le voilà, son éternel adieu !
Je touchais au bonheur, il m’en a repoussée ;
En appelant l’espoir, ma langue s’est glacée ;
Et ma froide compagne est rentrée en ce lieu !
Ô constante douleur ! sombre comme la haine,
Vous voilà de retour !
Prenez votre victime, et rendez-lui sa chaîne ;
Moi, je vous rends un cœur encor tremblant
d’amour !
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LA NUIT D’HIVER
28
Mais tu pâlis, ma chère, et le froid t’a saisie !
C’est l’hiver qui t’opprime et ternit tes couleurs.
Je ne puis t’arrêter, charmante Poésie ;
Adieu ! tu reviendras dans la saison des fleurs.
29
À DÉLIE
30
Mais quoi ! si vous trouviez un rebelle à vos charmes,
Après mille serments s’il trahissait vos vœux,
La douce flamme de vos yeux
S’éteindrait bientôt dans les larmes.
Vous sentiriez alors le besoin de rêver,
De livrer au hasard votre marche incertaine,
De ralentir vos pas au bruit d’une fontaine,
Et d’y pleurer les maux que je viens d’éprouver.
N’enviez plus à votre amie
Un plaisir aussi douloureux :
Ravir la plainte aux malheureux,
C’est leur dire : Quittez la vie !
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À DÉLIE
II
34
Et moi, pour vous aussi je veux être la même :
Non, vous n’inspirez pas un sentiment léger ;
Que ce soit d’amitié, d’amour, que l’on vous aime,
Le cœur qui vous aima ne peut jamais changer.
35
À DÉLIE
III
36
Je le hais encor plus que vous.
Par quelle cruauté me l’avoir fait connaître ?
Par quel affreux orgueil voulut-il me charmer ?
Ah ! si l’ingrat ne peut aimer,
À quoi sert l’amour qu’il fait naître ?
Je l’ai prévu, j’ai voulu fuir ;
L’amour jamais n’eut de moi que des larmes :
Vous avez ri de mes alarmes,
Et vous riez encor quand je me sens mourir !
37
LE SOUVENIR
À M. ALIBERT.
38
LA SÉPARATION
39
Je l’ai promis, je vivrai pour ta gloire.
Cher objet de mon souvenir,
Sois le charme de ma mémoire,
Et l’espoir de mon avenir.
Si jamais, dans ma solitude,
Ton nom, pour toujours adoré,
Vient frapper mon cœur déchiré,
Qu’il adoucisse au moins ma tendre inquiétude !
Que l’on me dise : Il est heureux.
Oui, sois heureux, ou du moins plus paisible,
Malgré l’Amour, et le sort inflexible
Qui m’enlève à tes vœux.
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LA PROMENADE D’AUTOMNE
43
ÉLÉGIE
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À DÉLIE
IV
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Qu’il dorme sous des fleurs ;
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LES DEUX MÈRES
48
Qu’y venez-vous chercher ? Courez vers votre mère ;
Portez-lui votre amour, vos baisers et vos fleurs ;
Ces trésors sont pour elle, et pour moi sont les pleurs.
Allez ! sur l’autre rive elle s’est arrêtée ;
Abandonnez vos fleurs au courant du ruisseau :
Doucement entraîné par l’eau,
Qu’un bouquet vous annonce à son âme enchantée.
Vous la verrez sourire en attirant des yeux
Ce don simple apporté par le flot du rivage ;
Et, cherchant à fixer votre mobile image,
Tressaillir à vos cris joyeux !
51
LE PRESSENTIMENT
53
ÉLÉGIE
55
ÉLÉGIE
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ÉLÉGIE
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Et je l’ai laissé fuir, et ma langue glacée
A murmuré son nom, qu’il n’a pas entendu ;
Et sans saisir sa main ma main s’est avancée :
Et mon dernier adieu dans les airs s’est perdu !
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À MA SŒUR
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ÉLÉGIE
68
ÉLÉGIE
70
ÉLÉGIE
72
Oh ! que je crains pour toi l’aurore désolée
Qui ne pourra me rendre à tes vœux superflus,
Quand sa douce lueur, pour moi seule voilée,
Ne m’éveillera plus !
Mais le ruisseau répond par un faible murmure,
Au souffle expirant des zéphyrs ;
La nymphe, qui s’endort, entraîne mes soupirs
À la source déjà moins pure.
Demain… L’écho plus triste a dit aussi : Demain.
Adieu, ma jeune vie ! adieu, toi que j’adore !
Ne gémis pas. Ce soir, je serre encor ta main :
Ce soir, efforce-toi de me sourire encore.
73
PRIÈRE POUR LUI
75
L’ATTENTE
78
L’ISOLEMENT
80
SOUVENIR
81
À MADEMOISELLE GEORGINA
NAIRAC
85
POINT D’ADIEU
87
REGRET
88
ÉLÉGIE
89
Porte en mon souvenir un parfum de tendresse ;
Si tout ne meurt en moi, j’irai le respirer.
Sur l’arbre, où la colombe a caché son ivresse,
Une feuille, au printemps, suffit pour l’attirer.
91
LES DEUX AMITIÉS
92
L’obliger à la fuite et reprendre l’essor.
93
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