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Master1 : RSD / SSI

Module : RP / ARIN Chap.III Le protocole TCP/IP 2016/2017


Dept. Informatique / FEI-USTHB
Chapitre III. Le protocole TCP/IP

Le protocole TCP/IP est une suite de protocoles utilisés sur Internet. Cette architecture
est conçue dans le but de faire communiquer plusieurs machines différentes et incompatibles.
Lorsque les données d’application descendent la pile de protocoles en vue de leur
transmission sur le support réseau, différents protocoles ajoutent des informations à chaque
niveau. Il s’agit du processus d’encapsulation.
Au cours de l’encapsulation, chaque couche encapsule l’unité de données de protocole
qu’elle reçoit de la couche supérieure en respectant le protocole en cours d’utilisation.

III.1 La couche réseau


La couche réseau, ou couche 3 OSI, fournit des services pour l’échange des éléments de
données individuels sur le réseau entre des périphériques finaux identifiés. Pour effectuer ce
transport de bout en bout, la couche 3 utilise quatre processus de base :

• L’adressage
• L’encapsulation
• Le routage
• La dés-encapsulation

III.1.1 Adressage

La couche réseau fournit un mécanisme pour l’adressage des périphériques finaux. Si


des PDU doivent être acheminés vers un périphérique final, ce dernier doit posséder une
adresse unique.

III.1.2 Encapsulation

La couche réseau doit fournir une encapsulation. Durant le processus d’encapsulation,


la couche 3 reçoit l’unité de données de protocole de la couche 4 (segment) et ajoute un en-
tête de couche 3, pour créer l’unité de données de protocole de couche 3 (paquet). Lors de la
création d’un paquet, l’en-tête doit contenir, entre autres, l’adresse de l’hôte auquel il est
envoyé (adresse de destination). L’en-tête de la couche 3 comporte également l’adresse de
l’hôte émetteur (adresse source).

III.1.3 Routage

La couche réseau doit ensuite fournir des services pour diriger ces paquets vers leur
hôte de destination. Les hôtes source et de destination ne sont pas toujours connectés au
même réseau. En fait, le paquet peut avoir de nombreux réseaux à traverser. En route, chaque
paquet doit être guidé sur le réseau afin d’atteindre sa destination finale. Ce processus porte le
nom de routage. Lors du transfert du paquet, son contenu (la PDU de couche transport :
segment) demeure intact jusqu’à atteindre l’hôte de destination.

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III.1.4 Dés encapsulation

Pour finir, le paquet parvient à l’hôte de destination et est traité au niveau de la couche 3.
L’hôte examine l’adresse de destination afin de vérifier que le paquet a bien été adressé à ce
périphérique. Si l’adresse est correcte, le paquet est décapsulé par la couche réseau, et le
segment contenu dans le paquet est transmis au service approprié de la couche transport.

III.2 Le protocole IP
Les services de couche réseau mis en œuvre par la suite de protocoles TCP/IP constituent
le protocole IP (Internet Protocol). La version 4 du protocole IP (IPv4) est actuellement la
version la plus répandue.

Le protocole IP a été conçu pour ne pas surcharger les réseaux. Il fournit uniquement les
fonctions requises pour transférer un paquet d’une source à une destination en passant par un
système interconnecté de réseaux. Ce protocole n’est pas destiné au suivi et à la gestion du
flux de paquets. Ces fonctions sont effectuées par d’autres protocoles d’autres couches.
Le protocole IP permet à des réseaux hétérogènes de coopérer. Il gère l’adressage logique, le
routage, la fragmentation et le réassemblage des paquets. Le protocole IP, assure aux couches
supérieures que les paquets sont pour eux et que les adresses source et destination sont les
bonnes.

III.2.1 Caractéristiques de base du protocole IPv4

• Sans connexion : aucune connexion n’est établie avant l’envoi de paquets de données.
• Au mieux (peu fiable) : aucune surcharge n’est utilisée pour garantir la transmission
des paquets.
• Indépendant du support : fonctionne indépendamment du support transportant les
données.
La couche réseau prend toutefois en compte une caractéristique majeure du support :
la taille maximale d’unité de données de protocole que chaque support peut
transporter. Cette caractéristique est désignée comme unité de transmission
maximale (MTU).

III.2.2 Le datagramme IP

Les datagrammes sont des données encapsulées, c.à.d. des données auxquelles on a
ajouté des en-têtes correspondants à des informations sur leur transport (telles que l’adresse IP
de destination,…).
Les données contenues dans les datagrammes sont analysées et éventuellement modifiées
par les routeurs permettant leur transit.

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Figure III.1 Structure d’un datagramme IP

Avec

Version : Sur 4 bits ; contient le n° de version du protocole IP utilisé pour créer le


datagramme.
Ce champ permet de vérifier que la source, le destinataire et tout routeur intermédiaire sur
leur route, sont en accord sur le format du datagramme qu’ils manipulent (IPv4 ou IPv6).

Longueur d’en-tête : sur 4 bits, il s’agit du nombre de mots de 32 bits sur lesquels est répartie
l’en tête. L’en tête le plus courant ne contient pas d’options IP (Longueur = 20 octets = 5 mots
de 32 bits).
Cette valeur varie en fonction des champs d'options et de remplissage. La valeur minimale de
ce champ est 5 (c.-à-d., 5 x 32 = 160 bits = 20 octets) et la valeur maximale est 15 (c.-à-d.,
15 x 32 = 480 bits = 60 octets).

Services différenciés : anciennement appelé champ Type de service, le champ Services


différenciés est un champ de 8 bits utilisé pour définir la priorité de chaque paquet. Les
6 premiers bits définissent la valeur DCSP (Differentiated Services Code Point) qui est
utilisée par un mécanisme de qualité de service.

La valeur de ce champ permet d’appliquer un mécanisme de qualité de service (QoS)


aux paquets de priorité élevée (données temps réelles).

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Le routeur traitant les paquets peut être configuré pour déterminer le paquet à
transmettre en premier en fonction de la valeur de type de service (un meilleur débit, une
grande vitesse, une grande sécurité).

P P P D T R C C

Priorité
Le champ priorité (les trois premiers bits P) précise le niveau de priorité du datagramme
(0 à 7).

D: Délai (Delay): à 1, indique que l’acheminement du datagramme doit privilégier le


délai (il doit arriver le plus rapidement possible).

T: Débit (Throughput): à 1, indique que le datagramme fait partie d’une communication


ayant besoin d’un gros débit.

R: fiabilité (Reliability) : à 1, indique qu’il faut privilégier la fiabilité : un effort


particulier doit être fait pour acheminer correctement ce datagramme, notamment en
empruntant si possible des réseaux à faible taux d’erreur.

Les 2 derniers bits (C) identifient la valeur de notification explicite de congestion qui peut
être utilisée pour empêcher l'abandon de paquets pendant les périodes d'encombrement du
réseau.

Longueur total: sur 16 bits, indique la taille totale du datagramme en octets (le champ en tête +
données).

Identification, drapeaux et déplacement de fragment : sont des champs qui permettent la


fragmentation des datagrammes.

Durée de vie (TTL : Time To Live) : est un compteur utilisé pour limiter la durée de vie des
datagrammes. Il indique le nombre maximal de routeurs à travers lesquels le datagramme peut
passer (Limite maximale de 255).
Ce champ est décrémenté à chaque passage dans un routeur. Lorsque ce champ atteint
la valeur 0, le datagramme est détruit et le routeur émet un datagramme d’avertissement à
l’ordinateur source concerné (grâce au protocole ICMP).

Protocole : Lorsque la couche réseau a assemblé un datagramme complet, elle a besoin de


savoir quoi en faire. Ce champ lui indique par un numéro à quel protocole de transport le
confier : ICMP : 1, IGMP : 2, TCP : 6, UDP : 17

Total de contrôle d’en tête : vérifie exclusivement la validité de l’en tête. Sa fonction est la
détection d’erreur à l’intérieur des routeurs. Le contrôle doit être revérifié à chaque saut
puisqu’un champ au minimum aura changé entre temps (durée de vie TTL).

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Adresse IP source : Ce champ représente l’adresse IP de la machine émettrice, il permet au


destinataire de répondre.

Adresse IP destination : Adresse IP du destinataire du message.

Options : une extension aux évolutions du protocole IP (5 options) ont été définies :

• Sécurité : indique le degré de confidentialité de l’information (applications militaires).


• Routage strict défini par la source : précise intégralement le chemin à suivre de la
source à la destination sous la forme d’une séquence d’adresse IP.
• Routage lâche défini par la source : oblige le datagramme à traverser un ensemble
de routeurs dans un ordre spécifié. Le datagramme peut, si nécessaire, traverser
d’autres routeurs.
• Enregistrement de route : indique aux routeurs traversés de mentionner leur adresse
IP dans le champ option.
• Horodatage : chaque routeur joint son adresse IP et une horodate au datagramme qui
marque l’instant de passage du datagramme dans le routeur.

III.2.3 La fragmentation des datagrammes IP

La taille d’un datagramme ne peut pas excéder 65 535 octets. La norme impose à
toute implémentation de pouvoir traiter des datagrammes d’au moins 576 octets. Les réseaux
sur Internet utilisent des technologies différentes et donc la taille maximale d’un datagramme
varie suivant le type de réseau. Ce qui entraine la fragmentation du datagramme au niveau des
routeurs lors de la transition d’un réseau dont le MTU (MTU : Maximum Transfer Unit) est
important à un réseau dont le MTU est plus faible.

Pour tenir compte de la fragmentation, chaque datagramme possède plusieurs champs


permettant leur réassemblage.

Identification : un même numéro est attribué pour chaque fragment (d’un même
datagramme) afin de permettre leur réassemblage.

Déplacement de fragment : champ permettant de connaitre la position du début du fragment


dans le datagramme initial.

Drapeau : il est composé de trois (03) bits :

• Le premier n’est pas utilisé.


• Le second (DF : Don’t Fragment) indique si le datagramme peut être fragmenté ou
non.
Si jamais un datagramme a ce bit positionné à 1 et que le routeur ne peut pas
l’acheminer sans le fragmenter alors le datagramme est rejeté avec un message
d’erreur.

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• Le dernier (MF : More Fragment ou fragment à suivre) s’il est à 0, cela indique que le
fragment est le dernier ou bien que le datagramme n’a pas fait l’objet d’une
fragmentation.

Longueur totale : longueur du fragment. Elle est calculée pour chaque fragment.

III.2.4 Limites du protocole IPv4

Au fil des années, l'IPv4 a été mis à jour afin de relever de nouveaux défis. Cependant,
même avec des modifications, l'IPv4 a toujours trois problèmes majeurs :

• Manque d'adresses IP – l'IPv4 a un nombre limité d'adresses IP publiques disponibles.


Bien qu'il existe environ 4 milliards d'adresses IPv4, le nombre croissant de
périphériques IP, les connexions permanentes et la croissance potentielle des pays en
voie de développement entraînent une hausse du nombre d'adresses devant être
disponibles.

• Croissance de la table de routage Internet – une table de routage est utilisée par les
routeurs pour déterminer les meilleurs chemins disponibles. À mesure que le nombre de
serveurs (nœuds) connectés à Internet augmente, il en va de même pour le nombre de
routes réseau. Ces routes IPv4 consomment beaucoup de mémoire et de ressources
processeur sur les routeurs Internet.

• Manque de connectivité de bout en bout – la technologie de traduction d'adresses


réseau (NAT) est généralement implémentée dans les réseaux IPv4. Cette technologie
permet à plusieurs périphériques de partager une adresse IP publique unique. Cependant,
étant donné que l'adresse IP publique est partagée, l'adresse IP d'un hôte interne du réseau
est masquée. Cela est problématique pour les technologies nécessitant une connectivité de
bout en bout.

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