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Cours Représentation des Connaissances Hemam Mounir

1ère année Master STW

Chapitre 3
Formalisme des Graphes Conceptuels

1. Introduction

La théorie des graphes conceptuels est inspirée des travaux de C. S. Peirce, philosophe
américain du début du vingtième siècle, qui présenta les graphes existentiels, une
représentation graphique de la logique du premier ordre (voir figure 1).

Balle Table
Sur
Rouge Bleau

(x)(y)(Balle(x) ET Rouge(x) ET Table(y) ET Bleu(Y) ET Sur(X,Y))

Figure 1- Un graphe existentiel de Peirce

Les travaux de J. F. Sowa ont approfondi la logique des graphes existentiels à la lumière
des solutions apportées par les réseaux sémantiques. Un modèle cognitif en est issu, sous
le nom de graphes conceptuels.

2. Exemple introductif

Le modèle des graphes conceptuels a montré son adaptabilité et ses preuves dans
plusieurs domaines, car il a permet de représenter la sémantique dans une forme qui soit
précise, lisible et utilisable par un ordinateur.

Le formalisme des graphes conceptuels est très proche de la langue naturelle comme
l'illustrent les exemples ci-dessous. Les phrases « L’Algérie a pour capitale Alger » et « Une
compagnie emploie une personne » peuvent être modélisées par les graphes conceptuels
suivants:

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PAYS: Algérie CAP VILLE: Alger

COMPAGNIE EMP PERSONNE

 Dans le premier graphe la ville d'Alger est représentée par le concept VILLE : Alger,
l’Algérie est représentée par le concept PAYS : Algérie et la relation de capitale, qui
existe entre Alger et l’Algérie, est représentée par un arc joignant les deux concepts et
porte le type de la relation, ici CAP pour capitale.

 Dans le deuxième graphe la compagnie et la personne sont représentées


respectivement par les concepts COMPAGNIE et PERSONNE et la relation
d'emploi qui existe entre la personne et la compagnie est représentée par un arc dont
le libellé est EMP pour emploie.

3. Représentation des Graphes Conceptuels

Les graphes conceptuels sont un formalisme par lequel l’univers du discours est
représenté par des concepts et des relations conceptuelles. Les graphes conceptuels sont
des graphes bipartites (2 sortes de nœuds : concept et relation) orientés.

D'une manière formelle, un graphe conceptuel est un diagramme qui représente non la
syntaxe mais la sémantique d'une phrase. L’idée de base consiste à représenter les
connaissances par les nœuds et les flèches d’un graphe.

Il existe deux principaux type de représentation des graphes conceptuels:

 Affichage graphique - DF (Display Form)


 Lecture linéaire – LF (Linear Form)

Dans la forme graphique des graphes conceptuels, les concepts sont représentés par des
rectangles, et les relations conceptuelles par des cercles et des arcs qui lient la relation aux
concepts associés. Dans la forme linéaire (textuelle) les concepts sont représentés entre
crochets et les relations entre parenthèses, les arcs étant représentés par des flèches
orientés.

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Représentation graphique Représentation textuelle


Concept [Type: référant]
Relation (Type)

Flèche -> ou <-

Exemple:
« le chat est sur le tapis »
 Forme graphique (Display Form – DF) :

Chat sur Tapis

2 concepts : chat et tapis et 1 relation : sur

 Forme linéaire (Linear Form – LF) :

[chat]->(sur)->[tapis]

4. Les nœuds des graphes conceptuels

Les graphes conceptuels sont des graphes, c'est-à-dire un ensemble de nœuds liés entre
eux. Chaque graphe va nous permettre de représenter une unité d’information cohérente
et complète. Afin de définir le graphe, nous commençons par présenter les briques
élémentaires, les nœuds de ces graphes.

Dans le formalisme des graphes conceptuels, les nœuds constituant les graphes peuvent
appartenir à l’un des deux genres suivants : les concepts et les relations. Comme leurs noms le
signifient, les concepts représentent des objets, les relations qualifient les interactions qui
peuvent exister entre ces objets dans le cadre d’un graphe.

Pour illustrer ce propos, nous pouvons prendre comme métaphore la réalisation d’un mur
de briques :

 le mur représente le graphe que nous formons,

 les briques seraient alors les concepts et

 le ciment serait constitué des relations qui permettent de lier ces concepts entre
eux afin de construire le mur.

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4.1 Concepts

Les concepts représentent les objets de l'univers du discours (le sens des mots du
discours). Ils sont des interprétations des entités, des actions, des propriétés ou des
événements du monde réel. Cette interprétation est représentée par des rectangles dans la
forme graphique.

Un concept est composé de deux parties. Il est l'assemblage d'un libellé de type et d'un
référent (marqueur) optionnel qui identité l'objet représenté. Suivant que l'objet référencé
est connu ou inconnu, les concepts sont dits individuels ou génériques :

1) Concept individuel
Un concept individuel représente un objet déterminé. Dans le langage naturel cela
correspond à un nom propre ou un nom commun précédé par un article défini. Le concept
est représenté par un identifiant précédé de son type dans le rectangle.

Exemples

Personne: "Ali" Concept Individuel qui représente la personne Ali (nom propre)

Personne: #128 Concept Individuel qui représente la personne #128 (cette personne)

2) Concept générique
Un concept générique représente un objet indéterminé. Dans le langage naturel cela
correspond à un nom commun précédé par un article indéfini. Il introduit le quantificateur
existentiel et correspond à « Il existe un objet … ». Il est représenté par une variable
précédé de son type dans le rectangle ou uniquement par le type.

Exemples

Compagnie Concept générique qui représente une compagnie

Personne: *X Concept générique qui représente une personne X

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3) Les référents

Pour ce qui concerne le référent ou le marqueur, qui est ajouté après le type suivi de deux
points pour caractériser le concept. Il peut nommer le concept, fournir de l’information
sur sa cardinalité ou encore préciser le niveau de connaissance disponible. Il existe
plusieurs types de référents, dont voici les plus courants (Sowa, 1984) :

Référant Représentation Interprétation


Universel COMPAGNIE :  Toutes les compagnies

Générique COMPAGNIE : * Une compagnie


COMPAGNIE : *X Une compagnie X
COMPAGNIE Référent implicite
Particulier COMPAGNIE : #11 La compagnie

Singulier COMPAGNIE : "Air Algérie" La compagnie Air Algérie

ensemble générique COMPAGNIE : {*} Plusieurs compagnie

ensemble particulier COMPAGNIE : {#11,#50} Les compagnies

ensemble singulier COMPAGNIE : {"Air Algérie", "Aigle Une compagnie nommé ‘Air
Azur"} Algérie’ et une compagnie
nommé ‘Aigle Azur’
cardinalité d’un COMPAGNIE :{*} @2 Deux compagnies
ensemble
Définition partielle COMPAGNIE : {"Air Algérie", "Aigle Air Algérie, Aigle Azur et d'autres
Azur", *}
mesure Température :@25° Une température de 25 degrés

4.2 Relations conceptuelles

Les relations sont la deuxième sorte de nœuds qui constituent un graphe conceptuel.
Elles permettent d'assembler les concepts pour construire une phrase, une idée, une
proposition.

Pour les relations dont les libellés sont des noms, les conventions de lecture suivantes
sont souvent utilisées. Quand le graphe est lu dans le sens des flèches, l'arc dirigé vers la
relation est lu « a un(e) ». Quand le graphe est lu dans le sens contraire des flèches, l’arc
issu de la relation est lu « est un(e) » et l'arc dirigé vers la relation est lu « de ».

 L’Algérie a pour capitale Alger

[PAYS : Algérie] (CAP) [VILLE : Alger]

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La lecture du graphe dans le sens des flèches est : Le pays Algérie a une capitale qui est
Alger. La lecture dans le sens contraire des flèches est : Alger est une capitale du pays
Algérie.

Remarques
 Plusieurs flèches peuvent entrer dans un nœud relationnel, par contre il ne peut en
sortir qu’une seule. Lorsqu’il y a plusieurs flèches qui entrent dans une relation, l’ordre
des flèches doit être indiqué si cela s’avère important.

 Exemple: « Une personne est entre un mur et un rocher»

DF (display form) :

Mur 1

Entre Personne

2
Rocher

LF (linear form) :
[Personne]<-(Entre)-
<-1-[Mur]
<-2-[Rocher]

 Sowa a défini un certain nombre de types de relation (voir tableau suivant). Cette
définition permet d’uniformiser les représentations sous forme de graphes
conceptuels.

Nom de la relation Graphe conceptuel Explication


AGENT [C2] -> (AGNT) -> [C1] C1 est l’acteur de l’action C2.
ATTRIBUT [C2] -> (ATTR) -> [C1] C1 est l’attribut de C2.
CAUSE [C2] -> (CAUS) -> [C1] C1 est la cause de C2.
BUT [C2] -> (GOAL) -> [C1] C1 est le but atteint par C2.
LIEU [C2] -> (LOC) -> [C1] C1 est l’endroit où se passe C2.
PARTIE [C2] -> (PART) -> [C1] C1 est une partie de C2.
RÉSULTAT [C2] -> (RSLT) -> [C1] C1 est le résultat de C2.
PASSÉ (PAST) -> [C1] C1 s’est réalisé dans le passé.
NÉGATION (NEG) -> [C1] C1 est faux.

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 Exemple: « Ali va à Oran en bus »

Personne:Ali Agnt Aller Destination Ville:Oran

Instrument

Bus

5. Support d'un graphe conceptuel

Un support définit le vocabulaire de base avec lequel on représente des connaissances sur
un domaine, sa terminologie. Les connaissances de toute nature sont représentées par des
graphes conceptuels, qui n'ont de sens que relativement à un support donné.

Un support comprend des ensembles ordonnés de types de concepts et de relations, les


relations étant munies de signatures. Les deux ordres sur les ensembles de types de
concepts et de relations sont interprétés comme des liens Sorte de. Un support contient
également un ensemble d'individus typés : à tout individu m on associe le plus petit type
de concept t tel que m soit un t (ceci correspond donc à une relation Est un). Voir la figure
2 pour un exemple de support.

Définition: Un support est une structure S = (TC; TR; I; ;  ), où :

 TC est un ensemble fini de types de concept muni d’un ordre partiel ≤ et possédant
un plus grand élément, noté ⊤(Top);
 TR est un ensemble fini de relations d’arité quelconque, muni d’un ordre partiel ≤, tel
que seules les relations de même arité sont comparables ;
 I est un ensemble non nécessairement fini dont les éléments sont appelés marqueurs
individuels ; le symbole * désigne le marqueur générique. L'ensemble des marqueurs
I{*} est muni de l'ordre suivant : * est plus grand que tous les marqueurs
individuels, qui sont deux à deux incomparables;
 TC, TR et I sont des ensembles disjoints;
  associe à tout type de relation le type maximal de chacun de ses arguments;

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  est une application de I dans TC , qui à tout marqueur individuel m associe un type
de concept t.

1) Ensemble de types de concepts

Top

Personn Action Entité


e

Homme Femme Conduire Ecouter Véhicule Radio

Piloter

Avion Voiture

2) Les types de relations et leurs signatures

Lien

Objet Agent Meri-De


Possède

Lien (Top; Top)


Agent (Personne; Action)
Objet (Action; Entitée)
Possède (Personne; Entitée)
Mari_De (Homme; Femme)

3) Les marqueurs individuels et leur type


I= {Ali; Meriem; Mégane}
 (Ali)=Homme
 (Meriem)=Femme
 (Mégane)=Voiture

Figure 4. Définition d'un support

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6. Opérations dans les GC : dérivations

Dans le formalisme des graphes conceptuels, les opérations copie, restriction, jointure
et simplification sont des traitements qui peuvent être effectués sur un graphe existant
afin de générer de nouveaux graphes.

6.1 L’opération de copie

Elle consiste à construire un graphe conceptuel identique à celui de départ (une copie
exacte). elle permet de dupliquer un graphe afin de l’utiliser sans modifier l’original.

6.2 L’opération de restriction

Cette opération consiste à remplacer un type de concept du graphe conceptuel par un de


ses sous-types ; s’il s’agit d’un concept générique, son référent peut devenir un marqueur
individuel.
 [TYPE : *] devient alors [TYPE : #n]
Par exemple, ceci revient à remplacer CHAT par « Minou » (le nom du chat).
 [TYPE1 : marqueur] devient alors [TYPE2 : marqueur] si TYPE2 ⊆ TYPE1.
Par exemple, ceci revient à remplacer PERSONNE par EMPLOYE.

6.3 L’opération de jointure


Nous pouvons joindre deux graphes conceptuels qui possèdent un ou plusieurs concepts
identiques. Ainsi, si un concept Cui dans le graphe U est identique au concept Cvj dans le
graphe V, nous pouvons construire un nouveau graphe W à partir de V en y remplaçant
Cvj par Cui et en ajoutant tout le sous-graphe de U, issu de Cui (ou l’inverse).

Exemple :

Soit le graphe U :

Grisou Est-un Chat

Sorte_de

Carnivore Sorte_de Félin

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Soit le graphe V :

Léo Est-un Lion Sorte_de Félin

Mammifère Sorte_de

Cheval Sorte-de Equidé Sorte_de

Alors la jointure de U et V est le graphe W suivant:

Grisou Est-un Chat Sorte_de

Léo Est-un Lion Sorte_de Félin

Mammifère Sorte_de

Cheval Sorte-de Equidé Sorte_de

Carnivore Sorte_de

6.4 L’opération de simplification


La simplification dans un graphe conceptuel U consiste à : Si deux relations conceptuelles
de U sont dupliquées, c’est-à-dire que deux relations identiques relient deux mêmes
concepts (suite par exemple à une opération de jointure), alors l’une d’elles est enlevée
ainsi que les arcs reliés à celle-ci.

Remarque : Ces règles de construction ne sont pas des règles d’inférence. En d’autres
termes, elles permettent de construire des phrases sémantiquement plausibles mais pas
nécessairement vraies.

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7. La généralisation et la spécialisation dans les GC


Le formalisme des graphes conceptuels défini l’opération de généralisation qui effectue
l'inverse de l’opération de spécialisation de cette manière :
« Si un graphe conceptuel U est dérivable à partir d’un graphe conceptuel V alors U est
appelé spécialisation de V, et V est appelé généralisation de U ; on note U ≤ V ».

Quels que soient les graphes conceptuels U, V, W, les propriétés suivantes sont vraies :
 réflexivité : U ≤ U,
 transitivité : si U ≤ V et V ≤ W alors U ≤ W,
 antisymétrie : si U ≤ V et V ≤ U alors U = V,
 sous-graphe: si U est une partie de V alors U≤V
 sous-type : si U est identique à V excepté que un ou plusieurs types de concepts
de U sont des sous-types des types des concepts correspondants dans U alors U ≤
V,
 individuel : si U est identique à V excepté que un ou plusieurs marqueurs
implicites de concepts dans V sont remplacés par des marqueurs explicites
(individuels) dans U alors U≤V,

Remarques
 D’une manière générale, les règles de spécialisation résultent de l’opération de
restriction et de l’opération de jointure définies ci-dessus. En effet, la règle de
restriction spécialise un concept en remplaçant le type de concept par un de ses sous-
types et/ou en individualisant le marqueur « * ». La règle de la jointure spécialise un
graphe conceptuel en ajoutant des conditions ou des attributs d’un autre graphe
conceptuel. Par contre, les opérations de copie et de simplification ne font ni la
spécialisation ni la généralisation de concept.

 Il est également précisé qu’un graphe composé d’un concept de type universel ⊤est
une généralisation de tous les autres graphes.

Nous donnons ci-après une illustration de cette relation d’ordre sur le graphe représentant
« Le chat Roméo mange », en représentant des graphes de plus en plus généraux.

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Chat: Roméo Agent Manger

Individuel

Chat Agent Manger

Sous type

Animal Agent Manger

Sous graphe

Animal

8. Les contextes et les liens de coréférence

8.1 Lien de coréférence

Deux concepts peuvent représenter le même objet sans avoir pour autant la même
représentation. Soit la phrase "Ali est l'homme qui a vu l'ours", Ali et l'homme représentent le
même objet à savoir Ali mais leur représentation est différente. Ali est représenté par le
concept [PERSONNE : Ali] et l'homme est représenté par le concept [HOMME]. Deux
concepts qui représentent le même objet sont dits co-référents.

Graphiquement des concepts co-référents sont joints par une ligne pointillée appelée lien
de coréférence.

Personne: Ali

Homme a-vu Ours:#13

Dans la forme linéaire des variables sont nécessaires pour montrer le lien de coréférence.
Le graphe précédant est représenté par :

[Person : Ali ?x] [Homme : *x] -> (a vu) -> [Ours : #23]

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8.2 Contextes

Une situation est une configuration finie de certains aspects du monde dans une région
limitée du temps et de l'espace. Une situation peut être statique et rester inchangée
pendant une période de temps ou inclure des processus et des événements qui vont
causer des changements. Une situation peut être réelle ou imaginaire, présente, passée ou
future.

Une situation est représentée dans la théorie des graphes conceptuels par un contexte qui
est un concept qui contient une ou plusieurs propositions qui décrivent la situation. Un
contexte est un concept dont le référent est défini par un graphe conceptuel complet.

Remarque : si nous lions la relation monadique NEG à un contexte, il est alors possible
de nier une proposition.

Exemple récapitulatif : représenter la phrase suivante « Une personne raconte le voyage


d’un homme Tom », modifier le graphe en ajoutant que c’est Tom qui raconte son
histoire.

Personne Agent Raconter Objet

Situation
Homme : Tom Agent Voyager

[Personne] <- (agnt) <- [Raconter] -> (obj) -> [Situation :


[Voyager] -> (agnt) -> [Homme : Tom]]

Personne Agent Raconter Objet

Situation
Homme : Tom Agent Voyager

[Personne :*x] <- (agnt) <-[Raconter] -> (obj) -> [Situation :


[Voyager] -> (agnt) -> [Homme : Tom ?x]]

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