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net/publication/289643485
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Miloud Halbouche
Université Abdelhamid Ibn Badis Mostaganem
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sélection d'une souche de poulet local thermotolérante. Selection of domestic thermotolerant avian strain in Algeria View project
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Miloud Halbouche
Corresponding author, Laboratoire de physiologie animale appliquée, Université de Mostaganem
(UMAB), 10, Avenue Hocine Hamadou, 27000 Mostaganem
E-mail: halbouche@univ-mosta.dz
Tel: +213-772039020; Fax: +213-45214544
Mabrouk Didi
Laboratoire de physiologie animale appliquée, Université de Mostaganem (UMAB)
10, Avenue Hocine Hamadou, 27000 Mostaganem
Tel: +213-45214544; Fax: +213-45214544
Noureddine Bourezak
Institut technique des élevages, Route Bougarra, Baba Ali, 16004 Bir-Touta, Alger
Tel: +213-21309422; Fax: +213-21309285
Slimane Lamari
Laboratoire de physiologie animale appliquée, Université de Mostaganem (UMAB)
10, Avenue Hocine Hamadou, 27000 Mostaganem
Tel: +213-45214544; Fax: +213-45214544
Résumé
Abstract
Performances de Ponte, de Reproduction et de Croissance de la
Pintade Locale Numida Meleagris en Algérie 321
1. Introduction
La pintade Numida meleagris est présente dans les campagnes africaines, soit à l’état sauvage, soit
encore en tant qu’animal de basse cour élevé dans des systèmes extensifs divaguants peu productifs
(Dahouda, 2009; Saina et al, 2005; Nobah, 1983). Sa mise en élevage intensif, très peu pratiquée,
constitue cependant une bonne opportunité de valorisation de cet animal grâce aux qualités
nutritionnelles et diététiques exceptionnelles de sa viande et de ses œufs (Agwunubi et Ekpenyong,
1990; Oguntona, 1989; Oguntona et Hughes, 1988). Il faudrait pour cela adapter des techniques
d’élevage et de reproduction à même de garantir une production et une rentabilité suffisantes de
l’activité. La méléagriculture est en effet handicapée par ses faibles performances productives
(Agwunubi et Ekpenyong, 1990) au regard de celles de l’aviculture, mais les possibilités de leur
amélioration existent si on considère les résultats obtenus dans des systèmes intensifs en Europe
(Agreste, 2008; Leclercq, 1989). Les travaux expérimentaux que nous avons mené sur cette espèce ont
consisté principalement à mesurer les performances de reproduction par des techniques intensives
(insémination articielle et incubation industrielle) et le suivi de la croissance des pintadeaux mis en
élevage avec des aliments composés répondant à leurs besoins physiologiques. 2 régimes alimentaires,
l’un à base de maïs, l’autre contenant de l’orge ont été testés.
2. Matériel et Méthodes
2.1. Essai Reproduction
2.1.1. Animaux, Aliments et Dispositif
320 pintades reproductrices Numida Meleagris, ont été d’abord menées au sol jusqu’à l’âge de 48
semaines. A l’entrée en ponte des pintades, à l’âge de 34 semaines, un système de reproduction
naturelle a été appliqué. A la 48ème semaine, 300 pintades ainsi que 30 coqs-pintade reproducteurs ont
été répartis en 30 parquets de reproduction contenant chacun 10 pintades et 1 coq-pintade. Les pintades
ont été transférées dans des batteries de type «californien», à raison de 2 pintades par cage. Les coqs
pintades donneurs, choisis parmi les meilleurs reproducteurs en raison de leur poids corporel et de leur
production spermatique, ont été placés dans des cages individuelles, à proximité de leurs parquets
respectifs. Une photopériode constante de 14 heures de lumière (programme 14l/10D) a été appliquée
aux animaux. Le troupeau a été réformé à la 77ème semaine d’âge, correspondant à 43 semaines de
ponte.
Pour comparer les performances, 320 autres pintades reproductrices ont été menées au sol, avec
un système de reproduction naturelle (sexe ratio=6 femelles/mâle), durant tout leur cycle de ponte. Les
322 Miloud Halbouche, Mabrouk Didi, Noureddine Bourezak and Slimane Lamari
animaux étaient soumis à la photopériode naturelle. Ce lot d’animaux est entré en ponte à la 32ème
semaine et a été réformé à la 68ème semaine, au bout de 36 semaines de ponte.
Les animaux ont reçu, durant toute la période d’élevage, un aliment de type ponte, adapté à la
pintade reproductrice, contenant 2750 Kcal d’énergie métabolisable et 14% de protéines brutes par Kg.
Le lot d’animaux mis en cage a été rationné à partir de la 48ème semaine à 120 g/j, tandis que le lot
mené au sol a reçu une alimentation ajustée «ad libitum».
Tableau 1: Composition et valeur alimentaire des rations distribuées aux pintadeaux en croissance.
Régimes/Phases
Composition RM RO
Démarrage
Croissance Finition Croissance Finition
Structure (%)
Maïs 52,6 57,3 65,8 38,8 58,6
Orge 22,9 16,8
Tourteau de soja 21,0 26,0 21,6 21,8 19,1
Farine de poisson 4,0 2,0 2,0 4,0 3,5
Farine basse 4,5 4,6 4,4 4,5
Son fin 8,5 7,4 3,2
Semoule 35F 6,0 6,0
CMV chair 1,0 1,0 1,0 1,0
Phosphate bicalcique 0,9 1,2 1,5 1,3 1,0
Calcaire 0,5 0,5 0,4 0,2 0,6
Méthionine 0,02 0,06
CMV Antistress 1,0
Valeur alimentaire
Matière sèche g/100 g 89,3 91,2 89,6 92,0 90,1
Matière organique g/100 g MS 93,4 92,5 92,2 91,6 90,9
Cellulose brute g/100 g MS 7,4 6,6 6,2 8,1 7,9
Protéines brutes g/100 g MS 21,5 22,4 19,6 23,1 22,7
Energie métabolisable1 Kcal/Kg MS 2833 2776 2800 2750 2690
1
Selon l’équation de Sibbald in Larbier et Leclercq (1992)
3. Résultats
3.1. Performances de Ponte
Après la mise en cage, la mortalité des pintades a été relativement faible (8%) durant les 7 mois du
cycle de ponte (Tabl. 2), soit une mortalité mensuelle de l’ordre de 1,1%, montrant que les animaux ont
finalement bien supporté les conditions de captivité.
La consommation alimentaire moyenne de la pintade a été de 104 g/j (Tabl. 2), les pintades
étant adultes, ce paramètre n’a pas fortement varié au cours du cycle de ponte. Les écarts type
enregistrés indiquent également qu’il y a eu peu d’hétérogénéité de la consommation alimentaire au
début du cycle, mais elle a augmenté régulièrement pour atteindre des coefficients de variation de
l’ordre de 15% en fin de cycle. Rapportée à l’œuf pondu, la consommation alimentaire a été en
moyenne de 233 g/œuf, elle a varié de 144 g/œuf au pic de ponte, à 441 g/oeuf à la fin du cycle.
L’indice de conversion a suivi la même tendance; sa valeur moyenne a été de 5,4 g/g œuf, mais il a
varié de 3,5 à 10,1 g/g oeuf. La détérioration brutale de ces paramètres en fin de cycle provient pour
l’essentiel du fait que la baisse de la ponte ne s’est pas accompagnée chez la pintade d’une réduction de
la consommation alimentaire.
Tableau 2: Evolution des performances de ponte de la pintade reproductrice élevée en cage et inséminée
artificellement.
Paramètres1
Périodes 2
EPF CA CAOIConv NOP/F NOC/F PMO2 IP2
99 41,0 58,1
Juillet 300 170 4,1 18,0 18
(2) (0,9) (15,2)
100 43,1 67,0
Août 300 149 3,5 20,8 39
(0,4) (1,4) (6,0)
104 41,5 71,4
Septembre 294 144 3,5 21,2 60
(6) (1,1) (5,6)
99 43,2 57,3
Octobre 288 171 4,0 17,6 78
(9) (0,9) (9,8)
107 43,7 49,4
Novembre 285 214 4,9 14,7 92
(11) (1,1) (9,0)
109 43,3 31,2
Décembre 278 345 8,0 9,5 102
(12) (1,4) (8,4)
111 43,7 25,1
Janvier 276 441 10,1 5,3 107
(15) (1,8) (7,7)
104 42,8 51,4
Moyenne 233 5,4
(8) (1,2) (8,8)
1
EPF=effectif présent femelles, CA=Consommation alimentaire (g/j), CAO=Consommation alimentaire par œuf produit
(g/œuf), IConv= Indice de conversion œuf (g/g), NOP/F=Nombre d’œufs pondus par femelle, NOC/F=Nombre d’œufs
pondus cumulés, PMO=Poids moyen des œufs (g), IP=Intensité de ponte.
2
Les chiffres entre parenthèses sont les écarts-type.
Au plus fort du cycle, les pintades ont pondu jusqu’à 21,2 œufs par mois (Tabl. 2), mais ce
paramètre a fortement chuté pour atteindre 5,3 œufs par mois en fin de cycle. Sur l’ensemble de la
période, les pintades ont atteint une production de 107 œufs.
à 40 points. Sur l’ensemble du cycle, l’intensité de ponte moyenne enregistrée a été de 39,2%, elle a
atteint 51,4% durant la période d’élevage en cage.
10 5 5.1
0
0
S33 S37 S41 S45 S49 S53 S57 S61 S65 S69 S73 S77
Age (semaines)
Tableau 3: Paramètres d’incubation des œufs de pintade à proximité du pic de ponte (semaines 58 à 62)
Paramètres1
N° Bande
OInc Ofert NPE NPE/F PPAN2 Fert2 Eclos2 Eclosiv2 ME2
25,9 81,3 52,0 63,5 36,5
1 (S58) 931 757 481 1,60
(0,7) (11,5) (19,2) (20,2) (20,2)
25,9 75,7 36,2 47,8 52,2
2 (S59) 1377 1043 498 1,66
(1,1) (12,1) (13,8) (19,4) (19,4)
26,4 63,7 51,7 81,1 18,9
3 (S60) 1365 869 705 2,35
(2,2) (14,3) (13,4) (8,9) (8,9)
25,7 76,2 65,2 85,5 14,5
4 (S61) 1469 1120 958 3,19
(1,5) (12,5) (11,8) (8,8) (8,8)
26,5 73,7 64,0 86,8 13,2
5 (S62) 1374 1013 879 2,93
(1,4) (9,4) (13,1) (12,4) (12,4)
Total 6516 4802 3521 11,73
26,1 74,1 53,8 72,9 27,1
Moyenne
(1,4) (11,9) (14,3) (13,9) (13,9)
1
OInc=Œufs incubés, Ofert=Œufs fertiles après mirage, NPE=Nombre de pintadeaux éclos, NPE/F=Nombre de pintadeaux
éclos par femelle départ, PPAN=Poids du pintadeau à la naissance, Fert=Taux de fertilité, Eclos=Taux d’éclosion,
Eclosiv=Taux d’éclosivité, ME=Taux de mortalité embryonnaire.
2
Les chiffres entre parenthèses sont les écarts-type.
326 Miloud Halbouche, Mabrouk Didi, Noureddine Bourezak and Slimane Lamari
Tableau 4: Performances comparées de ponte et de reproduction des pintades menées en cage et au sol.
Traitements T
Paramètres
Cage1 Sol1
Performances de ponte
104b 123a **
Consommation d’aliment g/femelle
(5) (32)
233b 445a **
Consommation d’aliment g/œuf produit
(115) (93)
Nombre d’œufs produits /femelle départ 104 70
42,8a 40,2b **
Poids moyen de l’œuf (g)
(1,1) (3,2)
5,4b 10,9a **
Indice de conversion g/g d’œuf produit
(3,1) (2,5)
Intensité de ponte au pic de production (%) 71,4 45,6
Taux de mortalité global (%, 77 semaines) 13,9 28,8
Taux de mortalité en cage (29 semaines) 8,0
Performances de reproduction
74,1b 85,8a **
Taux de fertilité (%)
(6,2) (2,0)
53,8b 66,0a **
Taux d’éclosion (%)
(11,8) (7,2)
72,9b 77,0a **
Taux d’éclosivité (%)
(16,9) (8,7)
Nombre de pintadeaux éclos/femelle départ 11,7 8,9
26,1a 23,8b **
Poids du pintadeau à l’éclosion (g)
(0,4) (0,6)
1
Les chiffres entre parenthèses sont les écarts-type.
**P<0,01; a,b: moyennes différentes au test de Student.
Par contre, lorsque les indicateurs d’incubation sont comparés, ce sont les œufs issus de
l’élevage au sol qui ont enregistré les meilleures performances. Ils ont été en effet plus fertiles
(+10,8%, P<0,01) et ont présenté une meilleure aptitude à l’éclosion (+12,2%, P<0,01) et à l’éclosivité
(+3%, P<0,01). Ces œufs, au départ plus petits, ont donné cependant des poussins plus légers (P<0,01)
que ceux obtenus avec les œufs provenant des cages, tandis que le rendement de la ponte en pintadeaux
éclos a été inférieur (-2,8 pintadeaux/femelle départ) à celui obtenu chez les pintades élevées en cage.
Parallèlement le gain de poids vif n’a augmenté que d’un facteur 2,5 durant la phase de croissance, et
3,7 durant la phase de finition. Ces évolutions indiquent, chez le pintadeau, un coût (énergétique,
azoté) de la croissance de plus en plus élevé durant les 90 jours du cycle: il n’y a pas eu
d’infléchissement de la consommation alimentaire, alors que le gain de poids a ralenti entre la phase de
croissance et celle de finition. Les indices de consommation se sont donc dégradés (+0,75 en
croissance, +1,36 en finition).
Phases d’élevage
Paramètres Total bande1
Démarrage1 Croissance1 Finition1
n 66 64 61
420 1305 2239 3964
Consommation alimentaire g/sujet
(49) (123) (156) (298)
14,0 43,8 74,6 44,0
Consommation alimentaire g/j
(1,9) (4,0) (5,1) (3,7)
164 508 1004 1004
Poids vif de fin de phase g/sujet
(21) (68) (91) (91)
138 344 496 978
Gain de poids g/phase
(18) (64) (78) (88)
4,6 11,5 17,0 12,5
GMQ g/j
(1,2) (4,4) (4,8) (3,4)
3,04 3,79 4,40 4,05
Indice de consommation g/g
(0,31) (0,35) (0,42) (0,36)
1
Les chiffres entre parenthèses sont les écarts-type.
En comparant les régimes appliqués, en bilan total d’élevage, la consommation alimentaire des
pintadeaux nourris au régime à base de maïs (RM) a été supérieure (P<0,01) a celle des pintadeaux
nourris au régime contenant de l’orge (RO) (Tabl. 6). Par contre, les écarts de poids vif et de gain de
poids en fin d’élevage n’ont pas été différents même si le régime RM a enregistré une légère hausse
(+62 g PV, +47 g GMQ). Avec le régime contenant de l’orge, l’indice de consommation, et donc
l’efficacité de transformation, ont été meilleurs (P<0,01).
Tableau 6: Influence des régimes (RM, RO) sur les performances zootechniques de croissance des pintadeaux
Numida Meleagris.
Les résultats enregistrés par phase d’élevage ont permis cependant d’affiner ces effets régime
sur les performances. Durant la phase de croissance, les performances enregistrées avec le régime RM
ont été en effet supérieures à celles du régime RO pour ce qui concerne le gain de poids (P<0,01), mais
au prix d’un indice de consommation dégradé (P<0,05). Durant la phase de finition, le régime RO a
montré sa supériorité tant au niveau du gain de poids (+50 g) qu’au niveau de l’indice de
consommation (-2,29, P<0,01). Il y a eu donc sur le poids vif un effet de rattrapage du régime RO au
cours de la période de finition, mis en évidence par les courbes de croissance des 2 lots (Fig. 2). Mais
cet effet de rattrapage du poids vif en fin d’élevage peut cacher un probléme de composition corporelle,
notamment une différence du rapport proteines/lipides fixés.
Figure 2: Courbes de croissance des pintadeaux Numida Meleagris nourris aux régimes à base de maïs (RM)
et d'orge (RO)
4. Discussion
4.1. Taux de Survie en Cage
Chez les pintades menées en cage, le taux de survie observé (92%), critère important de rentabilité, a
été amélioré par rapport à celui enregistré chez les pintades élevées au sol. Il a été également conforme
aux seuils standard fixés pour des pintades sélectionnées élevées en système intensif (91 à 93% de
survie selon les sélectionneurs Galor et Hubbard. Des taux de survie très élevés, de l’ordre de 96 à
99%, ont été rapportés par Nahashon et al (2006) chez la pintade élevée en cage à différentes densités.
D’autres travaux ont rapporté des taux de survie en cage inférieurs variant de 61 à 81% chez la pintade
élevée en cage (Sauveur, 1979). Selon Dahouda (2008), Boko (2004), Bessin et al (1998), les causes
pathologiques et alimentaires ne déterminent que 20 à 50% de la mortalité globale enregistrée dans les
élevages extensifs, ce qui explique la nette amélioration du taux de survie dès que les pintades sont
placées en cages. Selon Chapuis et Baumont (2005) qui enregistrent dans leurs essais des taux de
survie des pintades en cage de 83%, l’héritabilité efficace de ce caractère est très faible (0,07). Ceci
indique que les progrès possibles seront à rechercher plutôt dans l’adaptation des conditions
techniques, sanitaires et éthologiques des élevages.
Performances de Ponte, de Reproduction et de Croissance de la
Pintade Locale Numida Meleagris en Algérie 329
par Didi (2006) chez le poulet de chair en croissance. En définitive, l’introduction de l’orge a induit
une baisse de la consmmation d’aliment mais une meilleure efficacité alimentaire, de sorte que les
performances de croissance n’ont pas été significativement modifiées.
5. Conclusions
L’élevage en cage de la pintade locale Numida meleagris a permis des améliorations très nettes de
l’ensemble des paramètres de ponte, comparés à ceux enregistrés chez l’élevage mené au sol. Toutefois
ces performances restent en deça des résultats enregistrés chez les pintades sélectionnées, ou celles
menées en élevage intensif, elles sont susceptibles d’améliorations par la sélection génétique sur les
critères fortement héritables, mais des gains importants peuvent être réalisés par l’adaptation des
techniques d’élevage et un meilleur rationnement alimentaire.
La technique d’insémination appliquée a produit des résultats intéressants, mais encore
insuffisants au regard des performances d’incubation enregistrées chez les pintades fertilisées
naturellement. Là aussi, des gains substanciels peuvent être obtenus en perfectionnant la technique
(dilution et conservation du sperme, technique de dépose) et en optimisant les facteurs technologiques
de l’incubation et de l’éclosion artificielles.
Le pintadeau mis en élevage a exprimé des résultats de croissance intéressants, semblables à
certaines performances enregistrées dans les systèmes intensifs, mais ces résultats sont susceptibles
d’amélioration pour augmenter la productivité des élevages. Le pintadeau Numida meleagris pourra
profiter de la sélection génétique des reproductrices chair, mais aussi de la mise au point de modèles
alimentaires et de techniques d’élevage plus adaptés.
6. Remerciements
Les auteurs remercient l’Institut technique des élevages (ITELV, Algérie) qui a financé et réalisé
l’essai sur la reproduction dans sa station expérimentale de Baba Ali, et le Laboratoire de physiologie
animale appliquée (Université de Mostaganem, Algérie) au sein duquel a été réalisé l’essai sur la
croissance du pintadeau.
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