Sunteți pe pagina 1din 11

Dépression modérée – sévère

I- Introduction

La dépression est un trouble psychiatrique parmi les plus prévalent dans la population générale.

• Sa prévalence annuelle est de :


o 5% en communauté
o 15 à 20 % sur une vie entière
o On la retrouve surtout chez les patients en soins primaires

• La dépression peut influencer d’autres troubles médicaux en:


o prédisposant à l’infarctus du myocarde
o ayant moins de compliance aux traitements des maladies chroniques, tuberculose, SIDA

Prévalence de dépression si maladie chronique

La dépression est très prévalente surtout chez les patients atteints de maladie chronique :
- tuberculose : plus de 40 % des patients atteints de tuberculose sont déprimés
- sida : plus de 40 % des patients atteints de sida sont déprimés
- cancer : 30 à 40 % des patients cancéreux sont déprimés
- hypertension : 30 à 40 % des patients hypertendu sont déprimés
- diabète : 30 à 40 % des patients diabétiques sont déprimés
- infarctus du myocarde : 20 à 25 % des patients ayant un infarctus du myocarde sont déprimés

Page 1 of 11
Dépression du Post-partum
C’est une des formes les plus caractéristiques et les plus prévalentes de la dépression.

• Prévalence: 10% des femmes après grossesse


• Début: premiers mois après l’accouchement
Durée des symptômes dépressifs: jusqu’à une année
• Il est important de diagnostiquer et de traiter la dépression post-partum parce que si elle n’a pas
été traitée  ainsi on va avoir un impact pour la mère et le nouveau-né :
- possible retard du développement du nouveau-né
- moins d’interaction entre la mère et le nouveau-né ce qui peut induire des troubles de
développements psychomoteurs chez le nouveau-né

Dépression légère vs. modérée/sévère

• Dépression légère: les symptômes dépressifs n’ont pas d’impact significatif sur le
fonctionnement du patient.

• Dépression modérée/sévère: les symptômes entrainent une altération significative du


fonctionnement

o De plus, la dépression sévère est caractérisée par des risques suicidaires passifs ou actifs.

Remarque: L’indication de traitement est indiquée dans la dépression modéré/sévère et non pas dans
la dépression légère.

II- Evaluation d’une dépression

A- Etablir une bonne communication/confiance

Comment ?

• En prenant son temps lors de la consultation


• En écoutant le patient avec empathie
• En s’intéressant au patient et à son vécu
• En respectant le patient
• En essayant de comprendre le point de vue du patient et ses symptômes sans les minimiser

Page 2 of 11
B- Evaluer le risque suicidaire

Chez chaque patient dépressif, il faut évaluer le risque suicidaire. Pour le faire, on voit s’il y a :

1. une idéation suicidaire qui peut être :


o active c.à.d. quand il y a un désir de passage à l’acte ou quand il y a présence d’un plan
suicidaire
o passive c.à.d. quand il y a un désir de mort sans désir de passage à l’acte

2. des antécédents de suicide personnels ou familiaux


3. des facteurs de risque : comme l’isolement, la présence de difficulté financière, l’absence de
support familiale
4. des facteurs de protection comme la religion, la spiritualité, la présence d’enfants ou de support
familiale
5. un soutien ou un entourage
6. un désespoir
7. un plan suicidaire ou des moyens de suicide
8. une préparation pour le suicide comme par exemple écrire une lettre d’adieu ou de préparer sa
succession

C- Evaluer l’usage d’alcool (et de drogues)

- Au moins posez une question concernant l’alcool : “ Buvez-vous de l’alcool ?”


• Si OUI à poussez les investigations pour voir s’il y a un abus d’alcool ou un
alcoolisme chronique

- Voir si le patient réalise l’ampleur de ses symptômes dépressifs


- Voir si la consommation de substances peut influencer les symptômes dépressifs

Page 3 of 11
III- Présentation d’une depression

Les symptômes qui nous poussent à penser à la dépression sont :

- baisse de l’énergie
- fatigue
- problème de sommeil
- problème d’appétit
- tristesse, anxiété, irritabilité  le plus retrouvé
- manqué d’intérêt
- anhédonie = manqué de plaisir dans les activités qu’on appréciait avant  le plus retrouvé
- présence de symptômes physiques multiples non spécifiques (c.à.d. sans aucune cause) : douleur
diffuse, palpitations, vertiges, etc.
- présence de difficultés lors du travail ou lors des activités académiques et domestiques, etc.
- altération du fonctionnement

Avec ces symptômes, il faut faire une évaluation adéquate pour identifier le traitement convenable et
développer un plan de traitement et de prise en charge.

Page 4 of 11
Page 5 of 11
Une dépression clinique est caractérisée par :

A- La présence pendant au moins 2 semaines tous les jours de 2 de ces 3 symptômes suivants :

- présence d’une humeur dépressive ou d’une tristesse. Chez les enfant ou les adolescents, il peut
s’agir d’une irritabilité.
- perte de plaisir et d’intérêt dans les activités qu’on appréciait habituellement  anhédonie
- perte de l’énergie ou de fatigue

B- La présence pendant 2 semaine au moins 3 de ces symptômes :

- diminution de la concentration ou de l’attention


- diminution de l’estime de soi
- sentiment de culpabilité
- présence d’idéation noire pessimiste
- présence d’idéation suicidaire ou de passage à l’acte ou d’automutilation
- perturbation du sommeil ou de l’appétit (augmentation ou diminution)

Autres éléments à rechercher…


La présentation des symptômes dépressifs varient selon l’âge : si c’est un enfant ou un adolescent…
C’est très important, lors de l’évaluation de la dépression, d’éliminer des ATCD de manie chez le
patient car dans
• Enfants: ce de
plus cassymptômes
on ne pourra plus prescrire des antidépresseurs vu qu’ils peuvent induire
somatiques
un• épisode maniaque.
Très Jeunes enfants: trouble de l’appétit et du sommeil
• Enfants et adolescent :
Manie o altération des performances scolaires associée à un isolement social
C’est un épisode psychiatrique aigu qui dure au moins 7 jours. Elle est caractérisée par une :
• Adolescents: tristesse, ennui, sentiment d’inadaptation et parfois un passage à l’acte agressif
o Humeur labile et passage d’un extrême à l’autre très rapidement
• Personnes âgées: syndrome démentiel
o Energie excessive, logorrhée (parle beaucoup)
o Agitation/hyperactivité Page 6 of 11

Autres caractéristiques:
o Changement important de l’état de l’humeur base
Les autres tableaux qui peuvent inaugurer une dépression :

• Enfants et adolescent: trouble du comportement

• Personnes âgées: syndrome démentiel

• Patients ayant :
o des automutilations
o des troubles liés à l’alcool
o une épilepsie
 Qui peuvent avoir un tableau dépressif atypique

• Les aidants d’enfants/adultes qui ont des troubles mentaux, neurologiques, ou des
abus/dépendances à une substance

IV- Plan et prise en charge d’un patient ayant une dépression

• Informer le patient du diagnostic et de l’évaluation faite


• Discuter les possibilités de traitement avec le patient
• Proposer un soutien psychosocial
• Expliquer les effets du traitement (délai d’action, effets 2ndaires, effets positifs du traitement)
• Avoir l’accord du patient ou de l’aidant ou des deux quand on propose un traitement pour la
dépression

Comment se fait le soutien psychosocial ?

C’est à travers :
• Une psychoéducation : le fait d’expliquer au patient c’est quoi une dépression, comment se fait
le diagnostic et quel sont les symptômes que le patient présente.

• une réactivation des réseaux de soutien social du patient. Comment ?


o En identifiant les activités sociales qui apportent de soutien et du plaisir au patient
comme :
 Réunions familiales
 Voir des amis
 Voir des voisins
 Sports
 Activités communautaires
o En encourageant la personne à continuer ou à reprendre ses activités individuel ou en
groupe

Page 7 of 11
• une communication :
o Avec respect et authenticité
o En écoutant et en montrant une empathie envers le patient

• En abordant les facteurs de stress que subit ce patient. L’évaluation des facteurs de stress se fait
en :
o Écoutant en privé et en privilégiant un entretient individuel avec le patient (sans autre
personne)
o Abordant des facteurs de stress actuels qu’une personne est en train de vivre
o Demandant si le patient a des sources de soutien
o Évaluant s’il y a un éventuel abus/violence/maltraitance (physique, sexuel, psychologique)
o Recherchant avec le patient les solutions possibles pour aborder ces facteurs de stress actuel
o Impliquant les membres de la famille/entourage (après accord du patient et après avoir su qui
sont les personnes à qui le patient a confiance)
o Faisant une thérapie de groupe/familiale (si le patient accepte)

Les facteurs de stress psychologique chez les enfants et les adolescents

Résolution de problème pour assurer un support au patient

• Identifier les problèmes actuels que le patient est en train de vivre


• Classer les problèmes par priorité
• Choisir un problème prioritaire à aborder
• Lister les solutions possibles par problème
Page 8 of 11
• Choisir la solution la plus convenable et la mettre en place
V- Les antidépresseurs

Il ne faut pas prescrire d’antidépresseurs si:

1. Dépression légère
2. Notion de deuil récent (donc les symptômes dépressifs peuvent disparaître avec la fin du deuil)
3. ATCD de manie
4. Cause physique pour les symptômes de la dépression (exemple, Dysthyroidie)
5. Grossesse / Allaitement

VRAI OU FAUX

• Les Antidépresseurs altèrent la mémoire, la concentration, la logique ?

FAUX

• Parfois ils peuvent donner une fatigue initiale.


• Mais ils améliorent la concentration et l’attention et diminuent les symptômes dépressifs

Les 2 classes d’antidépresseurs sont :

1- ISRS (inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine): Prozac, Cipralex, Zoloft, Seroxat


• Effets secondaires : Akathisie, irritabilité, insomnie, anorexie, troubles digestifs,
céphalées, troubles sexuels

2- TCA (antidépresseurs tricycliques) : Anafranil, Tryptizol (génération plus ancienne que les
ISRS)
• Effets secondaires : Hypotension orthostatique, sècheresse buccale, constipation,
rétention urinaire, lipothymie, flou visuel, sédation

P.S  : Les effets secondaires sont non permanents, peu fréquents, bien tolérés et il n’y a pas de risque
d’abus avec ces antidépresseurs.

Précautions avec TCA

• A éviter si:
• Personne âgée, trouble cardio-vx, démence
• Idéation, plan ou ATCD suicidaire ou d’automutilation
• Ne pas donner des quantités pour >1 semaine si risque suicidaire

Page 9 of 11
Il faut évaluer le patient après un traitement par un antidépresseur (AD). Ce qu’il faut évaluer est :

• La réponse positive : donc une bonne diminution des symptômes dépressifs


• Les symptômes de manie : dans ce cas on arrête le traitement
• La réponse inadéquate c.à.d. une réponse positif mais pas Dans ces 2 cas, il
assez faut soit changer le
• L’absence de réponse  médicament, soit
augmenter la dose.

Si pas d’amélioration ou régression après 4-6 semaines

• Avant d’augmenter la dose de l’antidépresseur s’assurer:


1. Si le diagnostic est correct
2. De la bonne compliance au traitement c.à.d. le patient prend le traitement tous les jours
3. Si on a prescrit la bonne dose thérapeutique
• Si pas d’amélioration après 4-6 semaines à dose maximale à référer à un spécialiste pour
changer de traitement.

Comment et quand arrêter l’AD ?

• Si après 9-12 mois de traitement :


o il n’y a plus de symptômes ou une présence très minime de symptômes
o le fonctionnement du patient est revenu à la normale

Dans ces cas, il faut :

• Discuter du plan avec le patient avant de réduire la dose


• Décrire les prodromes d’une rechute
• Programmer un suivi « régulier » après diminution ou arrêt du traitement et d’ « urgence » au
cas où il y a des symptômes d’une rechute
• Réduire progressivement les doses sur au moins 4 semaines a chaque fois

Remarque  : Grossesse et allaitement. Ce qu’il faut faire c’est  :

1. Ne pas prescrire d’AD


2. Assurer un soutien psychosocial
3. Référer à un spécialiste

Page 10 of 11
VI- Suivi nécessaire d’un patient déprimé

• Le suivi doit être régulier après l’évaluation et le début du traitement


• Réévaluer le patient après 4 semaines
• Évaluer la progression des symptômes avec le patient et sa famille (si elle est impliquée dans le
traitement)
• De refaire à chaque fois une psychoéducation
• D’aborder les facteurs de stress psychosociaux et des prises en charges proposées
• D’évaluer la compliance, la réponse, et les effets secondaires du traitement (TRT)

Page 11 of 11

S-ar putea să vă placă și