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I. Epidemiologie:
Le cancer de l’estomac est le 2ème des cancers digestifs dans le monde. Il représente 20% de l'ensemble
des cancers digestifs et 5% de tous les cancers avec un Sex ratio H/F : 2/1 . Il a une incidence réduite de
30% les 30 dernières année et son incidence augmente à partir de 50 ans
Distribution géographique variable :
◦ Fréquent au Japon surtout, mais aussi en Amérique du Sud, en Europe de l’Est et du Sud
◦ Intermédiaire en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord, c’est un peu le cas au Liban.
◦ Rare en Afrique
V. Lesions precancereuses:
1. Maladie de Biermer :
C’est une gastrite atrophique sévère auto-immune accompagne d’une destruction des cellules pariétales
FOGD : prédominance fundique . On voit très bien sur la photo qu’il y
a une muqueuse lisse où l’estomac a perdu ses plis lorsqu’on regarde
à la fibroscopie et cette atrophie va faire le lit d’un cancer
Biologie : diminution de la sécrétion acide gastrique non stimulable,
carence en vitamine B12 (anémie macrocytaire mégaloblastique) et on
peut confirmer par des anticorps sériques anti-facteur intrinsèque
(70%) et anti-cellules pariétales (90%)
Risque d’adénocarcinome x 20
Risque de tumeur carcinoïde fundique (prévalence est de 5%) qui ne sont pas des adénocarcinomes mais des
tumeurs carcinoïdes
3. Les polypes :
Les polypes adénomateux sont les seuls qui soient des lésions précancéreuses qu’on peut très bien connaître à
la fibroscopie sont des lésions précancérueses et ont peu très bien les retirer à ce stade-là par voie endoscopique.
Les polypes glandulo-kystiques ne dégénèrent jamais
Retrouvés dans 20% des cas de cancer de l'estomac
4. Ulcère gastrique :
Un antécédent d'ulcère gastrique est retrouvé dans 10% des cancers gastriques donc il faut jamais méconnaitre
un adénocarcinome ou un lymphome gastrique ulcéré On n’a pas le droit d’éliminer un cancer qu’après avoir
réalisé de multiples biopsies au niveau des berges de l’ulcère, on compte souvent une dizaine de biopsies à ce
niveau-là
Nécessité absolue de la surveillance endoscopique des ulcères gastriques (avec biopsies à la fin du traitement
sur la cicatrice, et également à chaque poussée)
L’ulcère révèle souvent une gastrite à Hp
Donc on voit très bien que le contexte d’un ulcère c’est souvent le contexte du cancer lui-même, c’est souvent
une gastrite, une présence de l’H. pylori des ulcères qui peuvent être bénins mais qui doivent absolument faire
suspecter un cancer.
5. Moignon de gastrectomie :
Dans le temps on faisait beaucoup de chirurgies gastriques partielles pour des ulcères et donc on faisait des
reconstructions avec des anastomoses entre l’estomac et le grêle avec un circuit qui faisait que la bile était
constamment dans l’estomac et la muqueuse gastrique était constamment exposée à ce reflux biliaire et on a
remarqué 10-15 ans plus tard que cette exposition de la muqueuse gastrique à la bile prédisposait au cancer de
l’estomac.
C’est des lésions favorisées par la gastrite induite par le reflux biliaire
Adenocarcinome
I. Aspect macroscopique et histologiques :
A- Adénocarcinome invasif
Il représente 85% des cancers gastriques et peut avoir plusieurs localisations : Antro-pylorique (50%), petite
courbure verticale (25%), grande courbure, fundus ou cardia (25%)
Trois formes macroscopiques :
◦ Végétante : masse polypoïde, sessile de quelques mm à quelques cm de diamètre comme un
chou-fleur de taille variable qu’on retrouve à l’endoscopie ; on fait une endoscopie, on voit une
masse polypoïde qui est très souvent friable et qui saigne à la moindre biopsie donc ça c’est la
première forme.
◦ Ulcéreuse : ressemble à un ulcère chronique, avec souvent des berges surélevées, des plis renflés
convergeants vers l'ulcère
◦ Infiltrante : la paroi est épaissie, mesurant plus de I cm. finalement l’évolution de la tumeur se
fait dans la paroi donc se fait en-dessous de la muqueuse, la paroi peut être épaissie, les plis sont
soit épaissis soit effacés, la muqueuse ne montre pas grand-chose. Quand on essaie d’insufler à
l’endoscopie la cavité gastrique, on remarque comme une sorte de rigidité pariétale avec un
défaut d’insulfation, un défaut d’expansion de l’estomac ce qui nous permet éventuellement de
suspecter une douleur infiltrante.
C- Linite plastique
Elle représente 5% des cancers gastriques donc ce sont des
adénocarcinomes à cellules indépendantes, la muqueuse est peu
modifiée macroscopiquement mais par contre la paroi est infiltrée, elle est
rigide, de même l’estomac ne s’expand pas c’est ce qu’on appelle une
microgastrie, lorsqu’on donne un produit radio-opaque pour opacifier la
lumière gastrique, on remarque que la baryte passe rapidement, le produit
de contraste passe rapidement sans pouvoir voir une expansion du volume
gastrique. On a des plis épaissis, parfois ulcérés
Ce sont des cellules carcinomateuses donc indépendantes isolées basophiles, en bague à chaton, isolées au sein
d'un stroma fibreux abondant donc les biopsies malheureusement peuvent être négatives. Etant donné que
l’évolution se fait dans la paroi Infiltrant toute l’épaisseur de la paroi sans en bouleverser l'architecture il
faut que les biopsies soient profondes, ne pas manquer de répéter les biopsies en profondeur plus au moins avec
l’aide d’une écho-endoscopie qui elle va diriger le site de la biopsie
b) Douleur abdominale
Le patient est longtemps asymptomatique ++ le premier symptome qu’on retrouve chez ce patient est la douleur
orientant vers une atteinte du tube digestif haut de siège sus-ombilical, épigastrique
A type de crampe ou de faim douloureuse
Continue, sans paroxysmes
Irradiant parfois au dos
Calmée par l'alimentation et/ou les anti-acides, parfois permanente, non rythmée par l'alimentation
c) Vomissements
C’est des vomissements chroniques qui sont parfois au premier plan , dus à un obstacle à l'évacuation gastrique
ou parfois à une perte d'expansion de la paroi gastrique (microgastrie)
Caractéristiques
◦ Alimentaires, abondants et ne contiennent pas de bile
◦ Post-prandiaux tardifs, survenant 1 à 2 heures après les repas
d) Hémorragie digestive
Les hémorragies digestives sont fréquentes, qu’elles soient aigues ou chroniques orientent vers ce diagnostique.
Si chroniques, elles sont bien tolérées et se manifestent par une pâleur, anémie par carence martiale, dyspnée
d’effort. Si elle est aigue on voit un méléna ou des hématémèse par ulcération parce que l’hémorragies est aigue
est moins bien tolérée et on peut avoir aussi une hypotension.
e)Autres signes
f)Examen clinique
g)Fibroscopie oeso-gastro-duodénale (FOGD)
h)FOGD – Biopsie
i)Transit oeso-gastro-duodénal (TOGD)
j)Examens biologiques
k)Bilan d’extension
V. Autre forme de l’adénocarcinome gastrique invasif :
Cancer du cardia
VI. Pronostic :
Modalites therapeutiques
I. Chirurgie :
II. Chimiotherapie :
III. Radiotherapie :
IV. Traitement endoscopique
Tumeurs stromales
GIST (Gastro-Intestinal Stromal Tumor)