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Pourquoi changer de produits et passer au bio ?

Réponse en 3 étapes : comprendre de quoi est composé votre produit utilisé au quotidien,
quel est le danger potentiel, et comment choisir en déchiffrant les étiquettes ?

A) De quoi est composé votre produit d'hygiène quotidien ?

Un cosmétique classique est composé :

1. à 80 % d'un excipient. Il s'agit par exemple d'eau et de tensio actif pour un shampoing,
ou pour une crème d'un mélange d'eau et d'huile en ajoutant un émulsifiant pour faire
prendre la "mayonnaise". Cette base est le socle de votre produit, elle doit être de qualité
pour que les principes actifs puissent être efficaces. Malheureusement, les fabricants
conventionnels ne donnent que peu de détails sur les ingrédients qui la composent.

2. d'agents ou principes actifs : ce sont eux qui confèrent des vertus aux produits

3. d'additifs : conservateurs, antioxydants, colorants, ...

4. de parfums pour séduire le consommateur

B) Où est le danger ?

Notre peau absorberait en moyenne 2 kgs de produits chimiques par an ! Avec ses 2 m2 de
surface elle est composée de 3 couches : l'épiderme, le derme et l'hypoderme. Nombreuses
substances d'un produit cosmétique passent le derme : il est donc essentiel de connaître la
composition de nos produits utilisés au quotidien.

Le professeur Belpomme, cancérologue, incrimine les nombreux additifs. Certaines


matières, généralement toxiques, surchargent le foie et à long terme peuvent provoquer une
intoxication chronique qui conduit à des allergies, des dermatoses, des cancers, ...Il faut
comprendre que c'est l'exposition quotidienne, (régulière et répétée), d'un individu à ses
substances cancérigènes, qui en s'associant les unes aux autres, peuvent par « effet
cocktail »déclencher des mutations critiques pouvant conduire au développement d'un
cancer. Aujourd'hui ¾ des cancers ont une origine qui reste en suspens. Un cancer se
manifeste quand nos cellules subissent trois à six mutations. Actuellement 100 000
molécules n'ont pas été controlées, 5000 ont été testées et 100 d'entre elles sont
cancérigènes (Université de la Terre, 19/11/05). Le principe de précaution est essentiel pour
nous protéger.

C) Comment choisir en déchiffrant les étiquettes ?

Regarder attentivement les étiquettes de vos produits, vous y trouverez obligatoirement le


détail de la liste INCI . Vous pourrez la confronter à la liste ci-dessous d'une partie des
substances suspectées d'être dangereuses, élaborées à partir de différentes sources.
Aujourd'hui, personne ne sait ce qui se passe vraiment sur la peau des utilisateurs. La
précaution est probablement la meilleure alliée de notre santé :

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1.Les huiles minérales (petrolatum- vaseline, paraffinum liquidum – huile de paraffine,
glycérine de synthèse, microcristallina, isohexadécane, isoparaffin, ceresin ...) qui
proviennent de la distillation du pétrole. Très bon marché, elles ne fournissent aucun
nutriment, accusées de boucher les pores, de créer de l'acné et d'empêcher la peau de
respirer. Elles pourraient être stockées dans l'organisme et endommager le foie ou entraîner
une inflammation des valvules du coeur. Ils sont très utilisés dans la cosmétique classique
en raison de leur usage facile et stable.

2.Les silicones (dimethicone, cyclomethicone, cyclopentasiloxane,...) agents filmogènes de


synthèse souvent d'origine pétrochimique, polluants car non biodégradables et partiellement
occlusifs pour la peau. Très utilisés en cosmétique conventionnelle, présents dans les
shampoings et après shampoings pour gainer le cheveux notamment.

3.Les glycol (PEG polyéthylène de glycol, PPG polypropylène glycol, butylène glycol,
laureth 7, ceteareth 20,..), qui rendent la peau perméable et seraient susceptibles d'y faire
pénétrer des corps étrangers. Ils favoriseraient boutons et points noirs. ILs sont souvent
inclus dans les composants des matières premières.

4.Le phénoxyéthanol , Conservateur et bactéricide de la classe des éthers de glycol. Il agit


en synergie avec les parabens. Très controversé et régulièrement attaqué par la Revue Que
Choisir qui passeraient à travers la peau et seraient toxiques sur l'appareil reproducteur.

5.Les agents moussants irritants : SLS sodium lauryl sulfate et SLES sodium laureth
sulfate , très irritants pour la peau, ils s'obtiennent à partir de manipulations très
dangereuses (L'éthoxylation est une technique chimique faisant appel à l'oxyde d'éthylène,
liquide hautement toxique qui a donné naissance à un gaz de combat. Cette opération est
très difficile à réaliser et engendre parfois l'apparition de dioxanes). Ils seraient rapidement
absorbés et retenus dans les yeux notamment, ils pourraient provoquer des catarates et
empêcher les yeux des enfants de se développer normalement.

6.Les parabènes (méthylparaben, éthylparabène et particulièrement propylparaben,


butylparaben,, isobutylparaben), conservateurs synthétiques, allergisants, suspectés de
traverser l'épiderme et d'être toxiques pour le système endocrinien (Le Professeur Darbre de
L'université de Reading a détecté des parabens dans des tissus prélevés sur 20 tumeurs du
sein – article Le Monde 10/01/06). Encore une fois, le risque est lié à l'accumulation des
parabens, présents aujourd'hui dans 80 % des produits de soins et d'hygiène. Il n'existe pas
de parabens naturels. Ils sont toujours d'origine synthétique.

7.Le Formaldéhyde, conservateur classé cancérigène et les libérateurs de formaldehyde


comme le DMDM Hydantoïne (Dimethylol Dimethyl) conservateur allergène qui remplace
parfois les parabens

8.La dioxane,(ou dioxyne) substance chimique cancérigène, dérivé du pétrole qui apparait
lors de la combustion de matières naturelles ou chimiques. Egalement sous-produit non
désirable de certaines réactions chimiques. Selon l'EPA américaine plus de la moitié des
savons pour bébé en contiennent.

9.Les EDTA (Ethylène- DiaminoTrétra-Acétate) et son ersatz Etidronic Acid, présents dans
les savons, douteux sur le plan toxicologique et difficilement dégradable.

10.les sels d'aluminium présents dans les déodorants anti-transpirants, outre les réactions
allergiques ils sont de plus en plus suspectés dans certaines maladies neuro-dégénératives

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(Alzheimer, ...).

11. Les Phtalates (diéthyl ou DEP) solvants et dénaturants de l'alcool imposés par les
douanes afin de prévenir les fraudes à l'égard de l'alcool de bouche.

Choisir plutôt .....

12. Des produits naturels,

13. Des huiles ou cire végétales (jojoba, argan, karité, olive, amande, noisette, avocat, ..)
obtenues par première pression à froid des graines, des fruits, des plantes sans OGM

14. Des excipients composés d'eau florale chargée en principes actifs (plutôt que l'eau)

15. Des bases lavantes végétales et douces

16. Des émulsifiants naturels : coprah (noix de coco), palme, glycine, ...

17. Des actifs à base d'extraits naturels transformés par des procédés appropriés qui
préservent les valeurs nutritives (vitamines, sels minéraux, ...) (pas d'extraction par solvant
ni de pression à chaud).

18. Si possible des conservateurs naturels (certains synthétiques sont acceptés par
Ecocert et Cosmébio)

19. Des ingrédients bio certifiés, garantie non seulement d'un mode de production
respectueux de l'environnement mais aussi d'une traçabilité complète de la parcelle cultivée
jusqu'au produit fini.

Précisions : le Professeur Belpomme est spécialisé en cancérologie. Il est expert auprès


des tribunaux européens concernant la pollution chimique et il est l'un des instigateurs de
l'Appel de Paris (moratoire pour lutter contre la pollution chimique avec un constat sur les
maladies engendrées, signé par des scientifiques, des prix nobels, des personnalités, l'ordre
des médecins. Voir sa biographie. Vous pouvez poursuivre en lisant l'ouvrage "la vérité sur
les cosmétiques de Rita Steins", livre de référence à la base de l'émission Envoyé Spécial
de mars 2005 ou allant sur le site Greenpeace, suivre le lien pour télécharger le guide 2007
de vigitox. Enfin, pour les mordus du détail, allez sur Le Flacon

Parabène : Conservateurs de cosmétiques tels que les crèmes, masques et d’aliments


sous forme de methyl et propyl. On les emploie aussi pour l’industrie dans les huiles,
matières grasses, cirages et colles. Sérieusement soupçonné d’être cancérigènes et
allergènes.
Les esters de l’acide para-hydroxybenzoïque (esters de méthyle, éthyle, propyle, butyle ou
benzyle) ou parabens, sont utilisés comme conservateurs dans des aliments, des produits
cosmétiques et dans 1096 spécialités pharmaceutiques.
Le parabène présente une très faible toxicité générale et sont bien tolérés (des allergies
peuvent tout de même survenir : urticaire, dermatite).
Une étude récente suggère l’accumulation du parabène dans le tissu mammaire.
L’accumulation potentielle du parabène dans le tissu mammaire pourrait être en une des

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causes d’augmentation du nombre de cancers du sein.

Propylène Glycol : Composé qui irrite la peau. Forme cosmétique de l’huile minérale
utilisée dans les freins et les fluides hydrauliques ainsi que les antigels industriels.
Ce puissant irritant de l’épiderme peut éventuellement causer des déformations du foie et
des dommages sur les reins.
Des études épidémiologiques révèlent un lien entre l’infertilité masculine et l’exposition
professionnelle aux éthers de glycol.
Une diminution de la fertilité a été également rapportée chez les femmes travaillant dans des
secteurs exposés aux éthers de glycol : changements sur la durée ou sur la régularité des
cycles menstruels, difficultés à concevoir un enfant, malformations congénitales, etc.

Sodium Lauryl Sulfate (SLS) : Composé qui irrite la peau. Il est rapidement absorbé et
retenu dans les yeux, le cerveau, le cœur et le foie ce qui peut avoir des effets agressifs à
long terme. Le SLS peut retarder les guérisons, causer des cataractes chez les adultes et
empêcher les yeux des enfants de se développer normalement.

Sodium Laureth Sulfate (SLES) : Il est, paraît-il, légèrement moins irritant que le SLS,
mais peut être plus asséchant.

Formaldéhyde : Composant qui peut être cancérigène. Présent dans beaucoup de


produits cosmétiques et des kits de manucure conventionnels.

Mineral Oil : L’huile minérale forme un film gras sur la peau et neutralise l’hydratation
mais piège aussi les toxines et les déchets, et ce composant peut boucher les pores de la
peau.

Petrolatum : Une graisse à base de pétrole employée en industrie comme composant de


graisse. Le Petrolatum présente bien des propriétés potentiellement agressives identiques à
celles de l’huile minérale.

DEA (diethanolamine) : Certaines études ont démontrées que cette substances


chimiques pouvait être lier au cancer du foie et des reins suite à une application sur la peau
de souris. Composé présent dans les bains moussants, shampoings, savons liquides, lotions
corporelles et beaucoup d’autres produits.

TEA (triethanolamine) : Comme la DEA, la TEA est très présente dans les crèmes,
lotions, shampoings et autres produits alors qu’elle peut être cancérigène.

PEG (Polyéthylène Glycol) : Employé dans une très large variété de produits d’hygiène
corporelle.

AHA (Alpha Hydroxy Acid) : Peut Irriter la peau. Les produits d’hygiène contenant du
AHA gomment non seulement les cellules mortes mais ils peuvent aussi endommager la
barrière protectrice de l’épiderme.

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Alcool : Comme ingrédient de produits comestibles, l’alcool peut rendre les tissus
humains plus vulnérables.

Collagène : Une protéine fibreuse insoluble trop grande pour pénétrer dans la peau. Le
collagène présent dans la plupart des produits de beauté est dérivé de peaux animales et de
pieds de poulets hachés.

Une autre liste des composants qui présentent un danger pour la santé que l’on peut
trouver dans les parfums et dans produits de cosmétologie :

Dibenzodioxines Polychlorées (PCDD)


Dibenzofuranes Polychlorés (PCDF)
Biphénylés Polychlorés (PCB)
Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP)
Pentachlorophénol (PCP)
Paraffines chlorées à chaîne courte (SCCP)
Isomères de l’Hexachlorocyclohexane (HCH)
Mercure et composés organiques mercuriels
Cadmium
Plomb et composés organiques du plomb
Composés organoétains
Nonylphénol / Ethoxylates de nonylphénol (NP/NPE) et substances assimilées
Musk xylène
Retardateurs de flamme au brome
Les phtalates – Dibutylphtalate (DBP) et Diethylhexylphtalate (DEHP)
Les autres muscs synthétiques nitrés et les muscs polycycliques
Les autres phtalates
Les autres éthoxylates d’alkylphénol
Le bisphénol A
Le PVC

En 2002, un laboratoire à testé 72 produits de beauté de marque pour tester la présence de


phtalates, une famille de produits chimiques liés à des troubles de naissance de l’appareil
reproducteur masculin. Les 3/4 des produits testés ont révélés la présence de phtalates,
aussi bien aux États-Unis qu’en Europe. En septembre 2004, une loi pour interdire une liste
de produits connus comme toxiques dans les cosmétiques est entrée en vigueur.

hydroxyisohexyl-3-cyclohexene carboxyald

synonymes : Lyral.
Ce parfum est pour certains auteurs un allergène fréquent. Il induit des eczémas de
contact parfois importants lors de l'utilisation d'eaux de toilette, parfois discrets et qui
n'apparaissent qu'après plusieurs jours lors de l'utilisation de produits légèrement parfumés
où la concentration en parfum est plus faible. Ce seraient des concentrations trop
importantes dans les produits cosmétiques qui favoriseraient le pouvoir sensibilisant de cette
molécule. La répétition des applications éventuellement associée à une peau irritée, à
l'application dans les plis cutanés, comme les déodorants au niveau des aisselles, serait un
facteur de risque supplémentaire d'être sensibilisé à ce parfum.

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Ce parfum est contenu dans les eaux de toilette, les parfums, les déodorants corporels,
les cosmétiques comme les crèmes et les savons. Il peut être aussi utilisé dans les produits
ménagers (mais sa présence ne sera pas notifiée sur l'emballage). Selon la législation sur
les cosmétiques la présence de cette molécule doit être mentionnée pour les produits rincés
pour une concentration supérieure ou égale entre 0,01% et pour les produits non rincés
(crèmes, parfums, etc.) pour une concentration supérieure ou égale à 0,001%. Les
concentrations maximales « recommandées » en Europe par le « Scientific Committee for
Cosmetics and Non Food Products » (SCCNFP) dans un produit cosmétique sont de 0,02%,
pour lesquelles il existe peu d'effet parfumant.
Même s'il n'y a pas d'allergie croisée avec d'autres molécules, les personnes sensibilisées à
l'hydroxyisohexyl-3-cyclohexene carboxyaldehyde sont souvent allergiques à d'autres
substances parfumantes. Il est nécessaire de faire des tests avec des échantillons fournis
dans les parfumeries afin de faire un test d'applications répétées à l'intérieur du pli du coude
(10 jours).
Attention, certains sites ou allergologues parleront d'un parfum appelé « Lyral® » : c'est le
nom commercial de l'hydroxyisohexyl-3-cyclohexene carboxyaldehyde et vous ne trouverez
jamais le terme Lyral® inscrit sur l'emballage des cosmétiques.

L'application répétée de concentrations même faibles peut déclencher des réactions


allergie. L'hydroxyisohexyl-3-cyclohexene carboxyaldehyde pourrait être responsable de 2 à
3% des cas d'allergie de contact chez les sujets ayant un eczéma de contact. Des auteurs
danois ont fait pratiquer à 18 patients allergiques à l'hydroxyisohexyl-3-cyclohexene
carboxyaldehyde des tests d'application répétées pendant 2 à 4 semaines à des
concentrations faibles de ce parfum. Ainsi pour de très faibles concentrations 11 sujets sur
18 ont déclenché une réaction allergique.
En Allemagne l'hydroxyisohexyl-3-cyclohexene carboxyaldehyde a été testé chez 3245
patients à la concentration de 5%. La fréquence d'allergie trouvée fut de 1,9% (62 patients).
le taux de réaction à un des marqueurs des allergies aux parfums (fragrance-mix) fut de
9,4% (300 patients). Parmi ceux-ci 40 réagissaient aux 2 allergènes. Correspondant à
13,3% de ceux réagissant au fragrance-mix et 67,8% de ceux-ci réagissaient aux Lyral.
Une fréquence de sensibilisation qui monte ? Dans les années 90 plusieurs centre de
dermato-allergologie ont effectué des tests allergologiques avec 48 substances parfumantes
chez 1323 patients. Ils trouvèrent des réactions allergiques pour le fragrance-mix chez 8,3%
des patients et pour le Lyral chez seulement 0,3% des sujets testés. Les autres tests positifs
étaient pour l'oak moss (24), l'isoeugenol (20), l'eugenol (13), la cinnamic aldehyde (10), le
geraniol (8), le citronellol (1), l'amyl salicylate (1).

Laurylsulfate de sodium (Comme tous les détergents surfactants (incluant les savons), il
enlève l’huile de la peau, et peut causer des irritations de la peau et des yeux)

TARTRAZINE (Colorant C.I. 19140) Colorant synthétique jaune. Risques : hyperactivité,


asthme, urticaire, rhinites, troubles de la vue, insomnies, pourrait être cancérigène, avec
effets mutagènes et tératogènes( 1)(2). Additif interdit en Autriche, Finlande et
Norvège. À ÉVITER

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