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I – INTRODUCTION
II – DEFINITION
Les hypnotiques sont, par définition, des psychotropes psycholeptiques. Ils sont
prescrits dans les troubles du sommeil, notamment les insomnies.
Cette classe thérapeutique était représentée par les barbituriques. Eliminés à cause de
leur toxicité, ils ne sont plus distribués dans notre pays.
Les substances à action hypnotique sont actuellement empruntées à diverses catégories
chimiques. Les benzodiazépines sont les plus utilisées.
En pratique, on distingue:
- hypnotiques barbituriques
- hypnotiques non barbituriques
- psychotropes hypnotiques.
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4 - Les benzodiazépines remplacent de plus en plus les barbituriques. Elles perturbent
moins le rythme du sommeil et les risques d'intoxication sont moindres. L'accoutumance et la
dépendance restent leurs principaux inconvénients, en plus de la torpeur du lendemain matin
avec somnolence diurne. A noter que leur effet s'épuise à long terme.
Parmi les BDZ utilisées comme hypnotiques, on trouve en fonction de leur demi-vie :
- les BDZ de demi-vie inférieure à 30 heures mais supérieure à 5 heures:
Flunitrazepam (Rohypnol*), Nitrazepam (Mogadon*),…
- les BDZ à demi-vie courte : Loprazolam (Havlane*) (4 - 8 heures), Triazolam
(Halcion* )(2 à 5 heures).
5 - association méprobamate et phénothiazines (Equanil)
c. l'efficacité
Les barbituriques restent les plus efficaces des hypnotiques, mais cet avantage doit être
nuancé car ils inhibent en fait l'ensemble des structures cérébrales et induisent plus une
narcose qu'un sommeil.
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f. risque de tolérance et de dépendance
Le danger d'accoutumance aux hypnotiques est réel et ne se limite pas aux seuls
barbituriques.
A l'arrêt du produit, les manifestations de sevrage ne sont pas rares : troubles du
sommeil, vertiges, vomissements, crampe d'estomac, angoisse, cauchemars, troubles de la
miction, etc.
L'arrêt des hypnotiques doit donc être très progressif pour éviter ces conséquences.
Enfin, ces risques paraissent exclus pour la plupart des neuroleptiques.
III - INDICATIONS
1 - L'insomnie récente:
C'est dans ce type de situation que l'efficacité d'un hypnotique est maximale.
Il va permettre au sujet d'échapper au conditionnement provoqué par une succession
de mauvaises nuits, et d'interrompre l'enchaînement "insomnie - crainte de l'insomnie".
Un traitement court est le plus souvent justifié, n'excédant pas 3 - 4 semaines.
L'hygiène de vie et la relaxation suffisent parfois.
Quand l'angoisse et l'anxiété prédominent les BDZ seront préférées.
2 - L'insomnie ancienne:
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IV – Importance des thérapeutiques non médicamenteuses
a. L'hygiène du sommeil :
c. Les plantes :
Certaines plantes ont un effet hypnogène : fleur d'oranger, tilleul, passiflore, valériane,
…
d. Les techniques de relaxation:
Elles peuvent se révéler très utile et très efficaces, surtout dans les insomnies
d'endormissement dans lesquelles participe souvent l'anxiété. On préconise la relaxation dans
la journée par les méthodes de Jacobson, le training autogène de Schultz.
Elles nécessitent cependant un long entraînement et il est donc important de préciser
au patient que le résultat n'est pas immédiat.