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L’acticle 394 définit la préméditation comme suit : « La préméditation consiste dans le dessein, formé
avant l'action, d'attenter à la personne d'un individu déterminé, ou même de celui qui sera trouvé ou
rencontré, quand même ce dessein dépendrait de quelque circonstance ou de quelque condition ».
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En vertu de l’article 393 du code pénal, le législateur a prescrit la sanction
capitale lorsque l’homicide est commis avec préméditation ou guet-apens.
Le Guet-Apens est définit par l’acticle 395 du code pénal qui stipule : « Le
guet-apens consiste à attendre plus ou moins de temps, dans un ou divers
lieux, un individu, soit pour lui donner la mort, soit pour exercer sur lui des
actes de violences ».
Selon cette définition, le guet-apens nécessite deux éléments :
L’élément du temps qui consiste que le délinquant attend plus ou moins
de temps pour commettre son acte de donner la mort à une autre
personne. Cet intervalle de temps n’a pas été précisé par le législateur.
L’élément d’espace qui consiste que le délinquant attende sa victime dans
un ou plusieurs lieux pour exécuter son acte de donner la mort.
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Ce sont deux notions qui peuvent être séparées en fonction de la nature
parce que la première est d’abord psychologique. Elle se rattache à
l’intention criminelle du meurtirer, alors que le guet-Apen est d’ordre
matériel qui se rattache aux contentes de l’infraction (espace et lieu de
l’infraction).
On peut dire que ce sont deux matières qui se revèlent dans la pratique
intimement liées parce que le Guet-Apen suppose l’existance de la
préméditation. La préméditation est souvent inséparable au Guet-Apen.
Cependant, le cumul des deux notions n’est pas nécessaire, l’une ou l’autre
suffit pour aggraver le meurtre en chageant de qualification. Le législateur
opte pour l’assasinat, alors que la préméditation selon l’art 394 du code
pénal c’est le projet formé avant l’action d’attenter à la vie d’une personne
qu’elle soit déterminée ou indéterminée. Donc, la préméditation suppose
une résolution ou une décision de donner la mort avant même le passage à
l’acte. C’est une intention aggravée par le fait que le délinquant a réfléchi à
son acte avant même de l’exécuter.
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Article 392 : «[…] Toutefois, le meurtre est puni de mort :
● Lorsqu'il a précédé, accompagné, ou suivi un autre crime;
● Lorsqu'il a eu pour objet, soit de préparer, faciliter ou exécuter un autre crime ou un délit, soit de
favoriser la fuite ou d'assurer l'impunité des auteurs ou complices de ce crime ou de ce délit».
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connexité ne peut être valable si le délinquant a commis, en premier lieu, le
délit ou le crime et par la suite l’homicide. Sinon on applique les
prescriptions du concours des infractions et non la connexité.
1.1.1.4. Le parricide
Par ailleurs, les participants au crime de parricide qui n’ont pas une relation
de parenté avec la victime ne rentrent pas dans le parricide entant que
circonstance aggravante.
Sur le plan repressif, le législateur prescrit une sanction plafond qui est la
peine de mort. Cette sévérité peut être expliquée par la place et la
considération des parents dans une société musulmane comme la nôtre.
1.1.1.5. L’infanticide
1.1.1.6. L’empoisonnement :
Pour ce qui est de la répression, c’est la peine de mort qui est annoncée par
le législateur. Vu la sévérité de cette infraction, le coupable
d’empoisonnement est puini de mort.
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1.1.1.7. L’homicide comme un acte terroriste :