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Université Sultan Moulay Slimane ‫جــــامعة السلطــــان مـوالي سليمــــان‬

Faculté Polydisciplinaire ‫الكليـة المتعددة التخصصــات‬


Béni Mellal ‫بنـي مـالل‬

Filière : Droit Français Professeur: Mohammed Zehiri


Semestre : S 4 Année : 2019-2020

Module : Droit Pénal Spécial

Semaine 3 (20 mars 2020)


L’homicide volontaire (suite)

1.1.1. L’homicide aggravé

Il s’agit d’un homicide accompagné de certaine circonstance qualifiée


aggravante par le législateur. Le fait de commettre un meurtre entouré de
circonstances aggravantes rendent le crime aggravé et entrainent une
aggravation de la sanction pénale. Ces circonstances aggravantes sont :
- La préméditation (art : 393).
- Guet-Apens Al-Tarassod (art : 393).
- L’homicide filial (art : 396).
- La concomitance d’un meutre et crime (art : 392 alinéa 2).
- La connexité du meurtre avec un délit(art : 393 alinéa 3).
- Les moyens utilisés par le meurtrier (la tortureou les actes de
barbarie) (art : 399).
- L’homicide des enfants moins de 12 ans par des coups et des
blessures ou de la violence ….(art : 410).

1.1.1.1. La préméditation1 et guet-Apens :

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L’acticle 394 définit la préméditation comme suit : « La préméditation consiste dans le dessein, formé
avant l'action, d'attenter à la personne d'un individu déterminé, ou même de celui qui sera trouvé ou
rencontré, quand même ce dessein dépendrait de quelque circonstance ou de quelque condition ».

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En vertu de l’article 393 du code pénal, le législateur a prescrit la sanction
capitale lorsque l’homicide est commis avec préméditation ou guet-apens.

A) L’homicide volontaire avec préméditation

En vertu de l’article 394 du code pénal, la préméditation suppose que


l’auteur est conçu à l’avance son acte homicide et réfléchi au moyen de le
réaliser tout en étudiant souvent les possibilités qui lui permettent
d’échapper aux conséquences de son acte.

Il ressort aussi de l’article 394 du code pénal que la préméditation suppose


l’existance de deux éléments à savoir :
L’élément psychologique signifie que l’agent de l’infraction a pensé
tranquillement à son projet criminel et à ses conséquences tout en
réfléchissant et en acceptant les resultats lorsqu’il exécute son projet
criminel.
L’élément du temps consiste à ce que l’intention de commettre un
homicide doit être formée avant l’action de donner la mort. C’est pourquoi
la préméditation nécessite l’existence d’une période ou un intervalle de
temps entre l’intention et la préparation du projet criminel d’homicide et
l’acte de donner la mort.

B) L’homicide volontaire avec Guet-Apens :

Le Guet-Apens est définit par l’acticle 395 du code pénal qui stipule : « Le
guet-apens consiste à attendre plus ou moins de temps, dans un ou divers
lieux, un individu, soit pour lui donner la mort, soit pour exercer sur lui des
actes de violences ».
Selon cette définition, le guet-apens nécessite deux éléments :
L’élément du temps qui consiste que le délinquant attend plus ou moins
de temps pour commettre son acte de donner la mort à une autre
personne. Cet intervalle de temps n’a pas été précisé par le législateur.
L’élément d’espace qui consiste que le délinquant attende sa victime dans
un ou plusieurs lieux pour exécuter son acte de donner la mort.

C) Distinction entre la préméditation et guet-Apens :

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Ce sont deux notions qui peuvent être séparées en fonction de la nature
parce que la première est d’abord psychologique. Elle se rattache à
l’intention criminelle du meurtirer, alors que le guet-Apen est d’ordre
matériel qui se rattache aux contentes de l’infraction (espace et lieu de
l’infraction).

On peut dire que ce sont deux matières qui se revèlent dans la pratique
intimement liées parce que le Guet-Apen suppose l’existance de la
préméditation. La préméditation est souvent inséparable au Guet-Apen.
Cependant, le cumul des deux notions n’est pas nécessaire, l’une ou l’autre
suffit pour aggraver le meurtre en chageant de qualification. Le législateur
opte pour l’assasinat, alors que la préméditation selon l’art 394 du code
pénal c’est le projet formé avant l’action d’attenter à la vie d’une personne
qu’elle soit déterminée ou indéterminée. Donc, la préméditation suppose
une résolution ou une décision de donner la mort avant même le passage à
l’acte. C’est une intention aggravée par le fait que le délinquant a réfléchi à
son acte avant même de l’exécuter.

1.1.1.2. la coexistence d’une autre infraction avec le meurtre

En vertu de l’article 392 du code pénal, le législateur sanctionne l’agent


d’un homicide volontaire par la réclusion perpétuelle. Cependant, il a
prescrit une sanction plus stricte (peine de mort), dans le même article
(alinéa 2 et 3)2 et ce, lorsque le meurtre est précédé, accompagné ou suivi
d’un autre crime.
C’est une situation qui couvre en vérité deux hypothèses :
● La première est la concomitance d’un meutre avec un crime : la
concomitance signifie un rapprochement dans le temps. Une succession
rapide d’événements (une simultaniété). Dans ce cas, le meurtre sera
aggravé lorsqu’il est précédé, accompagné ou suivi d’un autre crime.
● La deuxième hypothèse consiste à la connexité du meurtre avec un délit.
Par exemple, un délinquant avait l’intention de voler une villa et décide de
tuer le gardien de nuit avant de commettre le vol. Cette hypothèse de

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Article 392 : «[…] Toutefois, le meurtre est puni de mort :
● Lorsqu'il a précédé, accompagné, ou suivi un autre crime;
● Lorsqu'il a eu pour objet, soit de préparer, faciliter ou exécuter un autre crime ou un délit, soit de
favoriser la fuite ou d'assurer l'impunité des auteurs ou complices de ce crime ou de ce délit».

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connexité ne peut être valable si le délinquant a commis, en premier lieu, le
délit ou le crime et par la suite l’homicide. Sinon on applique les
prescriptions du concours des infractions et non la connexité.

1.1.1.3. Les moyens utilisés par le meurtrier (la torture ou les


actes de barbarie)
L’article 399 du code pénal stipule : « Est puni de la peine de mort,
quiconque pour l'exécution d'un fait qualifié crime emploie des tortures ou
des actes de barbarie ».
En vertu de cet article, deux moyens sont définis par le législateur comme
circonstances aggravantes. C’est lorsque le meurtrier utilise la torture et
des actes de barbarie lors de l’exécution de son crime d’homicide.
● La torture : c’est une pratique cruelle condamnée de facon universelle. Il
s’agit de soumettre une personne à une souffrance, à une douleur continue
(une douleur physique ou mêmeune souffrance morale).
● Les actes de barbarie : c’est une notion qui n’est pas définie par la loi, mais
la jurispridence et la doctrine l’ont définie comme étant des pratiques qui
inspirent le dégout, comme le fait de bruler sa victime vivante.

1.1.1.4. Le parricide

L’article 396 du code pénal stipule : « Quiconque donne intentionnellement


la mort à son père, à sa mère ou à tout autre ascendant est coupable de
parricide et puni de la peine de mort ».
Le parricide constitue une infraction à sens unique. Les protagonistes du
drame se situent comme auteurs de l’infraction (descendants), ou comme
victimes de l’infraction (ascedants).

Par ailleurs, les participants au crime de parricide qui n’ont pas une relation
de parenté avec la victime ne rentrent pas dans le parricide entant que
circonstance aggravante.

Sur le plan repressif, le législateur prescrit une sanction plafond qui est la
peine de mort. Cette sévérité peut être expliquée par la place et la
considération des parents dans une société musulmane comme la nôtre.

Il est essentiel de noter qu’en vertu de l’article 422 « Le parricide n'est


jamais excusable ».Cela veut dire que les excuses légales et les
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circonstances atténuantes ne peuvent pas être invoquées dans le cas de
parricide.

1.1.1.5. L’infanticide

L’infanticide est défini comme le fait de donner intentionnellement la mort


à un nouveau-né. L’article 397 du code pénal stipule « Quiconque donne
intentionnellement la mort à un enfant nouveau-né est coupable
d'infanticide et puni, suivant les distinctions prévues aux articles 392 et 393,
des peines édictées à ces articles.
Toutefois, la mère, auteur principal ou complice du meurtre ou de
l'assassinat de son enfant nouveau-né, est punie de la peine de la réclusion
de cinq à dix ans, mais sans que cette disposition puisse s'appliquer à ses
coauteurs ou complices».

Le régime répressif de l’infraction se signale par une distinction


fondamentale entre la mère et les autres agents. A cet égard, le législateur
accorde une sorte d’excuse légale spécifique à la mère dont la sanction
encourue est la réclusion de 5 à 10 ans. Cette sanction est applicable
quelque soit le statut de la mère (auteur, complice) quelque soit la gravité
du meurtre (meurtre ou assasinat).

1.1.1.6. L’empoisonnement :

L’article 398 du code pénal stipule : « Quiconque attente à la vie d'une


personne par l'effet de substances qui peuvent donner la mort plus ou
moins promptement, de quelque manière que ces substances aient été
employées ou administrées, et quelles qu'en aient été les suites, est
coupable d'empoisonnement et puni de mort».

L’empoisonnement consiste à une atteinte attentionnelle à la vie d’une


personne à travers une admission d’une substance susceptible de donner la
mort.

Pour ce qui est de la répression, c’est la peine de mort qui est annoncée par
le législateur. Vu la sévérité de cette infraction, le coupable
d’empoisonnement est puini de mort.

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1.1.1.7. L’homicide comme un acte terroriste :

Suite aux événements liés au terrorisme qu’a connu le Maroc en 2003, le


législateur marocain a intervenu pour édicter son arsenal juridique
antiterroriste. Il a consacré tout un chapitre concernant le terrosirme. Pour
avoir plus d’informations sur ce crime, ses éléments constitutifs et ses
peines, veuillez lire et étudier les articles 218.1 à 218.9. du code pénal.

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