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UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR

Année universitaire 2008-2009

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE

DEPARTEMENT GENIE ELECTRIQUE

Thème :

Gestion automatisée du basculement périodique des transformateurs de


puissance dans une centrale électrique d’aérodrome : cas des installations
techniques de l’ASECNA à l’aéroport Léopold Sédar SENGHOR

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE


PROFESSIONNELLE

OPTION : Distribution électrique et automatisme

LIEU DE STAGE : Représentation de l’ASECNA au Sénégal

Présenté et soutenu par : Sous l’encadrement de :


M. Cheikh WADE M. Boubacar NIANG
Maître de stage :
M. Serigne TOB
DEDICACES

Louange à DIEU, ALLAH, Le Savant qui, dans son amour infini, nous accorde
bien souvent plus que nos mérites.

Que le Salut et la Bénédiction Divine soient sur Notre Prophète et Guide


Mouhammad, Codex de l’Organigramme céleste, Creuset des lumières et des
secrets du Plérôme Suprême, Niche des données théophaniques, Imam des
Messagers et Intercesseur Noble et Triomphal aux graduations inégalables et
inégalées, ainsi que sur sa Noble Famille et tous ses compagnons. Amine !

A feu mon Père Alioune WADE, que la terre de Pikine lui soit légère ;

.A toi ma mère bien aimée, qui représente tout pour moi.

A Mame et Aïcha, femmes dévouées ; votre soutien rend ma vie meilleure ;

A ma fille Coura dite « Tokossel » qui m’a aidé à rédiger une bonne partie de ce
document ;

A tous mes enfants : Aïda, El hadj Daouda, Mouhammadou Lamine, Papa Alioune et
Ndéye Fama ;

Puissiez-vous trouver en ce modeste travail un début de récompense pour les


multiples sacrifices consentis à mon égard.

A tous les parents et amis qui ont contribué, de près ou de loin à l'aboutissement de
ce travail.

i
REMERCIEMENTS

Ce document n'est pas l'aboutissement de mon seul effort, mais celui de beaucoup
d'autres personnes qui n'ont ménagé aucun effort pour rendre effectif le stage que
j’ai effectué au Bureau ELB de l’ASECNA, à la Représentation du Sénégal.

Il m’est donc agréable de remercier :

– Monsieur Abdoulaye DIOUF, Représentant de l’ASECNA au Sénégal ;


– Monsieur Seydou BA, Chef du Service Infrastructures Radioélectriques ;
– Monsieur Cami RIBEIRO, Chef du Bureau Electricité et Balisage ;
– Monsieur Serigne TOB, mon maître de stage, Ingénieur de maintenance au
Bureau Electricité et Balisage ;
– Monsieur Farba DIOUF, Ingénieur de maintenance au Bureau Réseaux
Systèmes Informatiques(RSI).

J’adresse mes remerciements les plus chaleureux à :

– Monsieur Ababacar NIANG, Chef du Département Génie Electrique pour sa


disponibilité, ses conseils, et son ouverture envers tous les étudiants.
– Monsieur Boubacar NIANG, mon encadreur, pour les efforts fournis qui nous
ont permis de rectifier nos erreurs et d'améliorer nos présentations.
– Monsieur Khaly TALL, Responsable pédagogique de la promotion, (mention
spéciale) pour sa disponibilité et ses conseils.
– Tout le corps professoral du département génie électrique pour la qualité de
leur enseignement.

Je remercie tous mes chers collègues du Bureau ELB. Le soutien que vous m’avez
apporté a été pour moi une très grande source de motivation.

A tous mes camarades de la promotion 2008-2009 de la licence professionnelle


option « Distribution Electrique et Automatismes » à L’Ecole Supérieure
Polytechnique de Dakar, en particulier :

– Monsieur Antoine Pascal SARR ;


– Monsieur Baye Assane SECK ;
– Monsieur Mamadou Mbengue GUEYE ;

Pour ces dix mois de compagnonnage le ‘‘Doyen’’ vous dit MERCI !


Merci à toutes les personnes qui de prés ou de loin, ont contribué à la réalisation de
ce document.

ii
AVANT PROPOS

Le département génie électrique de l'école supérieure polytechnique(ESP) de Dakar


dispose d'un cycle de formation pour l’obtention du diplôme de Licence
Professionnelle, qui dure un an en vue de préparer les techniciens supérieurs aux
fonctions d’assistant d’ingénieur, assistant chef de projet. Cette formation est
accessible aux titulaires d'un DUT ou d'un BTS sélectionnés sur dossier. Elle permet
aux étudiants de renforcer leurs connaissances dans la distribution électrique et les
méthodes et outils dans le domaine des automatismes et systèmes, tout en leur
offrant la possibilité de poursuivre leurs études et ainsi d’évoluer et de mettre à jour
leurs connaissances.

Toutefois, cette formation est bouclée par un stage de trois (3) mois durant lequel un
rapport de stage est présenté et soutenu par l’étudiant. Ce stage lui permettra non
seulement de mettre à niveau ses connaissances, mais aussi de mieux s’adapter à
son milieu professionnel.

A l'issue de ce stage, un mémoire, expliquant clairement le travail de réalisation


effectué, sera présenté et soutenu devant un jury.

C'est dans ce contexte que nous avons essayé, tout en restant dans notre lieu de
travail, de matérialiser les connaissances acquises durant cette année de formation à
travers un document.

iii
SOMMAIRE
I- INTRODUCTION ............................................................................................................ 1
II- PRESENTATION GENERALE DE L’ASECNA........................................................ 2
II-1-Missions et orientations. ................................................................
....................................................................................
....................................................3
....................3
II-2- Infrastructures et moyens techniques. ..........................................................
..........................................................5
..........................5
II-3- Organigramme de l’Agence. ................................................................
.............................................................................
.............................................6
.............6
Le Directeur Général.............................................................................. 6
L’Agent comptable ................................................................................. 6
La commission de vérification des comptes, ................................. 6
Représentation ........................................................................................ 7
II-3-1- La representation de l’asecna au senegal. ........................................... 7
II-3-2- Le Service Infrastructures Radioélectriques (S.I.R.E). ...................... 8
II-3-3- Le Bureau électricité et balisage (ELB) ............................................... 10
Bureau de maintenance .......................................................................... 
Rôle du chef de bureau....................................................................... 10
Organisation de la maintenance .....................................................
..................................................... 11
Le bureau electricite balisage (ELB) ..............................................
.............................................. 11
III- LA CENTRALE ELECTRIQUE ................................................................................. 12
III-1- Présentation générale de la centrale ...........................................................
........................................................... 12
• source normale : 3o kv reseau senelec .........................................
......................................... 12
• source secours : les groupes electrogenes ..................................
.................................. 12
• un ensemble de tableaux generaux basse tension 400v ............ 12
• moyens de surveillance ....................................................................... 13
III-2- Fonctionnement de la centrale ................................................................
.....................................................................
..................................... 13
Généralités ................................................................
...............................................................................................
............................................................... 13
Fonctionnement ................................................................
......................................................................................
...................................................... 13
III-3- Les transformateurs de puissance ..............................................................
.............................................................. 15
III-3-1- Présentation et équipement de base .................................................. 15
version sans enveloppe de protection (ip00)...............................
............................... 19
version avec enveloppe metallique de protection ip 31. ........... 19
III-3-2- Caractéristiques électriques et protections ...................................... 20
TYPE ........................................................................................... 23
NORME ....................................................................................... 24
III-4-Mode de gestion actuelle du basculement ..................................................
.................................................. 24

iv
III-4-1- Basculement sur défaut ......................................................................... 24
Réseau HT .............................................................................................. 24
Réseau BT .............................................................................................. 24
III-4-2- Basculement périodique ........................................................................ 25
III-4-2-1- Intérêt du basculement périodique ..................................... 25
III-4-2-2- Basculement périodique manuel ......................................... 25
III-4-2-3- Basculement périodique automatique ............................... 26
III-4-2-4- Basculement sur simulation de coupure secteur : ......... 26
III-5-Etude des installations ; proposition de solutions ....................................
.................................... 29
III-6- Proposition d’une nouvelle architecture de l’installation ....................... 31
III-7-Grafcet du fonctionnement automatisé du basculement : ....................... 35
III-8- Mise en œuvre de la partie commande .......................................................
....................................................... 36
IV- PROGRAMMATION DE LA GESTION AUTOMATISEE DU
BASCULEMENT ................................................................................................................... 38
IV-1- Choix du langage : ................................................................
..........................................................................................
.......................................................... 38
Principe ................................................................
................................................................................................
.......................................................................
....................................... 38
Les composants du langage ................................................................
...................................................................
................................... 38
Les entrées (ou contacts) ................................................................
........................................................................
........................................ 38
Les sorties (ou bobines) : ................................................................
........................................................................
........................................ 39
- Généralités ................................................................
...............................................................................
............................................... 39
- Illustration ................................................................
.................................................................................
................................................. 39
- Fonctions disponibles............................................................
............................................................ 42
- Représentation dans LD (Ladder) ........................................
........................................ 42
IV-2- Programmation en langage Ladder : ...........................................................
........................................................... 44
IV-3- Logiciel de programmation (Unity Pro) : ....................................................
.................................................... 44
IV-4- Ecran d’exploitation du programme (supervision) : ................................ 45
IV-5- Chargement, simulation et exécution du programme ............................. 49
V- CONCLUSION.............................................................................................................. 52

v
I- INTRODUCTION

Les choix concernant la protection des transformateurs MT/BT peuvent paraître


simples car ils résultent souvent des habitudes des concepteurs de réseaux
électriques, voire d’une politique dictée par des considérations technico-
économiques. En fait, les choix sont à faire en fonction de la technologie des
transformateurs, des types de charges qu’ils alimentent, et surtout des agressions
qu’ils subissent.
Un aspect de ce mémoire consiste à faire le tour des contraintes auxquelles certains
transformateurs sont soumis en fonctionnement, de dégager un schéma
d’exploitation en vue de trouver un compromis entre ces contraintes et une bonne
optimisation.

Ces différents choix étant toujours le résultat d'un compromis technico-économique


et d'une politique de maintenance, il est impossible de proposer une solution donnant
satisfaction dans tous les cas.

Partant de ces considérations, nous avons voulu dégager dans ce rapport un mode
de gestion et un choix de marche du basculement des transformateurs de puissance
dans une centrale électrique d’aérodrome.

Dés lors, le choix d’un basculement automatique nous a paru approprié au vue des
impératifs édictés par une bonne politique d’entretien et de maintenance.
Il s’agit de permuter ces deux transfos de façon périodique pour :

¾ D’une part éviter une consommation d’énergie inutile (consommation des


transformateurs sous tension et à vide) ;

¾ D’autre part, pour les besoins de la maintenance (éviter de laisser un transfo


hors tension pendant une longue durée), bénéficier de la redondance qui est
un facteur crucial en aéronautique.

Le plan de travail que nous avons adopté repose d’abord sur une présentation de
l’ASECNA et de la centrale électrique, puis sur une étude basée sur l’optimisation de
l’utilisation des transformateurs de puissance à travers l’adoption d’un choix de
fonctionnement, la programmation de la gestion automatisée du basculement de ces
transformateurs et enfin le chargement, la simulation et l’exécution de ce programme
en langage Ladder.

1
II- PRESENTATION GENERALE DE L’ASECNA

Le 12 décembre 1959 à Saint-Louis du Sénégal, les Chefs d'Etat et de


Gouvernement des Etats autonomes issus des ex-Fédérations de l'AEF, de l'AOF et
de Madagascar signent la Convention qui va donner naissance à l'ASECNA, laquelle
comprend aujourd'hui 17 états membres et la France et ayant son siège à Dakar.
Le motif de cette création : éviter de morceler l'espace aérien à l'heure où les avions
commençaient à aller de plus en plus vite, de plus en plus haut et de plus en plus
loin.
Dans le cadre d'une activité coûteuse, celle qui consiste à assurer la sécurité de la
navigation aérienne, il s'agit également d'unir les moyens financiers, les capacités
matérielles et humaines afin de parvenir au meilleur coût ; enfin, pour les jeunes
Etats, de réaliser ensemble quelque chose de grand, d'œuvrer en commun au même
but.

IMPLANTATION :

L'ASECNA a en charge un espace aérien d'une superficie de 16 100 000 km2 (1,5
fois l'Europe) couverte par 6 régions d'information en vol (F.I.R) définies par
l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI). Elle supervise à ce titre :

¾ 10 centres de contrôle régionaux


¾ 57 tours de contrôle
¾ 25 aéroports internationaux
¾ 76 aéroports nationaux et régionaux

2
II-1-Missions et orientations.

Missions de Base:

L'Agence a la charge d'un espace aérien étendu sur 16 100 000 km2 (1,5 fois la
superficie de l'Europe) couvert par six régions d'information en vol :
ƒ Antananarivo,
ƒ Brazzaville,
ƒ Dakar Océanique,
ƒ Dakar Terrestre,
ƒ Niamey,
ƒ Ndjamena

Elle y assure :
ƒ le contrôle de la circulation aérienne,
ƒ le guidage des avions,
ƒ la transmission des messages techniques et de trafic,
ƒ l'information de vol, ainsi que le recueil des données,
ƒ la prévision et la transmission des informations météorologiques

Ces prestations couvrent aussi bien la circulation en route que l'approche et


l'atterrissage

Elle assure les aides terminales sur les 27 aéroports principaux (classés Article 2)
des 17 Etats africains et malgache membres, à travers :
ƒ le contrôle d'aérodrome,
ƒ le contrôle d'approche,
ƒ le guidage du roulement des aéronefs au sol,
ƒ l'aide radio et visuelle à l'approche et à l'atterrissage,
ƒ les transmissions radio, les prévisions météorologiques,
ƒ le bureau de piste et d'information aéronautique
ƒ les services de sécurité incendie.

Elle a en charge à ce titre la maintenance de l'ensemble des installations


nécessaires à la mise en œuvre de ces différentes prestations (mais non des pistes).
Pour le contrôle en vol périodique des aides radioélectriques en route et des aides à
l'atterrissage, l'ASECNA dispose d'un ATR 42 équipé d'un banc de calibration à la
pointe de la technologie.

3
C’est ainsi que l’agence réalise, avec son avion ATR, la calibration en vol des aides
à la navigation aérienne pour de nombreux Etats africains non membres, notamment
en Afrique de l’Est au Maroc, aux Seychelles, à l’Ile Maurice, à la réunion ainsi que
dans la zone des caraïbes.

Autres Missions :

Au titre des articles 10 et 12 de la convention de Dakar, l’agence peut se voir confier


par chacun des Etats signataires :

9 La gestion ou entretien de toute exploitation d’utilité aéronautique ou


météorologique,
9 L’exécution d’études et le contrôle de travaux d’aéroports ou
d’installations techniques ainsi que leur maintenance.

A ce titre, l’ASECNA a assuré en 2008 la gestion des activités nationales de huit


Etats membres (Bénin, Burkina, Centrafrique, Gabon, Guinée Equatoriale, Mali,
Niger et Tchad) qui ont signé des contrats particuliers avec elle.
Quant aux missions d’ingénierie qui lui sont confiées par les Etats membres,
l’agence en assure l’exécution avec le concours de ses directions spécialisées, dont
principalement la direction des études et projets.

L’ASECNA est en outre habilitée à passer des contrats avec les Etats non membres
qui seraient désireux d’utiliser des services au titres de l’article 11 de la convention
de Dakar.

M. Youssouf Mahamat est le Directeur Général depuis janvier 2005. Dès son
installation, il a annoncé les grandes lignes sur lesquelles il compte asseoir son
action. Celle-ci se fonde sur les principes de méthode et de transparence, dans
l'objectif de consolider les acquis de l'Agence.
Le Plan d'Actions défini à cet effet s'articule autour cinq axes majeurs :

¾ un meilleur suivi des relations avec les Etats membres ;


¾ un plus grand recentrage des activités de l'Agence sur sa mission première de
fournisseur de services de la navigation aérienne ;
¾ une gestion optimale des ressources humaines, financières et matérielles ;
¾ la promotion d'une concertation soutenue avec les usagers, particulièrement
les compagnies aériennes ;
¾ le développement d'une synergie avec les autres fournisseurs.

4
Un état des lieux a été initié pour matérialiser cette volonté de méthode et de
transparence, afin de partir sur des bases claires. Celui-ci a spécialement pour but
de donner à chacun des acteurs de l'Agence une conscience la plus claire possible
de la réalité, afin d'en tirer les conclusions propres à améliorer leur rendement
individuel et collectif.

La démarche ainsi mise en œuvre a été exposée aux hautes autorités nationales, à
la tête desquelles, les Chefs d'Etat, qui ont réitéré leur soutien ferme à l'ASECNA, à
l'occasion des visites que le Président du Conseil d'Administration, M. Jacques
Courbin (entré également en fonction le 1er janvier 2005) et le Directeur Général leur
ont rendu.

Ce périple dans les Etats membres a été mis à profit pour visiter les installations de
l'Agence, et avoir des échanges avec les principaux responsables et l'ensemble du
personnel, à travers des assemblées générales, des rencontres avec les partenaires
sociaux et des audiences individuelles accordées aux agents.

C'est dans ce contexte que s'inscrit la signature le 20 février 2006, à Dakar, d'un
protocole d'accord relatif à un contrat d'entreprise entre l'Agence et son personnel,
pour la période du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2010.

II-2- Infrastructures et moyens techniques.


En vue de remplir correctement sa mission, l’ASECNA dispose de moyens et
infrastructures à la dimension des objectifs visés.

DES EFFORTS IMPORTANTS D’INVESTISSEMENTS

Ces efforts peuvent être appréciés à travers le PSE (Plan de services et


équipements) 2000-2006 d’un montant de 173 milliards FCFA, et qui est arrivé à
échéance le 31 décembre 2006. Ainsi le comité des ministres de tutelle a décidé de
la mise en place d’un plan intérimaire –PSEI – couvrant la période 2007-2008.
Approuvé par le conseil d’Administration pour montant 80 milliards de FCFA, il
reprend les projets non finalisés du PSE 2000-2006, ainsi que quelques projets
nouveaux revêtant un caractère d’urgence. Objectifs : la consolidation des services
existants et la mise en œuvre de nouveaux concepts et outils technologiques
CNS/ATM.
Ambitieux par son montant, ce plan doit permettre une modernisation des
équipements et installations dont l’outil de formation ainsi que les premières
applications opérationnelles des nouvelles technologies de navigation et de gestion
du trafic CNS/ATM (Communication, Navigation et Surveillance, Air Trafic
Management c'est-à-dire gestion du trafic aérien).

5
II-3- Organigramme de l’Agence.

Les structures statutaires

Le comité des ministres de tutelle

Définit la politique générale de l’agence.


Se réunit une fois l’an en session ordinaire ; la présidence est tournante, à un rythme
annuel. Elle est assurée depuis juillet 2009, par le BURKINA FASO en la personne
de maitre Gilbert Noël OUEDRAOGAO, ministre des transports, succédant à la
guinée équatoriale.
Le Conseil d’Administration

¾ Prend les mesures nécessaires au fonctionnement de l’ASECNA, au moyen


de délibérations relatives notamment aux budgets annuels de fonctionnement
et d’équipement.
¾ Se réunit au moins deux fois l’an. La présidence est assurée depuis janvier
2005 par M. Jacques Courbin de nationalité française.

Le Directeur Général

Assisté de six directeurs, il assure la gestion de l’Agence en exécution des décisions


prises par les deux instances statutaires précitées.
Il recrute tout le personnel de l’agence à l’exception de l’agent comptable et du
contrôleur financier qui est responsable de la gestion administrative de l’Agence. Il
nomme dans chaque Etats membres un ̶ Représentant ", responsable des activités
de l’agence dans son Etat d’affectation.

L’Agent comptable,

Nommé par le conseil d’administration après agrément du conseil du comité des


ministres.
Il a une mission générale :
- De contrôle de la gestion de l’établissement
- De surveillance de toutes les opérations susceptibles d’avoir directement ou
indirectement une répercussion économique et financière.

La commission de vérification des comptes,

Elle est composée de trois membres désignés par le Conseil d’administration.


Elle établit pour le Conseil d’Administration et pour chaque ministre de tutelle, un
rapport sur la régularité de la gestion comptable de l’Agence.
Elle formule des propositions motivées sur le quitus à donner à l’Agent Comptable.

6
REPRESENTATION
Dans chaque état membre les missions de l’Agence sont assurées par une
Représentation ayant à sa tête un Représentant nommé par Le Directeur Général en
accord avec le ministre de tutelle concerné ; cet Agent est responsable des activités
de l’Agence dans son Etat d’affectation.
Toutes les Représentation sont organisées selon un schéma identique.
L’effectif des Représentations constitue 85% des effectifs totaux de l’Agence, avec
4659 agents présents au 31 octobre 2007.
Une Représentation emploie 300 personnes en moyenne, un chiffre variant
notamment selon l’importance de l’activité aérienne.
En 2007, les dotations budgétaires des 16 Représentations s’élevaient au total à
61,5 milliards de F CFA.
Les états membres de l’agence sont les suivants :

BENIN CONGO MADAGASCAR TCHAD


BURKINA FASO CÔTE D’IVOIRE MALI TOGO
CAMEROUN GABON MAURITANIE
GUINEE BISSAU NIGER COMORES
GUINEE EQUATORIALE SENEGAL CENTRARIQUE

II-3-1- LA REPRESENTATION DE l’ASECNA AU SENEGAL.

La Représentation de l’ASECNA au Sénégal comprend cinq (5) services à savoir :

¾ SENA (Service d’Exploitation de la Navigation Aérienne) chargé de donner


des informations de guidage aux avions dans les phases d’atterrissage, de
décollage et de navigation.
¾ SMET (Service de la météorologie) chargé d’étudier les phénomènes
météorologiques et de donner les informations nécessaires pour la navigation
aérienne.
¾ SIGC (Service Infrastructure Génie Civil) chargé de l’entretien des bâtiments,
de la piste d’atterrissage et du tarmac.
¾ SAF (Service Administratif et Financier) chargé des questions administratives
et financières de la Représentation.
¾ SIRE (Service Infrastructure Radio Electrique) chargé de l’installation et de la
maintenance de tous les équipements radioélectriques.

L’effectif des 17 Représentations constitue environ 85% de l’effectif total de l’Agence


et s’élève à 5400 agents. Les 15% restants représentent l’effectif du Siège (Direction
Générale) de l’Agence et de ses délégations à Paris et à Montréal. L’effectif des
représentations varie en fonction de l’activité qui s’y opère.
Seul le service I.R.E (Infrastructure Radio Electrique) nous intéresse dans ce rapport.

7
II-3-2- Le Service Infrastructures Radioélectriques (S.I.R.E).

Il est à noter que chaque Représentant est responsable des installations de sa


Représentation et que cette responsabilité est transférée au chef du service I.R.E qui
peut, à son tour, la répartir entre différents Chefs de Bureau de Maintenance suivant
l’organisation du Service :

Chef Service Infrastructures


Radioélectriques
(SIRE)

Bureau Bureau Maintenance Bureau Bureau Méthode


Maintenance Equipements Réseaux Maintenance maintenance Bureau Gestion de
Equipements et Systèmes Electricité et Equipements & Stocks & Transit
Radioélectriques Informatiques Balisage CELICA-M (GST)
(RAD) (RSI) (ELB) (MHE)

Figure 1 : ORGANIGRAMME DU SIRE

L’organigramme du service I.R.E d’une représentation sera fonction du nombre


d’aérodromes article 2 gérés par cette représentation et par conséquent de
l’importance des matériels installés.
L’organigramme donné plus haut s’inscrit dans l’esprit de la démarche qualitative de
la maintenance.

8
Il comprend :

- Une chefferie IRE et son secrétariat


- Des bureaux de maintenance :

• Radio (RAD) ;
• Réseaux et Systèmes Informatique (RSI) ;
• Electricité et Balisage (ELB).
- Deux bureaux d’appui à la maintenance :

• Méthodes Equipements CELICA-M (MHE) ;


• Gestion des Stocks et Transit (GST).

Ces bureaux sont placés sous la responsabilité du chef SIRE.

BUREAU DE MAINTENANCE

Le rôle des bureaux de maintenance est de "maintenir" l’ensemble des installations,


dont elles ont la charge, dans un bon état de fonctionnement, de suivre la mise en
place des installations nouvelles dont elles assument la responsabilité et d’effectuer,
éventuellement, les installations qui leur sont confiées.
Dans tous les cas, la priorité doit être donnée au fonctionnement des installations
existantes qui sont indispensables aux exploitants pour assurer correctement leurs
tâches.
Les chefs de bureau sont des ingénieurs ou des techniciens supérieurs. Chaque
bureau comprend des techniciens supérieurs dont le nombre est déterminé en
fonction des standards d’effectifs fixés dans le cadre de la démarche qualitative de la
maintenance.

A noter qu’un cadre de maintenance peut appartenir aux deux corps de spécialités
(Radio et RSI), sur les aérodromes secondaires.

Le principe retenu pour la structure du service IRE est donc la généralisation, dans
toutes les Représentations, de :

9 Cinq bureaux sur l’aérodrome principal (Trois ‘‘maintenance’’ : RAD, RSI,


ELB et deux ‘‘appuis’’ : MHE et GST)

9 Deux bureaux de maintenance sur les aérodromes secondaires à fort trafic ;

9 Un bureau de maintenance pour les aérodromes secondaires à faible trafic.

9
II-3-3- Le Bureau électricité et balisage (ELB)

Rôle du chef de bureau

Le chef de bureau est directement responsable du bon fonctionnement et de la


disponibilité des installations techniques et de la bonne exécution des taches qui lui
sont confiées par le chef du service IRE dans le cadre des décisions du directeur
général portant sur l’organisation et fixant les attributions des bureaux de
maintenance IRE et des circulaires édictées par la direction technique.
Partant de cette notion de responsabilité, il est important de rappeler ses attributions
essentielles.
Il organise le bureau de maintenance en tenant compte des contingences locales
mais aussi en suivant les grands principes ci-après :
• Il établit le programme de maintenance préventive et en surveille
l’exécution ;

• Il veille à ce que les installations soient entretenues conformément aux


prescriptions ASECNA (plans d’entretien, RIC, etc.) et aux normes OACI
et des constructeurs ;

• Il définit les ordres d’urgence des dépannage après avoir pris l’avis des
services utilisateurs et s’assure que toutes les interventions de
dépannage et de réparation sont bien reportées sur un bon de travail et
saisies dans la base de données techniques ;

• Il suit particulièrement en liaison avec les bureaux méthodes / CELICA-M


et gestion des stocks & transit, les demandes de matériels nécessaires à
la remise en état des équipements relevant de sa compétence, ainsi que
les envois en réparation des modules et des sous-ensembles y
afférents ; il utilise a cet effet les outils informatiques mis à sa disposition
pour la saisie et le suivi des demandes de matériels et des réparations.
• Il s’assure que les documents nécessaires à la maintenance sont
disponibles au niveau des techniciens et qu’ils sont tenus à jour. Ceci est
indispensable si l’on veut obtenir, par la suite, des dépannages rapides et
efficaces ;

• Il veille à l’intégration effective des nouveaux cadres dans les activités de


la maintenance et de manière générale la formation continue des cadres
de maintenance sous ses ordres : intégration, préparation et maintien des
qualifications ;

10
• Il établit et tient à jour les documents techniques prescrits par la direction
générale ;

• Il rédige et contrôle les chapitres techniques des comptes rendus


d’activité relevant de sa compétence, en s’efforçant d’expliquer les
anomalies signalées dans la partie exploitation. Il s’assure notamment du
respect des délais de transmission à la hiérarchie des compte rendu du
comité de suivi opérationnel (CSOP), les fiches de mise en service des
nouvelles installations, les bons de travaux, les tableaux de
permanence… ;

• Il cautionne la correspondance spécialisée et évite toute transmission


pure et simple (sans vérification) de certains documents ;

• Il veille au respect des servitudes radioélectriques

• Il veille à la mise en application des consignes de sécurité.

ORGANISATION DE LA MAINTENANCE

Les bureaux de maintenance sont organisés pour permettre :

¾ Les dépannages urgents des installations durant les heures


d’ouverture de l’aérodrome ;
(Niveaux 1 et 2 ; Niveau 3 après accord et avec l’appui de la direction
technique) ;

¾ L’application des consignes de maintenance préventive durant les


heures normales de service.

LE BUREAU ELECTRICITE BALISAGE (ELB)

Le bureau ELB représente une des cinq unités de maintenance composant le service
infrastructures radioélectriques.

Sa mission consiste à assurer la disponibilité de l’énergie électrique, du balisage


lumineux des pistes d’atterrissage et des réseaux de télécommande,
télésignalisation relatifs aux équipements radioélectriques.

11
En 2009 le bureau comptait 1 Ingénieur chef de Bureau, 1 Ingénieur de
maintenance, 5 Techniciens Supérieurs de maintenance électrique, 1 Technicien
Supérieur de maintenance diésel, 6 ouvriers électriciens et 1 ouvrier diéséliste.

III- LA CENTRALE ELECTRIQUE

III-1- Présentation générale de la centrale


La centrale possède deux types de sources d’alimentation.
Le régime de neutre en basse tension est de type : NEUTRE ISOLE.

• SOURCE NORMALE : 3O kV réseau SENELEC

Le poste de livraison est intégré à la salle énergie de la centrale, l’alimentation de


ces cellules est réalisée depuis le réseau SENELEC 30KV.
Le tableau HT comporte deux cellules interrupteurs-fusibles de protection des
transformateurs. Ces cellules sont connectées aux transformateurs de 630KVA
(objet de notre étude) afin d’alimenter l’ensemble des besoins, les jeux de barres des
tableaux BT01 ; BT02 ; BTO3 ; BT04.

• SOURCE SECOURS : les groupes électrogènes

Les groupes électrogènes en régime secours :


Deux groupes de 450KVA alimentent le groupe de barres secourues jdB G1-G2 du
tableau BT02.

La salle énergie de la centrale est équipée de :

• UN ENSEMBLE DE TABLEAUX GENERAUX BASSE TENSION 400V

Cet ensemble est divisé ainsi :

¾ Un tableau comprenant le jeu de barres non secouru jdB BT01


alimenté en 400V par les transfos 630KVA TR01 ou TR02.

¾ Un tableau comprenant le jeu de barres secouru jdB BT02


alimenté en 400V par BT01 (via le disjoncteur QNO5
normalement fermé), soit par l’un des deux groupes de 450KVA.

12
¾ Un tableau comprenant le jeu de barres secouru jdB BT04
alimenté en 400V par BT02 via deux ASI (alimentation sans
interruption) redondants de 300KVA.

¾ Un tableau comprenant le jeu de barre secouru jdB BT04


alimenté en 400V par BTO3.

• MOYENS DE SURVEILLANCE

Pour connaitre a tout instant l’état du réseau d’énergie l’intervenant dispose, en salle
de contrôle de la centrale de :
Une armoire automate de gestion, un synoptique et un système de supervision.

III-2- Fonctionnement de la centrale


Généralités

Le fonctionnement de la centrale a été conçu pour permettre une continuité de


l’alimentation en énergie électrique des différents besoins techniques quels que
soient le ou les défauts apparaissant.
Les critères pris en compte sont :

9 Les conditions opérationnelles ;


9 Les cas de maintenance des groupes électrogènes ;
9 Les différents défauts pouvant apparaitre au niveau du secteur local ou des
équipements ;
9 L’alimentation des besoins secourus sans coupure.

Afin d’assurer cette continuité, les principes retenus sont les suivants :

¾ Permutabilité automatique des deux sources d’énergie secteurs et groupes


(étant entendu que les deux groupes électrogènes sont également
permutables automatiquement) avec possibilité d’inversion manuelle des
sources ;

¾ Mise en place d’un commutateur rotatif (manœuvrable manuellement) de


choix de source ;

¾ Mise en place d’une alimentation sans coupure (2 onduleurs 300KVA


redondants).

13
Fonctionnement

En exploitation normale :

Les deux groupes sont disponibles et individuellement positionnés en "automatique",


l’un des deux étant sélectionné en priorité, sur défaut secteur, après que le groupe
ait démarré et qu’une présence tension apparaisse sur le jeu de barre groupes jdB
G1-G2, l’inverseur normal – secours KNT/KST bascule après temporisation sur le jeu
de barres non secouru jdB BT02, puis le groupe après temporisation s’arrête.
Sur défaut simultané du secteur et du groupe sélectionné en priorité, le second
réalimente les besoins dans un délai de 20 secondes (cas ou le 2éme groupe
démarre à la première tentative de démarrage).

NOTA : les différents modes décrits ci-dessous bien que prenant en compte le
schéma unifilaire général de la centrale électrique (Voir schéma unifilaire Figure4),
concernent plus particulièrement les configurations des différents inverseurs de
source en fonction de la présence ou non du secteur.
En exploitation normale plusieurs cas de figures peuvent se présenter :

¾ Secteur présent et conditions opérationnelles favorables ;

¾ Secteur présent et conditions opérationnelles favorables et ASI en


maintenance ou en défaut ;

¾ Secteur présent et conditions opérationnelles défavorable ;

¾ Secteur présent et conditions opérationnelles défavorables et ASI en


maintenance ou en défaut ;
¾ Secteur absent (défaut) et groupes G1, G2 opérationnel ;

¾ Secteur absent (défaut) et groupes G1, G2 en maintenance ou en défaut et


ASI en maintenance ou en défaut ;
¾ Secteur absent (défaut) et groupe G1 et G2 en maintenance ou en défaut.

14
III-3- Les transformateurs de puissance

III-3-1- Présentation et équipement de base

(Voir figure 2 et figure 3)

Figure 2: Présentation du transformateur 630 kVa

15
Figure 3: Structure interne des transformateurs 630 kVa

Les circuits de mesure doivent être alimentés par une source auxiliaire (standard : 24
à 220 V AC/DC). Toutefois, lorsqu’il n’y en a pas, la tension secondaire du
transformateur est utilisée. Afin d’éviter le déclenchement du relais FAULT, celui-ci
est temporisé.

IL est recommandé, notamment dans le cas d’une installation dans un tableau BT,
de conserver une distance minimale vis-à-vis d’autres appareils ou sources de
chaleur, et de veiller à une bonne ventilation. Il faut tenir compte également de la
tension la plus haute pour les distances d’isolement.

La liaison des sondes PT 100 au thermomètre digital T est à réaliser entre le bornier
de raccordement fixé sur le transformateur et le bornier débrochable du thermomètre
digital T.
Attention: le transformateur étant de classe thermique F, il est nécessaire de
programmer le thermomètre digital T avec une température maximum de 140°C pour
l’alarme 1 et 150°C pour l’alarme 2.

16
17
Figure 4 : Schéma unifilaire de la centrale électrique
Les deux transformateurs ne sont pas couplés (il existe un verrouillage mécanique
sur les deux disjoncteurs QT1 et QT2 ; mais ils sont redondants (chacun des deux
transformateurs peut supporter la charge. La commande de ces disjoncteurs est soit
manuelle, soit automatique suivant la position d’un commutateur de sélection
‘‘manu’’/ ‘‘auto’’

Figure 5: Raccordement des transfos 630 kVa dans le schéma général

18
EQUIPEMENT DE BASE

VERSION SANS ENVELOPPE DE PROTECTION (IP00)

ƒ 4 galets de roulement plats orientables ;


ƒ 4 orifices de levage ;
ƒ Trous de halage sur châssis ;
ƒ 2 emplacements de mise à la terre ;
ƒ Une plaque signalétique (coté HT)
ƒ 2 étiquettes d’avertissement "danger électrique" (signal T10) ;
ƒ Barrettes de communication des prises de réglage, manœuvrables
hors tension, agissant sur la plus haute tension pour adapter le
transformateur à la valeur réelle de la tension d’alimentation ;
ƒ Barres de couplage HT avec raccordement sur plages vers le haut ;
ƒ Raccordement BT sur plages vers le haut ;
ƒ 1 procès-verbal d’essais individuels et une notice d’installation, de
mise en service et de maintenance.

VERSION AVEC ENVELOPPE METALLIQUE DE PROTECTION IP 31.

ƒ transformateur trihal sans enveloppe de protection (IP 00) décrit ci-


dessus ;
ƒ 1 enveloppe métallique de protection IP 31 (sauf le fond IP 21) :
ƒ Avec protection anticorrosion standard ;
ƒ Anneaux de levage pour manutention du transformateur avec son
enveloppe ;
ƒ 1 panneau boulonné coté HT pour accès aux raccordements HT et
aux prises de réglage, équipé de deux poignées, d’une étiquette
d’avertissement "danger électrique" (signa T10), d’une plaque
signalétique et d’une tresse visible pour sa mise à la terre ;
ƒ Perçages (avec obturateurs) à gauche dans le panneau, boulonné
coté HT prévus pour le montage d’une serrure RONIS de type ELP1
ou indifféremment d’une serrure profalux de type P1
ƒ 2 plaques à percer pour passage des câbles par presse-étoupes sur
le toit de l’enveloppe : 1 coté HT, 1 coté BT (perçages et presse-
étoupes non fournis) ;
ƒ 1 trappe située à la partie inférieure à droite coté HT pour arrivée
éventuelle des câbles HT par le bas, avec raccordement sur plages
des barres de couplages (en partie haute).

19
III-3-2- Caractéristiques électriques et protections

(Voir tableau ci-dessous)

Les transformateurs « secs » conviennent mieux pour :

¾ les locaux à environnement maîtrisé : poussière - humidité - température…, ils


doivent faire l’objet d’un nettoyage, dépoussiérage périodique,

¾ les immeubles, particulièrement les bâtiments de grande hauteur ; ceci car ils
peuvent avoir un bon comportement au feu (par exemple, classe F1 selon NF
C 52-726) et répondre aux critères de non toxicité des fumées.

Figure 6 : Tableau des caractéristiques électriques (voir flèche en haut du tableau)

Les caractéristiques du transformateur qui nous concerne dans cette étude sont
celles du 630 kVa. Les différentes valeurs assignées sont définies par la CEI 76
(transformateur de puissance). Certaines caractéristiques électriques sont
déterminantes pour connaitre la tenue aux contraintes en exploitation normale et en
situation de défaut, elles le sont aussi pour le choix et le réglage des protections :

20
ƒ Tension assignée du primaire (Ur) par application de la norme CEI 71
(coordination de l’isolement), elle permet le choix de la tension d’isolement et
de la tenue aux chocs de foudre.

ƒ Tension de court-circuit (Ucc) elle permet de calculer le courant absorbé par


le primaire en cas de court-circuit aux bornes du secondaire si l’on néglige
l’impédance de source :

Icc = 100In/Ucc%

Les Tensions de court-circuit sont normalisées et fonctions de la puissance du


Transformateur : 4 à 6% pour les transformateurs MT/BT

ƒ Courant d’enclenchement ;
ƒ Inertie thermique du transformateur.

21
Figure 7 : Schéma de raccordement de la protection thermique Z (cas usuel
d’utilisation) schéma hors tension

Le contrôle de la température des enroulements est l’action la plus pertinente car


c’est la température qui génère le vieillissement des isolants.
Toutefois, les échauffements se produisant sur les parties sous tension, la mesure
ne peut généralement pas être effectuée directement sur ces points. La faible vitesse
de variation des températures pour des courants dans le domaine de la surcharge,
du fait de l'inertie thermique du transformateur, permet de considérer que la mesure
reste représentative.

22
Le cas d'une élévation rapide de température des enroulements est normalement
géré par une détection de surintensité. Pour les transformateurs de type secs
enrobés, il est nécessaire de faire plusieurs mesures car les températures peuvent
rester très différentes d'un enroulement à l'autre en cas de déséquilibre.

Figure 8 : 400 kVa, 30 kV/410 V, IP00 et IP31

TYPE
Trihal est un transformateur triphasé de type sec à bobinages enrobés et moulés
sous vide dans une résine époxyde comprenant une charge active.
C’est cette charge active, composée essentiellement d’alumine tri hydratée
AL(OH) 3, qui est à l’origine de la marque TRIHAL.
Trihal est un transformateur de type intérieur.

23
NORME

Trihal est conforme aux normes:


ƒ NF EN 60076-1 à 5 (2000 à 2002) ;
ƒ IEC 60076-1 à 5 ;
ƒ IEC 60076-11 édition 2004 ;
ƒ IEC 60905.
ƒ Norme NFC 52-115-2 (1997) harmonisée avec le document européen du
CENELEC * HD 538.2 S1 relatif aux transformateurs de type sec ;
ƒ Norme NF EN 60076-11, édition 2004.

III-4-Mode de gestion actuelle du basculement

III-4-1- Basculement sur défaut

Exploitation de la signalisation synoptique

RAPPELS :

Appareil fermé voyant VERT


Appareil ouvert voyant ETEINT
Appareil ouvert sur défaut voyant ROUGE
Information de défaut voyant ROUGE
Présence tension voyant ORANGE

INFORMATION DE POSITION D’APPAREILLAGE

Réseau HT
Les interrupteurs généraux sont munis d’une signalisation de position (éteint ou vert)
Les disjoncteurs de protection sont munis d’une signalisation de position (éteint ou
vert) et d’une signalisation de défaut (rouge). Le voyant est bicolore.

Réseau BT
Tableaux principaux :
Les disjoncteurs principaux ou techniques sont munis d’une signalisation de position
(éteint ou vert) et d’une signalisation de défaut (rouge). Le voyant est bicolore.
Les interrupteurs et contacteurs sont munis d’une signalisation de position (éteint ou
vert).

24
Transformateurs abaisseurs TR01 et TR02 :

Le voyant s’allume pour 1er seuil température (et au 2éme seuil il y’a déclenchement
HT et BT)
Le voyant est allumé (1er seuil)
Mener les actions suivantes :

¾ Relever les informations d’intensité et de tension ou de puissance (sur


analyseur de réseau).
¾ Vérifier la bonne ventilation dans la salle Energie
¾ Ouvrir le disjoncteur QT1 ou QT2 correspondant et basculer sur le 2éme
transfo s’il est disponible.
¾ Ouvrir l’interrupteur HT correspondant au transformateur en défaut.

Se reporter à la notice d’entretien du transformateur.

III-4-2- Basculement périodique

III-4-2-1- Intérêt du basculement périodique

C’est l’étude que nous nous sommes proposés de faire dans le cadre de ce
mémoire de fin d’études en Licence professionnelle en distribution électrique et
automatismes.

Avec l’option décrite dans le sous paragraphe III-4-1, nous avons noté l’inconvénient
de fonctionner avec un seul transformateur tant qu’il n’y a pas de défaut signalé.

Pour éviter un oubli face à la nécessité de changer de transformateur avec une


certaine périodicité, il nous a semblé utile d’automatiser le basculement des
transformateurs de puissance (630 kVa) par l’intermédiaire des disjoncteurs QT1 et
QT2.

III-4-2-2- Basculement périodique manuel

Dans le cadre du programme de maintenance du Bureau Electricité et Balisage,


nous avons prévu la permutation manuelle des transformateurs tous les quinze jours.
Mais ceci ne s’effectue pas de façon régulière dans la pratique.
L’opération de permutation consiste à mettre le commutateur de sélection en
position « manuel », d’ouvrir le disjoncteur du transfo qui est en service et de fermer
celui de l’autre transfo. Si cette opération ne s’effectue pas dans un délai inferieur à
trois (3) secondes, le groupe prioritaire démarre ; mais s’arrête après fermeture du
disjoncteur du second transfo. L’inconvénient de ce démarrage est solutionné par le
basculement automatique qui est quasi instantané.

25
III-4-2-3- Basculement périodique automatique

Lorsqu’un défaut quelconque apparaît sur un des deux transformateurs de puissance


(TR01 et TR02), le commutateur de sélection (manu-auto) étant en position ‘‘auto’’,
l’autre transformateur prend automatiquement le relais.
En exploitation normale c’est cette dernière option qui est utilisée. Nous nous
proposons dans cette étude d’automatiser ce basculement, non seulement que sur
défaut, mais en intégrant dans le programme automate (automate de gestion de la
centrale électrique) une périodicité qui sera définie d’un commun accord avec le
Bureau Electricité et Balisage.

III-4-2-4- Basculement sur simulation de coupure secteur :

Dans le cadre du programme de maintenance du Bureau Electricité et Balisage, une


simulation de coupure de secteur est effectuée chaque semaine. La simulation
consiste à ouvrir manuellement par bouton poussoir, le disjoncteur du transformateur
en service. La simulation dure trente minutes pour chaque groupe électrogène.

III-4-3-Proposition de gestion automatisée du basculement


périodique

L’objectif de cette présente étude est de proposer une gestion automatisée du


basculement des transformateurs de puissance avec une périodicité qui peut varier
entre dix et quinze jours. Cela nous permettra:

¾ D’une part de ne pas laisser un transfo sous tension et à vide pendant une
longue durée ;

¾ D’autre part d’être à l’abri d’un éventuel oubli : changer de transfo de façon
périodique pour des impératifs d’entretien et de maintenance et en même
temps assurer la redondance des équipements.

IL est important de noter ici que le transfo qui n’est pas en service est mis hors
tension pour des besoins d’économie d’énergie. Un calcul a été fait dans ce sens
(voir section III-4-5) ; démontrant qu’un transfo de 630 kVa sous tension et laissé à
vide engendre des pertes qui se chiffrent à 4.555.000 FCFA (quatre millions cinq
cent cinquante cinq mille francs CFA) par an.

Nota : Cette option ne présente aucun risque pour la préservation du niveau


d’isolement du transfo parce qu’il s’agit, pour le cas de ces installations, de
transformateurs enrobés (voir section sur caractéristiques des transfos).

26
III-4-4- Economie d’énergie dans les transformateurs de puissance

Lorsque le transformateur de puissance est chargé à 30% les pertes en charge


(cuivre) sont presque égales aux pertes à vide (fer).
En moyenne à chaque transformation, il est perdu jusqu’à 7% de la puissance
transmise.

Le fonctionnement du transformateur dans le régime à vide ou proche de ce régime


fait apparaître des pertes inutiles d’énergie électrique non seulement dans le
transformateur mais aussi dans tout le système de distribution (de la source
d’alimentation au transformateur) à cause du faible facteur de puissance.
Dans le but d’économie d’énergie, il est utile d’arrêter les transformateurs peu
chargés lors des diminutions saisonnières de charges (d’où l’intérêt d’installer au
moins deux transformateurs par poste).

III-4-5- Les pertes de puissance et d’énergie dans les transformateurs


à deux enroulements

Les pertes de puissance active dans le transformateur sont déterminées par


l’expression :

¨PT = ¨P0 + ¨Pcck2ch

Où : ¨P0 – pertes actives à vide sous tension nominale ;

¨Pcc – pertes actives en charge (pertes actives en court-circuit) sous tension

nominale ;

k2ch = Sr/STnom – taux de charge du transformateur, SR – charge réelle du

transformateur.

Les pertes d’énergie électrique dans le transformateur sont égales à :

¨WaT = ¨P0 Ta + ¨Pcc k2ch Tf

Où : Ta – nombre d’heures annuel de fonctionnement du transformateur ;

Tf – nombre d’heures annuel de fonctionnement du transformateur avec la

charge nominale ; pour un quart Tf = 2400 h, deux quarts Tf = 5400 h, trois quarts
Tf=8400h.

27
Les pertes de puissance active (ramenées), tenant compte des pertes dans le
transformateur et crées par ce dernier dans les éléments du système de distribution
en fonction de la puissance réactive consommée par le transformateur sont
déterminées par l’expression :

¨P’T = ¨P’0 + ¨P’cc k2ch

Où : ¨P’0 = ¨P0 + kvp ¨Q0 – pertes actives ramenées de puissance à vide

kvp – coefficient de variation des pertes ou l’équivalent économique de la


puissance réactive qui caractérise les pertes actives de la source jusqu’au
transformateur venant d’un kvar de puissance réactive transitée, kW / kvar.

¨Q0 = STnom I0% / 100 – les pertes réactives de puissance à vide

¨P’cc = ¨Pcc + kvp ¨Qcc – pertes actives ramenées de puissance en court-circuit

¨Qcc = STnom ucc% / 100 – les pertes réactives de puissance en court-circuit.

Les pertes ramenées d’énergie électrique :

¨W’aT = ¨P’0 Ta + ¨P’cc k2ch Tf

Pour les types de transformateurs qui nous concernent dans cette étude (Trihal 630
kVa), les pertes à vide (pertes fer) sont égales à ¨P0 = 1300 W ; et les pertes en
charge sont égales à ¨Pcc = 6500 W.

Pour un temps de fonctionnement Tf de 4380 heures (la moitié de l’année) ;

Et un Ta (nombre d’heures annuel de fonctionnement avec la charge nominale) de


8760 heures ;

A raison de 100 FCFA le coût du KWh ;

Le coefficient de variation des pertes kvp étant égal à 0.7 ;

Un taux de charge (kch) de 0.5 ;

Les pertes annuelles globales d’énergie tenant compte des pertes d’énergie dans le
transformateur et celles créées dans le réseau dues à la puissance réactive
absorbée par ce même transformateur s’élèvent (tous calculs effectués) à :

Quatre millions cinq cent cinquante cinq mille francs CFA (4.555.000 FCFA)

28
III-5-Etude des installations ; proposition de solutions

Dans cette partie nous essayerons de choisir les entrées et les sorties automate qu’il
faudra utiliser pour les commandes électriques de fermeture et d’ouverture des
disjoncteurs QT1 et QT2 des transformateurs de puissance.
Ce choix va s’effectuer compte tenu du programme déjà existant dans l’automate de
gestion de la centrale électrique :

ƒ %I5.20 pour la position interrupteur HT cellule protection transfo TR01 ;


ƒ %I5.24 pour la position interrupteur HT cellule protection transfo TR02 ;
ƒ %I\1.2.1\0.4 pour défaut disjoncteur QT1 ;
ƒ %I\1.2.1\0.8 pour défaut disjoncteur QT2 ;
ƒ %I\1.2.1\0.3 pour position disjoncteur QT1 ;
ƒ %I\1.2.1\0.9 pour position disjoncteur QT2.

Nous remarquons la différence entre les modes d’adressage des quatre dernières
lignes par rapport aux deux premières. Les disjoncteurs QT1 et QT2 se trouvent
dans le TGBT tandis que l’automate de gestion se trouve en salle de contrôle.

Les disjoncteurs sont de type NS 1000 ; les blocs de contacts de ces disjoncteurs
sont reliés à des modules déportés de l’automate de gestion. La communication
entre l’automate et ses modules déportés s’effectue par l’intermédiaire d’un bus de
terrain FIPIO. Le gestionnaire du bus FIPIO est intégré au processeur de l’automate.

C’est ce qui explique que les deux premières lignes soient en mode d’adressage
direct ; et les quatre dernières lignes en mode d’adressage indexé (FIPIO).

Sur FIPIO, l’adresse 0 est réservée à l’automate qui est gestionnaire du bus et
l’adresse 63 est réservée au terminal de programmation ou d'exploitation.

Les solutions que nous avons préconisées vont aller dans le sens de mettre en place
un programme en utilisant la symbolique offerte en mode d’adressage direct sous
Unity Pro. Dès lors le mode de gestion automatisé du basculement périodique des
transformateurs va reposer sur le choix des éléments qui nous permettrons de
concevoir ce programme en tenant compte des différents cas de figures de qui
pourraient se présenter :

¾ Un des deux transfos sous tension ;


¾ Les deux transfos sous tension ;
¾ Les deux transfos hors tension (coupure secteur ou situation au démarrage)

Ce dernier cas est intéressant car le choix des blocs de comptage du nombre de
jours de fonctionnement du transfo en dépend (voir chapitre sur la programmation)

29
Compact NS800 à 1600



Figure 9 : Contacts de signalisation

Appareil débrochable

Schémas représentés circuits "hors tension", tous les appareils "ouvert, embroché,
armé" et les relais en position "repos".

30
Figure 10 : Commande disjoncteurs QT1 et QT2

III-6- Proposition d’une nouvelle architecture de l’installation

IL s‘agit ici de mettre en exergue les liaisons entre automate, modules déportés et
TGBT à travers les disjoncteurs QT1 et QT2.
Le bus de terrain FIPIO est un standard de communication entre constituants
d’automatisme, conforme à la norme World FIP.
Rappelons qu’un automate Premium (gestionnaire de bus) peut piloter 127 appareils
(agents) sur une distance maximale de 15 km.

Le schéma de câblage entre l’automate et les deux disjoncteurs QT1 et QT2 (cf.
figure 9) nous montre le type de liaison qu’il y a entre ses entrées-sorties et les
commandes de fermeture et d’ouverture des disjoncteurs des transformateurs 630
kVa. Notons ici que la logique de câblage (positive ou négative) n’est pas spécifiée
sur ce schéma.

31
PT TR02
PT TR01
K1703 K1701

0 24 DEY DEY
16D2 16T2

CPU
TSX571
54

24V DC

QT1 QT2

Figure 11 : SCHEMA DE CABLAGE AUTOMATE

32
Figure 12 et 13 : Types de liaison du bus de terrain FIPIO

L’automate appartient à la famille des TSX (Modicon Premium) de Schneider


Electric.
Le logiciel de programmation est PL7 pro.

33
Figure 14 : Automate Modicon Premium

Compact, flexible et optimisé pour les process rapides, Modicon Premium s’affiche
comme le spécialiste des machines et des process manufacturiers. Par son aptitude
à intégrer des architectures distribuées, Modicon Premium propose des solutions
idéales pour les infrastructures, notamment dans le domaine de l’eau et des
transports. Son niveau de performance pour le traitement des instructions
booléennes, numériques et tableaux en fait une excellente référence.

Reconnu pour ses architectures redondantes basées sur l’automate programmable


Modicon Quantum, la gamme Modicon Premium s’enrichie d’une solution Hot-
Standby. Celle ci répond aux besoins de disponibilité sans temps de basculement
critique grâce aux performances remarquables offertes par ces deux nouveaux
processeurs.
Les automates Premium ont été développés pour être conformes aux principales
normes nationales et internationales concernant les équipements électroniques
d’automatismes industriels.

34
III-7-Grafcet du fonctionnement automatisé du basculement :

PT1.PT2.DCY
PT1.PT2.DCY

1 QT1 TEMPO1 10 QT2 TEMPO2

PT1.PT2.T1 PT1.PT2.T1 PT1.PT2.T2 PT1.PT2.T2

2 ALARME QT1 20 ALARME QT2

PT1.PT2 PT1.PT2

MNEMONIQUE :

PT1 : PRESENCE TENSION TRANSFORMATEUR N°1

PT2 : PRESENCE TENSION TRANSFORMATEUR N°2

QT1 : DISJONCTEUR TRANSFORMATEUR N°1

QT2 : DISJONCTEUR TRANSFORMATEUR N°2

35
FONCTIONNEMENT :

Le fonctionnement du Grafcet ci-dessus prend en compte, pour son initialisation, les


conditions à la mise en service des transfos de puissance:

¾ Le primaire d’un des deux transfos sous tension (30 KV) symbolisé par PT1
ou PT2 ;
¾ Le commutateur manu/auto doit être en position « auto » symbolisée par DCY
(départ cycle).

Dans le cas où ces deux conditions sont remplies, le disjoncteur QT1 se ferme et le
bloc temporisateur déclenche un comptage de 15 jours.
Au bout de ces 15 jours, le disjoncteur QT2 se ferme, celui de QT1 s’ouvre et la
temporisation associée démarre.
Les étapes n°2 et n°11 sont associées à des alarmes qui informent l’opérateur que
les quinze jours de fonctionnement sont atteints et qu’il n’y a pas présence tension
au primaire de l’autre transfo.
La fermeture de l’interrupteur haute tension de ce transfo entraine le basculement
sur celui-ci par l’intermédiaire de son disjoncteur et le démarrage de la temporisation
associée.

III-8- Mise en œuvre de la partie commande ; cahier des charges

Cette mise en œuvre constitue en quelque sorte le cahier de charges que nous nous
sommes imposé.

Plusieurs cas de figures peuvent se présenter :


9 Les deux transformateurs de puissance TR01 et TR02 sont sous tension par
l’intermédiaire de leurs interrupteurs IT1 et IT2 côté 30 kV ;

Durant cette séquence les disjoncteurs QT1 et QT2 s’ouvrent et se ferment


alternativement avec une périodicité qui sera définie (exemple tous les quinze jours)
en accord le Bureau ELB qui a en charge le programme d’entretien et d’exploitation
des équipements électriques.

9 Un des deux transformateurs étant sous tension, l’autre hors tension ;

Pour cette séquence, un signal d’alarme apparaît sur l’écran de supervision


rappelant que le temps de fonctionnement est atteint mais que le primaire de l’autre
transformateur n’est pas sous tension. L’opérateur doit donc mettre ce transfo sous
tension et ouvrir l’interrupteur HT (ici IT1 ou IT2) du premier transfo qui était en
fonctionnement. A partir de ce moment un nouveau cycle de comptage démarre avec
le compteur CTU du transfo concerné.

36
9 Le cas des deux transformateurs hors tension correspond au démarrage du
groupe électrogène sélectionné en priorité (voir section III-2- Fonctionnement
de la centrale) ;

9 Le cas où il y a coupure de secteur dans l’intervalle de temps entre l’apparition


du signal d’alarme qui informe sur la fin du temps de fonctionnement (quinze
jours) d’un transformateur et la fermeture de l’interrupteur HT de l’autre ;

Pour ce cas de figure le comptage s’arrête pendant toute la durée de


l’absence secteur et reprend, là où il s’était arrêté, dés que le secteur revient.
Il s’agit ici d’un choix que nous nous sommes imposés. Il est possible de
prendre en compte dans le programme la durée qui correspond à la coupure
de secteur dans le décompte du temps de fonctionnement du transformateur.
Autrement dit nous décomptons le temps de fonctionnement et non le temps
de disponibilité.
9 Si pour une raison quelconque on est amené à changer de transfo (par
exemple pour un entretien) avant la fin de la durée du temps prévu, le
programme ne prendra pas en compte le temps correspondant à cette
séquence. Il complète les quinze jours.

9 Notons enfin la priorité donnée au transformateur N°1 illustrée par le cas de


figure ci-après :

Le transformateur TR01 étant sous tension et en charge atteint ses quinze


jours de fonctionnement, pendant que l’autre transfo (TR02) est hors tension ;
la mise sous tension de TR02 n’entrainera pas automatiquement son
fonctionnement en charge (l’inverse est possible). C’est seulement l’ouverture
de IT1 (interrupteur HT) qui entrainera le basculement sur TR02.

Les différents cas énumérés ci-dessus constituent le cahier des charges que nous
avons défini pour la mise en œuvre du programme que nous avons mis en place (cf.
Chapitre IV : Programmation de la gestion automatisée du basculement).

37
IV- PROGRAMMATION DE LA GESTION AUTOMATISEE DU BASCULEMENT

IV-1- Choix du langage :

Le langage que nous avons utilisé dans ce rapport est le Ladder.


Rappelons que le Ladder Diagram ou Langage Ladder ou schéma à contacts très
populaire auprès des automaticiens pour programmer les Automates Programmables
Industriels.
Il ressemble un peu aux schémas électriques, et est facilement compréhensible.
Ladder est le mot anglais pour échelle.
Principe

Un programme Ladder se lit de haut en bas et l'évaluation des valeurs se fait de


gauche à droite. Les valeurs correspondent en fait, si on le compare à un schéma
électrique à la présence ou non d'un potentiel électrique a chaque nœud de
connexion. En effet, le Ladder est basé sur le principe d’une alimentation en tension
représentée par deux traits verticaux reliée horizontalement par des bobines, des
contacts et des blocs fonctionnels, d'où le nom 'Ladder' (échelle).

Les composants du langage

Il existe 3 types d'éléments de langage :

• les entrées (ou contact), qui permettent de lire la valeur d'une variable
booléenne ;
• les sorties (ou bobines) qui permettent d'écrire la valeur d'une variable
booléenne ;
• les blocs fonctionnels qui permettent de réaliser des fonctions avancées.

Les entrées (ou contacts)

Il existe deux types de contact :

• Le contact normalement ouvert (NO) : --| |-- ; x

• Le contact normalement fermé (NF) : --|/|-- ; x

Ce contact est ouvert lorsque la variable booléenne associée (X ici) est vraie, sinon il
est fermé.

38
Les sorties (ou bobines) :

Il existe, de même que pour les contacts, deux types de bobines :

• La bobine normalement ouverte (NO) : -- ( ) --͖x

Si cette bobine est soumise à un potentiel, c’est-à-dire qu'il existe un circuit fermé
reliant cette bobine des deux cotés du potentiel, alors la variable booléenne associée
(X ici) est mémorisée à 'vraie', sinon elle est mémorisée à 'fausse'.

• La bobine normalement fermée(NF) : --( / ) -- ; x

Si cette bobine est soumise à un potentiel, c’est-à-dire qu'il existe un circuit fermé
reliant cette bobine des deux cotés du potentiel, alors la variable booléenne associée
(X ici) est mémorisée à 'fausse', sinon elle est mémorisée à 'vraie'

Présentation du bloc fonction temporisateur %TMi

Généralités

Le temporisateur a 3 modes de fonctionnement :

• TON : permet de gérer des retards à l'enclenchement,


• TOF : permet de gérer des retards au déclenchement,
• TP : permet d'élaborer une impulsion de durée précise.

Les retards ou durées d'impulsion sont programmables et peuvent être modifiables


ou non par terminal.

Illustration

La représentation graphique du bloc fonction temporisateur est la suivante :

39
Caractéristiques

Le temporisateur possède les caractéristiques suivantes :

Caractéristiques Repère Valeur


0 à 63 pour un TSX 37, 0
Numéro temporisateur %TMi
à 254 pour un TSX 57
•retard à l'enclenchement
TON
(par défaut)
Mode
TOF •retard au déclenchement
TP •monostable
Base de temps TB 1mn (par défaut), 1s,
100ms, 10ms (16
temporisateurs maxi à
10ms). Plus la base de
Valeur courante %TMi.V
temps est faible, plus la
précision du temporisateur
sera grande.
0-%TMi.P-9999. Mot qui
peut être lu, testé, et écrit
par programme. Est
Valeur de présélection %TMi.P mis à la valeur 9999 par
défaut. La durée ou retard
élaboré est égal à %TMi.P
x TB.
Y : possibilité de
modification de la valeur de
Réglage par terminal
Y/N présélection %TMi.P en
(MODIF)
réglage.
N : pas d'accès en réglage.
Sur front montant (mode
TON ou TP) ou front
Entrée (instruction)
IN "Armement" descendant
"Armement"
(mode TOF), démarre le
temporisateur.
Bit associé %TMi.Q, sa
mise à 1 dépend de la
Sortie "Temporisateur" Q
fonction réalisée TON, TOF
ou TP.

40
Fonctionnement du bloc fonction temporisateur %TMi en mode TON

Généralités :

Le fonctionnement en mode TON du temporisateur permet de gérer des retards à


l'enclenchement.
Illustration :

Le chronogramme illustre le fonctionnement du temporisateur en mode TON.

Fonctionnement

Le tableau suivant décrit le fonctionnement du temporisateur en mode TON.

Phase et Description

9 1- Lors d'un front montant sur l'entrée IN, le temporisateur est lancé
9 2- La valeur courante %TMi.V du temporisateur croît de 0 vers %TMi.P d'une
unité à chaque impulsion de la base de temps TB
9 3- Le bit de sortie %TMi.Q passe à 1 dès que la valeur courante a atteint
%TMi.P
9 4- Le bit de sortie %TMi.Q reste à 1 tant que l'entrée IN est à 1.
9 5- Quand l'entrée IN est à 0, le temporisateur est arrêté même s'il était en
cours d'évolution : %TMi.V prend la valeur 0.

Les blocs temporisés ne constituent pas le meilleur choix pour le type d’application
que nous étudions dans ce rapport. L’aspect ‘‘coupure secteur’’ n’est pas
correctement pris en compte. Au retour secteur la temporisation reprend à son début.
C’est ce qui nous a amené à porter notre choix sur les compteurs CTU.

41
CTU, CTU_*** : Comptage

Description du fonctionnement
Ces blocs fonction servent au comptage.
En présence d’un signal "1" à l’entrée R, la valeur "0" est attribuée à la sortie CV.
Chaque fois que la valeur, à l’entrée CU, passe de "0" à "1", la valeur de CV est
incrémentée de 1. Si CV ³ est égal à PV, la sortie Q passe à "1".

Note : Le compteur ne fonctionne que jusqu'aux valeurs maximum du type de


données utilisé. Aucun débordement n’a lieu.

Les paramètres supplémentaires EN et ENO peuvent être configurés.

Fonctions disponibles

Le bloc fonction existe dans deux classes différentes :

• CTU
Cette classe du bloc fonction est définie dans la norme IEC 61131-3 et ne fonctionne
qu'avec le type de données INT.

• CTU_***

Cette classe du bloc fonction est conçue comme une extension conforme à la norme
IEC 61131-3 afin de couvrir d'autres types de données. Les modules suivants sont
disponibles :

9 CTU_INT

9 CTU_DINT

9 CTU_UINT

9 CTU_UDINT

Représentation dans LD (Ladder)

Voir à la page suivante :

Note : Le choix porté sur ce langage provient d’une meilleure maîtrise de celui-ci par
rapport au Langage structuré qui est utilisé dans le programme de l’automate de
Gestion de la centrale électrique. Mais notons ici que ce choix n’affecte nullement
une bonne prise en compte du programme par l’automate TSX Modicon Premium
dont il est question dans ce rapport.

42
¾ Description des paramètres d'entrée :

Paramètres Type de données Signification


CU BOOL Entrée de déclenchement
R BOOL Reset
• Pour CTU : INT
PV • Pour CTU_*** : INT, Valeur de présélection
DINT, UINT, UDINT

¾ Description des paramètres de sortie :

Paramètres Type de données Signification

BOOL Sortie
Q
• Pour CTU : INT
Valeur de comptage
CV • Pour CTU_*** : INT,
(valeur réelle)
DINT, UINT, UDINT

43
IV-2- Programmation en langage Ladder :


Les lignes de programme qui découlent du fonctionnement décrit par le Grafcet (plus
haut en section III-7), sont jointes dans la partie annexe de ce présent rapport.

Les symboles utilisés dans ce mode de programmation sont :


ōŌ : variable d'entrée ou contact à fermeture (I0.2.x ; entrée
automate; M1.2 bit interne; etc.),
ō⁄Ō : variable d'entrée complémentée ou contact à ouverture,
-( )- : variable de sortie (M1.2 bit interne; Q0.2.y ; sorties automate,
etc.

IV-3- Logiciel de programmation (Unity Pro) :

Pour les besoins de ce rapport nous avons porté notre choix sur le logiciel de
programmation UNITY PRO de Schneider Electric.
La possibilité qu’Unity Pro nous offre est une motivation suffisante quand au choix
porté sur ce logiciel, surtout celle offerte de pouvoir simuler le programme avant son
exécution.
Unity Pro est le logiciel commun de programmation, mise au point et exploitation des
gammes d’automates M340, Premium, Atrium, Quantum et Quantum Safety. Il
reprend toutes les valeurs d’usage reconnues des logiciels PL7 et Concept et
propose un ensemble complet de nouvelles fonctionnalités pour plus de productivité
et d’ouverture vers les autres logiciels.
Les cinq langages IEC 61131-3 sont supportés en standard dans Unity Pro avec
toutes les fonctions de mise au point, sur le simulateur ou directement en ligne avec
l’automate.
Grâce aux variables symboliques indépendantes de la mémoire, aux données
structurées, aux blocs fonctions utilisateurs, les objets de l’application sont le reflet
direct des composants métiers du procédé automatisé. A partir des bibliothèques
graphiques, les écrans opérateurs d’Unity Pro sont configurés par l’utilisateur dans
l’application. Les accès opérateurs sont simples et directs.
La mise au point et la maintenance sont simplifiées par les objets graphiques
animés.
Pour le diagnostic, une fenêtre de visualisation affiche en clair et de façon
chronologique avec horodatage à la source, tous les défauts système et application.
La fonction de navigation pour recherche de la cause de défaut permet de remonter
à la source des conditions manquantes.
Par simple Import/Export, il est possible d’échanger toute partie de l’application avec
les autres logiciels du projet.

44
Enfin, les convertisseurs intégrés dans Unity Pro, convertissent automatiquement les
standards et applications PL et Concept IEC 61131-3.

Simulateur d’automate

Le simulateur intégré au logiciel Unity Pro permet, à partir du terminal PC de tester le


programme application automate Atrium, Premium ou Quantum et ce, sans faire
appel à une connexion au processeur automate. Les fonctions offertes par les outils
de mise au point sont disponibles pour la mise au point des tâches maître, rapide et
auxiliaires.

Le simulateur ne gérant pas les entrées/sorties de l’automate, l’utilisation des tables


d’animation permet de simuler par forçage à 1 ou à 0 l’état des entrées.

Unity Pro en continuité avec PL7

Unity Pro a été conçu pour assurer tout d’abord la continuité avec PL7 afin de réduire
au minimum les coûts de formation. De plus, le convertisseur d’applications PL7 est
inclus de base dans Unity Pro.

IV-4- Ecran d’exploitation du programme (supervision) :

Ecrans d’exploitation :

L’outil écrans d’exploitation est un outil intégré au logiciel Unity Pro. Les écrans
d’exploitation sont destinés à faciliter l’exploitation des procédés automatisés lors de
leur mise au point, de leur démarrage et de leur maintenance. Les écrans
d’exploitation sont constitués d’un ensemble d’informations (textes explicatifs,
affichage de valeurs dynamiques, boutons de commande et synoptiques) et
permettent une action simple et rapide au niveau de la modification et de la
surveillance dynamique des variables automate.

Les différentes vues des écrans de supervision sont matérialisés par les différents
modes de fonctionnement automatisé du basculement périodique des
transformateurs.

• Les petits cercles à l’intérieur des transfos correspondent aux


fonctionnements des transfos (transfo sous tension et disjoncteur fermé) ;
Ils peuvent être de couleur verte ou rouge ;

45
• Les petits rectangles de part et d’autre des 2 transfos montrent les temps
de fonctionnement des transfos (15 s correspond à 15 jours) ;
• Les petits carrés au dessus des transfos matérialisent la présence ou
l’absence tension sur leurs primaires ;

• Une fenêtre apparaît avec un signal d’alarme quand le décompte des 15


jours est terminé et que l’autre transfo n’est pas sous tension.

Nous avons les différents cas de figure ci-après :

¾ Absence tension sur les 2 transfos TR01 et TR02 (Démarrage groupe) :

Figure 15 : Ecran d’exploitation ; absence totale tension

46
¾ Présence tension sur TR01, absence tension sur TR02 :

Figure 16 : Ecran d’exploitation ; TR01 en fonctionnement, TR02 hors tension

¾ Présence tension sur les 2 transfos TR01 et TR02 :

Figure 17 : Ecran d’exploitation ; TR01 en fonctionnement, TR02 sous tension

47
¾ Présence tension sur TR02, absence tension sur TR01 :

Figure 18 : Ecran d’exploitation, TR02 en fonctionnement, TR01 hors tension

¾ Signal d’alarme après décompte des 15 jours (cas de TR02) :

Figure 19 : Ecran d’exploitation ; signal d’alarme

48
IV-5- Chargement, simulation et exécution du programme

Les configurations matérielles et La création d’un projet d’automatisme à base de


plate-forme Modicon M340, Atrium, Premium ou Quantum commence par le choix
du processeur auquel sont définis par défaut un rack et une alimentation.
Les configurations matérielle et logicielle sont visibles sur les figures 20 et 21.

Rappelons que le programme existant fonctionne avec PL7 Pro. Il est rédigé en
langage structuré compte tenu du type d’application (synoptique et système de
supervision).
L’automate de gestion de la centrale électrique prend en mémoire les informations
RESEAU et centralise les informations des automates GROUPES pour animer :

¾ Le synoptique
¾ Les verrines réseau et commun placées sur le pupitre
¾ Les vues de conduite du système de supervision

Le choix de l’automate sous Unity obéit, en ce sens à une préoccupation dans la


similitude des caractéristiques et performances dans les deux cas (TSX 57 153 sous
PL7 Pro et TSX 57 154 sous Unity Pro).

A partir de moment, l’application rédigée sous PL7 peut être exportée vers Unity
avec comme avantage la possibilité de la simulation avec écran d’exploitation après
génération (chargement) du projet.

™ Les lignes de programme, avec blocs fonction temporisateur (%TMi) d’une


part, et avec compteurs (CTU) d’autre part, sont visibles en annexes 1 et 2.

™ La description des bits système de %S0 à %S7 sont disponibles en annexe 3.

™ La liste des nomenclatures et symboliques se trouve en annexe 4.

49
Figure 20: Configuration matérielle de l’automate TSX 57 154M

50
Figure 21: Configuration logicielle de l’automate TSX 57 154M

51
V- CONCLUSION

Il ressort de cette étude que le choix concernant la protection et le mode de


fonctionnement des transformateurs de distribution (MT/BT) est relativement
complexe car il nécessite de prendre en compte un grand nombre de paramètres :
plusieurs choix techniques peuvent être retenus pour assurer un même type de
fonctionnement.
Ainsi, le choix du basculement automatique de ces transformateurs obéit à un
schéma d’exploitation tenant compte des impératifs d’entretien et de maintenance et
des soucis d’ordre économiques.

Le programme rédigé en langage Ladder dans notre rapport, pour effectuer ce


basculement automatique et périodique, pourrait certainement être écrit dans
d’autres langues et enrichi :

¾ Dans son application en conformité avec le programme existant dans


l’automate de gestion de la centrale électrique ; Il s’agit principalement de
convertir le programme écrit en Ladder en langage structuré et de l’adapter
sur le logiciel de supervision (Cimplicity).

¾ Probablement dans son contenu et sa forme pour une meilleure prise en


charge de certains paramètres tels que l’insertion des interrupteurs (haute
tension) de protection des transformateurs et la prise en compte de la
symbolique liée au bus de terrain FIPIO.

52
ANNEXE1 : PROGRAMME DU PROJET EN LADDER (avec bloc tempo)

PRESEN... PRESENCE T ENSION... PRESENCE T ENSION... PRESENCE T ENSION T R1 ET PAS...


PT 1 PT 2 PT _TR02_SEUL PT _T R1_SEUL
%I0.2.0.0 %I0.2.1.0 %M110 %M100
/ /
PRESEN... PRESENCE T ENSION... PRESENCE T ENSION... PRESENCE T ENSION T R1 ET PAS...
PT 2 PT 1 PT _TR1_SEUL PT _T R02_SEUL
%I0.2.1.0 %I0.2.0.0 %M100 %M110
/ /
PRESEN... PRESENCE T ENSION... ABSCENCE T OT ALE T ENSION
PT 1 PT 2 ABSCENCE_T OT AL_T ENSION
%I0.2.0.0 %I0.2.1.0 %M200
/ /
PRESEN... PRESENCE T ENSION... 'COMMUT AT EUR ... PRESENCE T ENSION T R1 ET TR2
PT 2 PT 1 AUTO_MANU PT _T R01_ET _PT _T R02
%I0.2.1.0 %I0.2.0.0 %I0.2.2 %M300

PRESEN... ALARME2
PT _T R1... ALARME2
%M100 %M11

PRESENCE T ENSION TR1 ET T R2


PT_T R01_ET _PT _T R02
%M300

'COMMU... PRESENCE T ENSION... ABSCENC... ALARME 1 'Delayed ... '<n/a>' '<n/a>'


AUT O_M... PT _T R1_SEUL ABSCENC... ALARME1 T F_T R01.Q <n/a> <n/a>
%I0.2.2 %M100 %M200 %M1 <n/a> %M10 %M0
/ / / /
PRESEN... 'Delayed output'
PT _T R1... T F_T R02.Q
%M100 <n/a>

'<n/a>'
<n/a>
%M0

PRESENCE T ENSION... 'Delayed ... ABSCENCE T OT ALE ... '<n/a>' ALARME 1


PT_T R1_SEUL TF_T R01.Q ABSCENCE_T OT AL_... <n/a> ALARME1
%M100 <n/a> %M200 %M10 %M1
/ /
ALARME 1
ALARME1
%M1

PRESEN... 'COMMUT ... ABSCENC... 'Delayed ... '<n/a>' ALARME2 '<n/a>'


PT _T R0... AUT O_M... ABSCENC... T F_T R02.Q <n/a> ALARME2 <n/a>
%M110 %I0.2.2 %M200 <n/a> %M0 %M11 %M10
/ / / /
PRESEN... 'Delayed output'
PT _T R0... T F_T R01.Q
%M110 <n/a>

PRESEN... 'Delayed output'


PT _T R0... T F_T R01.Q
%M300 <n/a>

53
'<n/a>'
<n/a>
%M10

PRESEN... ALARME 1
PT_TR0... ALARME1
%M110 %M1

PRESENCE TENSION... 'Delayed ... ABSCENCE TOTALE ... '<n/a>' ALARME2


PT_TR02_SEUL TF_TR02.Q ABSCENCE_TOTAL_... <n/a> ALARME2
%M110 <n/a> %M200 %M0 %M11
/ /
ALARME2 TF_TR01
ALARME2
%M11 TON

EN ENO
'<n/a>'
<n/a>
%M0
IN Q

t#15S PT ET

TF_TR02

TON

EN ENO
'<n/a>'
<n/a>
%M10
IN Q

t#15S PT ET

54
'<n/a>' 'PRESENCE TENSION TR01' DISJONCTEUR TR01 QT1
<n/a> PT1 QT1
%M0 %I0.2.0 %Q0.3.0.0

ALARME 1
ALARME1
%M1

'<n/a>' 'PRESENCE TENSION TR02' DISJONCTEUR TR02 QT2


<n/a> PT2 QT2
%M10 %I0.2.1 %Q0.3.1.0

ALARME2
ALARME2
%M11

ALARME 1 '<n/a>'
ALARME1 <n/a>
%M1 %Q0.3.3.0

ALARME2
ALARME2
%M11

55
ANNEXE 2 : PROGRAMME EN LADDER (avec bloc compteur CTU) :

PRESEN... PRESENCE T ENSION... PRESENCE T ENSION... PRESENCE T ENSION T R1 ET PAS...


PT 1 PT 2 PT _TR02_SEUL PT _T R1_SEUL
%I0.2.0.0 %I0.2.1.0 %M110 %M100
/ /
PRESEN... PRESENCE T ENSION... PRESENCE T ENSION... PRESENCE T ENSION T R1 ET PAS...
PT 2 PT 1 PT _TR1_SEUL PT_T R02_SEUL
%I0.2.1.0 %I0.2.0.0 %M100 %M110
/ /
PRESEN... PRESENCE T ENSION... ABSCENCE T OT ALE T ENSION
PT 1 PT 2 ABSCENCE_T OT AL_T ENSION
%I0.2.0.0 %I0.2.1.0 %M200
/ /
PRESEN... PRESENCE T ENSION... 'COMMUT AT EUR ... PRESENCE T ENSION T R1 ET T R2
PT 2 PT 1 AUTO_MANU PT _T R01_ET _PT _T R02
%I0.2.1.0 %I0.2.0.0 %I0.2.2 %M300

PRESEN... ALARME2
PT _T R1... ALARME2
%M100 %M11

PRESENCE T ENSION TR1 ET T R2


PT_T R01_ET _PT _T R02
%M300

'COMMU... PRESENCE T ENSION... ABSCENC.. ALARME 1 '<n/a>' '<n/a>' 'PRESEN... '<n/a>'


AUT O_M... PT _T R1_SEUL .
ABSCENC.. ALARME1 <n/a> <n/a> PT 1 <n/a>
%I0.2.2 %M100 .
%M200 %M1 %M313 %M10 %I0.2.0 %M0
/ / / /
PRESEN... '<n/a>'
PT _T R1... <n/a>
%M100 %M323

'<n/a>'
<n/a>
%M0

PRESENCE T ENSION... ABSCENCE T OT ALE ... '<n/a>' ALARME 1


PT_T R1_SEUL QUINZE_... ABSCENCE_T OT AL_... <n/a> ALARME1
%M100 %M312 %M200 %M10 %M1
/ /
ALARME 1
ALARME1
%M1

PRESEN... 'COMMUT ... ABSCENC.. '<n/a>' '<n/a>' ALARME2 'PRESENCE T ENSION... '<n/a>'
.
PT _T R0... AUT O_M... ABSCENC.. <n/a> <n/a> ALARME2 PT 2 <n/a>
%M110 %I0.2.2 .
%M200 %M323 %M0 %M11 %I0.2.1 %M10
/ / / /
PRESEN... '<n/a>'
PT _T R0... <n/a>
%M110 %M313

PRESEN... '<n/a>'
PT _T R0... <n/a>
%M300 %M313

'<n/a>'
<n/a>
%M10

PRESEN... ALARME 1
PT _T R0... ALARME1
%M110 %M1

56
'<n/a>'
<n/a>
%M10

PRESEN... ALARME 1
PT _T R0... ALARME1
%M110 %M1

PRESENCE T ENSION... ABSCENCE T OT ALE ... '<n/a>' ALARME2


PT _TR02_SEUL BIT _JOU... ABSCENCE_T OT AL_... <n/a> ALARME2
%M110 %M322 %M200 %M0 %M11
/ /
ALARME2
ALARME2
%M11

'<n/a>' 'PRESENCE T ENSION T R01' DISJONCT EUR T R01 QT 1


<n/a> PT 1 QT 1
%M0 %I0.2.0 %Q0.3.0.0

ALARME 1
ALARME1
%M1

'<n/a>' 'PRESENCE T ENSION T R02' DISJONCT EUR T R02 QT 2


<n/a> PT 2 QT 2
%M10 %I0.2.1 %Q0.3.1.0

ALARME2
ALARME2
%M11

ALARME 1 '<n/a>'
ALARME1 <n/a>
%M1 %Q0.3.3.0

ALARME2 MINUT EST R01


ALARME2
%M11 CT U

EN ENO

CU Q

nbre_mi n PV CV

57
ALARME2 MINUTESTR01
ALARME2
%M11 CTU

EN ENO
'DISJONCTEUR TR01... '<n/a>' 'ALARME 1'
QT1 <n/a> ALARME1 BIT_HEURES
%Q0.3.0 %S6 %M1 %M310
/ CU Q

BIT_HEURES
%M310
R

nbre_min PV CV

HEURESTR01

CTU

EN ENO

BIT_HEURES BIT_JOURS
%M310 %M311
CU Q

BIT_JOURS
%M311
R

nbre_heures PV CV

58
MINUTES_TR02

CTU

EN ENO
'DISJONCTEUR TR02... '<n/a>' 'ALARME2'
QT2 <n/a> ALARME2 BIT_MINUTE2
%Q0.3.1 %S6 %M11 %M320
/ CU Q

BIT_MINUTE2
%M320
R

nbre_min PV CV

HEURES_TR02

CTU

EN ENO

BIT_MINUTE2 BIT_HEURETR02
%M320 %M321
CU Q

BIT_HEURETR02
%M321
R

nbre_heures PV CV

59
JOURS_TR02

CTU

EN ENO

BIT_HEURETR02 BIT_JOURTR02
%M321 %M322
CU Q

BIT_JOURTR02
%M322
R

nbre_jours PV CV

'DISJONCTEUR TR02 QT2' '<n/a>'


QUINZE_JOURS QT2 <n/a>
%M312 %Q0.3.1 %M313
/
'<n/a>'
<n/a>
%M313

'DISJONCTEUR TR01 QT1' '<n/a>'


BIT_JOURTR02 QT1 <n/a>
%M322 %Q0.3.0 %M323
/
'<n/a>'
<n/a>
%M323

60
ANNEXE 3 :

NOMENCLATURES ET SYMBOLIQUES

NOM ADRESSE TYPE COMMENTAIRES

ABSCENCE_TOTAL_TENSION %M200 EBOOL "ABSCENCE TOTALE


TENSION"

ALARME %Q0.3.3 EBOOL "ALARME GENERALE"

AUTO_MANU %I0.2.2 EBOOL "COMMUTATEUR


AUTO/MANU"

BIT_ALARME1 %M1 EBOOL "ALARME 1"

BIT_ALARME2 %M11 EBOOL "ALARME2"

BIT_fermetur_QT1 %M0 EBOOL "BIT DE COMMANDE


FERMETURE QT1"

BIT_fermetur_QT2 %M10 EBOOL "BIT DE


COMMANDE FERMETURE QT2"

BIT_HEURES_TR01 %M310 EBOOL "BIT ACTIVE SUR UNE


HEURE DE MARCHE"

BIT_HEURETR02 %M321 EBOOL "BIT ACTIVE SUR UNE


HEURE DE MARCHE"

BIT_HEURETR02_0 %M321 EBOOL "BIT ACTIVE SUR UNE


HEURE DE MARCHE"

BIT_JOURS_TR01 %M311 EBOOL "BIT ACTIVE SUR UN


JOUR DE MARCHE"

BIT_JOURTR02 %M322 EBOOL "BIT ACTIVE SUR UN


JOUR DE MARCHE"

BIT_MINUTE_TR02 %M320 EBOOL "BIT ACTIVE SUR UNE


MIN DE MARCHE"

BIT_QUINZE_JOURS1 %M312 EBOOL "BIT ACTIVE SUR 15


JOURS DE MARCHE"

PT1 %I0.2.0 EBOOL "PRESENCE TENSION


TR01"

61
PT2 %I0.2.1 EBOOL "PRESENCE TENSION
TR02"
PT_TR01_ET_PT_TR02 %M300 EBOOL "PRESENCE TENSION
TR1 ET TR2"
PT_TR1_SEUL %M100 EBOOL "PRESENCE TENSION
TR1 ET PAS TR2"
PT_TR02_SEUL %M110 EBOOL "PRESENCE TENSION
TR1 ET PAS TR2"
QT1 %Q0.3.0 EBOOL "DISJONCTEUR TR01
QT1"
QT2 %Q0.3.1 EBOOL "DISJONCTEUR TR02
QT2"
QUINZE_JOUR_TR01_ATTEINT %M313 EBOOL
QUINZE_JOUR_TR02_ATTEINT %M323 EBOOL

• LES BLOCS FONCTIONS COMPTEURS




HEURES_TR02 CTU
HEURESTR01 CTU
JOURS_TR02 CTU
JOURSTR01 CTU
MINUTES_TR02 CTU
MINUTESTR01 CTU
nbre_heures INT "Nombre d’HEURES"
nbre_jours INT "Nombre de JOURS"
nbre_min INT "Nombre de minutes"

62
ANNEXE 4 :

PRESENTATION DES BITS SYSTEME

Généralités

Les automates Modicon M340, Premium, Atrium et Quantum disposent de bits


système %Si qui indiquent les états de l’automate ou permettent d’agir sur le
fonctionnement de celui-ci.
Ces bits peuvent être testés dans le programme utilisateur afin de détecter toute
évolution de fonctionnement devant entraîner une procédure particulière de
traitement.
Certains de ces bits doivent être remis dans leur état initial ou normal par le
programme. Cependant, les bits système qui sont remis dans leur état initial ou
normal par le système ne doivent pas l’être par le programme ou par le terminal.

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LISTE DES SIGLES ET ABBREVIATIONS

ASECNA : Agence pour la sécurité de Navigation aérienne en Afrique et à

Madagascar

AOF : Afrique Occidentale Française

AEF : Afrique Equatoriale Française

SIRE : Service Infrastructure Radioélectrique

ELB : Electricité et Balisage

CELICA : Cellule d’instruction des centres ASECNA

NF : Normes Françaises

CEI: Commission Electrotechnique Internationale

TMI: Bloc Temporisateur

CTU : Compteur

FIPIO : Protocole d’interface de bus de terrain (FIP, de l’anglais ‘‘Field bus


Interface Protocol’’). Protocole et norme de bus de terrain ouvert, FIPIO est
conçu pour fournir des services de configuration, de paramétrage, d’échange
de données et de diagnostic de bas niveau.

API : Automate Programmable Industriel

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BIBLIOGRAPHIE

♦ Cours d’économie d’énergie en LPDEA (Licence Professionnelle en


Distribution Electrique et Automatismes) ; Auteur : M. Ababacar NIANG ;

♦ Cahiers Techniques N°173 de Schneider Electric ;

♦ Support de formation sur ‘‘conduite de la centrale électrique’’ ; Auteur :


Forclum Energies Services ;

♦ Rubrique ‘‘Aide’’ de Unity Pro ;

♦ Webographie

♦ R .I.C (Recueil des Instructions et Circulaires) ; Recommandations OACI


(Organisation de l’Aviation Civile Internationale)

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