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Une sortie scolaire à Futuroscope a été organisée par l’école publique Théophraste Renaudot,
personne moral de droit public. Ainsi, pendant la sortie M. Hilaire, un parent bénévole,
collaborateur occasionnel du service public, a subi des dommages causés pour un glissage sur le
bus scolaire. D’autres, le professeur M. Perochon, agent de service public, a subi des dommages
en raison d’un violent bouscule par un tier pendant la sortie scolaire. Et l’élève Aliénor, qui a la
qualité d’usager du service, a subi des dommages lors d’une chute de la fenêtre lorsqu’elle ait
été à la salle de classe et sous la surveillance de son enseignement.
Dans ce cadre de choses il y a trois questions juridiques par rapport au cas posée : Qui va devoir
indemniser les différentes victimes ? Sur quel fondement ? Quelle sera la juridiction compétente
en cas de contentieux ?
Pour bien répondre aux questions il faut les analyser séparément à l’égard l’accident du M.
Hilaire (I) l’accident de M. Perochon (II) l’accident du Mademoiselle Aliénor (III)
I. L’accident du M. Hilaire
Ainsi, par la qualité que M. Hilaire, l’Etat est responsable de ces dommages. Cependant il s’agit
d’un type spécial de responsabilité. L’Etat doit indemniser à ses collaborateurs occasionnels du
fait du régime de responsabilité sans faut fonde sur le risque. (CE 21 juin 1895 Cames). Par
ailleurs, comme en l’espèce on parle d’un type de collaborateur spécial, le collaborateur
occasionnel sollicité, il faut remarquer que c’est dans l’arrêt CE 22 novembre 1946 Commun
de Saint-Priest-la-Plaine que le Conseil d’Etat a posé les principes d’une responsabilité sans
faute au profit des collaborateurs occasionnels sollicites du service public. C’est un
collaborateur occasionnel sollicité qui a la possibilité de rejeter la demande qui lui est fait. La
jurisprudence de 1946 a souligné que trois conditions deviennent être remplis pour que ce
collaborateur peut engager la responsabilité de l’Etat.
Le premier, il faut que la participation au service public soit bénévole, c’est-à-dire de façon
désintéresse. Surtout guidé par le véritable vouloir à contribuer à l’exécution du service public.
Dans ce cas-là M. Hilaire parce qu’il est le père d’un élève il s’engage à être un assistant de
l’équipe enseignant en accompagnant les élèves lors de la sortie à Futuroscope.
La deuxième, il faut que la participation ait été sollicitée par la personne publique. Alors, en
l’espèce on peut déduire que l’école a demandé à M. Hilaire de devenir un accompagnant dans
le sorite scolaire et il a engagé la responsabilité en acceptant la sollicitude. Maintenant,
l’acceptation de la personne publique de l’aide du collaborateur suffit pour que soit engage sa
responsabilité sans faute. (CE 27 novembre 1970 Appert-Collin)
Et le troisième, il faut que le collaborateur assure l’exécution du service public et qu’il s’agit
effectivement d’un service public. En l’espèce, M. Hilaire a collaboré avec la surveillance des
élevés à la sortie scolaire dès qu’ils sont monté dans l’autocar, où il subit les dommages.
Notamment ici, on parle d’une vraie activité d’intérêt générale, le service public de
l’enseignement (Code de l’éducation juin 2000)
Dans ce cas-là, la juridiction compétente en cas de contentieux pour trancher le litige sera la
juridiction administrative. Ce dernier parce que l’Etat est soumis au régime de la responsabilité
sans faute fondé sur le risque. Aussi, par le principe posse par la jurisprudence CE 6 décembre
1855 Rothschild « principe de séparation des autorités administrative et judiciaire.
S’agissant des dommages subis par l’agent du service public, le professeur M. Perochon, deux
hypothèses peuvent être considérées. Le premier conduit à l’indemnisation des dommages par
l’Etat et le deuxième conduit à l’indemnisation direct des dommages par le tier qui a bousculé
violemment le professeur.
Ainsi, la jurisprudence du Conseil d’Etat détermine qu’eut égard aux circonstances de temps et
de lieu, doit être regardée comme accident de service la chute faite par un agent de la fonction
publique dans la cour d’une bibliothèque qu’il traversait pour aller à prendre son service, à
supposer même que cet accident aurait été provoqué par un malaise sans lien avec le service
(CE 30 juin 1995 N° 124622). En l’espèce c’est notable que l’origine du dommage n’est pas
liée avec le service public de l’enseignement, mais cette jurisprudence a consacré que pour que
l’accident de travail soit imputable au service, doit ressembler 3 critères indissociables et
cumulatifs : le lieu de l’accident, l’heure de l’accident et l’activité exercée au moment de
l’accident. Ainsi, M. Perochon était au sorti scolaire à Futuroscope alors qu’il marchait avec les
élèves. Le dommage est survenu pas sur el lieu de travail mais sur le lieu d’une activité scolaire,
pendant les heures de service et en exerçant leur fonction d’enseignement.
Ainsi, le professeur a la possibilité d’engager la responsabilité d’Etat, qui à son tour, a une
action subrogatoire a l’égard du tier.
Dans ce cas-là, la juridiction compétente en cas de contentieux sera la juridiction civile par
principe de séparation des autorités administrative et judiciaire.
En ce qui concerne les dommages subis par l’élève c’est l’Etat qui devrait indemniser. Mais on
pet se demander la raison pour laquelle l’état devient responsable d’une faute commise par des
enseignements. Selon la jurisprudence, un accident peut être imputable l’Etat s’il résulte d’une
faute du personnel enseignant placé sous sa responsabilité (CE 19 mars 1948 Foucher). Ainsi,
la professeure en charge de la garde des élèves au moment de l’accident de Mademoiselle
Aliénor a commis un défaut de surveillance. La chute de l’élève travers de la fenêtre s’est
produit pendant qu’elle était occupée à compter les autres élèves. Alors, c’est pareil dans le cas
où en attendant l'arrivée d'un professeur en retard à son cours, un élève de 11 ans tombe sur la tête et
vient heurter une plinthe. Les faits se sont produits en l'absence de l'enseignant mais à une heure où il
aurait dû normalement être là (CA d'Aix-en-Provence, du 5.1.05, n° 02-06825).
Ce défaut de surveillance trouve le fondement dans le deuxième alinéa de l’article 2 de la loi du 5 avril
1937 selon laquelle « Il en sera ainsi toutes les fois que, pendant la scolarité ou en dehors de la
scolarité, dans un but d'éducation morale ou physique non interdit par les règlements, les
enfants ou jeunes gens confiés ainsi aux membres de l'enseignement public se trouveront sous
la surveillance de ces derniers »
Cependant, l’Etat pourrait exercer une action récursoire contre l’enseignement mais seulement
si l’agent a commis la faut à titre personnel.
Cette même disposition spécifique aussi que la juridiction compétente en cas de contentieux
sera toujours la juridiction civile. L’alinéa 5 consacre que l’action de responsabilité qui peut être
exercée par la victime, ses parents ou ses ayants droit, à l’encontre de l’Etat, doit être porte
devant le tribunal civil ou le juge de paix lie où le dommage a été cause et dirigé contre le préfet
du département. Le délai de l’action sera de 3 années à partir du jour où le fait dommageable a
été commis.