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MENTION : Philosophie
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PRESENTATION DE LA FORMATION
1.1. Présentation
Il s'agit d'une formation spécifique, reconnue comme telle par le département de philosophie, par son UFR et
son Université. Elle ne repose pas sur un assemblage d'unités d'enseignement indépendantes couvrant de manière
hasardeuse le programme. Elle repose sur une concertation entre un ensemble d'enseignants qui ont choisi de
s'investir dans la préparation, c'est-à-dire de s'intégrer dans une formation cohérente, avec les exigences que ce
souci de cohérence implique.
La préparation à toutes les épreuves communes des deux concours est donc assurée.
Les résultats sont là : ces dernières années, plus de 30% d’inscrits à la préparation concours philosophie de Paris
Ouest ont régulièrement été reçus à l’agrégation ou au capes, un taux de réussite rarement atteint par les autres
universités.
Informations diverses :
Une mailing-list des étudiants se préparant aux concours de philosophie est établie au début de l’année, et
par laquelle leur sont régulièrement indiquées les informations relatives à la préparation concours (contenu des cours,
des conférences, lectures recommandées, sujets et inscription aux exercices oraux, dates des épreuves écrites, ...).
Un espace cours en ligne, qui est automatiquement accessible aux étudiants inscrits à la préparation
concours, permet aux enseignants de déposer les documents d’accompagnement et de faire quelques annonces.
Pour les informations relatives aux inscriptions et les mises à jour quant à leurs modalités : consulter la
rubrique les études/préparation aux concours/s’inscrire.
1.2. Déroulement
- Calendrier général
La préparation se déroule sur l'année universitaire complète en répartissant ainsi les enseignements :
- de septembre à décembre : préparation des épreuves écrites des deux concours, des épreuves orales sur
programme de l'agrégation et entraînement aux épreuves orales du capes
- de janvier à mars : préparation des épreuves écrites des deux concours et entraînement aux épreuves orales du
capes
- en mai : entraînement aux épreuves orales du capes et de l'agrégation
- en juin /début juillet: entraînement aux épreuves orales pour les admissibles
Sont prévus :
- 6 devoirs en philosophie générale
-2 commentaires de texte sur chaque auteur au programme de l’agrégation de philosophie, répartis également sur les
deux semestres
- 2 dissertations sur la notion au programme de l’écrit de l’agrégation, une par semestre.
Des exercices oraux sur la leçon et l'explication de texte sont organisés toutes les semaines d'octobre à juin. Trois
moments composent chaque exercice : 1) exposé de l'étudiant 2) analyse critique de l'exposé 3) reprise du sujet par
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l'enseignant, pour une durée totale d’une heure. Ils ont lieu le mercredi de 14 à 16h. Les étudiants s’inscrivent via la
mailing list.
Pour toutes les informations relatives aux conditions d'admission dans la formation, ainsi que pour les débouchés,
veuillez vous référer à la fiche formation en ligne :
http://www.u-paris10.fr/formation/
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ORGANIGRAMME ET CONTACTS
Université
UFR
Département / Formation
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SERVICES NUMERIQUES
Email universitaire
Toute communication avec les équipes pédagogiques et administratives doit s’effectuer avec votre adresse
électronique universitaire.
Au moment de l’inscription, un mail d’activation de votre adresse électronique universitaire …@u-paris10.fr est
envoyé sur votre adresse personnelle. Vous devez l'activer le plus rapidement possible pour communiquer avec les
personnels enseignants et administratifs, et accéder aux services numériques.
Sur ce portail, vous pourrez choisir votre mot de passe et connaître les moyens de réactiver le mot de passe en cas
de perte.
Vous pouvez également rediriger votre courriel sur votre adresse personnelle depuis votre webmail.
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CALENDRIER UNIVERSITAIRE 2018-2019
Vous pouvez prendre connaissance de votre calendrier sur le site internet de l’université :
-portail Etudiants https://etudiants.u-paris10.fr/ > Formation > Calendrier universitaire.
-ou directement à partir de l’URL : http://formation.u-paris10.fr/calendrieruniversitaire .
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MAQUETTE DE LA FORMATION
Épreuves Ecrites. Cours
Intitulé CM Code
Philosophie générale 18 séances de 2hCM 3LAGPP01
Intitulé CM Code
Philosophie générale 6 devoirs (dont 4 3LAGPP01
mutualisés avec MEEF)
Le temps (dissertation sur 2 devoirs 3LAGPP02
thème)
Locke (explication de 2 devoirs 3LAGPP03
texte)
Hegel (explication de 2 devoirs 3LAGPP03
texte)
Intitulé CM Code
La politique 12 séances de 2h CM 3LAGPP05
Intitulé Code TD
Colles de Philosophie 3LAGPP04 18h
générale
La politique (leçons) 3LAGPP05 12h
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texte)
Lucrèce (explications de 3LAGPP06 12hetd
texte)
Texte Anglais 3LAGPP07 12hetd
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PRESENTATION DES ENSEIGNEMENTS
3LAGPP01 Philosophie générale 24 séances de 2h Anne Sauvagnargues
asauvagnargu@parisnanterre.fr
PR
E. Pasquier
epasquier.epasquier@gmail.com
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3LAGPP02 LE TEMPS 18 séances de 2h Elie DURING
(CM) eduring@parisnanterre.fr - MCF
AVERTISSEMENT : L’ampleur du thème peut donner le vertige : toute la philosophie, ou presque, parle du temps – même quand il n’en est
pas explicitement question. Mais il faut garder à l’esprit qu’il ne s’agit à la fin que de se préparer à une épreuve dont les critères d’évaluation
sont globalement les mêmes que ceux de n’importe quelle dissertation. On n’attend pas du candidat une débauche d’érudition, ni la restitution de
contenus doctrinaux pour eux-mêmes. Le moment venu, il faudra analyser et traiter une question particulière, selon les exigences habituelles de
l’exercice. Dans ces circonstances, la difficulté tient généralement au fait qu’on en sait trop. L’élaboration inventive d’une problématique bien
ajustée au sujet revêt dès lors une importance spéciale ; c’est elle qui fera toute la différence. C’est dans cet esprit que nous aborderons les
questions que recouvre le thème temporel, en suivant l’ordre des raisons plutôt que des matières.
On commencera par examiner, en guise d’échauffement, certains motifs récurrents (expérience du « maintenant », souvenir et
projet, accélération et progrès, histoire et événement, etc.), mais aussi certaines grandes métaphores organisatrices des discours du
temps (flèche, fleuve, enveloppe, etc.). L’enquête se développera ensuite selon deux directions : le problème ontologique de l’être
du temps, dont témoignent les variations sur le thème de son caractère illusoire ; le problème cosmologique de la coexistence entre
temps du monde et temps de l’âme, qui conduira à s’interroger sur le sens de la simultanéité, une dimension latérale du temps
aussi importante en vérité que la simple succession.
On verra qu’en méditant sur « le Temps » comme figure familière de l’ordre ou du cours des choses – figure si familière, et si
singulière, que le terme a fini par devenir un nom propre –, la tradition philosophique ne s’est guère préoccupée de donner un
fondement à l’opposition convenue entre temps objectif et temps subjectif, temps mesuré et temps vécu, temps des horloges et
temps des consciences. Elle s’est livrée plutôt à deux opérations complémentaires. À partir de l’expérience commune du temps
(ou de la temporalité), elle a cherché, d’une part, à dégager la forme du temps, le temps comme forme, au-delà de la variété des
phénomènes temporels, et en l’associant le plus souvent à une puissance du sujet. Elle a d’autre part construit, au fil de ses
élaborations discursives, une étrange notion : le concept « TEMPS » (tempus, Zeit), dans lequel elle a reconnu la puissance
destructrice ou créatrice du devenir, sa valeur dramatique sur le plan de l’existence humaine.
Irréductible aux schèmes ou catégories temporelles, TEMPS joue alors le rôle d’une espèce d’échangeur où se croisent et se
nouent d’autres fils, d’autres problèmes qu’il convient d’identifier et d’évaluer en montrant à chaque fois ce qu’on gagne à
reformuler certaines questions temporellement : paradoxes du continu (instant et durée), problèmes de l’identité dans le
changement, de l’éternité et du devenir, de l’universel et de l’individuel, du déterminisme et de la contingence, de la répétition et
de la différence, de l’effectivité du possible, de la liberté, du destin ou de la mort…
Bibliographie
Les études consacrées au temps sont légion, comme les commentaires consacrés à la signification de cette notion dans l’histoire de la
philosophie, ou dans la perspective des sciences contemporaines (physique, biologie, psychologie, géologie et paléontologie, sciences sociales et
historiques, etc.). Une bibliographie étoffée circulera en début d’année, accompagnée d’explications sur la manière dont il convient d’en faire
usage. Parmi les textes dont une lecture attentive serait profitable dès l’été, on peut citer :
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3LAGPP03 Emmanuel Renault
Le cours se donnera pour objectif de parcourir l’ensemble du système hégélien, en s’appuyant sur la Phénoménologie de l’esprit
(en tant que première partie ou introduction du système) et l’Encyclopédie des sciences philosophiques (en tant qu’exposition
abrégée du reste du système). La partie du cours concernant la Phénoménologie de l’esprit ne couvrira pas l’intégralité de
l’ouvrage. Une journée d’étude sera organisée en complément. La partie du cours portant sur l’Encyclopédie se référera également
aux parties du système développées sous forme de livres (Science de la logique et Principes de la philosophie du droit) ou de
cours (sur la philosophie de l’histoire, sur l’art et la religion, sur l’histoire de la philosophie).
Œuvres au programme
Hegel, Phénoménologie de l’esprit, trad. B. Bourgeois, Paris, Vrin, 2006 (une édition de poche est à paraître dans les tous
prochains mois).
Hegel, Encyclopédie des sciences philosophiques, trad. B. Bourgeois, en trois volumes, Paris, Vrin, 1986, 1988, 2004 (il s’agit de
la traduction des trois éditions de l’Encyclopédie dans une édition augmentée des additions orales. Une édition de poche de la
même traduction dans la seule version de 1827/1830 et sans additions orales est également disponible chez le même éditeur).
Hegel, Science de la logique, trois volumes, trad. B. Bourgeois, Paris, Vrin, 2016.
Hegel, Principes de la philosophie du droit, trad. J.-F. Kervégan, Paris, Puf, 2013.
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3LAGPP03 Locke Volume horaire Enseignant :Christian Lazzeri
CM / 20h laz117@orange.fr
PR
La pensée morale et politique de Locke
Le cours d’agrégation portera sur la philosophie morale et politique de John Locke et il commencera par s’intéresser
aux fondements de sa pensée morale. Celle-ci se construit dans le contexte de l’émergence du néo épicurisme de la
seconde moitié du XVIIe siècle qui caractérise les œuvres de Pascal, Nicole, La Rochefoucauld, Gassendi, Bernier et
Saint Evremond. Ces auteurs, comme Locke, ont en commun de placer les motivations morales dans les sensations
primitives du plaisir et de la douleur et, selon l’importance que l’on accorde à la raison, de montrer quels sont les
calculs rationnels que l’on doit choisir concernant les rapports entre ces deux sensations lorsqu’elles constituent la
conséquence l’une de l’autre. Cependant, comme le plaisir et la douleur ne possèdent pas en eux-mêmes de valeur
morale, il faut recourir à une loi morale qui les oriente vers les comportements requis, tout en conservant ces
sensations au titre de fondement du principe d’obligation à l’égard de la loi. On étudiera la genèse de cette morale
hédoniste lockienne dans différents textes (dont certains inédits du vivant de Locke): Ethica, le Journal, Les carnets,
les Pensées sur l’éducation et surtout le L. II de L’Essai philosophique concernant l’entendement humain, ainsi que Le
christianisme raisonnable.
La morale et la politique de Locke possèdent le même fondement et sa théorie morale introduit immédiatement à sa
pensée politique qui se fonde sur une théorie de la loi naturelle dont la construction s’amorce au cours des années
1660 avec les Essais sur la loi naturelle, et s’achève avec le Second traité du gouvernement civil de 1690. Cette
théorie permet de déduire tout le corps du droit naturel en lui donnant un contenu très différent de celui de Grotius, de
Hobbes et de Spinoza et en rapprochant Locke des positions défendues par Pufendorf. On montrera de quelle
manière, en s’appuyant sur le Second traité du gouvernement civil, on peut alors construire une théorie de la liberté
de conscience, du droit à la sécurité, de la propriété privée, des institutions politiques et du droit de résistance, théorie
politique qui a largement alimenté le courant du libéralisme moderne.
Œuvres de Locke
Bibliographie secondaire
a) Philosophie morale
Simone Goyard-Fabre, John Locke et la raison raisonnable, Paris, Librairie philosophique J. Vrin, 1986.
Expérience et raison. Les fondements de la morale selon Locke, Jean-Michel Vienne, éditions Vrin, 1991.
Antonia LoLordo, Locke's Moral Man, Oxford: Oxford University Press, 2012.
Elliot Rossiter, “Hedonism and Natural Law in Locke's Moral Philosophy,” in Journal of the History of Philosophy,
54(2), 2016, pp. 203–255.
b) Philosophie politique
Richard, Ashcraft, Locke’s Two Treatises of Government, London: Unwin Hymen Ltd. 1987
John Dunn, La pensée politique de John Locke, PUF, 1991.
*Crawford B. Macpherson, La Théorie politique de l'individualisme possessif. De Hobbes à Locke, Gallimard, 2004.
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Raymond Polin, La politique morale de John Locke PUF, 1960.
Martin Seliger, The Liberal Politics of John Locke, London: Allen & Unwin. 1968.
*Jean Fabien Spitz, John Locke et les fondements de la liberté moderne, PUF, 2001.
*James, Tully, A Discourse on Property, John Locke and his adversaries, Cambridge University Press. 1980.
Jeremy Waldron, God, Locke, and Equality: Christian Foundations of Locke’s Political Thought, Cambridge University
Press, 2002.
(*) les astérisques désignent les ouvrages dont la lecture estivale est considérée comme prioritaire.
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3LAGPP03 Locke Volume horaire Enseignant :Philippe Hamou
CM / 16h phamou@parisnanterre.fr
PR
Descriptif : Dans cette première partie du cours sur Locke (1er semestre) centrée sur l’Essai sur
l’entendement humain nous aborderons un certain nombre de grandes questions épistémologiques et
métaphysiques : réfutation de l’innéisme, nature des idées et des qualités, substance, pouvoirs, espace
et temps, corps et esprit, conscience et réflexion, identité personnelle, essences réelles et nominales,
degrés de connaissance et formes de l’assentiment.
Indications bibliographiques
• Traductions françaises :
Je m’appuierai sur
Essai philosophique concernant l'entendement humain, trad. Coste, réédition dans une orthographe modernisée, Le Livre de
Poche, 2009 (cette traduction a l'insigne mérite d'avoir été relue par Locke lui-même)
Autre traduction française chez Vrin (en poche): Essai sur l'entendement humain, vol I (Livre I et II) ; vol. II (Livre III et IV). Par
J-M. Vienne.
Le chapitre 27 du livre II est traduit et longuement commenté dans Locke, Identité et Différence, l’invention de la conscience, éd.
E. Balibar, Seuil 1998.
The Works of John Locke, 10 vols, Londres, 1801 (éd. E. Law, divers reprint). Encore indispensable pour de nombreux textes en
attente d’édition critique, dont notamment l’échange avec Stillingfleet (vo. IV).
Une nouvelle édition des œuvres complètes est en cours aux éditions Clarendon d’Oxford. A ce jour elle comporte outre l’Essay,
les Drafts A et B (pas encore le C), les Ecrits sur la monnaie, la paraphrase sur les épîtres de saint Paul (en 2 vols. , éd.
Wainwright), le premier traité de la tolérance, les écrits sur l’éducation…
La Correspondence of John Locke est publiée par De Beer en huit volumes (Oxford, 1978). O n peut se reporter au volume très
utile des Selected Letters, Oxford 2002 (en libre accès au rez de jardin de la BNF).
Cf. également Le recueil Writings on Religion, éd. Nuovo, Oxford, 2002 qui comporte de nombreux textes inédits.
• En traduction française :
Draft A, Première esquisse de l’essai sur l’Entendement humain, éd ; M. Delbourg Delphis, Vrin 1974
Examen de la vision en Dieu de Malebranche, éd ; Pucelle, Vrin, 1978, réed. Vienne, 2013
De la Conduite de l’Entendement, tr. Michaud, Vrin,1975
Lettre sur la tolérance et autres textes, ed. Spitz, GF, 1992
Que le christianisme est très raisonnable, éd. Bouchilloux (BNF)
Quelques pensées sur l’Education, Vrin, 1966
Le second traité du gouvernement, éd. Spitz, PUF, 1994
Morale et Loi naturelle, éd. Spitz, Vrin 1990 (contient des écrits de jeunesse, des extraits des Carnets et de la controverse avec
Stillingfleet)
Quatre lettres à Philippe de limborch sur le problème de la Liberté, éd. Spitz, dans le numéro 53 de la revue ‘Philosophie’ mars
1997.
« Locke. Notes sur l’espace. 1676-1678 », présentées et traduites par P. Hamou in Luc Peterschmitt (éd.), Espace et Métaphysique
de Gassendi à Kant, une anthologie, Paris, Hermann.
Les manuscrits médicaux de jeunesse sont traduits dans Crignon, C. Locke Médecin, Paris Garnier 2016 et accompagnés d’une
substantielle étude.
John Locke Bibliography : a comprehensive listing of publication by and about John Locke. John C. Attig (dir.) URL :
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http://www.libraries.psu.edu/tas/locke/index
John Locke Chronology. A Calendar of datable materials in Locke’s Life and Papers. John C. Attig (dir.). URL :
http://openpublishing.psu.edu/locke/chron/index.html
John Locke Manuscripts. A guide to MS papers and collections. John C. Attig (dir.). URL :
http://openpublishing.psu.edu/locke/mss/index.html?q=tas/locke/mss/index.html
Digital Locke’s Project, P. Schuurman (dir.). URL : http://www.digitallockeproject.nl/
Locke studies. An annual Journal of Locke Research (anciennement The Locke Newsletter, 1970-2000), un numéro annuel, R.
Hall puis B. Stanton (dir), Oxford. Depuis 2018, open access ejournal, B. Hill (dir.), University of Western Ontario, URL :
https://ojs.lib.uwo.ca/index.php/locke/index
• Biographies et documents
King, P. The life of John Locke, 1829
Fox Bourne, The Life of John Locke, 2vol. (1874)
Cranston, M. John Locke a biography, Londres, 1957
Woolhouse Roger, 2007. Locke: A Biography, Cambridge, Cambridge University Press.
Ouvrages d’introduction :
En français :
Michaud, Y. Locke, PUF Quadrige
Parmentier, M. Introduction à L’Essai concernant l’Entendement humain de Locke, PUF, 1999
Brykman, Locke, Idées, langage et connaissance, Ellipses, 2001
Hamou, Introduction dans Locke, Essai sur l’entendement humain, Livre de Poche 2009
En Anglais :
Jolley, Locke : his philosophical thought, Oxford, 1999
Lowe, J. Locke on human Understanding, Routledge, 1995
Yolton : A Locke Dictionary, Oxford
• Alexander, P. Ideas, Qualities and Corpuscules, Locke and Boyle on the External World (Cambridge, 1985).
• Ayers, M. I Locke, Epistemology and Ontology, 2 vol. ( Londres, 1991).
• Gibson , J. Locke’s theory of knowledge and its historical Relations, Cambridge 1917 (1968)
• Jacovides Michael, 2017. Locke’s Image of the World, Oxford, Oxford University Press.
• Lennon, T. M. The Battle of Gods and Giants, the Legacies of Descartes and Gassendi (Princeton, 1993).
• Mackie, J. L. Problems from Locke (Oxford, 1976).
• Marshall, John John Locke, Resistance religion and responsability, Cambridge, 1994
• Ott Walter, 2004. Locke’s Philosophy of Language, Cambridge, Cambridge University Press.
• Stuart Matthew, 2013. Locke’s Metaphysics, Oxford, Oxford University Press.
• Thiel Udo, 2011. The Early Modern Subject, Oxford, Oxford University Press.
• Wolterstorff, N. John Locke and the Ethics of Belief (Cambridge, 1996).
• Yolton, J. John Locke and the Way of Ideas (Oxford, 1956).
• Yolton, J. Locke and the Compass of human Understanding, Cambridge, 1970
En français
• Revue internationale de philosophie, numéro spécial sur Locke, 2, 1988 n° 165
• Philosophical Enquiries. Revue des philosophies Anglophones décembre 2014, n° 2 et 3 Dossier. Locke (revue en ligne)
En anglais
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• Anstey, P. 2006 Locke critical assesments, 3 vol. Routledge (BNF)
• Ashcraft, R., ed. : Locke, critical Assessments (4vols) (BU)
• Chappell, Vere, ed, The Cambridge Companion to Locke, Cambridge (Cambridge UP)
• Newman, Lex, The Cambridge Companion to Locke’s Essay concerning human Understanding, (Cambridge UP)
• Chappell, Vere, ed. Locke, Oxford, 1998.
• Hamou Ph. et M. Pécharman (dir.), Locke and Cartesian Philosophy, Oxford, Oxford University Press, 2018.
• Rogers, A. G. , éd. Locke’s philosophy content and context (Oxford, 1994). (BNF)
• Thiel, U. : Locke, The International Library of Critical essays in the History of Philosophy, 2001 (BNF)
• Tipton , I.: Locke on human understanding (BU)
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3LAGPP05 La politique Volume horaire Enseignant Christian Lazzeri
1é séances de Laz117@orange.fr
2h (CM) PR
: La politique
Parler de « la politique » semble renvoyer à première vue à un secteur où une sphère sociale spécifique
caractérisée par une finalité ou une fonction particulière qui la distingue de toutes les autres et qui engage un
ensemble d’attitudes et de pratiques individuelles et collectives. S’il existe quelque chose comme une telle sphère,
celle-ci doit donc se différencier nettement des sphères religieuse, économique, militaire, éducative, assistantielle,
familiale et peut-être même de ce type d’attitude qui ne relève d’aucune sphère sociale particulière et que l’on appelle
l’éthique. Une telle distinction implique cependant que la politique ne puisse émerger comme sphère sociale distincte
qu’au sein d’une société socialement différenciée, c’est-à-dire une société qui a progressivement procédé à une
séparation (relative) de ces différentes sphères sociales de manière à les organiser selon des règles propres qui
commandent des pratiques distinctes. Si on admet l’existence d’un tel processus de différenciation sociale, on doit
admettre que les différents univers sociaux se distinguent chacun par des objets, des règles et des pratiques
spécifiques et qu’ils manifestent au minimum une forme d’indépendance relative les uns à l’égard des autres. Telle est
la première question que se posera le cours.
À supposer cependant qu’il en aille ainsi et que la politique apparaisse comme un domaine autonome d’objets et de
pratiques, encore faut-il en produire une définition précise autrement que sous la forme d’une simple différence
formelle abstraite d’avec les autres sphères ou champs sociaux. Une telle entreprise semble cependant soulever
immédiatement une difficulté: c’est qu’il n’existe pas d’accord entre les philosophes, ni même entre les théoriciens des
sciences sociales sur la nature de la politique. On peut sans doute lui assigner l’objectif de défendre la liberté
collective (Machiavel) ou individuelle des citoyens (Spinoza, Locke, Rousseau, Kant, Arendt, Rawls, Pettit), mais on
peut opposer à cette définition que son objectif premier relève plutôt d’une défense de l’égalité entre les citoyens
(Babeuf, Saint-Just), à moins qu’on ne lui assigne celui de défendre prioritairement la sécurité individuelle et collective
(Hobbes, Schmitt, Freund). Mais on pourrait très bien opposer à ces objectifs celui qui place d’abord la politique au
service du salut religieux (Saint Thomas, Pascal, Bossuet), à moins que ce salut se restreigne à un simple but
d’autoréalisation éthique (Platon, Aristote, de nouveau Spinoza). Mais peut-être que toutes ces définitions ont en
commun une certaine cécité à l’égard de la véritable fonction de la politique qui vise à assurer les conditions de
reproduction économique d’une classe sociale qui détient les moyens de production et exerce une domination aussi
bien sur le travail servile que sur le travail salarié (Marx). A moins que, come le soutient Weber, la politique se
définisse comme «l’ensemble des efforts que l’on fait en vue de participer au pouvoir ou d’influencer la répartition du
pouvoir, soit entre les Etats, soit entre les divers groupes à l’intérieur d’un même État», et cela en vue de la
domination de l’homme sur l’homme ». Qu’est-ce qui permet de trancher entre ces différentes définitions ? Ce sera la
seconde question du cours.
Ouvrages Classiques
18
Ouvrages contemporains
Pierre Bourdieu, Propos sur le champ politique Presses Universitaires Lyon, 2000
Id. «Décrire et prescrire : Note sur les conditions de possibilité et les limites de l'efficacité politique », Actes de la
o
recherche en sciences sociales, n 38, mai 1981.
Julien Freund, L’Essence du politique, Sirey, 1965.
Hannah Arendt, Condition de l’homme moderne, Pocket, 2002.
Id. Qu’est-ce que la politique, Seuil, 2011 ?
Isahiah Berlin, Eloge de la liberté. Calmann-Lévy, 1988.
Friedrich Hayek, La constitution de la liberté, LITEC, 1994.
Robert Nozick, Anarchie, Etat, Utopie, PUF, 1978
Philip Pettit, Républicanisme. Une théorie de la liberté et du gouvernement, Gallimard, 2004
e
Claude Lefort, Essais sur le politique, XIX-XX siècle, Seuil, 1986, « Points », 2001.
Crowford B. Macpherson, La théorie politique de l’individualisme possessif de Hobbes à Locke, Gallimard, 2004.
Karl Marx, Le 18 brumaire de Louis Napoléon Bonaparte, Editions sociales, 1969.
Id. Les luttes de classe en France, Editions sociales, 1984.
Id. L’idéologie Allemande, Editions sociales, 1974.
John Rawls, Théorie de la justice, Seuil, 1986.
Carl Schmitt, Parlementarisme et démocratie , Seuil, 1988
Leo Strauss, La Cité et l'Homme, Paris, LGF, collection de poche Biblio essais. 2005
Michael Walzer, Sphères de justice. Une défense du pluralisme et de l'égalité. Éditions du Seuil, 1997
Max Weber, Le savant et le politique, 10/18, 2002.
19
3LAGPP06 Textes français ou traduits en français. 12 séances de 2h Christelle VEILLARD
Lucrèce CM
christelle.veillard@parisnanterre.fr
MCF
Texte au programme :
LUCRECE, DE LA NATURE DES CHOSES, traduction de Bernard Pautrat (introduction et notes par Alain Gigandet), Paris, Le
Livre de Poche, collection « Classiques de la philosophie », 2002.
Bibliographie
Textes épicuriens :
Lucrèce, De la nature. De rerum natura, traduction, introduction et notes par J. Kany-Turpin, Paris, Aubier, 1993 ; GF-
Flammarion, 1997 .
2
Épicure. Lettres, maximes et autres textes, traduction, introduction et notes par P.-M. Morel, Paris, GF Flammarion, 2011.
Les Épicuriens, dir. Delattre & Pigeaud, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2010.
Commentaires :
À lire cet été :
Salem J., L’atomisme antique. Démocrite, Épicure, Lucrèce, Paris, Poche Références, 1997.
Pour la suite :
Ernout A., Robin L., Commentaire exégétique et critique de Lucrèce, De rerum natura, Paris, Les Belles Lettres, 1925.
Algra K.A., Koenen M.H., Schrijvers P.H. (éd.), Lucretius and his Intellectual Background, Amsterdam, North Holland,
Verhandelingen der Koniklijke Akademie van Wetenschappen, 1997.
Balaudé J.-F., Le Vocabulaire d’Épicure, Paris, Ellipses, 2002.
Boyancé P., Lucrèce et l’épicurisme, Paris, P.U.F., 1963.
Droz–Vincent G., « Les foedera naturae chez Lucrèce », dans Le Concept de nature à Rome. La physique, C. Lévy (éd.), Paris,
Presses de l’École Normale Supérieure, 1996, p. 191-211
Conche M., Lucrèce et l’expérience, Treffort, Éditions de Mégare, 1990 .
3
Gigandet A., Fama deum. Lucrèce et les raisons du mythe, Paris, Vrin, 1998.
- Lucrèce. Atomes, mouvement. Physique et éthique, Paris, PUF, 2001.
Gigandet A., Morel P.-M. (éd.), Lire Épicure et les épicuriens, Paris, P.U.F., 2007.
Gillespie S., Hardie P. (éd.), The Cambridge Companion to Lucretius, Cambridge, Cambridge University Press, 2007.
Luciani S., L’éclair immobile dans la plaine, philosophie et poétique du temps chez Lucrèce, Leuven, Peeters, 2000
Moreau P.-F., Lucrèce. L’âme, Paris, PUF, 2002.
Morel P.-M., Atome et nécessité. Démocrite, Épicure, Lucrèce, Paris, P.U.F., 2000 ; 2013 .
2
- , Épicure. La nature et la raison, Paris, Vrin, « Bibliothèque des Philosophies », 2009 ; 2013 .
2
Salem J., La Mort n’est rien pour nous. Lucrèce et l’éthique, Paris, Vrin, 1990.
- Tel un dieu parmi les hommes. L’éthique d’Épicure, Paris, Vrin, 1989.
Warren J. (éd.), The Cambridge Companion to Epicureanism, Cambridge, Cambridge University Press, 2009.
Espace coursenligne : OUI
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3LAGPP06 Descartes : Méditations métaphysiques – 12 séances de 2h Schwartz Claire
Objections et Réponses (CM) cschwartz@parisnanterre.fr
MCF
Descriptif :
Les Méditations métaphysiques constituent un texte majeur de l’histoire de la philosophie, et probablement l’ouvrage de
Descartes qui a donné lieu au plus grand nombre d’interprétations. Pour bien le situer, il faut pouvoir en saisir clairement
l’argumentation. C’est ce que nous entreprendrons de faire lors de ce cours, ce qui nous conduira nécessairement à l’étudier dans
l’ordre exact dans lequel il est écrit : cet ordre d’enchaînement des thèses et de passage d’une Méditation à l’autre est la véritable
clé qui permet d’entrer dans la construction métaphysique produite par ce texte et d’en comprendre l’architecture. En parallèle de
cette lecture suivie des six Méditations, nous étudierons les passages des Réponses au travers desquels Descartes entendait
répliquer aux objections que les diverses articulations argumentatives de son texte pouvaient susciter.
R. DESCARTES, Méditations métaphysiques - Objections et Réponses, présentation par Michelle Beyssade et Jean-
Marie Beyssade, Paris, G.F.-Flammarion, 2011
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3LAGPP07 Oral – Texte grec. Platon, Philèbe Volume horaire Olivier RENAUT (MCF)
24h CM orenaut@parisnanterre.fr et
(traduction et Aurélien BERRA (MCF)
commentaire) + aberra@parisnanterre.fr
12h CM de grec.
Platon, Philèbe
Dialogue de la période tardive, le Philèbe (re)met en scène Socrate dialoguant avec Protarque et un Philèbe presque muet sur ce
qui fait une vie « bonne ». La définition du plaisir apparaît dès lors primordiale pour lui accorder la place qui lui revient dans une
vie où se mêle intelligence et plaisir. À l’aune de cette définition, ce sont aussi une cosmologie, le rôle la dialectique, une
classification des sciences, que Platon détaille, qui s’achève « aux portes du Bien ».
Œuvres au programme
Le texte au programme est Platon, Philèbe, Diès, A., (édition et traduction annotée), tome IX des Œuvres complètes de
Platon, Paris, Belles Lettres, 1941.
Une bibliographie complémentaire sera distribuée en début de séance. Néanmoins, il est recommandé de consulter le plus
rapidement possible :
• Platon, Philèbe, trad. Jean-François Pradeau, Paris, Flammarion, 2002 (et reimp.)
• Dixsaut, M. (ed.) La Fêlure du plaisir, études sur le Philèbe de Platon, (deux vols.) Paris, Vrin,
1999.
• Delcomminette, S. Le ‘Philèbe’ de Platon : introduction à l’agathologie platonicienne. 1 vols.
Philosophia antiqua, Leiden, Brill 2002.
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3LAGPP07 Texte allemand 12 séances de 2h B.Halimi
(CM) bhalimi@parisnanterre.fr
MCF
Descriptif :
Le cours sera consacré au commentaire linéaire de l’oeuvre au programme, à savoir les trois premiers chapitres du
Logische Aufbau der Welt de Rudolf Carnap. Le cours présentera différents éléments de contexte, concernant à la
fois le monde qui est en jeu et la logique qui sert d’instrument à sa “construction”.
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3LAGPP07 Texte anglais 12 séances de 2h Maniglier Patrice
(CM) pmaniglier@parisnanterre.fr
MCF
Le cours se concentrera sur la compréhension du sens de l’introduction de la notion de « pragmatisme » dans l’œuvre de Peirce et
de la réélaboration que lui font subir les textes des années 1905-1907 au programme. Nous partirons de la première formulation du
« principe de Peirce » dans « How to Make our Ideas Clear » (1878), en le resituant dans le contexte des réflexions de Peirce sur la
nature des signes et de la méthode scientifique, et en insistant sur les problèmes précis qu’il est censé résoudre. Nous étudierons
ensuite la manière dont Peirce, à la suite de William James, constitue, au début du XXe siècle, le principe en une position
philosophique générale, susceptible d’être constituée en « doctrine » (dont on interrogera le caractère métaphilosophique), et nous
étudierons en particulier les relations et les différences entre James et Peirce. Nous pourrons ainsi nous concentrer sur les
opérations (développement, reformulation, différenciation stratégique) auxquelles Peirce se livre sur ses propres thèses dans la
série des textes au programme, au point de proposer une autre doctrine, le pragmaticisme. On nourrira cette analyse d’une
constante confrontation avec l’héritage du pragmatisme tant dans la philosophie « analytique » (Putnam, Rorty) que dans la
tradition « continentale » (Deleuze, Stengers, Latour).
Œuvre au programme :
PEIRCE : The Essential Peirce: Selected Philosophical Writings, Volume 2 (1893-1913), Indianapolis, Indiana University Press,
1992 – la section PRAGMATICISM (1905-07) constituée des essais suivants : “What Pragmatism Is” (1905), “Issues of
Pragmaticism” (1905), “The Basis of Pragmaticism in Phaneroscopy” (1906), “The Basis of Pragmaticism in the Normative
Sciences” (1906) et “Pragmatism” (1907), p. 331-433
C. S. Peirce, ‘How to Make our Ideas Clear’, in The Essential Peirce: Selected Philosophical Writings, Volume 1 (1868-1893);
“Philosophy and the Conduct of Life”, Section ‘Harvard Lectures on Pragmatism’, in The Essential Peirce: Selected
Philosophical Writings, Volume 2 (1893-1913).
W. James, Pragmatism (1907), Cambridge, Harvard University Press, 1975 (trad. Fr. “Champs”, Flammarion”).
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3LAGPP07 Texte latin. 2h CM Marie HUMEAU
marie.humeau@parisnanterre.fr
Christelle VEILLARD
christelle.veillard@parisnanterre.fr
Texte au programme :
CICERON, De natura deorum. I. (De la nature des dieux), in Cicero in twenty-eight volumes, vol. XIX, On the Nature
of the Gods. Academica, H. Rackham ed., Harvard University Press The Loeb Classical Library, Cambridge, Mass.,
1933 (réimpr. 2005), p. 2-120 (pages paires).
Le livre I examine la position épicurienne : les dieux n’ont pas produit le monde et ne s’en occupent pas. Cette
conception cosmologique (non providentialiste) et cette définition des dieux engage une réflexion sur l’épistémologie :
quels sont les critères de la vérité ? Comment se constituent les notions communes desquelles part la connaissance ?
Bibliographie
Outils linguistiques :
H. Merguet, Lexikon zu den philosophischen Schriften Cicero’s, 3 vol., (zweiter Teil der Lexikon zu Schriften Cicero’s),
Hildesheim-Zürich-New York, Georg Olms, 1987.
Balaudé J.-F., Le Vocabulaire d’Épicure, Paris, Ellipses, 2002.
Toute grammaire latine dont vous êtes familier.
Traductions :
Cicéron. La nature des dieux, traduit et commenté par Clara Auvray-Assayas, Paris, Les Belles Lettres [« La roue à livres »],
2002.
Martin van den Bruwaene, Cicéron. De natura deorum. Livre premier, Bruxelles, Latomus, (1970) 107.
Commentaires
À lire cet été :
Salem J., « chap. 5 : le bonheur, les dieux, la mort », Tel un dieu parmi les hommes. L’éthique d’Épicure, Paris, Vrin, 1989, p.
175-204.
Kany-Turpin J., « chap. 7 : Les dieux. Représentation mentale des dieux, piété et discours théologique », dans Gigandet & Morel
(dir.), Lire Épicure et les épicuriens, Paris, PUF, 2007, p. 145-165.
Pour la suite :
Bénatouïl Th., « La méthode épicurienne des explications multiples », Les Cahiers Philosophiques de Strasbourg, L’Épicurisme
antique, 2003, 15, p. 15-47.
Festugière A.-J., Épicure et ses dieux, Paris, PUF, 1968.
Gigandet A., « Providence et causes finales : une polémique épicurienne », dans Les Cahiers Philosophiques de Strasbourg.
L’Épicurisme antique, 2003, 15, p. 49-69.
- « chap. 4 : la connaissance, principes et méthode », dans Gigandet & Morel (dir.), Lire Épicure et les épicuriens, Paris, PUF,
2007, p. 73-98.
Giovacchini J., L’empirisme d’Épicure, Paris, Classiques Garnier, 2012.
Guyau J.-M., « Livre III. Chap. 4. La piété épicurienne. Lutte contre la divinité conçue comme cause efficiente », La morale
d’Épicure, Paris, Encre Marine, 2002 (1886 ).
1
Moreau J., « Épicure et la physique des dieux », Revue des Études Anciennes, 1968, 70. 3-4, p. 286-294.
Morel P.-M., « Les dieux : une théologie de l'indifférence », Épicure. La nature et la raison, Paris, Vrin, 2013, p. 88-100.
Espace coursenligne : OUI
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CHARTE DU VIVRE-ENSEMBLE
Séance du CA du 07 avril 2014
L'Université Paris Ouest Nanterre la Défense est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel
(EPCSCP) régi par les articles L. 711-1 et suivants du Code de l'éducation. La communauté universitaire se compose
d’étudiant-e-s et de personnel répartis sur les sites de Nanterre, Ville d'Avray, Saint-Cloud et la Défense. Le fonctionnement
harmonieux de notre Université exige que chacun-e respecte les règles du savoir-vivre ensemble rappelées dans la présente
charte.
Egalité et non-discrimination
Le fonctionnement de l'Université et la réussite de chacun-e s'enrichissent de la singularité des personnes qui composent notre
communauté.
Toute discrimination, notamment sur le sexe, l'origine, l'âge, l'état de santé, l’apparence, le handicap, l'appartenance religieuse,
la situation de famille, l'orientation sexuelle, les opinions politiques ou syndicales, est prohibée.
L'Université promeut l'égalité entre les femmes et les hommes et lutte contre les stéréotypes de genre.
Laïcité
Conformément au principe constitutionnel de laïcité, rappelé par l'article L. 141-6 du Code de l'éducation, l'Université Paris
Ouest Nanterre la Défense est un établissement laïque et indépendant de toute emprise religieuse ou idéologique.
Le campus de l'Université et les activités qui y sont menées doivent respecter l'exigence de neutralité des services publics. Les
agents de l'Université ne doivent porter aucun signe religieux ostentatoire.
Les cours, les examens et l’organisation des services respectent strictement le calendrier national et ses règles d’application
fixés par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
L'enseignement et la recherche visent au libre développement scientifique, créateur et critique, dans le respect de la liberté
d'expression et d'opinion. L'exercice de la liberté d'expression doit être respectueuse d'autrui et être exempte de tout abus
relevant de la diffamation et de l'injure (outrance, mépris, invective). Elle ne saurait porter atteinte aux différentes missions de
l'Université.
La participation démocratique est essentielle à la vie de l'établissement. Des élections sont organisées pour les étudiant-e-s et
les personnels, permettant la participation de tout-e-s aux choix et décisions de l'Université.
Chacun-e doit travailler dans un esprit de respect mutuel excluant toute forme de harcèlement moral ou sexuel, de menaces,
de violences physiques ou verbales, et toute autre forme de domination ou d’exclusion.
Chacun-e doit respecter l'environnement de travail sur l'ensemble des sites de l'Université. Le respect des règles d'hygiène et
de sécurité et la recherche d'un développement durable sur le campus garantissent un environnement respectueux du bien-être
de chacun-e.
Les tags, graffitis, affichages sauvages et jets de détritus constituent une dégradation volontaire de l'environnement de travail et
sont prohibés. Les détritus doivent être déposés dans les endroits idoines.
L'ensemble de la communauté universitaire se mobilise afin de garantir le respect des principes édictés dans la présente
Charte. Les contrevenant-e-s aux règles énoncées dans la présente charte s'exposent à des sanctions disciplinaires,
conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur.
En cas de difficulté concernant l’application des règles du savoir-vivre ensemble, des instances et services de l'Université sont
à votre disposition (le comité d'hygiène, sécurité et condition de travail, la direction des ressources humaines, le service de
médecine préventive, le service d’action sociale, les organisations syndicales, les instances paritaires comme les instances
élues de l'Université).
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Vous pouvez également envoyer un courriel à l'adresse vivre-ensemble@u-paris10.fr.
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