Sunteți pe pagina 1din 18

IMMUNOLOGIE

SEANCE 8

CHAPITRE 7

Slide 36

Nous avons parlé de la notion d’affinité et d’avidité il nous reste celle de la


spécificité des Ac.

Laquelle concerne le site actif et laquelle concerne la molécule dans sa totalité ?

-L’affinité est pour un site actif alors que l’avidité est pour l’ensemble de la
molécule d’anticorps. L’avidité est une résultante difficile à calculer qui fait
intervenir à la fois l’affinité d’un site actif pour un Ag ainsi que la valence puisque
même si l’affinité est faible, si l’Ig possède plusieurs valences il retiendra
d’avantage la molécule d’Ag (compensation). Ceci a des conséquences car les
premières immunoglobulines à être secrétées lors d’une réponse immunitaire sont
les molécules d’Ig de classe IgM ayant une faible affinité compensée par la
valence.

 La notion de specificité: la molécule d’Ac peut se lier à un seul épitope de


l’Ag donc si 2 Ag partagent un même épitope donc des Ac induits contre
l’un pourront reconnaitre l’autre.

Quelles seront les conséquences ?

-Supposez que vous ayez un premier contact avec un Ag donné lors de l’enfance
ensuite vous ayez un contact avec un autre Ag porté par un autre microorganisme
qui lui ressemble (ayant des épitopes communs).

Est qu’on va faire une réponse primaire contre tous ses épitopes ?

-Non. On va faire une réponse immunitaire secondaire contre les épitopes


communs (les epitopes qu’on a déjà vu).
Est-ce que ceci est mis réellement en Clinique?

-Oui, c’est le principe de la vaccination : exposer un individu a un Ag ayant des


déterminants antigéniques ou des épitopes communs avec un autre Ag ou bien peut
être c’est le même Ag. C’est un microorganisme d’abord inactivé ou découpé en
sous unités et pour ensuite profiter de ce qu’on appelle la réaction croisée entre les
2, pour pouvoir induire chez un individu une réponse secondaire. Si je vaccine
avec une anatoxine (toxoid) dont les épitopes aux sites pathogènes ont été modifiés
il va rester d’autres épitopes conservés, donc les Ac que j’induis contre la première
certains d’entre eux seront réactifs avec la protéine native (toxine sauvage)
produite par la bactérie lors d’une infection. Par ex si l’anatoxine porte 3 épitopes
X, Y et Z, si la toxine d’origine a un épitope commun Y avec l’anatoxine les Ac
anti Y auront reconnaitre la toxine native et les cellules mémoires anti Y auront
reconnaitre la protéine native ; ceci me permet d’obtenir une réponse secondaire.
Á l’inverse, d’autres fois la réaction croisée peut avoir des effets non désirables;
ex: dans les tests de grossesses on cherche l’HCG dans l’urine de la femme, entre
l’HCG et l’hormone lutéinisante qui est produite pendant le cycle ovarien, il peut y
avoir certains épitopes en commun, donc si je fais un test diagnostique qui
recherche l’HCG, il va reconnaitre l’hormone lutéinisante donc la femme va croire
qu’elle est enceinte alors qu’elle est entrain d’ovuler. On devra ou bien eliminer
ces Ac en commun qui font une réaction croisée entre les 2 pour avoir un
diagnostic fiable, ou bien choisir un Ac monoclonal qui reconnait un seul épitope
bien connu pour ne pas être partagé entre les 2 molécules. Donc les Ac
monoclonaux évitent les reactions croisées parce qu’ils ne reconnaissent pas
d’autres molécules que celle qu’on veut cibler. Dans une RI à n’importe quelle
immunisation par un Ag plus ou moins complexe ,en général les Ag vont porter
plusieurs épitopes B et T ,T4 en particulier ,c’est la condition pour être
immunogène, puisque la réponse helper est nécessaire pour l’induction d’une
réponse (Ac) .La réponse adaptative apparait après un temps de latence qui est long
la première fois mais dure dans le temps et elle va garder une memoire, cependant
comme chaque épitope va activer plusieurs cellules B pour qu’elles secrètent
d’abord des IgM puis des IgG ,il est évident que la RI est polyclonale et que cet
immune serum peut faire des réactions croisées avec d’autres Ag.
CHAPITRE 8

Slide1:

Dans ce chapitre nous allons aborder l’origine de la diversité des Ac.

Quels sont les gènes qui codent les Ig et comment ils sont organisés ? sur quels
chromosomes se trouvent-ils ? comment sont-ils exprimés ? qu’est ce qui se passe
pour avoir une multitude d’Ac pour couvrir tous nos besoins ? Comment peut-on
faire des IgM et des IgG a la surface d’une cellule B qui sont toutes les 2
différentes dans leurs chaines lourdes et légères dans leurs régions constantes et
avec cela ils reconnaissent le même Ag? comment peut-on avoir un récepteur d’Ag
qui est IgM monomérique qui lorsque la cellule B est active ce même récepteur est
secrété sous une forme pentamérique ?

Slide 2:

En biologie moléculaire il y avait un dogme qui disait que chaque chaine


polypeptidique est codée par un gène. Or, J’ai des milliards d’Ig différentes donc
des milliards de gènes ce qui n’est pas logique. On a un taux de variabilité
concernant la région constante, on sait qu’il est impossible d’accorder 1 gène à
chaque molécule car l’ensemble du génome a moins que 50000 gènes pour faire
tout. On sait qu’il existe un gène pour coder la partie constante de chaque Ac ; la
chaine légère est formée de 2 domaines VL et CL et la chaine lourde de VH et CH
(1,2,3) et qu’un domaine=110 acides aminés. Au moins on a un gène qui code pour
la partie constante de la chaine légère lambda, un gène pour coder la partie
constante Kappa, et par ailleurs nous avons C gamma (1,2,3,4) et C α (1,2), Cµ, C
epsilon et C delta.

Comment on fait les gènes de la partie variable ?

Slide 3:

En effet, l’organisation des gènes n’est pas en gènes complets mais en segments
géniquespour faire une région variable je veux utiliser des segments géniques
(non pas des gènes) ,je veux utiliser pour la partie VL 2 segments géniques, on va
faire un segment VL qui va coder 90 a.a et on va avoir un segment J qui va coder
pour les 10 a.a qui restent. Pour faire un domaine VH on va utiliser 3 segments
géniques V, D et J.

Ex : si je fais un collier par 3 paquets de perles le nombre de combinaisons sera


plus grand. De la même façon on va faire des milliards des molécules d’Ig avec des
segments géniques pour coder ces 110 premiers a.a

Description des segments géniques chez l’homme :

N.B : Ceux qui sont représentées pour la souris vont permettre par la suite de faire
référence sur certaines petites différences entre l’homme et la souris (pour le
moment on peut les ignorer)

Slide 5:

Donc, en fait, pour synthétiser des immunoglobulines on va utiliser des segments


géniques qui se trouvent déjà sur 3 chromosomes différents :

 Ceux qui sont nécessaires pour coder la chaîne légère gamma se trouvent sur
le chromosome22
 Ceux qui sont nécessaires pour coder kappa se trouvent sur le chromosome2
 Ceux qui sont nécessaires pour coder la chaîne lourde se trouvent sur le
chromosome14

==>3 chromosomes indépendants

 Pour faire une chaîne κ : on a à peu près 40 segments géniques Vk chacun


avec séquence leader auparavant et séparés par des introns ensuite on a un
long intron, et 5 Jk qui vont coder pour la dernière partie, 90 à 110 de la
chaîne ( ça c’est dans l’ADN germinal).

Donc dans chacune de nos cellules somatiques lorsqu’on fabrique, nous allons
avoir sur le chromosome 2, pour faire la chaîne κ, une région dans laquelle nous
avons 40 segments géniques V séparés par un long intron de 5 segments géniques J
séparés par un long intron du gène Ck.
Maintenant lorsque chacun des lymphocytes va commencer sa maturation, au
hasard, (ça n’existe que dans les cellules B), cette cellule B va choisir un segment
génique V qu’elle va associer à un segment génique J.

Donc pour Vk nous allons avoir : 40*5=200 choix indépendants.

 Pour la chaîne légère λ on va avoir une organisation tout à fait similaire


c’est-à-dire 30V λ et 4J λ ; ça nous permet de faire 30V λ *4J λ =120 V λ.

C λ 1, C λ 2, C λ 3 sont des pseudo-allèles, même répétition de C λ. Ce sont


pour ceux qui codent pour la partie constante, ne change pas, 1 seul C λ et 1 Ck

 Pour faire la chaîne lourde : Comme cette organisation est en segments


géniques, pour la chaîne légère nous avons donc des combinaisons Vk, Jk ou
V λ, J λ ; pour la chaîne lourde il y a en plus toute une série de segments
géniques D. Et nous avons déjà un plus grand nombre de segments géniques
on a 65VH chez l’homme et 27DH et 6JH, l’ensemble de tout ça pour faire
un V constant 65*27*6=10530 choix.

Dans n’importe quelle cellule germinale ou somatique, l’organisation des gènes est
en segments géniques séparés par des introns, ils vont rester comme ça toute leur
vie. Lorsque la cellule B va passer d’une cellule souche lymphoïde à une cellule
pro-B, elle reste à l’état de segments géniques, quand elle va passer de pro-B à B, il
va y avoir ce qu’on appelle des réarrangements génétiques. Ces réarrangements
vont permettre de sélectionner un segment de chacun de ces ensembles de
segments géniques, donc dans une cellule B en particulier, nous allons avoir par
exemple le V λ 12 avec J λ 1 dans un autre on va avoir V λ 12 avec J λ 2 et donc ça
donne un domaine variable. Donc justement pour faire cette variabilité on doit
multiplier les possibilités.

Donc on a à peu près 10000 domaines VH différents. On devra les multiplier avec
les différents domaines légers. 104 *(120+200) = 3.2*106 molécules d’anticorps
différentes qu’on peut faire avec moins de 200 gènes !

Slide 7

Comment ce processus va se faire de point de vue génétique ?


Supposons que nous avons dans la cellule pro-B un segment génique pour la
chaîne légère kappa, l’ADN de la chaîne kappa de la lignée germinale va être
organisé de cette manière-là, jusqu’à Vk 40. Dans chaque cellule il y a un potentiel
de faire 200Vk, une cellule B va sélectionner d’un de ces 200 choix un segment
génique Vk pour l’associer à un segment génique Jk, donc si dans l’ADN réarrangé
la cellule B a sélectionné Vk23 associé à Jk4, il y aura une délétion
chromosomique de tout le gène entre la fin du segment génique sélectionné V et
le début du segment génique sélectionné J ; c’est au niveau du gène. Ensuite il va
falloir transcrire cette ADN réarrangé en ARN, évidemment la transcription va
commencer juste avant les 2 segments géniques, réarrangés. Elle va copier
seulement à partir du Vk et Jk qui ont été sélectionné ensemble et donc nous allons
avoir un ARN transcrit primaire, qui va comprendre la région leader, un intron,
Vkm et Jkn sélectionné et associé ensemble, un intron, Jk n+1 (sans sens), un
intron et puis Ck.

Maintenant au niveau de l’ARN transcrit on doit enlever tout dont on n’a pas
besoin  épissage (splicing).

Dans l’ARN mature, l’ARN messager, il va y avoir encore deux délétions d’ARN,
la première entre L et V et la deuxième entre la fin du Jk réarrangé et le début du
Ck, ça ce qu’on appelle des « épissages d’ARN»

La région Leader est celle qui permet de commencer la séquence, la région qui
permet à l’ARN de s’attacher au ribosome pour pouvoir être lu, ce n’est pas le
promoteur. La région leader sera excisée par la suite.

 Donc il va y avoir deux épissages de l’ARN qui vont permettre sa


maturation, ça va donner un ARN mature messager, qui va comprendre le V
sélectionné avec le J sélectionné avec le Kappa, ensuite cet ARN sera copié
en un peptide avec poly-adénylation après, et ensuite le leader sera coupé
dans le peptide mature. Alors tout d’abord on fait un ARN qui copie toute la
région désirée avec quelques trucs en plus, et ensuite on fait un épissage des
séquences qui sont inutiles.
 C’est quoi un réarrangement ?
 Un réarrangement génique c’est une sélection de 2 segments géniques dans
chacune des 2 catégories avec un rapprochement de ces 2 gènes sur le
chromosome grâce à une délétion chromosomique entre les 2=> le
réarrangement va comprendre un délétion chromosomique entre la fin du V
sélectionné et le début du J sélectionné c’est au niveau du chromosome.
L’épissage concerne l’ARN ; l’ARN primaire va copier une partie du
chromosome y compris des introns inutiles et lorsque cette ARN naissant va
maturer en ARNm il va y avoir un épissage pour les enlever.

 À noter que jusque-là on est encore dans la maturation des cellules B =>
dans le passage d’une cellule pro-B à une cellule B au repos => la cellule B
est encore naïve, n’a rien rencontrer !!

Ce phénomène de réarrangement se fait tout à fait au hasard sans qu’il le soit


dicté par aucune reconnaissance d’Ag.

Les découvertes de biologie moléculaire ont rejeté la théorie de la pâte à modeler


des Ac, car on s’est rendu compte qu’on ne pouvait faire une protéine sur
commande, la protéine doit être dictée par le génome et donc ce génome a la
possibilité de faire un répertoire quasiment illimité d’Igs.

Une fois que la cellule B a fait sa maturation de pro-B en B elle a été condamnée à
faire seulement cette combinaison là et aucune autre, car il y a justement une
délétion des gènes entre les 2 => chaque cellule B va être engagée dans un seul
devenir avec une seule combinaison, mais nous faisons des milliards de
cellules B  les possibilités sont très très élevées.

 Dans chaque cellule B toute les combinaisons au départ sont possibles, mais
elle va choisir une seule.

Elle va d’abord dans la cellule B au repos exprimer une IgM, et donc elle va
sélectionner 1 C .

Slide8:

 Pour la chaine lourde : VH : dans la ¢ B :


Alors dans la chaine lourde on a 2 autres niveau de difficulté :

1. Il existe un ensemble de segments géniques D en plus de V et J


2. Il existe plusieurs classes
1. Donc nous allons devoir sélectionner l’un des CH pour pouvoir faire une
classe donnée d’Ig au départ  IgM et IgD.

Les différentes étapes :

 D’abord dans l’ADN germinale l’organisation va être en segments géniques


=> il y a un ensemble de 65 VH – long intron- 27 D – long intron- 6 J
 Lorsque la cellule B va commencer à faire sa maturation, il va y avoir :
1. Délétion chromosomique entre D et J au hasard, soit par exemple entre
DH7 et j6 le chromosome va être délété entre la fin du D H7 et le début de JH6.
Tous les D qui sont avant vont rester et tous les J qui sont après vont rester.
2. 2eme délétion chromosomique entre VH et D-J => elle affecte un
réarrangement V au hasard avec ce D-J, soit par exemple V H21 tout ce qui est
en avant va rester  VH21DJ
 Niveau du chromosome 14 tous ces introns qui se trouve entre ce VDJ
sélectionné auront été délété pour toujours, et tous ce qui est avant le V
sélectionné et après le J sélectionné vont rester.
3. il existe après J un chapelet de CH avec C et C en 1er et ensuite nous avons
tous les autres C qui correspond au différentes classes d’Igs (l’exemple
illustré est celui d’une souris C1, C 2a, C2b chez l’homme il passe  de la
même manière on a C2a/2ab pas )
4. Une fois qu’on a réarrangé l’ADN, il y aura formation du 1er ARN transcrit,
on remarque qu’il va copier le VDJ selectionné avec C et C  VDJ- intron –
J qui va par la suite – intron - C  - intron -C , cette ARN transcrit n’est pas
encore prête à donner 1 protéine car elle englobe  et .

5. Épissage alternative du 1er ARN => certaines de ces copies vont faire 1
délétion entre fin du VDJ et début du C   VDJC. Et les autres vont faire 1
délétion entre fin du VDJ et début du C  VDJC. Et chacune donne
respectivement 1 chaine lourd  et 1 chaine lourd, les 2 seront synthétisés
à la fois dans le cytoplasme de la cellule, et seront traduit avec la séquence
leader qui sera ensuite éliminée  enfin des chaines lourds et des chaines
légères.

 Cela nous a permis de voir comment on a pu synthetisé des chaines


λ ,κ,γ et le reste est un assemblement de polypeptides pour pouvoir
exprimer a la surface de la cellule les IgM et IgG
 Cela a valu un prix Nobel :On a pu compris qu’on pouvait faire des
protéines sans avoir recourt à des gènes entiers ;cela peut avoir
beaucoup d’application .Les TCR sont faites  de cette façon-là, les
molécules de CMH de même (ils ont des parties variables et des
parties cte).Tout cela pour montrer la variabilité du système
immunitaire
 Cela a permis de faire des millions d’Igs alors qu’on a besoin de
milliards, jusque là on a pu faire avec moins de 200 gènes 3.2 x 10 6
Igs alors qu’on a besoin de milliards.

Slide 9

-Il y a une seconde stratégie. Supposons d'abord qu'une chaîne D a été sélectionnée
et on a fait une délétion chromosomique pour rattacher un D, et puis une deuxième
délétion pour rattacher un J. Donc l'ARN est lu du côté 5' à 3' en codons: chaque 3
nucléotides vont former un acide aminé.

-Ce qui est très beau au niveau des anticorps est le phénomène qui s'appelle
''Flexibilité jonctionnelle" c.à.d. à ce niveau ,on peut:

faire la délétion d'une manière à rattacher le dernier acide nucléique de V vient


en contact avec le premier acide nucléique de D

 au hasard éliminer 1 ou 2 ou 3 ou 5 acides nucléiques c.à.d. faire une délétion


un peu plus longue

 avoir un chevauchement

 enlever un nombre variable d'acides aminés soit de la chaîne V soit de J soit des
deux.
-Ceci peut se faire entre V et D ou bien entre D et J dans les chaînes lourdes.

-En effet, le cadre de lecture sera modifié: si j'enlève un seul acide nucléique, je
varie toute la séquence qui suit. C'est un niveau de génération de diversité énorme
entre l'acide aminé 90 et la fin du domaine variable 110. La partie entre 90 et
110 contient CDR3: la région hypervariable qui est très importante dans la liaison
des épitopes. A partir d'un même réarrangement VDJ on arrive à faire des
combinaisons d'a.a codant pour des protéines complètement différentes. Ce
phénomène existe aussi au niveau de la chaîne légère entre V et J

La fléxibilité jonctionnelle a lieu dans la chaîne lourde entre VD et DJ et dans


la chaîne légère entre V et J.(car pas de D dans la chaine legere)

Quel est le risque de la flexibilité jonctionnelle?

Ce réarrangement au hasard -et comme on change le cadre de lecture-on peut


aboutir à beaucoup de séquences stop. C'est pour cela que pendant la maturation,
beaucoup de cellules B vont mourir entre pro-B et B car elles n'arriveront pas à
faire le choix correct.

Dans les prochaines séances (après CMH et TCR) on va voir que les cellules T ont
une stratégie durant la maturation pour échapper au risque de suicide car le
réarrangement va aboutir à des séquences stop. Pas toute fois qu'il Ya une
séquence stop, ils vont mourir.

Ceci nous permet de comprendre l'immense diversité des CDR3, à partir de la


même séquence de V et J on peut faire plusieurs AA. On a pu savoir
génétiquement avec le choix de gènes qui est forcément limité et qui sont organisés
en segments géniques comment on peut faire ces 2 types de variabilité.

Slide10:

Les µ et les δ sont produits par épissage alternatif. Cµ ou Cδ représentent tous les
domaines de la partie constante: CH 1, CH 2, CH 3 jusqu’à la fin.Pour faire µ, on a 4
Cµ, et pour faire δ on a 3 Cδ. Donc l'ARN transcrit primaire va comprendre tout
ceci avec des séquences membranaires pour pouvoir les ancrer. Ensuite on a
l'épissage alternatif qui va permettre de faire Cµ ou Cδ avec les séquences
membranaires chacune  finalement on a un polypeptide qui va correspondre à
VDJ avec Cµ14 +séquence membranaire ou VDJ avec Cδ13+sequences
membranaire .Ainsi pouvoir faire les 2 polypeptides membranaires qui s'ancrent
dans la membrane. Dans l’épissage alternatif ,j’ai la possibilité des polypeptidesµ
et δ, tout les 2 membranaires.

Slide11:

Une cellule B qui sera activée après maturation et circulation, on peut faire cette
même immunoglobuline mais sans la séquence membranaire donc elle sera
secrétée. (Une fois activée, la cellule B (plasmocyte) peut faire les IgM secrétés).

Comment ce plasmocyte va secréter les IgM?

La forme pentamérique se fait dans la phase post-traductionnelle: la cellule


synthétise plusieurs polypeptides monomériques qui s'assemblent dans le
cytoplasme sous une forme pentamérique avant d'être sécrété.

Comment le plasmocyte après un temps de secréter les IgM va secréter des


IgG avec le même réarrangement VJ et VDJ? Les cytokines donnent l'ordre
mais comment la cellule va exécuter cela?

SLIDE 12

Dans la cellule on avait fait le réarrangement VDJ et le chromosome était resté


intact en ce qui concerne le chapelet des gènes constants. Au moment de la
maturation du plasmocyte, à ce niveau la on va avoir des changements. La synthèse
a été arrêtée après Cµ et Cδ. Dans le plasmocyte en maturation, en même temps
qu'il sécréte des IgM, il va arriver un moment sous l'effet des cytokines où il va y
avoir encore une délétion chromosomique qui va se faire de manières différentes
(pas au hausard) selon les cytokines que la cellule B reçoit. Il se peut que dans la
cellule j'ai une délétion de toute la séquence Cµ, Cδ et Cγ3 et une recombinaison
au niveau du chromosome qui va rapprocher VDJ de Cγ1.

Et donc VDJ Cγ1 qui va être traduit et va donner une IgG.


Au niveau de l’ADN il y aura une coupe qui va faire une délétion pour qu’il y ait
une commutation de place (c’est ce qu’on appelle le Switch) et l’ARN continuera
de subir le même sort de celui de l’ARN de la chaîne µ à savoir un épissage à
partir de l’ARN primaire pour faire l’ARN messager.

Au début ce qui sera transcrit c’est l’ARN naissant jusqu’à γ1 et pas au-delà
(comme ce qu’on a fait la séance précédente : ARN jusqu’à δ , maintenant on fait
ARN naissant jusqu’à γ1, c’est toujours pour la 1ère on fait comme ça).

Dans la cellule B au repos, on a deux, et après on fait un épissage alternatif, et


après la commutation de place l’ARN transcrit est un seul segment génique.

On a CH1, CH2, CH3 qui sont 3 domaines de la même chaîne, c’est-à-dire que
Cµ1, Cµ2, Cµ3, Cµ4 vont tous les 4 faire Cµ : une partie constante Cµ. Et ce sont
eux qu’on a appelés CH1, CH2, CH3, CH4. Et ils sont tous codés par un même
segment Cµ. C’est celui-là que je vais changer pour faire à la place CH1, CH2,
CH3 de Cγ1, ou bien Cγ2, ou bien Cγ3, ou bien Cα.

Donc on reprend l’idée principale, ce qui est important ici à retenir et à comprendre
à ce niveau :

C’est que la cellule B naïve quand elle a été activée par la reconnaissance d’un
antigène, et quand elle a reçu tous les signaux nécessaires pour qu’elle devienne un
plasmocyte, elle va d’abord sécréter d’IgM et puis elle va faire une commutation
de place ou un Switch pour que ces IgM soient remplacés soit par IgG 1, 2, 3 ou
4, soit par IgA, soit par IgE. Pour ceci il y aura une délétion en nouveau au niveau
du chromosome, cette délétion va concerner tous les segments géniques entre le
VDJ (qui auquel elle est déjà selectionne) et le segment génique de la nouvelle
immunoglobuline qu’elle va faire. Par exemple, entre VDJ et Cγ1, ou entre VDJ
et Cα, ou entre VDJ et Cε, et tout ce qui est entre les deux sera délété au niveau du
chromosome.

De nouveau l’ARN primaire va recopier VDJ et ce C, et ensuite il y aura une


délétion des introns qui ne sont pas concernés.

Question : la chaîne µ est faite de 4 parties : de CH1 jusqu’à CH4 , mais les autres
chaînes sont faites de 1 jusqu’à 3 (donc elles ne sont pas formées de 4 parties), est-
ce que ça a une relation avec la délétion ?
Réponse : Non , Cγ1 à l’intérieur d’elle il y a CH1, CH2, CH3 mais ils ne sont pas
symbolisés (ils ne sont pas détaillés), ils seront tous évidement transcrits pour faire
une chaîne polypeptidique. Et lorsqu’on a Cµ alors à l’intérieur d’elle il y a CH1,
CH2, CH3, CH4 avec des introns. Et lors de la délétion, elle lit la 1ère et elle fait
polyadénylation .

Dans cette figure, on vous a montré 2 alternatifs, le 1er alternatif : VDJ, Cγ1 ça va
me faire une chaîne γ1. Et le 2ème alternatif ne survient pas dans la nature , dans
la nature ça ne peut pas se faire que : après qu’elle a fait γ1, elle fait une 2ème
délétion pour cette partie. Une fois qu’un plasmocyte a commencé à faire des
γ1 , il ne fera pas par la suite des IgA. Mais ça peut se faire expérimentalement .
Par contre, ce qu’il peut se faire dans la nature c’est que tout peut sauter entre le µ
et α : ça peut se faire une grande boucle entre eux et j’aurai une IgA, et aussi cette
boucle peut se faire entre µ et ε et donc j’aurai dans ce cas une IgE. (Mais là dans
cette figure ils ont fait une 2ème délétion seulement pour qu’on comprend l’ordre
séquentiel dans lequel les gènes sont organisés, et ça peut être induit
expérimentalement). Si d’abord on fait une γ1, et puis on fait in vitro une induction
pour faire des IgA : Ça veut dire que γ1 est situé en amont de A. Mais si la
délétion chromosomique a inclut tout pour faire des A, on ne peut pas revenir en
arrière. Alors cette représentation en 2 phases était juste pour montrer comment on
a découvert leur ordre.

(les segments appelés S… représentés dans cette figure sont des petits segments,
on ne va pas les prendre en détails).

Une fois qu’une cellule B a fait un isotype particulier d’immunoglobuline autre


que l’IgM, elle sera engagée dans cette voie. Et en général cet engagement
dépend de sa localisation, et des cytokines qu’elle reçoit. Par exemple, si elle est
dans la muqueuse : souvent elle va faire une délétion pour faire des IgA, mais si
elle est systémique (dans la rate par exemple) elle va faire plutôt des IgG qui
seront de différentes classes selon le contact des cytokines.

N.B: N’importe qu’elle délétion de la partie constante, le 1er qui n’est pas deleté
sera exprimé.

Question posé par Dr Chamat : On est d’accord que la séquence d’acides aminés
est dictée par la séquence d’acide nuléïque, on est d’accord que les premières
immunoglobulines sécrétées sont des IgM, et que les protéines (Ig) sécrétées par la
suite seront des IgA, IgG, IgE, et on est d’accord que la même spécificité
antigénique sera pour les IgM et pour l’IgG de la même cellule B.

Comment donc cette IgG sécrétée par la même cellule qui a sécrété
l’IgM au départ peut avoir une affinité pour l’antigène plus grande que celle
de l’IgM. ?

La cellule B a déjà été engagée dans un réarrangement VDJ particulier pour la


chaîne lourde, elle a déjà été engagée pour un réarrangement VJ pour la chaîne
légère, elle a subi des glissements jonctionnels (mais ça c’est un seul glissement
par cellule B, elle est engagée en une seule séquence d’acides aminés). Elle a
choisi un autre isotype à cause d’une commutation de classe qui a fait intervenir
une délétion chromosomique et elle a toujours la même spécificité antigénique ,
mais dans ce site actif (yalli sawarne haydik lmarra hek) et qui était peut être au
départ pas tout à fait adéquat à la liaison d’antigène . Cette cellule B a réussi, en
même temps qu’elle a fait sa commutation de classe, à corriger ce site. Et ceci va
se faire par ce qu’on appelle « Mutations Somatiques Ponctuelles » qui vont se
faire au sein du gène V, essentiellement, mais aussi de D et de J. Ces mutations
somatiques ponctuelles vont se faire au hausard . C’est-à-dire où elles vont
survenir (regarder où les CDR) elles vont se faire entre le 25 et le 35, et entre le 55
et le 65, et entre le 85 et 110 . Et donc au sein de ce gène V qu’elle a choisi , au fur
et à mesure qu’elle est entrain de sécréter des immunoglobulines , dans les
immunoglobulines qui sont sécrétées peut être après 10 ou 15 jours il va y avoir
des mutations somatiques qui surviennent au niveau du gène, et qui vont faire que
ces immunoglobulines ont des toutes petites différences ponctuelles de
séquences, et que ces différences vont plus ou moins améliorer l’affinité , elles
ne changeront pas toute la spécificité car la spécificité fait intervenir 3 CDR au
niveau de la chaîne lourde et 3 CDR au niveau de la chaîne légère (beaucoup de
choses), mais au niveau de l’une d’entre elles il peut y avoir une différence dans
un acide aminé ou quelques acides aminés qui surviennent au niveau de ces
séquences ponctuelles.

Regarder l’expérience qui a permis de mettre ceci en évidence , ça c’est une


expérience qui date depuis des années 70 ou 75 , avant qu’on ne comprenne la
biologie moléculaire des immunoglobulines . Des chercheurs ont pris un haptène
couplé à une protéine pour pouvoir avoir un antigène super simple constitué d’un
épitope pour qu’il n’y ait pas beaucoup d’anticorps sécrétés à la foie pour le
reconnaître.

Slide 13 :

Donc, ils ont cherché la séquence de ces immunoglobulines au niveau de ces CDR
(CDR1-CDR2-CDR3) de la châne lourde et légère .

 Une fois les animaux sont immunisés, on prend 3 lots qui ont reçus l’Ag en
même temps au jour 0. (la visée est de comparer la séquence des châne
lourdes et légères de toute les Ig qui sont produites spécifiques de cette
haptène en fonction du temps)
 Au jour 7 , on sacrifie un lot on constate que toutes les Ig sont identiques
au niveau de la région CDR1 (pour la chaine lourde et legere) et très peu de
variations au niveau de la région CDR2. Mais dans la région CDR3 de la
chaîne lourde il y a une grande variabilité : Cela est dû à la différence dans
le choix des ‘D’ et ‘J’ avec le même ‘V’(c.a.d différence au niveau de la
séléction de D et J)
 Au jour 14 , un deuxième lot est sacrifié, et maintenant les cellules sont
devenues sécrétrices en même temps des IgM et des IgG ↔ la variation
commençait à concerner d’autres séquences qui elles sont au sein d’autres
segments géniques V (elles sont toutes codées par J même segment génique
V) .
 Au jour 21 ,la différence est beaucoup plus énorme (en notant qu’on a fait
une immunisation secondaire)

Conclusion :les cellules s’engagent à faire un réarrangement : VDJ (pour la


chaîne lourde ) et VJ (pour la chaine légère).

Puis les cellules B font leur maturation et restent à l’état naif

Si elles rencontrent un Ag , elles ne changent pas de spécifité , mais elles se


mettent à faire des réarrangements au hasard pour changer l’affinité.

1. Les mutations somatiques se font au hasard . Mais celles où la mutation


somatique va engendrer des Ac de plus faible affinité les cellules ne
s’engageront plus avec l’Ag  elles ne recevront plus des signaux Help 
mourir .

1. Les cellules qui continueront d’être stimulées  seront maintenues 


affinité sera plus grande  les IgG vont avoir une plus faible valence (pas
besoin d’être pentamérique elle peuvent garder les antigènes même si elle ne
sont pas pentamériques )

Avantage : les IgG monomériques pourront diffuser dans bcp de liquides


biologiques (alors que les IgM sont énormes  elles passent difficilement)

Conclusion slide 14
La diversité des Ac provient de :

1. L’existence de différents segments géniques pour faire les domaines


variables V,D et J .
2. Flexibilité jonctionnelle: qui permet avec un même choix de gène de faire
des séquences d’a.a différentes.
3. Les hypermutations somatiques qui font la diversité de l’affinité
4. L’association combinatoire : parce qu’une même chaîne lourde est associée
à une chaîne κ ou une autre chaîne λ  donne un autre Ac

Rappelez-vous la pomme et les doigts : le site actif contribue les deux à la fois !

Rap UP
Une cellule pro B doit faire :

1) Une combinaison des gènes : pour la chaîne légère (K, λ) et lourde .

Réarrangement
Génique
V ,J V,D,J

Et voilà comment on va faire la proteine légère ? on a un réarrangement unique V


J/pour la chaîne lourde V,D,J
-pour chaines légère on a soit Cκ soit Cλ. D’abord la chaîne λ est sur le
chromosome 22 .

question : le choix entre κ et λ se fait pour avoir celle la plus favorable pour la
forme tridimensionnelle ? le choix s’effectue selon la variable ?

Non, tout d’abord elle va essayer sur κ et si ça ne marche pas elle va faire une λ ,
et on va voir tout cela aprés.

-On a 40 segments Vκ et 5 segments Jκ , et le pro-B va choisir arbitrairement entre


λ ,κ et la lourde .

La séquence des événements dans la synthèse d’une chaine κ : il y a eu un


choix de V et un choix de J

1. Délétion chromosomique : entre la fin du v et le début du J.


2. Transcription d’un ARN primaire identique pour une séquence de l’ADN.
3. Epissage : entre J et C. (1 seul épissage pour les chaines légère)

Note : pour les chaines lourdes, il y a un épissage alternatif entre la fin de J et le


début de Cμ ou Cδ. Certains peptides seront porteur de Cμ et d’autres de C

-Tout ceci va se faire au niveau de la cellule B naїve (elle a fait des IgD et IgM
membrannaires)et une fois que la cellule B a été activée , d’abord pour faire des
IgM sécrétés pentamériques elle doit enlever M1 et M2 , pas de transription et
traduction de ces séquences (M1 et M2) et donc on va aboutir à des IgM sécrétés.

- Une fois qu’elle est activée, il ya une délétion chromosomique pour la


commutation de classe (boucle de délétion ) qui permet de faire des IgG ou IgA
ou IgE .

Une cellule qui a commencé à faire des IgG , est ce que je peux l’amener à refaire
des IgM experimentallement ?

NON, mais je peux l’amener à faire ce qui est après (comme les IgA).

S-ar putea să vă placă și