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Drogues à hétérosides cardiotoniques

I-Drogues à cardénolides :

I-1-Les digitales :
Il existe une trentaine (30) d’espèces du genre Digitalis qui sont toutes originaires d’Europe occidentale,
d’Asie ou d’Afrique du Nord.
Elles sont généralement caractérisées par un port herbacées, renferment des hétérosides stéroïdiques
(cardénolides) et présentant une toxicité élevée.
Deux (2) espèces officinales:
Digitale pourpre ; Digitalis purpurea L (Plantaginaceae)
Digitale laineuse ; Digitalis lanata E (Plantaginaceae)

I-1-A-Digitale pourpre :
1/Etude botanique :

a- La plante:
Plante herbacée de 0,5 à 1,5m de haut, bisannuelle;
1ère année: rosette de feuilles, ovales, oblongues.

2ème année: rosette de feuilles + hampe florale de 0,5 -1,5 m, terminée par une grappe de fleurs
zygomorphes.

Les fleurs sont pendantes, en « doigt de gant » pourpres, à intérieur taché de plages rouge vif cernées de
blanc.

Tige: dressée, feuilles alternes ovales et lancéolées.


Fruit: capsule septicide à déhiscence suturale.

*Origine géographique : espèce commune des terrains siliceux, de toute l’Europe occidentale, la plante
sauvage pauvre en hétérosides cardiotoniques.

b- La drogue : (feuilles)
-Caractères macroscopiques :
Feuilles ovales, oblongues, subaiguës au sommet, atténuées à la base d’un pétiole ailé, à face supérieure vert
foncé, presque glabre et inférieure parcourue par un réseau de nervures très proéminentes donnant un aspect
gaufré (quadrillé), de couleur vert blanchâtre et duveteuse.
La drogue sèche à une odeur faible saveur amère.
-Caractères microscopiques :
*Anatomie de la feuille de digitale : (symétrie bilatérale)
• nervure centrale déprimée sur la face supérieure, saillante à la face inférieure.
• un seul arc libéro-ligneux entouré d’un péricycle collenchymateux.
• Poils tecteurs pluricellulaires, unisériés, finement ponctués à extrémité arrondie.
• poils sécréteurs à :
Pied unicellulaire et tête bicellulaires.
Pied pluricellulaire et tête unicellulaire.
*Etude de la poudre:
Couleur vert grisâtre, présentant les éléments suivants :
-Poils tecteurs pluricellulaires, unisériés, à extrémité en doigt de gant et à paroi finement ponctuée, souvent
étranglés.
-Débris d’épiderme avec des stomates anomocytiques (3-5 cellules annexes) ; et cellules épidermiques à
paroi sinueuse.
-Poils sécréteurs de deux types : pied unicellulaire et tête bicellulaires.
pied pluricellulaire et tête unicellulaire.
-Absence d’oxalate de calcium.

2/Composition chimique :
a-Matières banales :
Eau: teneur faible (5%)
Matière minérale (7à 8 %)
Acides organiques: acide caféique, acide digitalique.
Enzymes : β glucosidases = digipurpidase, oxydases.
b-Principes mineurs:
-flavonoides: flavones et hétérosides de flavones (ex: digitolutéine).
-anthraquinones.
c-Principes majeurs = hétérosides stéroïdiques (4 à 6 %)
1) SAPOPNOSIDES : hétérosides stéroïdiques à 27 C
2) CARDENOLIDES +++ : hétérosides cardiotoniques
3) DIGITANOL - HETEROSIDES
1) Saponosides :
Ce sont des stéroïdes à 27C, avec deux cycles lactoniques hétérocycliques, fixés au C17 du noyau stérol:
noyau SPIRANE.

Il existe 3 types de génines:


GENINE R1 (C2) R2 (C3) R3 (C15)

DIGITOGENINE OH OH H

GITOGENINE OH H H

TIGOGENINE H OH OH

Donc 3 types d’hétérosides :


DIGITONOSIDE = Digitonine ---- 2 gal + 2 glu + 1 xyl + digitogénine
GITONOSIDE = Gitonine --------- 2gal + 2 glu + 1 xyl + gitogénine
TIGONOSIDE = Tigonine --------- 2gal + 2 glu + 1 xyl + tigogénine

2) Cardénolides :
Ce sont les principes actifs de la drogue (teneur : 0,1 à 0,4 % de la drogue sèche), présentant une génine
stéroïdiques et un cycle pentagonal insaturé en C17.

*Les différentes génines rencontrées chez les digitales :

GENINE R1 (C12) R2 (C16)

DIGITOXIGENINE H H

GITOXIGENINE H OH

DIGITALOXIGENINE H -COOH

DIGOXIGENINE OH H

GINATOGENINE OH OH
Les hétérosides de la digitale pourpre sont classées selon la nature de la génine en deux groupes principaux
A et B :

Groupe A Groupe B
Génine Digitoxigénine Gitoxigénine 16 formyl gitoxigénine
(2-OH en C3, 14) (3-OH en C 3, 14et 16) (-OH en C 16 éstérifié)
Ose
glucose + Purpurea glucoside Purpurea glucoside B Glucogitaloxoside
3 digitoxose A
3 digitoxose Digitoxoside Gitoxoside Gitaloxoside
= Digitaline = Gitoxine = Gitaloxine

*Groupe A : (génine = digitoxigénine)


Hétéroside Iaire : purpurea glucoside A
Hétéroside IIaire : digitoxoside = digitaline

*Groupe B :
a)S/groupe de la gitoxigénine :
Hétéroside Iaire : purpurea glucoside B
Hétéroside IIaire : gitoxoside = gitoxine

b) S/groupe de la 16 formyl gitoxigénine :


Hétéroside Iaire : glucogitaloxoside
Hétéroside IIaire : gitaloxoside = gitaloxine

-Génines de la digitale pourpre-

3) Digitanol-hétérosides :

-Substances non actifs physiologiquement donc non cardiotoniques.

-Présentent une génine stéroïdique à 21 atomes de carbone avec absence de cycle lactonique.

-La partie osidique est constituée par un désoxy-sucre (D-digitalose, D-diginose, L-oléandrose)
Les hétérosides rencontrés sont : Diginoside = diginine
Digifoléin
Digitalonine = digipronine

3/Action physiologique :
La digitale pourpre est une plante toxique, mais à faible dose se caractérise par une action cardiotonique qui
consiste à : Renforcer, Régulariser et Ralentir le rythme cardiaque (cœur malade) = Règle des 3R = Règle
de Potain.

Cette action cardiotonique se manifeste selon 4 effets distincts.

*Après un temps de latence et à dose thérapeutique :

• effet INOTROP +: renforcement des contractions du muscle cardiaque.

• effet CHRONOTROPE -: ralentissement du rythme cardiaque.

• effet DROMOTROPE -: ralentissement de la conductibilité auriculo-ventriculaire.

*effet BATHMOTROPE -: diminution de l’excitabilité anormale du myocarde (à forte dose)

L’action de la drogue totale est celle de l’ensemble des cardénolides.

Les substances du groupe A sont plus actives que celles du groupe B.

L’action est diminuée par les saponosides et les flavonoïdes.

*Aux doses toxiques:

-troubles cardiaques: tachycardie ou bradycardie < 60 pulsation / min.

-dissociation auriculo-ventriculaire (D.A.V.).

-vomissements, diarrhées, vertiges, troubles visuels, puis la mort par syncope cardiaque.

4/ Essais :
4-1-Essais botanique :
Caractères microscopiques et macroscopiques de la feuille.
4-2-Essais physico-chimiques :
*Qualitatifs :
Réaction colorées : - Liebermann, Killer kiliani, Pesez.
-Dérivée nitrés en milieu alcalin (Bldjet, Kedde, Raymond-marthoud).
Réactions de fluorescence:

Svendesen-Jensen (gpe B), Tattje (gpe B), Fauconnet (gpe A).

C.C.M. ou sur papier, révélée par réactif de Raymon-Marthoud.

*Quantitatifs :

-Dosage de l’eau, et des cendres totales.

-Dosage des hétérosides cardiotoniques par:

Colorimétrie: Kedde (0,3 % exprimée en digitoxoside/ la drogue sèche).

Densitométrie après CCM.

Spectrophotométrie après CCM.

4-3-Essai physiologique :

*DL50 chez grenouille par rapport à poudre étalon international (1UI= 0,076g).

*D.M.M. chez les mammifères (cobaye, chat, chien).

*Pouvoir émétique chez le pigeon, oreillette isolée de lapin (E.C.G., détermination de la dose efficace).

5/ Emploi et formes d’utilisation :

-Drogue (Liste I) : cardiotonique utilisée dans I. C. (asystolies, arythmies, tachycardies)

-Préparations galéniques (poudre, teinture): emploi très limitée → conservation mauvaise, action lente

Exemple : Poudre de digitale stabilisée 0.10 à 0.75 g


Teinture (1 à 4 g): traitement de l’ulcère.
-Les hétérosides cardiotoniques extraits:

DIGITALINE NATIVELLE® cp. à 0.1mg.


D. I.= 0.8 à 1.2 mg / jour c.à.d. 8 à 12 cp / jour en 3 à 4 jours
DIGOXINE NATIVELLE® cp. séc. 0.25 mg
sol. Inj. 0.5 mg/2ml
sol. buv. 0.05 mg / 1 ml

I-1-B-Digitale laineuse :
1/Etude botanique :
La plante :
Herbe à tige dressée, environ 1m de hauteur, violacée à la base, cotonneuse au sommet.
Feuilles: sessiles, lancéolées d’un vert foncé, glabres.
Inflorescence: grappe terminale.
Fleurs: tubuleuses, brun blanchâtre, à calice très velu, aspect cotonneux et laineux.
Fruit: capsule dépourvue de poils.
*Origine géographique: spontanée des terrains calcaires d’Europe centrale,
Très cultivée en U.K. et en U.S.A.
b-La drogue: (feuilles)
-Caractères macroscopiques:
Feuilles ovales, lancéolées, couleur vert foncé, glabres, pas de réseau saillant à la face inférieure, plutôt un
réseau de nervure presque parallèle, aspect rayé.
-Caractères microscopiques :

• Nervure moins saillante à la face inférieure.


• Pas de poils tecteurs, mais poils sécréteurs à tête bicellulaire = Chaplet.
2/Composition chimique :
a-Matières banales:
Eau 5-6 %
M.M 7-8 %
b-Principes mineurs: flavonoïdes (flavones), anthraquinones.
c-Principes majeurs = hétérosides stéroïdique.
1) SAPOPNOSIDES : hétérosides stéroïdiques à 27 C
2) CARDENOLIDES +++ : hétérosides cardiotoniques
1) Saponosides :

SAPONOSIDE R1 (C2) R2 (C3) R3 (C15)

TIGENOSIDE H OH H

DIGITONINE OH OH OH

2) Cardénolides :
La feuille de la digitale laineuse présente une teneur de 0.5 à 1 % de cardénolides répartis en quatre (04)
groupes :

Groupe B

Groupe A S/G Ba S/G B Groupe C Groupe D

Génine Digitoxigénine Gitoxigénine 16 formyl Digoxigénine Diginatigénine


Ose OH en C3-C14 OH en C3-C14 gitoxigénine OH en C3-C13
Et C16 et C14
Glu acétyl- Lanatoside A Lanatoside B Lanatoside E Lanatoside C Lanatoside D
3 digitoxose
Glu- Désacétyl Lan A Désacétyl Lan B
3digitoxose =purpurea =purpurea - Désacétyl Lan C Désacétyl Lan D
glucoside A glucoside B
Acétyl- A. digitoxoside A. gitoxoside A. gitaloxoside A. Digoxoside A. Diginatoside
3 digitoxose
3 digotoxose Digitoxoside Gitoxoside - Digoxoside Diginatoside
-Génines de la digitale laineuse-

3/Action physiologique :
Action inotrope+ plus marquée.
Action diurétique plus prononcée (groupe C).
4/ Essais :
4-1-Essais botaniques :
-caractères morphologiques de la feuille.
-caractères anatomiques: fragments d’épiderme supérieur et poils
Sécréteurs à tête bicellulaire.
4-2-Essais physico-chimiques : idem + C.C.M. avec le T.C.A. (acide trichloracétique).
4-3-Essais physiologiques : Toxicité chez l’animal.

5/ Emploi et formes d’utilisation :

Très toxique, 3 a 4 fois plus toxique que la Digitale pourpre, utilisée pour l’extraction des hétérosides
cardiotoniques (groupe A et groupe C).
Désacétyl-Lanatoside C = CEDILANIDE® (Liste I) Sol. Inj. 0.4 mg/AI.
Digitalisation: 0,8 mg/ j (oedème poumon: 0,4-1,6mg/ j) ; dose d’entretien 0,4-0,6 mg/ j.
Digoxine (Liste I) Cp. 0,25 mg ou 0,125mg.
Sol.buv. 0,05/ 1ml.
Sol.inj. 0,5 mg/ 2 ml.
Dose d’attaque= 1 à2 mg/ j.
Dose d’entretien= 0,25 mg/ j (1 ou 2 prises).
Digitoxine ou Digitaline (Liste I) Cp. 0,1 mg.
Dose d’attaque= 0,8 à1, 2 mg/ 2 à 4 jours.
Dose d’entretien= 0,4 à 0, 8 mg/ plusieurs prises.
I-2-Les strophantus :
Deux espèces officinales :
* Strophantus gratus = Roupellia grata (Apocynaceae) ; Afrique Occidentale.
* Strophantus kombe (Apocynaceae) ; Afrique Orientale.
Graines autrefois utilisées comme poison de flèche (chasse et guerre).

1/Etude botanique :
La plante :
Arbustes ou lianes, ligneuses de grande taille et velues.
Feuilles: entières et opposées.
Fleurs: de type 5;
-roses pour Strophantus gratus.
-blanches pour Strophantus kombe avec des pétales prolongés d’appendices.
Fruit: 2 follicules cylindriques opposés 2 à 2 avec de nombreuses graines.
La drogue:
Graines (tab. A) : fusiformes, ovoïdes, aplaties, sommet pointu, lancéolées, avec aigrette plumeuse, le raphé
sur une des 2 faces.
Graines glabres, fauves (brun terne) →S. gratus.
Graines plus grosses, velues, gris verdâtre →S. kombe.
*Récolte avant la déhiscence des fruits.
*Drogue provient de la plante sauvage.
2/Composition chimique :
a-Matières banales :
M.M. 3-4%, mucilages, Lipides 20 – 40% du poids sec.
b-Principes mineurs: Tanins.
c-Principes majeurs: hétérosides cardiotoniques à teneur élevée.
*S. gratus: cardénolides (4-7 %) → OUABAÏNE =G- strophanthine

*S. kombe: K-strophantoside (5 – 10 %).


3/Action physiologique :
Graines autrefois utilisées en Afrique comme poison de flèche (chasse et guerre).
A faible dose: cardiotonique.
Ouabaïne: action plus rapide et moins durable; phase de latence plus courte, car élimination rapide, donc pas
d’accumulation dans le sang.
V.O: peu active, car très peu résorbée dans l’intestin.
A forte dose: cardiotoxique.
Hypertension, tachycardie, D.A.V (=dissociation auriculo-ventriculaire), puis arrêt cardiaque.
4/ Essais :
4-1-Essais botaniques : caractères morphologiques de la graine.
4-2-Essais physico-chimiques :
-Réaction de coloration avec le H2OS4 C, sur des coupes transversales de graines:
H2 SO4 80% + drogue fraiche.
Si col. Rose → ouabaïne → S gratus.
Si col. Verte → strophanthoside → S kombe.
-Caractérisation par les réactions colorées:
*Réaction spécifiques des désoxy 2 ose: réaction de KELLER – KILIANI.
*Réactions avec les dérivés nitrés en milieu alcalin:
 réaction de Baljet.
 réaction de Kedde
 réaction de Raymod Marthoud.
-Identification: C.C.M. de gel de silice, témoins.
-Dosage des hétérosides par colorimétrie et pondéral.
4-3-Essais physiologiques : Toxicité chez l’animal.
DLM chez le chat.
DMM chez le cobaye.
Action inotrope + sur l’oreillette isolée de lapin.
5/ Emploi et formes d’utilisation :

Graines autrefois utilisées comme poison de flèche (chasse et guerre).

OuabaÏne (tab. A) par voie orale en solution aqueuse ou granules seule ou associée à la digitaline.

OuabaÏne et strophanthoside en I.V.: sont des cardiotoniques d’urgence (tachycardie, insuffisance


ventriculaire gauche).

Effet 3-5 min après injection.

Maximum dans 2 heures.

Elimination totale 24 heures après injection.


I-3-Autres drogues à Cardénolides:
Laurier rose; Nerium oleander (Apocynaceae)
Arbuste ornementale de la méditerranée.

Drogue: feuilles ovales, longues, lancéolées, coriaces, courtement pétiolées, nervation pennée.

P.A: H.C → 0,5% (oléandrine).

Cardiotonique et diurétique.

*Plante toxique (cardiotoxique)

Thevetia ou Laurier jaune; Thevitia neriifolia (Apocynaceae)

Arbuste d’Amérique du sud, à feuilles ressemblant à celle du laurier rose, à fleurs jaune foncé.

Drogue: graines.

P.A: H.C → 5% (thévétine = 2 glu + thévetose + digitoxigénine).

Cardiotonique intermédiaire entre ouabaïne et digitaline.

Adonis; Adonis vernalia (Renonculaceae)

Plante vivace de l’Europe de l’Est.

Drogue: parties aériennes.

P.A: H.C → faible teneur (adonitoxine = cardiotonique mineur).

*Plante toxique (cardiotoxique).

Muguet: Convallaria majalis (Liliaceae)

Herbacée vivacepar un rhizome ; originaire des sous bois de l’Europe, Afrique du Nord et l’Ouest de l’Asie.

Feuilles ovales, lancéolées en cornet.

Grappe de fleurs blanches en clochette.

Drogue : feuilles: 0.2 0.3 /% convallatoxoside= convallatoxine (cardiotonique très actif).

*Plante toxique (cardiotoxique)

II-Drogues à bufadiénolides :
II-1-la scille :
Scille : Scilla maritima L. ou Urginea scilla L ou Drimia maritima L. (Liliaceae)

1/Etude botanique :
La plante :
Plante vivace par un bulbe volumineux avec des écailles.
Feuilles en touffes.
Fleurs: type 3, blanches veinées de violet ou rosées en grappe terminale.
Fruit: capsule.
Origine: bassin méditerranéen.
Deux variétés: -blanche: scille femelle, Italie.
-rouge: scille mâle, Espagne.

La drogue:
-Caractères macroscopiques :
Ecailles moyennes du bulbe, coupées en lanières étroites transversalement, de consistance cornée, de saveur
acre et amère appelés : squames.
-Caractères microscopiques:
Oxalate de calcium (Raphides).
Cellules à tanins (phlobaphènes).

2/Composition chimique :
Scille blanche et rouge (2 races chimiques).
a-Matières banales:
Eau (5-10%)
Sels minéraux: oxalate de calcium (2-5%) ; mucilages (4-10%).
b-Principes mineurs: fructanes, tanins condensés, flavonoïdes.
c-Principes majeurs: hétérosides cardiotoniques stéroïdiques = Bufadiénolides = bufanolides (teneur: 0,3 –
0,6% → 1%).
Hétéroside Iaire= glucoscillarène A
Hétéroside IIaire= scillarène A
Autre hétéroside II aire= proscillaridine A (var. blanche).
scilliroside (var. rouge).
3/Action physiologique :
• Proscillaridine A : (var. blanche)
-Cardiotonique actif par voie orale, élimination rapide, pas d’accumulation.
-Action diurétique.
* Forte dose: toxiques.

• Scilliroside: (var. rouge)


-Émétique chez l’homme, convulsivant chez les rongeurs (raticide).
* Usage externe: rubéfiant.
4/ Essais :
4-1-Essais botaniques :
Macroscopie: squames.
Microscopie: raphides et phlobaphènes.
4-2-Essais physico-chimiques :
Réaction de Liebermann.
CCM et dosage colorimétrique.
4-3-Essais physiologiques :
Détermination du pouvoir raticide (D.L.50 par voie orale).

5/ Emploi et formes d’utilisation :

PROSCILLARIDINE A (V.O.)
Dose d’attaque = 1,5- 2,5 mg/ j
Dose d’entretien = 1-2 mg/ j
Scilliroside (granulés, concentras, poudres: raticide).

II-2-Autres drogues à Bufadiénolides :


Hellébore noire ou Rose de Noȇl : Helleborus niger (Renonculaceae)
Plante herbacée vivace, ornementale à Hellebroside.
*Plante toxique (cardiotoxique).

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