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Chronologie du Patrimoine

Cadre théorique :
Histoire et chronologie de la notion Patrimoine :

La notion patrimoine prend sa naissance avec la Révolution française, en fait la France a été le
premier pays qui a donné une grande importance et attention à son patrimoine. On est passé d’un
patrimoine familial, transmis de génération en génération, à un patrimoine collectif, témoin de
l’histoire de la nation.

1792 : Naissance du concept de patrimoine national

Durant la révolution française, et au sein de la violence qui régnait et atteignait les personnes ainsi
que les biens, une nouvelle idée à vue le jour, celle d’un acquit national, un patrimoine qui
appartenait à l’ensemble de la société et dont toute la nation se trouvait responsable c’est le
patrimoine national.

D’un coté, les révolutionnaires cherchaient la destruction des symboles de la société rejetée-France
avant la révolution-tant les châteaux, les girouettes, les armoiries, que les églises, les abbayes.

Ce fut ainsi la volonté de Mr LAKANAL qui a dressé une liste de demeures à détruire en sud-ouest,
et donc beaucoup de projet de protection restaient lettre morte.

D’un autre côté, la Convention porte son regard sur les monuments. En fait les monuments ne sont
pas juste une propriété d’individus précis mais aussi ce sont le reflet de la société et de la culture
nationale. Au nom de l’intérêt général, la société doit porter une attention particulière à son
environnement bâti qui constitue une partie intégrante de son patrimoine.
A cet effet une commission a vu le jour et a eu une mission originale, celle de préserver les
monuments, rôle qui restait à l’époque mal défini, mais riche de conséquences. À cette même
époque, l’abbé Grégoire crée le terme de « vandalisme », pour stigmatiser ceux qui détruisent les
œuvres et les monuments du pays sans se soucier des conséquences.

A ce stade, on a dépassé l’idée de collection des objets ou des lieux pour le plaisir personnel ou
familial, et on s’intéressait plus à la protection du bien et de la mémoire collective, et donc ce
n’était plus une personne mais toute une société et nation qui prend conscience de l’importance de
son histoire à travers son patrimoine monumental ou mobilier.
 

1793 : Création du musée des Monuments français et naissance du concept de monument


historique

L’année 1793 était une année spéciale dans de la mesure où le musée des monuments français sous
la direction d’Alexandre Lenoir a été crée, par la création de ce lieu, la notion de mémoire et du
concept de monument historique se concrétisent d’avantage et l’enseignement de l’histoire
prendra par la suite une place dans l’école de la République.

DEBUT DU RECENSEMENT ET DU CONTROLE PAR L’ETAT (1810 – 1837)

1810 : dressage de la première liste des monuments recensés


Le ministre de l’intérieur, le comte de Montalivet, ordonne Alexander de Laborde et les préfets de
faire l’inventaire des monuments qui ont échappé au vandalisme révolutionnaire et recommandait
aussi la récupération des œuvres dispersées.ces premières listes malgré qu’elles étaient
incomplètes, elles constituaient les bases de départ.

1816 : Publication de la liste des monuments recensés et naissance du tourisme

Après l’inventaire Alexandre de Laborde décida de publier la liste des différents monuments
recensés et les classa de manière chronologique. L’attention nouvelle et particulière donnée aux
sites monumentaux créa chez les gens une certaine curiosité et désir de découvrir et de connaître
ces endroits, donc d’ici naissait le tourisme.
Ainsi les érudits organisent ce qu’ils ont appelé par la suite des excursions.

1830 : Création du poste d’inspecteur général des Monuments historiques

Devenu ministre de l’intérieur, François Guizot, créa le poste d’inspecteur général des Monuments
historiques. 
L’Etat se dote des moyens nécessaires pour visiter sur place et surveiller les monuments. Le premier
inspecteur général est Ludovic Vitet.

 1837 : Création de la commission des Monuments historiques

Devenu inspecteur général en 1834, Prosper Mérimée, demanda aux préfets le 10 août de faire
connaitre les anciens monuments présents dans leurs départements par ordre d’importance. 
Cette même année est créa le 29 septembre la commission des Monuments historiques. Cette
commission, placée auprès du ministre de l’Intérieur, se compose de sept membres, parmi lesquels
l’inspecteur général et deux architectes des bâtiments civils.
Cette commission analysait les monuments classés dans l’inventaire qui vient d’être lancé tout en
apportant un regard scientifique et technique afin de contribuer dans, non seulement la protection
des monuments mais aussi la conservation de ces derniers.
À partir de 1840, la direction des travaux les plus importants etait confiée à des architectes recrutés
à cet effet.

AFFRONTEMENT DES THÉORIES DE RESTAURATION ET DÉBUT DE LA PROTECTION (1840 – 1914)


 1840 : Restauration de la basilique de Vézelay par Viollet-le-Duc
L’inspecteur général des monuments historiques,Prosper Mérimée, appel le Restauration de la basilique de Vézelay par
l’architecte français Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879), sur commande de l’inspecteur général des Monuments historiques,
Prosper Mérimée. Célèbre pour ses restaurations, dont les plus connues sont la cité de Carcassonne, la cathédrale Notre-Dame
de Paris, les châteaux de Roquetaillade et de Pierrefonds, Viollet-le-Duc l’est aussi en tant qu’historien et théoricien de
l’architecture. En effet, pour lui, restauration s’oppose à conservation. C’est ce qu’il indique dans son Dictionnaire raisonné
de l’architecture française du XIe au XVIe siècle : « Restaurer un édifice, ce n’est pas l’entretenir, le réparer ou le refaire, c’est
le rétablir dans un état complet qui peut n’avoir jamais existé à un moment donné ».

• 1849 – Les Sept Lampes de l’architecture de John Ruskin


Parution des Sept Lampes de l’architecture de John Ruskin (1819-1900), écrivain et critique d’art britannique. Fondateur du
mouvement Arts & Crafts et précurseur de l’Art nouveau, Ruskin s’oppose avec ferveur aux conceptions de l’architecte Viollet-
le-Duc, pour qui l’architecture doit former un tout homogène, au mépris de l’histoire et de l’intégrité du monument. Dans Les
Sept Lampes de l’architecture, Ruskin définit l’architecturecomme un être humain qu’il faut soutenir et restaurer le moins
possible, mais qu’il faut aussi laisser mourir. Ainsi apparaissent deux visions de la restauration du patrimoine bâti. Ruskin a
notamment été soutenu par William Morris, qui prônait la « non-restauration » avec la Société pour la protection des bâtiments
anciens.

• 1887 – Première loi de protection des monuments historiques  et création des architectes en chef des monuments
historiques
Le 30 mars 1887 est votée la première loi sur la protection des monuments historiques. Elle assure un cadre général aux
interventions de l’État. Bien que son champ d’application soit limité, elle n’en marque pas moins la volonté du législateur
d’intervenir directement dans le débat sur la conservation du patrimoine.
Cette loi met en place également le corps des architectes en chef des monuments historiques. D’un nombre réduit, ces
architectes ont une compétence reconnue pour la restauration des monuments historiques. Héritage de cette époque, leur statut
est assez particulier, puisque ce sont des architectes privés rémunérés au pourcentage des travaux réalisés, tout en bénéficiant de
compétences propres aux fonctionnaires.

• 1913 – Loi de protection des monuments historiques


Dans la nuit du réveillon de nouvel an, le 31 décembre, les députés ont adopté une nouvelle loi de protection des monuments
historiques, qui met en place les grandes lignes du régime actuel. Se substituant à la loi de 1887, elle fixe des limites au droit
de propriété pour cause d’intérêt public, et cela d’une manière très forte, puisque l’État peut se substituer au propriétaire d’un
monument historique classé et procéder d’office à des travaux de restauration. Cela explique en partie que ce texte, plusieurs
fois remanié et complété, n’a jamais été remis en chantier. Sous le même vocable de monument historique sont rassemblés le
monument au sens strict et l’objet mobilier.
 

EXTENSION DES LOIS DE PROTECTION DANS L’ENTRE-DEUX-GUERRES (1918-1945)


• 1930 – Loi de protection des monuments naturels et des sites
La loi votée le 2 mai 1930 fixe la protection des monuments naturels et des sites, dont la conservation présente, au point de vue
artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque, un intérêt général. Calquée sur la loi du 31 décembre 1913, elle
retient deux modes de protection : le classement – plus contraignant – et l’inscription. Plusieurs fois, elle aussi, complétée et
modifiée, elle est la base du régime actuel de protection des sites.
L’extension des critères de protection a permis au fil des ans d’intégrer des sites de plus en plus étendus et d’apporter une
attention renouvelée aux richesses naturelles à travers leur caractère scientifique.

• 1941 – Lois relatives aux œuvres d’art et aux fouilles archéologiques


La loi du 23 juin 1941 limite l’exportation des œuvres d’art.
Celle du 27 septembre 1941 concerne les fouilles archéologiques et rend obligatoire la déclaration aux services de l’Etat des
découvertes archéologiques faites au cours de travaux. Ce droit de regard est important, puisqu’il porte sur des éléments
patrimoniaux inconnus et mis au jour de manière imprévue.

• 1943 – Loi de protection des abords des monuments historiques


La loi du 25 février 1943 détermine la protection des abords des monuments historiques, en instituant un périmètre de 500
mètres autour des monuments historiques classés ou inscrits. Ce texte, interprété largement dans l’intérêt des monuments,
affirme la solidarité du monument avec son environnement immédiat : le monument génère un paysage qui ne se ramène pas au
seul monument.

NAISSANCE DU MINISTÈ RE DE LA CULTURE ET SUITE DE L’EXTENSION DES PROTECTIONS


(1945-1970)
• 1959 – Création du ministère de la Culture
Le 3 février 1959, le général de Gaulle confie à André Malraux la charge de diriger le premier ministère des Affaires
culturelles.

• 1960 – Création des parcs nationaux


La loi du 22 juillet 1960 permet d’assurer la préservation de régions entières, à travers la création des parcs nationaux. Les
parcs sont de vastes étendues rurales, où les richesses naturelles justifient une protection rigoureuse pour des raisons «
écologiques, géo-morphologiques et esthétiques ». Les parcs jouent aussi un rôle important dans l’aménagement des zones
rurales, en particulier à travers le tourisme. Ainsi la France se dote-t-elle d’un outil juridique que d’autres avaient déjà mis en
œuvre avant elle.

• 1962 – Loi sur la protection des quartiers anciens et création des secteurs sauvegardés
Les nécessités d’après-guerre avaient obligé à construire beaucoup et à transformer nombre de centres-villes sans considération
suffisante pour leur caractère historique ou architectural. Conscient de ce phénomène et de l’urgence pour l’Etat d’intervenir,
André Malraux, alors ministre des Affaires culturelles, a proposé un texte de loi fixant la protection de quartiers anciens : les
secteurs sauvegardés. La loi, adoptée le 4 août 1962, rapproche l’idée de protection et celle d’urbanisme opérationnel.
S’agissant de centres-ville, il ne suffit pas de labelliser un secteur, il faut aussi en assurer la gestion (mise en place d’un
règlement qui s’impose à chacun) et favoriser sa mise en valeur (création des secteurs opérationnels avec des procédures
financières d’un nouveau type).

• 1964 – Charte de Venise


Le IIe Congrès national des architectes et des techniciens des monuments historiques ratifie la Charte internationale sur la
conservation et la restauration des monuments et des sites, dite « Charte de Venise ».

• 1967 – Loi d’orientation foncière – SDAU et POS


La loi d’orientation foncière du 30 septembre 1967 met en place les instruments de planification locale de l’urbanisme, en
créant les schémas directeurs d’aménagement et d’urbanisme (SDAU) et les plans d’occupation des sols (POS). On
connaît les débats relatifs à la mise en œuvre de ces documents et leur capacité effective à assurer une gestion respectueuse de
l’environnement bâti ou naturel.

• 1968 – Loi sur la dation


Pour favoriser le maintien des œuvres d’art et objets de collection d’importance patrimoniale sur le territoire national,
le général de Gaulle et son ministre André Malraux promulguent le 31 décembre 1968 la loi sur les dations. Celle-ci propose
le règlement en nature des droits de succession. Le texte de la loi stipule que « tout héritier, donataire ou légataire, peut
acquitter les droits de succession par la remise d’œuvres d’art, de livres, d’objets de collection ou de documents de haute valeur
artistique ou historique ». Le champ d’application de la loi a ensuite été étendu aux droits de mutation à titre gratuit entre vifs,
au droit de partage et à l’impôt de solidarité sur la fortune.

L’ENVIRONNEMENT AU CŒUR DU PATRIMOINE (1970-2000)


• 1971 – Création du ministère de l’Environnement
Une étape importante est franchie le 7 janvier 1971, avec la nomination de Robert Poujade comme ministre délégué auprès du
Premier ministre, chargé de la Protection de la nature et de l’environnement. L’extension de la notion de patrimoine à
l’environnement tout entier est d’une certaine façon consacrée par cette décision. La France rejoint les pays qui avaient déjà
organisé depuis des années un véritable ministère en charge des questions d’environnement.

• 1975 – Loi littoral


La loi du 10 juillet 1975 crée le Conservatoire de l’espace littoral et des rivages lacustres. Cet établissement public est chargé
d’organiser une politique d’acquisitions foncières et d’assurer la conservation des espaces naturels dans les cantons du littoral et
les communes bordant des lacs dont la superficie dépasse 1 000 ha. Avec cet instrument, la collectivité ne se contente plus
d’apporter des limites à la propriété privée au nom de l’intérêt général, elle devient effectivement propriétaire des espaces les
plus sensibles.

• 1977 – Création des CAUE


Création d’un organisme de conseil, rattaché au conseil général de chaque département, le conseil d’architecture,
d’urbanisme et d’environnement (CAUE), dont les interventions concernent autant les collectivités locales que les
particuliers.

• 1979 – Loi sur la publicité


La publicité peut constituer une agression sur les paysages. La loi du 29 décembre 1979 vise à organiser, avec les
professionnels, les dispositifs de la publicité et leur localisation, les enseignes et les pré-enseignes. Bien qu’un effort important
ait été fourni, il reste encore beaucoup à faire pour sensibiliser professionnels et communes à ces questions.

• 1983 – Loi de décentralisation, création des ZPPAUP


La loi dite de décentralisation, relative à la répartition des compétences entre les communes, les départements, les régions et
l’Etat, réserve tout un chapitre à la protection du patrimoine. Elle institue une procédure nouvelle, les zones de protection du
patrimoine architectural et urbain, étendues depuis aux paysages (les ZPPAUP). Cette procédure renouvelle la notion de
protection. Les collectivités locales sont associées, aux côtés de l’Etat, dans la démarche de protection, dont elles peuvent
prendre l’initiative. Une possibilité d’appel des décisions prises par les représentants de l’administration est prévue. C’est là une
étape importante, car les collectivités locales partagent la responsabilité de leur patrimoine et une procédure adaptée leur est
proposée. Il est encore trop tôt pour juger des effets de cette disposition très inégalement appliquée suivant les régions.

• 1983 – Loi Bouchardeau sur les enquêtes publiques


Cette même année, la loi Bouchardeau du 12 juillet vise à démocratiser les enquêtes publiques, en facilitant l’accès du public
aux dossiers techniques d’aménagement et en donnant la possibilité d’une expression. C’est d’ailleurs une tendance très forte
actuellement dans le droit de l’environnement de faciliter le dialogue et la participation du public dans les grands projets
d’aménagement.

• 1985 – Loi montagne


La loi du 9 janvier 1985 porte une attention particulière à la montagne. Elle introduit dans le code d’urbanisme des
dispositions particulières aux zones de montagne, en particulier pour la préservation des espaces, des paysages et des milieux
caractéristiques.

LES QUESTIONS ACTUELLES : É CONOMIE, DÉ VELOPPEMENT DURABLE ET DÉ CENTRALISATION


 • 2003 – Étude sur l’impact du patrimoine dans l’économie
Parution de l’ouvrage La Valorisation économique du patrimoine, de Xavier Greffe, professeur d’économie des arts et des
médias à l’Université Paris-1, qui tente d’expliciter à quelles conditions les efforts de mise en valeur du patrimoine peuvent
se coordonner pour susciter développement et emploi.

• 2004 – Loi transférant la propriété de monuments historiques nationaux aux collectivités territoriales
En 2003, la commission présidée par René Rémond, avait pour mission la « redéfinition du rôle propre de l’Etat » et la
recherche de « critères objectifs pour fonder une répartition raisonnable entre l’Etat et les collectivités territoriales des
monuments historiques dont [le ministère de la Culture et de la Communication] a la charge ». Elle a établi une liste 176
monuments historiques nationaux, dont la propriété pouvait être cédée aux collectivités territoriales qui en feraient la demande.
>> Télécharger le rapport de la Commision Rémond (pdf)
Le 13 août 2004, une loi organisant la décentralisation du patrimoine et des enseignements artistiques recommande le transfert,
à titre gratuit, de certains monuments nationaux propriété de l’Etat aux régions, départements et communes. Le décret
du 20 juillet 2005 donnait un an aux collectivités pour faire acte de candidature.
En octobre 2007, seuls 3 transferts étaient effectifs : le château du Haut-Koenigsbourg passait sous le contrôle du département
du Bas-Rhin, l’abbaye de Jumièges sous celui du département de la Seine-Maritime et le château de Chaumont-sur-Loire sous
celui de la région Centre. Soixante-six autres collectivités pourraient être intéressées.

 • 2006 – Rapport sur les retombées économiques et sociales du patrimoine en PACA


Rapport sur l’installation, l’organisation et les activités du comité scientifique de l’Observatoire des retombées économiques et
sociales du patrimoine en région PACA, présenté lors de la réunion du comité scientifique de l’Observatoire le 1er février 2006
à l’Agence régionale du patrimoine, dirigée par Hervé Passamar

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