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Al-Andalus, l’imposture du « paradis multiculturel »,

par Jean-David Cattin (Les Identitaires)


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par
Novopress

Al-Andalus était le nom donné à la péninsule ibérique sous occupation musulmane


entre 711 et 1492. Les promoteurs de la société multiculturelle l’invoquent
régulièrement pour se rassurer. Aujourd’hui, alors que même les plus optimistes
d’entre eux commencent à douter, elle est toujours considérée comme un modèle. Un
espoir de ce que pourrait être le « vivre ensemble » dans une Europe qu’ils rêvent plus «
diverse ». Elle serait la preuve qu’ils ne sont pas trompés et qu’après les quelques
menues difficultés actuelles, terrorisme et criminalité endémique, nous connaîtrons
enfin des lendemains qui chantent.

L’ouvrage de Philippe Conrad qui vient de paraître est donc d’une absolue nécessité
pour comprendre à quel point la représentation idéalisée d’Al-Andalus est une
escroquerie intellectuelle. Auteur d’une Histoire de la Reconquista éditée aux PUF dans
la collection « Que sais-je ? », Philippe Conrad est un fin connaisseur de cette période
de l’histoire européenne.

D’où vient le mythe d’Al Andalus ?

Le mythe d’Al Andalus trouve ses racines dans la légende noire espagnole forgée par la
propagande anglaise et néerlandaise au XVIème siècle. La Reconquista et l’Inquisition
qui l’a suivi ont été diabolisées dans la cadre de la lutte entre protestants et catholiques.
Plus tard, l’exotisme orientalisant en vogue au XIXème siècle a pleuré un monde «
raffiné et tolérant » rayé de l’histoire par des barbares venus du nord. Ces dernières
décennies, la propagande multiculturelle et la nostalgie de musulmans pour cette
conquête passée ont ravivé le mythe. Plusieurs historiens espagnols ont dégonflé ces
rêveries multiculturelles dans plusieurs livres universitaires qui font référence :

– Al-Andalus, l’invention d’un mythe – La réalité historique de l’Espagne des trois


cultures de Serafin Fanjul
– Les Chrétiens dans Al-Andalus. De la soumission à l’anéantissement de Rafael
Sánchez Saus
– Chrétiens, juifs et musulmans dans Al-Andalus – Mythes et réalités de l’Espagne
islamique de Darío Fernandez Moreira

L’auteur commence par évoquer brièvement les querelles historiographiques qui


entourent le mythe d’Al-Andalus. Le chapitre suivant résume en quelques pages
l’histoire de la conquête arabe et celle de la Reconquista chrétienne. Après avoir posé le
contexte, on rentre dans le cœur du sujet en évoquant la condition des dhimmis, c’est-à-
dire les non musulmans sous domination musulmane.

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Le terrible sort des dhimmis

Les populations vivant dans la péninsule espagnole n’ont dans un premier temps pas été
massacrées, chassées ou converties de force. Au moment de la conquête, les effectifs
arabes et berbères n’étaient pas suffisants pour faire fonctionner le pays. Soumettre la
population autochtone afin de l’exploiter était bien plus profitable.

Les non musulmans étaient soumis à une loi différente, des impôts plus lourds et à de
nombreuses mesures vexatoires et humiliantes. L’ensemble constituait un système de
conditionnement redoutable qui n’offrait que deux alternatives, la soumission ou la
conversion :

La responsabilisation collective des communautés dhimmis contribue également à la mise


en place d’un conditionnement dévalorisant. La jurisprudence ainsi établie et les
comportements sociaux fondés sur les préjugés conduisent à une pratique courante de
l’humiliation, étroitement liée à la vulnérabilité qui est celle des « protégés » que la loi
musulmane autorisait initialement à tuer ou exproprier, une vulnérabilité accrue par
l’interdiction du port d’arme. Le dhimmi est ainsi amené à intégrer, dans la représentation
de son statut, l’illicéité de son existence et la valorisation d’une loi islamique qui lui
accorde la vie sauve.

Face à une telle oppression, les révoltes sont nombreuses dès les débuts de l’occupation
arabe. En réaction, le massacre et la déportation des mozarabes (chrétiens vivant sur le
territoire d’Al-Andalus) étaient courants.

Loin d’être un paradis multiculturel, Al-Andalus était une prison à ciel ouvert où les
humiliations et les persécutions des non musulmans étaient érigées en système.
Philippe Conrad en moins de 100 pages livre un ouvrage agréable et rapide à lire. Il
s’agit d’un condensé de livres brillants mais exigeant une culture universitaire. Il est
donc un outil de combat efficace à diffuser et offrir autour de vous.

Pour acheter le livre : https://www.boutique-identitaire.com/fr/accueil/128-al-


andalus.html

Jean-David Cattin

Texte repris du site de : Les Identitaires

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