Sunteți pe pagina 1din 5

Université Laarbi Tbessi - Tébessa

Faculté de lettres et des langues

Département de langue et littérature française

Niveau : Master 1 . Littérature Générale et comparée

Module : Littérature comprée

Enséignant: Rachid Rais Mail: raisra@gmail.com

-----------------------------------------------------------------------------------------

COURS ---- Mardi 21/ 04/ 2020

Bonjour tout le monde ‫السالم عليكم‬

J'espère que vous allez bien .

Avant de commencer notre cours

Rester tranquillement chez vous. Ne sortez pas . Confiner vous Chacun


de nous doit se protéger pour protéger les autres . Chacun de nous doit
remplir son devoir envers soi même, envers sa société et envers l'Humanité
entière.

Eviter les sorties, les visites familiales, le visites chez des amis.

-------------------------------------------------------------

1
Relations littéraires internationales ou Les domaines de recherche
en littérature comparée

On peut grouper sous ce grand titre , d’une part, les intermédiaires qui
transportent de nation à nation des idées de différents domaines, des thèmes
et des images, des œuvres intégrales ou des fragments, d’autre part, les objets
que ces nations échangent entre elles .

Les intermédiaires :

Dans les années passées on évoquait : les livres imprimés, les voyageurs,
les traductions et adaptations, le commerce de tout genre---- tout produit
commercialisé porte la couleur, le gout et l’odeur de son producteur--.

Dans nos jours on doit parler de tous ces intermédiaires, mais surtout d’un
phénomène nouveau. En l’occurrence ; la révolution informatique et
informationnelle. L’internet est devenu le moyen le plus efficace pour gagner
du temps en voulant communiquer/ facteur temporel / . Il est surtout devenu
le moyen le plus efficace et le plus redoutable : en réduisant la planète à un
quartier dans une machine, appareil, gadget ( appelez cela comme vous voulez)
/ facteur spatial/ .

Cela étant dit le comparatiste de nos jours doit avoir une nouvelle approche
méthodologique.

Voir Daniel Henri PAGEAUX dans son article : littérature comparée et


comparatisme.

2
L’Etude des influences et des sources

Dans son origine même, la littérature comparée suppose un lien très


fort entre l’œuvre et son contexte culturel. A cet égard, elle se
comprend à la lumière de la célèbre formule de Bonald : « la
littérature est l’expression de la société1 », définition qui rend compte
de la perspective générale de la critique à l’époque romantique.

Pour les anciens comparatistes et surtout pour l’école française à


ses début, l’influence est le produit d’une intention dont le lecteur doit
prendre conscience pour apprécier l’œuvre, tandis que, dans les
œuvres modernes, les réminiscences littéraires sont le plus souvent
placées sous le signe de l’involontaire, voire de l’inconscient (p. 45)
— moment conjectural qui permet à la philologie d’émerger comme
discipline et de construire ses récits de transmission.

Dans la lettre qu’il écrit à Louise Colet le 8 mai 1852, Flaubert


fait de l’influence un problème historique, Plus on avance dans
l’histoire, plus la bibliothèque des lettres prend de l’expansion, et
plus il devient difficile de se délester du poids du passé.
L’abondance des livres est loin de représenter une ressource pour
l’écrivain : les grands ancêtres, dont le nombre ne cesse de croître,
font entrave dans le chemin vers soi qui, seul, peut mener à l’œuvre
originale. L’art contre l’âme ; l’artifice, la technique, le savoir,
prérogatives des civilisations avancées, contre la spontanéité de
temps révolus : le refrain revient sans cesse sous la plume du
correspondant.
Les influence peuvent être définies comme le mécanisme subtil et
mystérieux par lequel une œuvre contribue à en faire naitre une
autre. Au critiques qui contestent l’existence de cette notion, réputée
vague et obscure, on peut répondre avec T.S. Eliot que l’écrivain est
susceptible de recevoir un « stimulus » créateur de l’admiration qu’il
ressent pour un autre écrivain.

. Ce souci pour l’usage des œuvres rapproche J. Schlanger ( de la


pensée de Marielle Macé dans Façons de lire, manières d’être : les
deux essais se montrent attentifs au paradoxe selon lequel il est
possible non seulement de se laisser entraîner par la phrase d’un
3
auteur, par son style ou son rythme, mais aussi de se trouver soi-
même — ou de se retrouver — dans un propos qui n’est pas le sien.
L’influence aurait quelque chose de la reconnaissance. Tout se
passe, écrit M. Macé,

Cela étant dit ; c’est toute la mémoire culturelle, ce sont les autres
et la présence des autres, c’est la force sociale immense du langage,
c’est le tout pluriel qui constitue le langage culturel dans sa masse.
Non pas l’ensemble incommensurable du passé dépensé de
l’histoire, mais ce qui, du passé, est présent et actif en nous
aujourd’hui. C’est la mémoire plutôt que l’histoire.

Dans une lettre adressé à René Taupin (1928) , Ezra Pound


disait : » Nous n’imitons pas, car nous sommes changés ; et notre
œuvre est l’œuvre de l’homme transformé ; nous avons été éveillés à
la vie , et nous sommes devenus porteurs d’une tradition ».

Ezra Pound n’a jamais nié les influences qui se sont exercées sur
lui. Il distingue, aussi, les influences subies, acceptées ( Flaubert) et
les influences consciemment recherchées à valeur de libération et de
provocation ( Laforgue).

Toutefois il convient de distinguer entre l’influence, l’emprunt d’un


détail infime et une rencontre due au hasard. Baudelaire le montrait
biien dans une lettre adressée à Thoré Berger ( 1864) . Ce dernier
prétendait que Manet pastichait Goya et le Greco mais Baudelaire
défendait le peintre en disant : « Vous doutez de tout ce que je vous
dis ? Vous doutez de si étonnants parallélismes Géométriques
puissent se présenter dans la nature . Eh bien, On m’accuse, moi,
d’imiter Edgar Poe. Savez -vous pourquoi j’ai si patiemment traduit
Poe ? Parce qu’il me ressemblait. La première fois que j’ai ouvert un
livre de lui, j’ai vu, avec épouvante et ravissement, non seulement
des sujets revés par moi, mais des phrases pensées par moi , et écrites
par lui vingt ans auparavant. »

4
. Pour H. Bloom, la situation de second n’est pas sans angoisse.
L’entrée dans les lettres se fait par le biais de l’admiration d’une
œuvre en apparence indépassable, qui surplombe le jeune poète et le
garde dans son ombre.

Le regret de venir tard dans un monde déjà plein et dans un terrain


supérieurement occupé, l’horreur de la dépendance, le ressentiment
de la dette, le besoin d’émancipation, le désir d’être soi et de se créer
un emplacement légitime […] tout cela colore de trouble, de conflit,
de mélancolie et surtout d’ambivalence la situation existentielle du
poète.

S-ar putea să vă placă și