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Evolution technologique de la 3G et 3G+

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par BIANDA OUANKOU Giscard et ZIE FOMEKONG Dany Stéphane
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Université de Picardie Jules Verne - Master 2 Systèmes d'Information et
Informatique Nomade (SIIN) 2009
  

Mémoire Master 2 SIIN


D511 - Etudes et Recherche
Thème :

Evolution technologique de la 3G et 3G+

Présenté par

BIANDA OUANKOU Giscard


ZIE FOMEKONG Dany Stéphane

Encadré par
M. Laurent JOSSE

Année académique 2009/2010

Table des matières

Liste des figures 3

Liste des tableaux 3

Introduction 4

I. Evolution 1G, 2G et 3G 5

1. 1G 5

1. 2G et 2G+ 5
a. GSM 6

b. GPRS 8

c. EDGE 9

2. 3G, la migration nécessaire 10

II. Réseaux 3G et 3G+ 12

1. Les différentes technologies 12

a. L'UMTS 12

b. HSDPA, encore plus que la 3G 13

c. La technologie HSUPA 16

2. Utilisation générale 18

III. Aspects économiques et politiques 21

1. Déploiement commercial dans le monde 21

a. L'UMTS 22

b. HSPDA 23

2. Enjeux politiques 25

a. La normalisation 25

b. L'allocation des fréquences 26

IV. Qualité de service 28

1. Etudes de cas: La 3G et 3G+ en France 28

a. Genèse des systèmes mobiles 3G 28

b. Etat des lieux et perspectives en matière de couverture 3G 30

c. Le marché du mobile en France 32

d. Couverture 3G et 3G+ 34

e. Perspectives 37
2. Etudes de cas: la 3G en Afrique 40

a. Etat des lieux 40

b. Quelques faits marquants 45

V. Perspectives et avenir (4G) 48

1. Principales technologies 48

a. HC-SDMA (iBurst) 48

b. LTE 48

c. WIMAX 49

Conclusion 50

Bibliographie 51

1. Etudes et Rapports 51

2. Etudes et Rapports 51

3. Webographie 51

Le marché de la téléphonie mobile en France en 2009 52

Glossaire 53

ANNEXES 55

Liste des figures

Figure 1: architecture réseau GSM 7

Figure 2 : services offerts par la 3G 10

Figure 3 : tableau récapitulatif 11

Figure 4 : L'avenir des réseaux mobiles 16

Figure 5 : Evolution du nombre d'abonnés 3G en millions 21

Figure 6 : Réseaux 3G+ opérationnels dans le monde 22

Figure 7 : Opérateurs HSDPA dans le monde 23


Figure 8 : répartition des clients de MNO en France fin 2008 34

Figure 9 : la couverture réseau Bouygues Telecom 35

Figure 10 : la couverture réseau Orange 36

Figure 11 : Figure 11 : la couverture réseau SFR 37

Figure 12 : Nombre d'abonnés au mobile et pénétration de la téléphonie mobile en


Afrique [18] 40

Figure 13 : Taux de pénétration des opérateurs panafricains de téléphonie mobile


en Afrique 42

Figure 14 : Présence sur le marché des opérateurs panafricains 44

Figure 15 : Taux de croissance des connections de téléphonie mobile en Afrique 45

Figure 16 : Déploiement prévu des réseaux HSDPA/3G en Afrique 46

Liste des tableaux

Tableau 1: Récapitulatif des classes de services et leurs contraintes [12] 19

Introduction
Après le succès mondial des réseaux de téléphonie mobile de seconde génération
(dénommés 2G) qui consacraient l'avènement de la téléphonie mobile numérique
et du multimédia, la nouvelle donne et l'attention international s'est tournée vers la
3G, les réseaux mobile de troisième génération qui vient répondre à plusieurs
inquiétudes et préoccupations notamment concernant les questions de
normalisation soulevés par la 2G, mais aussi au besoin grandissant de fourniture de
services internet et multimédia à haut débit sur les réseaux mobiles.

C'est dans ce sens que l'UIT (Union Internationale des Télécommunications) sous
la dénomination IMT-2000 (International Mobile Telecommunications 2000) a
entrepris une action de normalisation de la 3G troisième génération de réseaux
mobiles. Cette action de normalisation porte notamment sur l'identification des
différentes bandes de fréquences et la généralisation des services mobiles liés. De
cette structuration et normalisation découle un ensemble de système technologique
dit de troisième génération (UMTS, CDMA 2000,...).

La migration vers la troisième génération est fortement liée au système adopté


pour la 2G. Ainsi de la même manière qu'il existait deux technologies concurrentes
pour la 2G, le GSM et le CDMA, on retrouvera dans la 3G plusieurs variantes.
L'évolution du GSM repose sur la technologie W-CDMA et aboutit à la norme
UMTS, tandis que celle du CDMAOne aux Etats-Unis porte le nom de
CDMA2000. Et comme pour le duel GSM / CDMA, les deux normes ne sont pas
compatibles entre elles.

Quasiment dans le même temps, la Chine, qui connait un bouleversement


économique sans précédent depuis les années 2000, préfère faire bande à part et
constituer de toute pièce son propre standard 3G : c'est le TD-SCDMA, qui offre
l'avantage de ne pas avoir à verser de droits de propriété intellectuelle aux
occidentaux mais également l'inconvénient d'arriver après les deux autres normes,
sans avoir eu le temps nécessaire à sa maturation industrielle.

Au-delà de ces technologies distinctes, la 3G ne se suffit pas à elle-même et des


évolutions technologiques permettent d'améliorer manifestement ses performances.
En Europe, l'UMTS peut être mis à jour en HSDPA, puis en HSUPA, augmentant
sensiblement les débits et ouvrant la voie vers de nouveaux usages.

Dans le but d'approfondir la réflexion sur l'évolution des réseaux 3G et 3G+ il


s'agira pour nous de réaliser une étude approfondie sur les aspects liées à cette
évolution. Nous ferons un état des lieux sur les réseaux 3G et 3G+ en présentant au
préalable les étapes d'évolution (1G, 2G). Nous nous attarderons ensuite sur les
enjeux économiques et politiques en passant par une étude de cas en termes de
qualité de service 3G et 3G+ en France et en Afrique. Nous feront enfin un tour
d'horizons des perspectives en termes de très haut débit avec notamment la 4G à
venir.

I. Evolution 1G, 2G et 3G
La téléphonie mobile a progressivement évolué des réseaux 1G analogiques et non
cellulaires vers les réseaux 2G numériques et cellulaires, dont la mise en place s'est
accélérée dans les années 90 grâce à des décisions communes établies par le
groupe GSM.

De réseau de transmission de services voix, un cadre technique s'est mis en place


pour proposer aussi le transfert de données à des débits plus importants grâce à une
gestion différente, par paquets, des informations échangées.

1. 1G

La première génération de téléphonie mobile (notée 1G) possédait un


fonctionnement analogique et était constituée d'appareils relativement volumineux.
Il s'agissait principalement des standards suivants :

· AMPS (Advanced Mobile Phone System), apparu en 1976 aux Etats-


Unis, constitue le premier standard de réseau cellulaire. Utilisé
principalement Outre-Atlantique, en Russie et en Asie, ce réseau
analogique de première génération possédait de faibles mécanismes de
sécurité rendant possible le piratage de lignes téléphoniques.

· TACS (Total Access Communication System) est la version européenne


du modèle AMPS. Utilisant la bande de fréquence de 900 MHz, ce système
fut notamment largement utilisé en Angleterre, puis en Asie (Hong-Kong et
Japon).

· ETACS (Extended Total Access Communication System) est une version


améliorée du standard TACS développé au Royaume-Uni utilisant un
nombre plus important de canaux de communication.

Les réseaux cellulaires de première génération ont été rendus obsolètes


avec l'apparition d'une seconde génération entièrement numérique. [1]

1. 2G et 2G+

La seconde génération de réseaux mobiles (notée 2G) a marqué une rupture


avec la première génération de téléphones cellulaires grâce au passage de
l'analogique vers le numérique.

Les principaux standards de téléphonie mobile 2G et 2G+ sont les


suivants : []

· GSM (Global System for Mobile communications), le standard le plus


utilisé en Europe à la fin du XXe siècle, supporté aux Etats-Unis. Ce
standard utilise les bandes de fréquences 900 MHz et 1800 MHz en
Europe. Aux Etats-Unis par contre, la bande de fréquence utilisée est la
bande 1900 MHz. Ainsi, on appelle tri-bande, les téléphones portables
pouvant fonctionner en Europe et aux Etats-Unis.

[1] http://www.commentcamarche.net/contents/telephonie-mobile/reseaux-
mobiles.php3

· CDMA (Code Division Multiple Access), utilisant une technique


d'étalement de spectre permettant de diffuser un signal radio sur une grande
gamme de fréquences.

· TDMA (Time Division Multiple Access), utilisant une technique de


découpage temporel des canaux de communication, afin d'augmenter le
volume de données transmis simultanément. La technologie TDMA est
principalement utilisée sur le continent américain, en Nouvelle Zélande et
en Asie Pacifique.

· GPRS (General Packet Radio Service) est une norme pour la téléphonie


mobile dérivée du GSM permettant un débit de données plus élevé. On le
qualifie souvent de 2,5G. Le G est l'abréviation de génération et le 2,5
indique que c'est une technologie à mi-chemin entre le GSM (2e génération)
et l'UMTS (3e génération). [2]

· EDGE (Enhanced Data Rates for GPRS Evolution) est une norme de


téléphonie mobile, une évolution du GPRS.

Nous présenterons les principales technologies 2G (GSM) et 2G+ (GPRS et


EDGE).

a. GSM

· Présentation du standard GSM

Le réseau GSM (Global System for Mobile communications) constitue au


début du 21ème siècle le standard de téléphonie mobile le plus utilisé en
Europe. Il s'agit d'un standard de téléphonie dit << de seconde génération
>> (2G) car, contrairement à la première génération de téléphones
portables,

les communications fonctionnent selon un mode entièrement numérique.

Baptisé << Groupe Spécial Mobile >> à l'origine de sa normalisation en


1982, il est devenu une norme internationale nommée << Global System
for Mobile communications >> en 1991.

En Europe, le standard GSM utilise les bandes de fréquences 900 MHz et


1800 MHz. Aux Etats-Unis par contre, la bande de fréquence utilisée est la
bande 1900 MHz. Ainsi, on qualifie de tri-bande (parfois noté tribande), les
téléphones portables pouvant fonctionner en Europe et aux Etats-Unis et de
bi-bande ceux fonctionnant uniquement en Europe.

La norme GSM autorise un débit maximal de 9,6 kbps, ce qui permet de


transmettre la voix ainsi que des données numériques de faible volume, par
exemple des messages textes (SMS, pour Short Message Service) ou des
messages multimédias (MMS, pour Multimedia Message Service).

[2] http://fr.wikipedia.org/wiki/General_Packet_Radio_Service

· Architecture du réseau GSM

Dans un réseau GSM, le terminal de l'utilisateur est appelé station mobile.


Une station mobile est composée d'une carte SIM (Subscriber Identity
Module), permettant d'identifier l'usager de façon unique et d'un terminal
mobile, c'est-à-dire l'appareil de l'usager (la plupart du temps un téléphone
portable).
Les terminaux (appareils) sont identifiés par un numéro d'identification
unique de 15 chiffres appelé IMEI (International Mobile Equipment
Identity). Chaque carte SIM possède également un numéro d'identification
unique (et secret) appelé IMSI (International Mobile Subscriber Identity).
Ce code peut être protégé à l'aide d'une clé de 4 chiffres appelés code PIN.

La carte SIM permet ainsi d'identifier chaque utilisateur, indépendamment


du terminal utilisé lors de la communication avec une station de base. La
communication entre une station mobile et la station de base se fait par
l'intermédiaire d'un lien radio, généralement appelé interface air (ou plus
rarement interface Um).

Figure 1: architecture réseau GSM

L'ensemble des stations de base d'un réseau cellulaire est relié à un


contrôleur de stations (en anglais Base Station Controller, noté BSC),
chargé de gérer la répartition des ressources.

L'ensemble constitué par le contrôleur de station et les stations de base


connectées constituent le sous-système radio (en anglais BSS pour Base
Station Subsystem).

Enfin, les contrôleurs de stations sont eux-mêmes reliés physiquement au


centre de commutation du service mobile (en anglais MSC pour Mobile
Switching Center), géré par l'opérateur téléphonique, qui les relie au réseau
téléphonique public et à internet. Le MSC appartient à un ensemble appelé
sous-système réseau (en anglais NSS pour Network Station Subsystem),
chargé de gérer les identités des utilisateurs, leur localisation et
l'établissement de la communication avec les autres abonnés.

Le réseau cellulaire ainsi formé est prévu pour supporter la mobilité grâce à
la gestion du handover, c'est-à-dire le passage d'une cellule à une autre.

Enfin, les réseaux GSM supportent également la notion d'itinérance (en


anglais roaming), c'està-dire le passage du réseau d'un opérateur à un
autre. [3]

b. GPRS

· Présentation du standard GPRS

Le standard GPRS (General Packet Radio Service) est une évolution de la


norme GSM, ce qui lui vaut parfois l'appellation GSM++ (ou GMS 2+).
Etant donné qu'il s'agit d'une norme de téléphonie de seconde génération
permettant de faire la transition vers la troisième génération (3G), on parle
généralement de 2.5G pour classifier le standard GPRS. [4]

Le GPRS permet d'étendre l'architecture du standard GSM, afin d'autoriser


le transfert de données par paquets, avec des débits théoriques maximums
de l'ordre de 171,2 kbit/s (en pratique jusqu'à 114 kbit/s). Grâce au mode de
transfert par paquets, les transmissions de données n'utilisent le réseau que
lorsque c'est nécessaire. Le standard GPRS permet donc de facturer
l'utilisateur au volume échangé plutôt qu'à la durée de connexion, ce qui
signifie notamment qu'il peut rester connecté sans surcoût.

Ainsi, le standard GPRS utilise l'architecture du réseau GSM pour le


transport de la voix, et propose d'accéder à des réseaux de données
(notamment internet) utilisant le protocole IP ou le protocole X.25.

Le GPRS permet de nouveaux usages que ne permettait pas la norme GSM,


généralement catégorisés par les classes de services suivants :

· Services point à point (PTP), c'est-à-dire la capacité à se connecter en


mode clientserveur à une machine d'un réseau IP,

· Services point à multipoint (PTMP), c'est-à-dire l'aptitude à envoyer un


paquet à un groupe de destinataires (Multicast).

· Services de messages courts (SMS)

· La notion de Qualité de Service (noté QoS pour Quality of Service), c'est-


à-dire la capacité à adapter le service aux besoins d'une application

[3] http://www.commentcamarche.net/contents/telephonie-
mobile/gsm.php3

· Architecture GPRS

L'intégration du GPRS dans une architecture GSM nécessite l'adjonction de


nouveaux noeuds réseau appelés GSN (GPRS support nodes) situés sur un
réseau fédérateur (back one) :

· le SGSN (Serving GPRS Support Node, soit en français Noeud de support


GPRS de service), routeur permettant de gérer les coordonnées des
terminaux de la zone et de réaliser l'interface de transit des paquets avec la
passerelle GGSN.

· le GGSN (Gateway GPRS Support Node, soit en français Noeud de


support GPRS passerelle), passerelle s'interfaçant avec les autres réseaux
de données (internet). Le GGSN est notamment chargé de fournir une
adresse IP aux terminaux mobiles pendant toute la durée de la
connexion [4].

c. EDGE

· Présentation du standard EDGE

Le standard EDGE (Enhanced Data Rates for GSM Evolution.) est une évolution
de la norme GSM, modifiant le type de modulation. Tout comme la norme GPRS,
le standard EDGE est utilisé comme transition vers la troisième génération de
téléphonie mobile (3G). On parle ainsi de 2.75G pour désigner le standard EDGE.

EDGE utilise une modulation différente de la modulation utilisée par GSM (EDGE
utilise la modulation 8-PSK), ce qui implique une modification des stations de base
et des terminaux mobiles.

L'EDGE permet ainsi de multiplier par un facteur 3 le débit des données avec une
couverture plus réduite. Dans la théorie EDGE permet d'atteindre des débits allant
jusqu'à 384 kbit/s pour les stations fixes (piétons et véhicules lents) et jusqu'à 144
kbit/s pour les stations mobiles (véhicules rapides) [5].

[4] http://www.commentcamarche.net/contents/telephonie-
mobile/gprs.php3

[5] http://www.commentcamarche.net/contents/telephonie-mobile/reseaux-
mobiles.php3

2. 3G, la migration nécessaire

Mais pour aller plus loin et proposer des services dépassant le cadre de la
consultation WAP ou de la réception d'emails et se rapprocher de ceux utilisés sur
les ordinateurs, il a fallu changer d'architecture. Distincte des modes de
transmission antérieurs, elle est qualifiée de 3G, ou réseau de troisième génération.

Mais de la même manière qu'il existait deux technologies concurrentes pour la 2G,
le GSM et le CDMA, on trouvera dans la 3G plusieurs variantes. L'évolution du
GSM repose sur la technologie W-CDMA et aboutit à la norme UMTS, tandis que
celle du CDMAOne aux Etats-Unis porte le nom de CDMA2000. Et comme pour
le duel GSM / CDMA, les deux normes ne sont pas compatibles entre elles.

Presque dans le même temps, la Chine, dont l'activité économique connaît un


bouleversement sans précédent depuis les années 2000, préfère faire bande à part
et constituer de toute pièce son propre standard 3G : c'est le TD-SCDMA, qui offre
l'avantage de ne pas avoir à verser de droits de propriété intellectuelle aux
occidentaux mais également l'inconvénient d'arriver après les deux autres normes,
sans avoir eu le temps nécessaire à sa maturation industrielle. [6]

Au-delà de ces technologies différentes, la 3G ne se suffit pas à elle-même et des


évolutions permettent d'améliorer ses performances. En Europe, l'UMTS peut être
mis à jour en HSDPA, puis en HSUPA, augmentant sensiblement les débits et
ouvrant la voie vers de nouveaux usages. Ce sont ces étapes progressives que nous
allons voir ici.

Figure 2 : services offerts par la 3G

[6] http://www.generation-nt.com/commenter/telephonie-mobile-reseaux-3g-umts-
wcdma-hsdpa-hsupa-article-46573- 1.html

Standard Génération Bande de fréquence Débit

GSM 2G Permet le transfert de voix ou 9,6 kbps 9,6 kbps

de données numériques de

faible volume.

GPRS 2.5G Permet le transfert de voix ou 21,4-171,2 kbps 48 kbps

de données numériques de

volume modéré.
EDGE 2.75G Permet le transfert simultané 43,2-345,6 kbps 171 kbps
de voix et de données

numériques.

UMTS 3G Permet le transfert simultané 0.144-2 Mbps 384 Kbps

de voix et de données

numériques à haut débit.


Figure 3 : tableau récapitulatif

II. Réseaux 3G et 3G+


La 3G est une norme technologique pour les téléphones mobiles et les ordinateurs
portables, au même titre que les normes GSM ou EDGE. Elle est une évolution de
ces dernières, puisqu'elle permet d'obtenir un débit de données plus important. La
technologie 3G et 3G+ vous permet de profiter du très haut débit sur votre
téléphone mobile ou sur votre PC portable. Vous pourrez ainsi accéder à la
visiophonie, à la TV, ou plus simplement profiter d'un accès internet performant et
confortable.

Il existe plusieurs formes de 3G dans le monde, le CDMA2000 surtout présent aux


Etats-Unis, l'UMTS reposant sur les fondations du GSM en Europe et un dernier
venu, qui n'est pas encore déployé commercialement : le TD-SCDMA chinois,
demi-frère asiatique de l'UMTS, dont il partage certaines caractéristiques.

1. Les différentes technologies

a. L'UMTS

· Historique

Le déploiement de l'UMTS, initialement prévu pour le début du siècle a été freiné


en raison de son coût et de la mauvaise conjoncture économique du monde des
télécommunications suite à l'éclatement de la bulle internet.

Le 1er décembre 2002, l'opérateur norvégien Telenor a annoncé le déploiement du


premier réseau commercial UMTS. L'opérateur autrichien Mobilkom Austria a
quant à lui lancé le premier service commercial UMTS le 25 septembre 2002. En
France, SFR a lancé son offre commerciale le 10 novembre 2004 et Orange a fait
de même le 9 décembre 2004. L'opérateur Bouygues Telecom a préféré se

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