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Processus d’humanisation

Position du problème
Il s’agit de préciser les éléments constitutifs de la condition humaine.
Cette démarche a été celle des philosophes , ensuite celle de la science.
Aristote « l’homme est un animal savant »
On étudie l’homme d’une manière longitudinale comme en anthropologie
En biologie , l’homme après Darwin est au sommet de la lignée des mammifères qui sont
eux-mêmes l’espèce la plus évoluée ;

Pour la psychanalyse , les processus d’humanisation sont différents de la socialisation, du


développement des fonctions de l’enfant.
Ce processus suppose une humanité : cette dernière est issue de lois qui organisent le
monde social de lois symboliques qui autorisent ou interdisent.
L’homme est amené à intégrer des structures ; la famille est le lieu où vont se répartir les
biens par exemple où s’exercera l’interdit.
Il s’agit de rendre compte d’une faille radicale entre l’homme et l’animal dans la mesure où
le premier se trouve avoir des conduites réglées par autre chose
Que son simple rapport au monde.
Le biologique , le naturel ou l’instinct se trouve structurer par une logique culturelle.

Il faut mentinner quelques caractéristiques spécifiquement humaines qui relève d’un ordre
autre , symbolique.
- l’homme est un être sexué ( comme l’animal ) mais certaines relations sont prohibées
interdites qui relèvent d’une culture.
- l’homme est un être de langage ce qui lui donne réflexion sur lui-même, sur sa
trajectoire ( naissance – mort ) . Cela posera la question de son origine et de son
destin.
- L’homme est un être désirant voir dérivant/ déviant.
L’enfant naît immature et complètement assujetti à l’autre. Il naît dans un monde
symboliquement organisé dont il aura à intégrer les éléments fondamentaux.
L’immaturité de l’infans correspond à son incapacité à subvenir à ses besoins.
( penser à la faim – à la déshydratation ).
Il est dépendant de l’autre ; c’est l’autre qui va répondre aux besoins de l’enfant.
L’enfant est au départ un être pulsionnel c’est à dire qu’il n’y a au départ ni limite, ni
butée.
Cette mise en forme qui aboutit à une structure psychique chez l’enfant est l’enjeu
même du processus d’humanisation.
Chez FREUD on s’arrête sur la différence essentielle qu’il établit entre Instinct et Pulsion.
On étudie le complexe d’Œdipe qui constitue l’armature du processus d’humanisation puisque
c’est seulement à son terme que l’infans immature récupère une place de sujet.
Chez LACAN , on retrouve la mise en forme au travers
De concepts comme le stade du miroir ; du Complexe d’Œdipe ( il revisite les travaux de
FREUD). , et evidemment sur l’importance qu’il accordera au langage.
Les processus d’humanisation sont pour lui les différents modes d’accès au monde
symbolique.
On étudiera les prolongements psychopathologiques :
Chez FREUD : la notion de conflit , la Métapsychologie avec les deux topiques
Chez LACAN : on retrouve la notion de structure ; l’Œdipe , la fonction paternelle qui
débouche sur une structure psychique et ses avatars ou son échec.
Ces modes d’accès détermineront les structures psychiques : Névrose , Psychose , Péversion.

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