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Je sais que tel chef d’œuvre est beau – Je connais la beauté de tel chef d’œuvre.
On voit qu’ici « je sais » implique que je le sais parce que je l’ai appris, alors que « je
connais » implique un état d’être plus subtil et plus large, qui englobe un tout, un sens
plus intropestif.
Une question me traverse l’esprit : Est-ce qu’on peut savoir sans connaitre ou
connaitre sans savoir ?
Première réponse : je peux savoir que quelqu’un existe sans le connaitre. Dans ce cas on
voit que le savoir est du à ce que l’on a appris sans voir ni entrer en contact avec ce que
l’on apprend. Et dans ce cas connaitre est bien plus que savoir puisque la connaissance
est réelle et non pas seulement virtuelle comme dans le savoir.
Le Savoir :
Pour savoir il faut apprendre. Le SAVANT est celui qui sait tout d’une discipline,
mais en contrepartie peut être ignorant dans beaucoup d’autres domaines. J’en déduis
que le Savoir n’est pas global, il est lié à la somme de choses sues et ces choses sont
forcément apprises. D’autre part on constate que dans le temps le savoir évolue ; un
mathématicien du XXIème siècle en sait plus, à niveau équivalent, qu’un mathématicien
du XXVIIème. Et parfois le savoir récent contredit où annule le savoir ancien.
La connaissance, par essence, est évolutive, elle est l’élément clef de notre
élévation vibratoire, plus nous la nourrissons, plus ce niveau augmente, et avec le
discernement si utile à notre libre-arbitre. Lorsque le niveau de connaissance
augmente, nous ecevons sur les plans subtils, des suggestions venant l’enrichir.
Comme il parait évident que ces 200 nobles et parfaits cathares, immolés sur le
bucher de Montségur, peuvent inspirer des réponses aux questions que je
pouvais me poser sur le savoir et la connaissance.
La connaissance est donc cette étrange relation de la conscience avec ce qu’elle perçoit
par ses sens physiques ou spirituels, c’est une dialectique constante qui fait appel à
différents degrés de lecture et de compréhension, elle implique une prise de contrô le de
notre libre-arbitre, et donc un accès à notre royauté. C’est la fameuse sentence gravée
sur le fronton du temple :