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Connaissance et Savoir

Dans le langage courant :


On a l’habitude de dire : « Est-ce que tu connais untel ? » et « Est-ce que tu sais où
habite untel ? » Dans les deux cas je ne peux répondre que si je sais ou si je connais la
réponse. On constate donc par cet exemple que savoir et connaitre semblent de même
nature et semblent dire la même chose. Pourtant on sent bien intuitivement qu’il existe
une différence. Tout l’objet du présent travail est de mettre en évidence cette différence
et comme l’a fait Fabre d’Ollivet pour la « Langue Hébraïque Reconstituée » en décryp-
tant dans le langage le sens parlant, le sens signifiant, et le sens cachant, décrypter
entre Savoir et Connaissance les sens profonds de ces deux termes.

Je sais que tel chef d’œuvre est beau – Je connais la beauté de tel chef d’œuvre.

On voit qu’ici « je sais » implique que je le sais parce que je l’ai appris, alors que « je
connais » implique un état d’être plus subtil et plus large, qui englobe un tout, un sens
plus intropestif.

Une question me traverse l’esprit : Est-ce qu’on peut savoir sans connaitre ou
connaitre sans savoir ?

Première réponse : je peux savoir que quelqu’un existe sans le connaitre. Dans ce cas on
voit que le savoir est du à ce que l’on a appris sans voir ni entrer en contact avec ce que
l’on apprend. Et dans ce cas connaitre est bien plus que savoir puisque la connaissance
est réelle et non pas seulement virtuelle comme dans le savoir.

Le Savoir :
Pour savoir il faut apprendre. Le SAVANT est celui qui sait tout d’une discipline,
mais en contrepartie peut être ignorant dans beaucoup d’autres domaines. J’en déduis
que le Savoir n’est pas global, il est lié à la somme de choses sues et ces choses sont
forcément apprises. D’autre part on constate que dans le temps le savoir évolue ; un
mathématicien du XXIème siècle en sait plus, à niveau équivalent, qu’un mathématicien
du XXVIIème. Et parfois le savoir récent contredit où annule le savoir ancien.

Ce petit résumé historique ( cathares, inquisition et cathédrales) permet


de comprendre la différence qu’il y a entre le savoir transmis de façon parcellaire,
plus ou moins crédible, plus ou moins honnêtement, avec plus ou moins de
compétence et qui laisse sur sa faim celui ou celle qui le reçoit, car son verbe est
mort, et la connaissance qui est la quête de ce qui se rapproche le plus des vraies
réalités, et qui véhicule une force vitale car son germe est vivant, et il finit
toujours par transformer celui ou celle qui reçoit cette connaissance.

Cette quête de la connaissance, implique toujours qu’il soit nécessaire


d’éprouver ce que l’on reçoit avant de le faire sien ; elle doit constamment rester
vivante, et ne pas se scléroser dans des prisons de solitude solidement
cadenassées.

La connaissance, par essence, est évolutive, elle est l’élément clef de notre
élévation vibratoire, plus nous la nourrissons, plus ce niveau augmente, et avec le
discernement si utile à notre libre-arbitre. Lorsque le niveau de connaissance
augmente, nous ecevons sur les plans subtils, des suggestions venant l’enrichir.
Comme il parait évident que ces 200 nobles et parfaits cathares, immolés sur le
bucher de Montségur, peuvent inspirer des réponses aux questions que je
pouvais me poser sur le savoir et la connaissance.

La connaissance est donc cette étrange relation de la conscience avec ce qu’elle perçoit
par ses sens physiques ou spirituels, c’est une dialectique constante qui fait appel à
différents degrés de lecture et de compréhension, elle implique une prise de contrô le de
notre libre-arbitre, et donc un accès à notre royauté. C’est la fameuse sentence gravée
sur le fronton du temple :

« Connais-toi toi-même, et tu connaitras l’univers et les Dieux »

L’accession à la connaissance nécessite un engagement total de notre volonté, c’est le


fabuleux fruit qui nous est offert au cœur du jardin d’Eden. C’est celle qui caractérise
notre divinité, grâ ce à la connaissance, nous discernons, ce qui nous donne pouvoir de
parcourir le Grand Œuvre.

La connaissance dépend du savoir, mais en partie seulement, et uniquement en ce qui


concerne les moyens ou les outils qui servent à eccéder à cette connaissance. Elle
dépend aussi de sa méditation et de son ouverture au subtil.

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