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V-SPREAD
PRINCIPES
• Le crane est une sphère constituée d’une enveloppe malléable (le contenant) et d’un
contenu liquide.
• Un appui émetteur à la surface de l’enveloppe entraine une colonne de pression
liquidienne qui se transmet jusqu’à un point diamétralement opposé dit récepteur, où
on peut sentir un gonflement.
• Si au niveau de la zone réceptrice il y a une suture, cette suture va s’ouvrir.
MODALITES
• Doigts récepteurs en général II et III sont à plat longitudinalement de part et d’autre de
la suture, ils forment un V
• Le doigt émetteur, le II se place dans la zone diamétralement opposée
perpendiculairement à la surface du crane
• Le doigt émetteur envoie la colonne liquidienne en direction diamétralement opposée,
soit en direction du V récepteur. Les doigts récepteurs enregistrent la réponse de la
suture.
On place 1 index pointé sur la zone à tester et la paume de l’autre main à plat sur une large
zone diamétralement opposée. On envoi du liquide avec l’index et on repère sous la paume de
main le point précis diamétralement opposé. Si on ne le sent pas, on peut augmenter la chasse
liquidienne en demandant une triple flexion du côté de l’index émetteur.
RESULTATS DU TEST
La suture s’étale. Sensation que la vague liquidienne vient s’échouer : la suture est LIBRE.
La suture ne s’étale pas et on sent la vague liquidienne venir buter sous la suture et on peut
sentir un rebond dans le doigt émetteur : la suture est ENGAGEE.
La suture ne s’étale pas et on sent comme une vague de liquide qui vient se fracasser sur l’os
et qui s’étale latéralement à la suture : la suture est ENGRENEE
CORRECTIONS
Les doigts récepteurs deviennent actifs en cherchant à écarter les deux berges de la suture.
Le contact est donc aussi légèrement plus ferme que pour le test.
NB : les doigts récepteurs sont aussi amenés à respecter l’orientation des biseaux quand les
sutures sont de type squameuse, notamment en enfonçant plus les os dont le biseau est à table
externe (recouvert) et en enfonçant moins les os dont le biseau est à table interne (recouvrant)
Si nécessaire, on peut utiliser deux outils qui vont potentialiser la technique :
1. Inspiration lente et profonde suivi d’une apnée qui tend à augmenter la pression du
liquide intra crânien.
2. Dorsiflexion ou triple flexion du membre inférieur opposé à la suture à traiter
fermeture du TDP augmentation de la pression du liquide intra crânien. Pour les
sutures médianes on fait une dorsiflexion bilatérale.
ET ON RETESTE
Si le résultat est insuffisant on utilise des techniques plus puissantes.
REPERER LA PARIETO-SQUAMEUSE
MAIN RECEPTRICE : II pariétal vers le bord inférieur, III temporal sur l’écaille, 1cm en
dessous et parallèle au II. L’articulation pariéto-squameuse entre les deux doigts.
MAIN EMETTRICE : II sur la pariéto squameuse opposée.
TEST : on appuie avec le II émetteur en direction du V récepteur. Les doigts récepteurs
enregistrent la réponse de la suture pariéto-squameuse.
CORRECTION : Le V récepteur contacte plus fermement les éléments de la suture avec le
II qui enfonce médialement le pariétal, on écarte les berges de la suture. Le II émetteur appuie
un peu plus fort en direction du V récepteur jusqu’à ressentir l’étalement de celui-ci signant le
désengagement de la suture.
UTILISATION D’OUTILS COMPLEMETAIRES : Inspiration, dorsiflexion.
APPLICATION SUR L’ASTERION
REPERER L’ASTERION
MAIN RECEPTRICE :
• I pariétal sur l’angle inféro postérieur
• II temporal sur la portion mastoïde
• III occipital.
L’astérion entre les trois pulpes des doigts.
MAIN EMETTRICE : II sur le ptérion opposé.
TEST : on appuie avec le II émetteur en direction des doigts récepteurs qui enregistrent la
réponse de l’astérion.
CORRECTION : Les doigts récepteurs contactent plus fermement les os composant
l’astérion avec et dans l’ordre (du plus profond au plus superficiel) :
• le III qui enfonce l’occiput et l’amène vers l’inion
• le I qui enfonce le pariétal et l’amène vers le vertex
• le II qui amène le temporal vers la mastoïde.
Le II émetteur appuie un peu plus fort en direction des doigts récepteurs jusqu’à ressentir
l’étalement de ceux-ci signant le désengagement de la suture.
REPERER LE PTERION
MAIN RECEPTRICE :
• I pariétal sur l’angle inféro-antérieur
• II frontal en arrière du pilier externe
• III sphénoïdal sur la grande aile
• IV temporal sur l’écaille.
Le ptérion entre les quatre pulpes des doigts.
MAIN EMETTRICE : II sur l’astérion opposé.
TEST : on appuie avec le II émetteur en direction des doigts récepteurs qui enregistrent la
réponse du ptérion.
CORRECTION : Les doigts récepteurs contactent plus fermement les éléments de l’astérion
avec et dans l’ordre :
• le II qui enfonce le frontal et l’amène vers le nasion
• le I qui enfonce le pariétal et l’amène vers le vertex
• le III qui enfonce le sphénoïde et l’amène vers le gonion
• le IV qui amène temporal vers la mastoïde.
Le II émetteur appuie un peu plus fort en direction des doigts récepteurs jusqu’à ressentir
l’étalement de ceux-ci signant le désengagement de la suture.
APPLICATION SUR LE BREGMA
REPERER LE BREGMA
MAIN RECEPTRICE :
• I et III sur chaque pariétal sur l’angle supéro antérieur
• II frontal en avant du bregma.
Le bregma entre les trois pulpes des doigts.
MAIN EMETTRICE : II sur la suture cruciforme.
TEST : on appuie avec le II émetteur en direction des doigts récepteurs qui enregistrent la
réponse du bregma.
CORRECTION : Les doigts récepteurs contactent plus fermement les os du bregma avec :
• le I et le III qui écartent la suture sagittale et qui enfoncent les deux pariétaux et les
amènent vers l’arrière
• le II qui amène le frontal vers l’avant.
Le II émetteur appuie un peu plus fort en direction des doigts récepteurs jusqu’à ressentir
l’étalement de ceux-ci signant le désengagement de la suture.
TECHNIQUE A PETIT BRAS DE LEVIER
Si la suture est une suture squameuse, on appui sur l’os dont le biseau est taillé au dépend de la table
externe.
3 POSSIBILITES :
Ce sont des techniques directes où l’important est d’avoir un compromis entre une bonne
prise de chaque pièce osseuse, et être au plus proche des berges de la suture à traiter.
On fixe un des 2 os par l’éminence thénar positionnée le long de la suture. L’autre main place la pulpe
du pouce en regard de la portion de suture à libérer, tandis que les autres doigts se placent en levier sur
une bosse crânienne. On utilise alors le levier pour décoapter la suture : mise en tension lente et
progressive et on attend le relâchement.
Le nom vient de l’outil utilisé par les bucherons canadiens lors des phases de drave et qui sert
à mobiliser les billes de bois flottant. C’est un levier avec un crochet mobile
Le principe est de fixer un os avec une main, de venir créer un point d’appui mobile avec le
pouce de l’autre main au plus près de la suture à désengager et enfin d’utiliser un grand bras
de levier grâce au majeur qui se fixe sur une zone de densité osseuse maximale : bosse
frontale ou bosse pariétale.