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Les recherches effectuées dans l’enseignement des langues vivantes et plus

particulièrement dans le champ de la Didactique du Français Langue Etrangère et Seconde

(DFLE-S) ont fait apparaître, depuis les années 20 selon Hani Abdel Azim QOTB1

et depuis les années 60 d’après Catherine CARRAS, des publics ayant des demandes spécifiques en

communication professionnelle et fonctionnelle que Daniel COSTE et d’autres auteurs dans Un

niveau seuil classifient en trois sous-groupes :

« - ceux qui voyagent à l’étranger pour des raisons professionnelles et qui sont

amenés à avoir des échanges réguliers dans un pays ou dans un autre avec des

partenaires d’autres langues ; - les étudiants et stagiaires de longue durée qui

viennent résider dans un pays étranger pour y poursuivre des études, des

travaux, des recherches ; - spécialistes ou professionnels ne quittant pas leur

pays d’origine. »

Bien que cette classification ne semble pas couvrir, dans sa totalité, le cadre des demandes

des publics d’aujourd’hui, suite évidemment à l’évolution des circonstances liées non

seulement au phénomène de la mondialisation mais aussi à l’engouement de vouloir se mettre à

la page surtout dans le monde professionnel ou académique, où les besoins sont ressentis dans un
cadre institutionnel par le truchement

des filières de formation des étudiants, mais il parait important de signaler que cette initiative

constitue un point de départ considérable pour l’évolution de la didactique des langues

étrangères surtout en ce qui concerne la prise en compte des besoins spécifiques des publics

d’apprenants.

Le domaine du fos qui s’est démarqué du français général a comme objectif principal la

maîtrise de la langue en général a connu depuis les années 20 selon Hani QOTB et au cours de

quarante dernières années ou un peu plus selon Catherine CARRAS de nombreuses

appellations telles que :

« français militaire », « français de spécialité, français fonctionnel, français

instrumental, français spécialisé, français pour non spécialistes, français du


droit, du tourisme, des sciences, langue des métiers, français à visée

professionnelle »6

Sans vouloir entrer dans une querelle des dénominations, ce qui est certain, c’est qu’en

dépit de toutes ces appellations dont la liste ne cesse de croître, l’idée centrale conceptualisée

dans ce domaine, reste celle de s’adresser à des publics souvent adultes devant acquérir des

compétences culturelles et langagières spécifiques, c’est-à-dire, des savoirs, des savoir-faire et

des comportements divers qui impliquent, bien entendu, de la part des enseignants et des

chercheurs, un traitement méthodologique spécifique.

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