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Sabrina Nouri
University of Science and Technology Houari Boumediene
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FACULTE DE PHYSIQUE
MEMOIRE DE MASTER
Domaine : Sciences de la matière
Filière : Physique
Spécialité : Dynamique des Fluides
par :
SAHA TEDJANI
Sujet :
ETUDE ANALYTIQUE ET SIMULATION NUMERIQUE DE LA DIFFUSION
UNIDIMENSIONNELLE DE LA CHALEUR
Sommaire
Nomenclature
Introduction général
Conclusion générale
NOMENCLATURE
Tf Température ambiante C
q La densité de la chaleur W / m2
q1 La densité de flux de chaleur à l'entrée W / m2
T1 La température à (x=L) C
L Symbole de l'intégrale
∫ 0
g ( x)dx
Lettres grecques
α La diffusivité thermique m2 / s
β Le coefficient de dilatation linéaire K −1
ε L'émissivité
ρ La masse volumique Kg / m3
σ La constante de Stefan-Boltzmann
λ La conductivité thermique W / m.K
τ L’intervalle du temps s
Nombres adimensionnels
Re Nombre de Reynolds
Nu Nombre de Nusselt
Pr Nombre de Prandtl
F0 Nombre de Fourier
INTRODUCTION
GÉNÉRALE
Introduction générale
2015
INTRODUCTION GENERALE
Page 2
Introduction générale
2015
après l’échauffement. Le but du TP était de calculer les coefficients de dilation et de les
comparer avec les valeurs qui se trouvaient dans la littérature. En revanche, le but de notre
sujet de mémoire est de calculer la répartition unidimensionnelle de la température lors de
l’échauffement d’une barre métallique numériquement et analytiquement pour trois matériaux
distincts. Notre travail est réparti comme suit :
Le premier chapitre résume une recherche bibliographique sur l’aspect physique de la
diffusion en général. Dans le deuxième, nous proposons un modèle mathématique qui permet
de déterminer la diffusion unidimensionnelle de la chaleur dans une barre métallique fine et
les conditions aux limites possibles. Le troisiéme chapitre est réservé à discrétiser le système
d’équation et les conditions aux limites décrivant le phénomène physique étudié par la
méthode des différences finis. Enfin, le quatrième chapitre est consacré aux résultats
numériques et à la solution analytique du problème.
Page 3
CHAPITRE I
RECHERCHE
BIBLIOGRAPHIQUE
Chapitre I : Recherche bibliographique
2015
I.1 Introduction
I.2 Convection
Page 5
Chapitre I : Recherche bibliographique
2015
• transmission par déplacement volumique (déplacement des volumes dans l'espace).
Dans le cas où il existe une différence de température entre le fluide et la paroi, il se forme
aussi une couche limite de température qui peut avoir une épaisseur égale ou différente à celle
de la couche limite de vitesse. La transmission de chaleur se met en route si T > T dans la
zone près de la paroi, la transmission de chaleur est dominée par le mouvement des molécules
(diffusion) et à l'extérieur par le mouvement turbulent. Dans ce type de transmission de
chaleur, la mécanique des fluides joue un rôle important [1, 2].
Les lois de la conduction doivent être couplées avec celles du mouvement du fluide. Les
équations différentielles résultantes figurent par conséquent parmi les plus complexes de la
mathématique appliquée concernant la nature de l'écoulement le long des parois. Nous
distinguons deux types de convection :
Page 6
Chapitre I : Recherche bibliographique
2015
q = h T −T (I.1)
I. 3 Rayonnement
Chaque surface solide, liquide ou gazeuse émet de l'énergie thermique par radiation.
La transmission d'énergie est réalisée par ondes électromagnétiques qui ne nécessitent pas la
présence d'un médium de transport. Le flux maximal émis par la radiation est donné par la loi
de Stefan-Boltzmann
q = σT (I.2)
La radiation est émise dans toutes les directions. Les ondes électromagnétiques reçues par
une surface sont partiellement absorbées et partiellement réfléchies. L’échange de radiations
thermiques entre deux corps est donc considérablement plus compliqué que l'équation de
Stefan-Boltzmann
Dans de nombreux cas techniques nous trouvons une petite surface (T ) entourée d'une
grande surface (T ). Le gaz entre les surfaces ne participe pas à la radiation. Dans ce cas, la
transmission est donnée par :
q = = εσ T (I.3)
H.Tagne [5] a étudié la modélisation du transfert de chaleur couplé
conduction/rayonnement monodimensionnel en régime permanent dans des milieux
anisotropes fibreux en situation de symétrie azimutale, soumis à des conditions de
températures imposées aux frontières. Cette recherche s’articule autour de deux objectifs
principaux
Page 7
Chapitre I : Recherche bibliographique
2015
I.4 Conduction
La conduction est l'échange d'énergie interne d'un corps à un autre (ou d'une partie d'un
corps à une autre partie) par échange de l'énergie cinétique de mouvement des molécules. Cet
échange se fait par communication directe ou par l'intermédiaire des électrons libres dans les
métaux. Ce flux d'énergie (ou chaleur) passe des molécules de niveau d'énergie plus élevé
vers les molécules d'énergie plus faible (une barre métallique chauffée d'un côté se réchauffe à
l'autre bout). Dans les solides la conduction est attribuée aux activités atomiques sous la
forme de vibrations du réseau cristallin. Dans un non-conducteur, la transmission d'énergie est
liée aux ondes cristallines. En revanche dans les conducteurs, la transmission est liée aux
mouvements des électrons libres. La quantité (taux) de chaleur transmise est définie par
l'équation de FOURIER qui se présente pour le cas monodimensionnel par :
"#
Q = −Aλ (I.4)
"$
Le flux de chaleur Q dans la direction x par unité de surface est proportionnel au gradient de
température (dT⁄dx)
Page 8
Chapitre I : Recherche bibliographique
2015
constante. Il suppose que la puissance volumique de la source thermique interne est une
fonction arbitraire de la coordonnée spatiale et du temps. Dans son travail, il propose un
modèle mathématique et numérique pour déterminer le champ de température et la durée de
refroidissement (ou chauffage) des solides de formes différentes soumis à des conditions
spatiales et temporelles variées.
J.Gousse [7] a étudié analytiquement la conduction thermique dans les murs composites.
Son problème est basé sur la généralisation de la méthode de Fourier par séparation des
variables. Il ne suppose qu’un mur partagé à n tranches de matériaux différents ayant des
résistances et des capacités égales. Cette méthode a orienté vers une nouvelle signification du
nombre de Biot, en régime variable.
S.Sheen et K.I.Hayakawa [8] ont étudié un modèle mathématique incluant les changements
de volume pour la congélation d’aliment. Ce modèle est obtenu en modifiant l’équation
générale de la conduction thermique, parabolique aux dérivées partielles. La forme de
l’aliment est supposée être axiale. Les coordonnées sont fixées au volume initial par une
transformation de coordonnées appropriée. A cause de la forte variation des propriétés avec la
température pendant le changement de phase, les températures nodales sont résolues
numériquement par une méthode générale implicite aux différences finies, tandis qu’une
méthode de bilan thermique est appliquée aux frontières des nœuds avec des conditions aux
limites d’espace quelconque. Une méthode de calcul numérique est développée et vérifiée
expérimentalement par un problème général de changement de phase (solidification /fusion).
Afin de mieux comprendre le comportement thermomécanique de la peau et de son
environnement direct sous l’action de fortes variations thermiques, Ratovoson et al [9] ont
présenté une étude expérimentale et numérique de la diffusion de la chaleur dans la peau. La
démarche expérimentale consiste à poser une barre d’acier cylindrique préalablement
refroidie sur la peau d’un avant-bras humain et de mesurer l’évolution de la température à
l’aide d’une caméra infrarouge. Expérimentalement, ils ont constaté très nettement l’influence
de la circulation sanguine dans les veines sur la diffusion de la température. Leurs mesures
expérimentales ont permis de construire un modèle numérique de la peau et de son
environnement direct. Ce modèle bidimensionnel multicouche utilise l’équation de Pennes
pour modéliser les tissus et l’équation de la chaleur dans un fluide pour modéliser le
comportement du sang.
Dans le domaine de la gastronomie, les autocuiseurs permettent de cuire rapidement et de
façon économe en énergie de nombreux types d’aliments. Mais les phénomènes physiques de
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Chapitre I : Recherche bibliographique
2015
transfert et les transformations biochimiques des aliments durant la cuisson sous pression sont
encore mal compris. Dans ce but, un modèle numérique a été développé par D. Flick et al [10]
pour prédire les transferts thermiques au sein d’un autocuiseur. Il tient compte de l’écoulement par
convection naturelle du gaz contenu dans l’autocuiseur dont la masse volumique dépend de la
température, de la teneur en vapeur d’eau et de la pression qui varient dans l’espace et au cours du
temps. Le modèle tient compte de la convection et de la diffusion de la chaleur et de la vapeur d’eau
dans le gaz ainsi que de la conduction thermique dans les solides (produits alimentaires, parois).
Le but de notre travail est d’étudier numériquement le phénomène de diffusion de la chaleur
dans une barre métallique cylindrique creuse. La barre est maintenue à une température
extérieure constante. Au temps initial, la barre est à sa température ambiante. L’extrémité
gauche est chauffée. Notre but est de déterminer la répartition de la température en fonction
du temps en régime établi. Le problème physique sera résolu numériquement et
analytiquement.
Page 10
CHAPITRE II
MODÉLISATION
MATHÉMATIQUE ET
PHYSIQUE
Chapitre II : Modélisation mathématique et physique
2015
II.1 Introduction
On suppose que la tige est composée d’un matériau homogène. La tige est placée le long de
l’axe des x. On va mesurer toutes les quantités comme le flux, la température en chaque point
x comme une valeur moyenne le long d’une couche qui est transversale à l’axe des x. Le
transfert de chaleur dans un matériau homogène est semblable à la diffusion des atomes dans
un gaz. Pour simplifier, nous examinerons une situation unidimensionnelle où l’on considère
des quantités uniquement dans les directions parallèles à x. Soit un tube métallique et q1 et q2
sont les flux de chaleur (quantité de chaleur par unité de temps qui traverse la surface dans la
direction x) :
q1 q2
x dx
∂T
q = −λ (II.1)
∂x
Page 12
Chapitre II : Modélisation mathématique et physique
2015
Ou λ la conductivité thermique et T la température. Cette loi met en exergue que la
conduction thermique est un transfert thermique spontané d’une région de température élevée
vers une température plus basse. Ainsi le flux de chaleur est proportionnel à la dérivée de la
température par apport à sa position suivant l’axe x .
D’après la première loi de la thermodynamique, la quantité de chaleur ∆Q qui est
emmagasinée dans un matériau de densité ρ , de longueur ∆x , de section S durant une
augmentation de température ∆ T est :
∆Q = c v ρ ∆x ∆T (II.2)
La quantité de chaleur qui entre dans le cylindre pendant un intervalle de temps ∆t est donc :
D’après la définition du flux :
∆Q = −(q 2 − q1 )∆t (II.3)
D’après le théorème de la moyenne :
∂q
∆Q ≈ − ∆x ∆T (II.4)
∂x
D’après la loi de Fourier
∂ ∂T
∆Q = −∆x −λ ∆t (II.5)
∂x ∂x
∂ 2T
∆Q = ∆x ∆t λ (II.6)
∂x 2
L’équation (II.2) implique :
∂ 2T
c v ρ ∆ x ∆T = ∆ x ∆t λ (II.7)
∂x 2
Si on divise par ∆x∆t et que ∆t → 0 , alors on obtient :
∂T ∂ 2T
c vρ =λ 2 (II.8)
∂t ∂x
L’équation de la chaleur normalisée :
∂T ∂ 2T
−α 2 = 0 (II.9)
∂t ∂x
λ
Ou α ≡ (m 2s −1 ) est une constante qu’on appelle la diffusivité thermique, Le premier terme
ρc v
∂T
est le terme d’évolution qui traduit le fait que la température l’instant t dépend de la
∂t
Page 13
Chapitre II : Modélisation mathématique et physique
2015
2
température aux instants précédent. Le second terme λ ∂ T2 est le terme de diffusion ou de
∂x
conduction de la chaleur qui traduit le fait que la température en un point dépend de celle des
points voisins
On trouvera les valeurs pour quelques matériaux dans la table suivante à la température
ambiante.
Page 14
Chapitre II : Modélisation mathématique et physique
2015
• Afin de faciliter les calculs numériques, on suppose que le flux de chaleur à
l’extrémité gauche est nul. De ce fait, on a ce qui suit :
∂T
−λ = 0 ( II.12)
∂x X= L
∂T
−λ = h ( TX =0 − T∞ ) ( II.13)
∂x X =0
Avec T∞ est la température de la vapeur d’eau qui baigne la tige à son extrémité droite.
Page 15
CHAPITRE III
MODÉLISATION
NUMÉRIQUE
Chapitre III : modélisation numérique
2015
III.1 Principe
On transforme en tout point et à chaque instant l’équation de la chaleur et les conditions aux
limites spatio-temporelles par des équations algébriques qui donnent une approximation du
problème. On obtient ce résultat en replaçant le domaine continu par un modèle discontinu de
points et les dérivées partielles par des différences finis [11].
L’intervalle de l’espace [0, L] est discrétisé par une subdivision régulière de pas
pas de temps ∆t = τ / M . Pour chaque instant t, la fonction de T(X, t) est discrétisée par le
vecteur de ses valeurs aux points de la subdivision Tjm = T(X j , t) . On approche donc la
fonction dépendante du temps et de l’espace par le vecteur T(X j , t) que l’on notera Tjm .
τ
M +1
Tjt
1 NX +1 j
Figure 1. Schéma de discrétisation
∂T ∆X 2 ∂ 2 T ∆X 3 ∂ 3T ∆X 4 ∂ 4T
TX +∆X,t = TX,t + ∆X +
2 ∂X 2 X,t
+ ∂X 3 + ∂X 4 + ⋅⋅⋅ ( III.1)
∂X X,t 3 X,t 4 X,t
∂T ∆X 2 ∂ 2 T ∆X 3 ∂ 3T ∆X 4 ∂ 4T
TX −∆X,t = TX,t − ∆X + − + ∂X 4 − ⋅⋅⋅ ( III.2 )
∂X X,t 2 ∂X 2 X,t 3 ∂X 3
X,t 4 X,t
D’où, par addition, une approximation où seules les dérivées d'ordres pairs supérieurs à 2 sont
négligées :
t +∆t t +∆t
∂ 2T T t +∆t − 2TXt +∆t + TXt +∆t
∆X 2 ∂ 4 T
∂X 2 = X +∆X −∆X
− ( III.3)
X ∆X 2 12 ∂t 4 X
t t t t
∂T ∆t 2 ∂ 2 T ∆t 3 ∂ 3T ∆t 4 ∂ 4T
T t +∆ t t
= T + ∆t + + + ∂t 4 + ⋅⋅⋅ ( III.4 )
2 ∂t 2 X ∂t 3
X X
∂t X 3 X 4 X
t +∆t t
∂T TXt +∆t − TXt ∆t 2 ∂ 2 T
= − ( III.5)
∂t
X ∆t 2 ∂t 2 X
Page 18
Chapitre III : modélisation numérique
2015
T ( NX + 1, τ ) = T ( NX , τ ) ( III.9)
3.3.2 Condition de Fourier
Densité de flux est une fonction linéaire de l’écart de température surface-milieu baignant la
surface.
j=1
λ
(T 1
t +∆t
− T2t +∆t ) = h ( T∞ − T1t +∆t )
∆x
1 t +∆t h∆x
T1t +∆t = T2 + T∞ ( III.10 )
h∆x λ
1 +
λ
j = NX + 1
t +∆t
TNX t +∆t
+1 = TNX ( III.11)
∆t
En posant λ = α . La température à l’itération t + ∆t est donnée par :
∆x 2
(I + λ A ) T t +∆t = Ft ( III.13)
Page 19
Chapitre III : modélisation numérique
2015
2 −1 0............0 T1t
t
−1 2 − 1............ T
Avec A = et Ft = 2
0 .. ... 0 ..
0 ..... −2 2 Tt
N
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CHAPITRE IV
RÉSULTATS ET
INTERPRÉTATION
Chapitre IV : Résultats et interprétation
2015
Introduction
Fe
100
Cu
Al
80
Température en Celcisus
60
40
20
0 ,0 0 ,5 1,0
A bscisses de la barre en (m )
Page 22
Chapitre IV : Résultats et interprétation
2015
À t=22 s, l’échauffement de la barre vient de commencer. La température en fonction du
temps est une décroissante exponentielle. Le taux de diminution se diffère d’un matériau à un
autre. La différence dans les profils de température est crée par la variation de la diffusivité
thermique d’un matériau à un autre.
100
Fe
80 Cu
Al
température Celcius
60
40
20
La figure 4 montre qu’à t = 60s, on remarque les mêmes évolutions que pour la barre de
Fer mais avec une amplitude et une vitesse plus grandes car la chaleur se transmet plus vite
dans le cuivre et l’Aluminium que le Fer.
Page 23
Chapitre IV : Résultats et interprétation
2015
100 Fe
Cu
Al
80
Tempèrature en Celcius
60
40
20
Fe
100 Cu
Al
80
Température en Celcius
60
40
20
Page 24
Chapitre IV : Résultats et interprétation
2015
A t = 10h, les trois profils de température deviennent linéaire où l’équilibre thermique est
atteint.
Malgré qu’il n y pas de résultats numériques dans cette partie, mais nous allons expliquer les
difficultés rencontrées :
On rappelle que le but de ce travail est de présenter un model physique représentant les
phénomènes physiques étudié en TP de thermodynamique d’intitulé « Dilation linéaire des
matériaux ». Afin d’aboutir à des résultats avec la condition de fourier à l’extrémité gauche
de la barre conductrice, il faut une estimation de la valeur du coefficient d’échange h et de la
température de la vapeur T∞ qui baigne la barre à l’entrée.
IV.1.2. Comsol
COMSOL Multiphysics est un logiciel de simulation numérique basé sur la méthode des
éléments finis. Ce logiciel permet de simuler de nombreuses physiques et applications en
ingénierie, et tout particulièrement les phénomènes couplés ou simulation multi-physiques. Le
logiciel COMSOL et la société correspondante ont été créés en 1986 par des étudiants de
Germund Dahlquist, dans la suite de son cours consacré à la simulation numérique au Institut
royal de technologie à Stockholm en Suède. La première version de COMSOL Multiphysics
est sortie en 1998. Avant 2005, la version initiale de COMSOL Multiphysics s'appelait
FEMLAB.
Page 25
Chapitre IV : Résultats et interprétation
2015
Le problème posé a été traité par ce logiciel tout en gardant les mêmes conditions aux
limites et la condition initiale pour les trois type de matériaux ; Fe, Cu et Al. Les résultats
trouvés sont exposés dans ce qui suit :
(a)
(b)
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Chapitre IV : Résultats et interprétation
2015
(c)
Figure 7. Résultats trouvés avec le Comsol à t=20 s : (a) Fe, (b) Al et (c) Cu
(a)
Page 27
Chapitre IV : Résultats et interprétation
2015
(b)
(c)
Figure 8. Résultats trouvés avec le Comsol à t = 3600 s : (a) Fe, (b) Al et (c) Cu
Page 28
Chapitre IV : Résultats et interprétation
2015
La figure 7 montre une très bonne concordance des résultats trouvés avec notre code de
calcul développé et les résultats trouvés avec le logiciel Comsol pour t = 20s. En revanche,
dans la figure 8, on remarque que les profils de température correspondant aux Cu et Al ne
sont pas encore linéaires dans l’intervalle d’abscisse [0.4-1] comparant avec ceux de la figure
5. D’après ce résultat, on constate que le Comsol n’a pas traité le problème de la diffusion de
la chaleur unidimensionnelle avec une condition de Dirichlet et autre de Newman comme
étant une barre de longueur semi-infini contrairement au code de calcul. Dans ce qui ce suit,
nous allons résoudre analytiquement l’équation de chaleur en une seule dimension décrivant
le même problème physique avec les même conditions aux limites.
T ( x, t ) = f ( t ) × g ( x ) ( VI.1)
Le report dans l’équation aux dérivées partielles conduit à :
∂T ( x, t ) ∂f ( t )
= × g(x) ( VI.2)
∂t ∂t
∂ 2T ( x, t ) ∂ 2g ( x )
=f (t)× 2 ( VI.3)
∂x 2 ∂x
∂f (t) ×g ∂ 2g ( x )
(x) = αf (t)× ( VI.4 )
∂t ∂x 2
f / (t) g // ( x )
= α ( VI.5)
f (t) g (x)
On en déduit qu’à gauche on a une fonction qui ne dépend que du temps et à droite une
fonction qui ne dépend que de x. C’est donc que l’on a une constante.
/
1 f (t) g// ( x )
= = − λ2 ( VI.6 )
α f (t) g(x)
Page 29
Chapitre IV : Résultats et interprétation
2015
En tenant compte du fait que le premier terme ne dépend que de x et le second ne dépend que
de t.
f / ( t ) = − α λ 2f ( t ) ( VI.7 )
La solution est donc de la forme
g// ( x ) = − λ2 × g ( x ) ( VI.9 )
La solution est donc de la forme :
T ( 0, t ) = 0 ⇒ g ( 0) =0
∂T ( x, t ) ∂g ( x )
=0 ⇒ =0 ( VI.11)
∂ x x =L
∂x x = L
T x, 0
( ) =0
Par conséquent :
D’autre part :
Page 30
Chapitre IV : Résultats et interprétation
2015
∂T ( x, t )
x=L ⇒ = − A exp ( −αk 2 t ) cos ( λ L )= 0 ( VI.14 )
∂x x = L
2 kΠ
Ae −αk t ≠ 0 ⇒ cos ( λL )= 0 ⇒ λ L = kΠ ⇒ λ= ( VI.15 )
2L
k 2Π 2 x
T ( x, t ) = ∑ A k exp −α
4L 2
t sin kΠ
2L
( VI.16 )
k
∂ 2T ( x )
=0 ( VI.17 )
∂x 2
x
t → ∞ ⇒ T ( x ) = 1 − T0 ( VI.18 )
L
x k 2Π 2 x
T ( x, t ) = 1 − T0
L
+ ∑ A k exp −α
4L2
t sin kΠ
2L
( VI.19 )
k
x x
T ( x, 0 ) = 1 − T0
L
+ ∑
k
A k sin kΠ
= 0
2L
( VI.20 )
Par conséquent :
x x
− 1 − T0
L
= ∑k
A k sin kΠ
2L
( VI.21)
Page 31
Chapitre IV : Résultats et interprétation
2015
L’équation (VI.21) est une série de fourier de coefficient A k qui est défini par :
L
1 x x
Ak = ∫ 1 − T0 sin kΠ
L 0 L
dx
2L
( VI.22 )
L
1 x x
Ak = ∫ − 1 − T0 sin kΠ
L 0 L
dx
2L
L
1 x 2L x 1 L T0 2L x
= 1 − T0 cos kΠ + ∫0 × cos kΠ dx
L L kΠ 2L 0 L L kΠ 2L
L L
2T0 x x 4T0 x
= 1 − cos kΠ + 2 sin kΠ 2L
kΠ L 2L 0 ( kΠ ) 0
2T0
= −
kΠ
( VI.23)
x 2T0 x k 2Π 2
T ( x, t ) = T0 1 − −
L Π
∑k sin kΠ 2L exp −α 4L2 t ( VI.24 )
Page 32
Chapitre IV : Résultats et interprétation
2015
Page 33
Chapitre IV : Résultats et interprétation
2015
(a)
Page 34
Chapitre IV : Résultats et interprétation
2015
(b)
(c)
Figure 12. Résultats trouvés avec le MATLAB à t = 10h s : (a) Fe, (b) Cu et (c) Al
Page 35
Chapitre IV : Résultats et interprétation
2015
(c) Fe (20 s)
Page 36
Chapitre IV : Résultats et interprétation
2015
(c) Fe (60 s)
Page 37
Chapitre IV : Résultats et interprétation
2015
(c) Fe (3600 s)
Page 38
Chapitre IV : Résultats et interprétation
2015
(C) Fe (10h)
Page 39
Conclusion générale
2015
CONCLUSION GENERALE
L’étude du problème de la diffusion de la chaleur dans une barre métallique fine nous a
permis d’analyser numériquement et analytiquement la répartition de la température en une
seule dimension pour trois matériaux différents; Le Fer, Cuivre et l’Aluminium.
Le choix de ce sujet a été basé sur le problème de dilatation linéaire des matériaux traité en
TP de thermodynamique. Ce problème posé nous a permis d’analyser plusieurs types de
conditions aux limites et les différentes hypothèses simplificatrices du modèle thermique qui
ont peu de chances d’être réalisée aux premières secondes de l’expérience. La résolution de
ce problème physique nous a permis de côtoyer le logiciel Comsol, les différentes méthodes
numériques de discrétisation des équations différentielles ainsi que leurs méthodes de
résolution, le logiciel Matleb et le langage Fortran.
Les résultats trouvés numériquement avec un code de calcul développé en Fortran concorde
parfaitement avec les résultats trouvés analytiquement soit en régime permanent ou transitoire.
Avec le logiciel Comsol, on n’est pas arrivé à avoir le profil de température en régime
permanent. Plusieurs calculs numériques sont effectués avec des conditions aux limites
correspondantes à l’expérience. Pour faire des calculs avec un autre matériau il suffit de
changer la valeur de la diffusivité thermique en début de programme.
D’après les résultats trouvés, on conclut que la diffusion de la chaleur dans le Fer est plus
lente que celle dans le Cuivre et l’Aluminium et plus la valeur de la diffusivité thermique est
faible plus le temps de convergence est long.
D’après ce qui a précédé, notre sujet de mémoire peut être considéré comme étant un
enrichissement au problème traité en TP de Thermodynamique et aussi une initiation à la
recherche scientifique.
Page 41
REFERENCES
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[2] A.KAEMMARLEN, Transfer de chaleur à travers les isolants thermiques du bâtiment , Thése de
Doctorat, université de Henry- Poincaré de Nancy1, 2009.
[3] C.DAVERAT, Etude expérimentale de la convection naturelle en canal verticale à flux de chaleur
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[5] H. T. KAMDEM TAGNE, Etude du transfert thermique dans les milieux poreux anisotropes ;
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