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Para I : Le droit de prendre part aux décisions collectives

L’article 125 de l’acte uniforme dispose que : « Tout associé a droit de participer aux
décisions collectives ». Ce droit correspond principalement au droit de vote.
Le texte prévoit que toute clause contraire est réputée non écrite et c’est une règle d’ordre
public. C’est pourquoi il n’est pas possible de créer des actions prioritaires sans droit de vote
comme cela existe en France.
L’attribution du droit de vote ne pose pas problème sauf dans trois (3) cas : c’est
d’abord lorsque l’action ou la part fait l’objet d’une propriété collective ; c’est ensuite lorsque
l’action ou la part fait l’objet d’un démembrement et enfin lorsqu’il y a abus dans l’exercice
du droit de vote.

I : L’action où la part fait l’objet d’une propriété collective


C’est l’exemple d’un associé qui décède, laissant derrière lui plusieurs héritiers qui héritent de
ses parts qui, elles-mêmes sont encore dans l’indivision au moment de la tenue de
l’assemblée. La question est de savoir qui va voter à la place du défunt associé.
Dans ce cas, les indivisaires sont représentés par un mandataire unique qui est désigné
parmi eux. En cas de désaccord, le mandataire est désigné par le Président du Tribunal, à la
demande de l’indivisaire le plus diligent.

II : L’action ou la part fait l’objet d’un démembrement


Il y a démembrement de l’action ou de la part lorsque l’usufruitier est différent du nu-
propriétaire. C’est le cas par exemple quand un associé décède, laissant derrière lui ses
enfants et son épouse. L’épouse détient l’usus et le fructus qui constituent l’usufruit, les
enfants sont les nus propriétaires. Dans ce cas, à qui profite le droit de vote ?
Le droit de vote appartient au nu-propriétaire sauf s’il s’agit de décisions relatives à
l’affectation des bénéfices qui concernent l’usufruitier.

III : Les abus dans l’exercice du droit de vote


Lorsque l’associé a un droit de vote, il peut l’exercer comme il l’entend, mais l’exercice du
droit de vote ne doit pas déboucher sur un abus. L’Acte Uniforme a prévu deux cas d’Abus de
Droit dans ce domaine : l’Abus de Majorité et l’Abus de Minorité.

A : L’abus de majorité


Il y a Abus de Majorité lorsque les associés majoritaires ont voté une décision dans leur seul
intérêt, contrairement aux intérêts des associés minoritaires et que cette décision ne puisse pas
être justifiée par l’intérêt de la Société. Cette définition prend en compte les divers intérêts.
Exemple : Le vote systématique de la mise en réserve des bénéfices par des dirigeants
associés majoritaires qui s’attribuent au même moment des salaires faramineux.
Les Sanctions encourues en cas d’abus de majorité sont deux (2) : la Nullité de la
Décision et la Responsabilité à l’égard des Minoritaires.

B : L’abus de minorité et abus d’égalité


Les associés minoritaires ou égalitaires peuvent engager leur responsabilité en cas d’abus de
minorité ou d’égalité.
Il y a abus de minorité ou d’égalité lorsque, en exerçant leur vote, les associés minoritaires ou
égalitaires s’opposent à ce que des décisions soient prises, alors qu’elles sont nécessitées par
l’intérêt de la société et qu’ils ne peuvent justifier d’un intérêt légitime.
La juridiction compétente peut désigner un mandataire ad hoc aux fins de représenter à une
prochaine assemblée les associés minoritaires ou égalitaires dont le comportement est jugé
abusif et de voter en leur nom dans le sens des décisions conformes à l’intérêt social y
compris celui des différents associés.

Para II : Le droit de participer aux bénéfices


Tous les associés ont droit à une part des bénéfices de la société.

En principe les bénéfices sont répartis proportionnellement aux apports. Mais la règle n’est
pas d’ordre public, Les associés ont la possibilité de l’écarter.
Cependant, il y a une limite qu’il ne faut pas dépasser : il ne faut pas attribuer la totalité
des bénéfices à un associé ; il ne faut pas non plus exclure totalement un associé du partage.
Ce sont des Clauses Léonines qui sont réputées non écrites.

Mais tous les bénéfices réalisés par la société ne sont pas partagés. Le partage porte sur les
bénéfices distribuables. L’article 143 définit le bénéfice distribuable en ces termes : « Le
bénéfice distribuable est le bénéfice de l’exercice augmenté du report bénéficiaire, diminué
des pertes antérieurs ainsi que des sommes prélevées pour constituer la réserve légale et la
réserve statutaire ». A l’exception de la réserve légale, les prélèvements ne posent aucun
problème.
Pour la dotation à la réserve légale, elle est prélevé sur le bénéfice de l’exercice, diminué des
pertes antérieures le cas échéant, un montant égal au dixième (1/10) au moins. Et le
prélèvement cesse d’être obligatoire si les sommes mises en réserve atteignent le cinquième
(1/5) du capital.

Si l’on distribue des dividendes en violation de ces règles, on commet un délit appelé
Distribution de dividendes fictifs. C’est l’AGO des associés qui détermine la part de bénéfice
à distribuer aux associés. Elle le fait après approbation des Etats Financiers de Synthèse et
constatation d’un bénéfice distribuable. C’est elle qui est compétente pour déterminer les
règles de paiement du dividende, mais elle peut déléguer les dirigeants. La mise en paiement
du dividende doit se faire dans le délai de neuf (9) mois à compter de la clôture de l’exercice.
Ce délai peut être prorogé par le Président du Tribunal.

Sous Section II : Les obligations des associés

Les associés ont l’obligation de réaliser les apports qui ont été promis.
Ils doivent contribuer aux pertes. Cette contribution aux pertes apparaît seulement au moment
de la dissolution et jamais en cours d’exploitation. Elle doit se faire proportionnellement aux
apports, mais la règle n’est pas d’ordre public. En effet, elle peut être écartée, mais il y a une
limite à ne pas dépasser : il ne faut pas faire supporter la totalité des pertes à un associé ; il ne
faut pas non plus exonérer totalement un associé de la contribution aux pertes.
Les associés ont enfin l’obligation à la dette. Dans les sociétés à risque limité, les
associés répondent des dettes jusqu’à concurrence de leurs apports. Dans les sociétés de
personnes, les associés répondent des dettes indéfiniment et solidairement. Ils peuvent donc
être poursuivis sur l’ensemble de leurs biens saisissables.

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