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Le
08
12
2020
C
O
M
M
U
N
I
Q
U
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D
E
P
R
E
S
S
E
L’annonce
du
retrait
de
Koréa
Zinc
de
son
partenariat
avec
Sofinor
et
du
dossier
de
reprise
de
l’usine
du
Sud,
était
prévisible.
C’est
la
conséquence
des
manipulations
orchestrées
par
Mme
BAKES
après
le
09
septembre
2020
et
lors
de
la
visio
conférence
tenue
avec
VALE
MONDE/Beurrier/Trafigura,
à
l’issue
de
la
table
ronde
achevée
le
04
décembre
20
à
3h30
du
matin.
C’est
aussi
le
résultat
des
pressions
exercées
directement
par
le
ministre
français
Sébastien
Lecornut
resté
sans
résultat
puis
de
nouveau
par
le
ministère
des
affaires
étrangères
français
auprès
semble
t-‐il
de
son
homologue
Coréen.
Il
y
a
lieu
aujourd’hui
de
considérer
que
le
positionnement
de
l’État
d’Emmanuel
MACRON
est
rentré
dans
le
contexte
de
la
campagne
des
prochaines
élections
présidentielles,
ce
qui
le
conduit
à
soutenir
coûte
que
coûte,
les
positions
de
la
droite
colonialiste
conduite
par
Mme
BAKES.
Sur
le
devenir
de
l’usine
du
Sud,
nous
voulons
une
usine
rentable
et
qui
amène
la
prospérité
pour
le
pays
et
les
générations
futures.
Une
usine
qui
produit
de
l’oxyde
de
Nickel
et
du
sulfate
de
Cobalt
comme
J.
LAFLEUR-‐alors
président
de
la
Province
sud-‐
l’a
promise
en
2001.
Nous
ne
voulons
pas
d’une
usine
au
RABAIS
avec
à
la
tête
des
spéculateurs
véreux
car
dans
un
an,
cette
usine
sera
encore
déficitaire
et
nous
refusons
l’exportation
du
minerai
de
Goro
au
profit
d’intérêts
étrangers.
Après
le
retrait
du
seul
projet
industriel
proposé
par
Sofinor/Koréa
Zinc,
nous
demandons
à
VALE
MONDE
d’assumer
la
pleine
responsabilité
de
sa
décision
de
quitter
la
Nouvelle-‐Calédonie.
Cette
responsabilité
se
pose
au
niveau
environnemental,
notamment
au
niveau
du
passif
du
bassin
KO2
qui
ne
doit
plus
être
exposé
plus
longtemps,
à
une
possible
rupture
du
barrage,
dont
les
conséquences
se
traduiraient
par
le
déversement
des
45
millions
de
tonnes
de
déchets
toxiques
dans
le
lagon
?
Les
pouvoirs
publics
et
l’État
doivent
rapidement
appréhender
la
question
de
la
mise
en
sommeil
de
l’usine
et
exiger
de
VALE
MONDE,
le
respect
de
ses
engagements
vis-‐à-‐vis
de
notre
PAYS.
Par
ailleurs,
des
affrontements
ont
eu
lieu
lors
des
interventions
musclées
des
forces
de
l’ordre,
dimanche
6
et
lundi
7
décembre
sur
le
site
de
l’usine
du
Sud,
dans
la
ville
de
Nouméa
et
les
communes
du
grand
Nouméa.
L’ICAN
et
le
collectif
regrettent
les
conséquences
sur
les
personnes
et
les
biens,
des
confrontations
qui
se
sont
traduit
par
des
exactions
diverses
et
variées.
L’ICAN
et
le
collectif
demandent
que
chaque
mobilisation
se
fasse
dans
un
cadre
organisé
avec
un
service
d’ordre
approprié
en
faisant
en
sorte
de
ne
pas
répondre
à
toutes
provocations
d’où
qu’elles
viennent.
Hier
lundi
7
décembre,
près
de
cinquante
personnes
ont
été
interpellés
par
les
forces
de
l’ordre.
Pour
exprimer
notre
solidarité
collective,
l’ICAN
et
le
Collectif
appelle
à
un
SEETING
organisé
ce
matin,
face
au
Commissariat
de
Police.
Pour
l’Instance
Coutumière
de
Négociation
Le
président
du
CCDK
Le
secrétaire
général
du
comité
Rhéébù
Nùù
John-‐Rock
TINDAO
Raphaël
MAPOU
LES
MEMBRES
DU
COLLECTIF
USINE
DU
SUD=USINE
PAYS
Le collège Coutumier : le sénat coutumier, les 8 Conseils coutumiers et l’ICAN
Le collège politique : le FLNKS : l’UC, le PALIKA, l’UPM, RDO
La DUS, le MNSK et le MOI
Le collège associatif : l’association Biosphère, Rhéébù Nùù, la fédération PAYS des
entrepreneurs, et CNDPA-KNC ;
Le collège Syndical : USTKE et CNTP