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Partie 1 : La dimension historique dans L’archéologie du Zéro :

Nous allons commencer par faire une analyse sur le contexte antique dans ce récit (les
différentes civilisations) et son lien avec la culture méditerranéenne. Puis, dans un deuxième
chapitre on verra les différents thèmes qui réfèrent à la région méditerranéenne.

Chapitre 1. Une distribution syntagmatique du motif historique :

1. Une lecture historique de l'espace :

 L'omniprésence de l'Histoire dans le récit   : Le narrateur (qu’on


soupçonne qu’il soit le doublet d’Alain Nadaud) commence la
narration par «  je  » en jouant plusieurs rôles  : il est «  spectateur  »
qui est en train de décrire les lieux, puis à travers son statut de
connaisseur historien, il se transforme en acteur agissant d’où le
rôle d’un «  acteur participant  ». Il revisite l’époque à travers une
exhumation fabuleuse d'un espace-temps. La narration d’une
époque qui s’étend dès l’antiquité jusqu’à moyen âge se base sur la
description iconique (l’image de Pythagore) et abstraite des lieux
faite par ce narrateur d’une façon argumentative pour redonner la
vie à un passé mort afin d’emporter la préoccupation historique sur
la fiction.

2. Aspects individualisés de la révélation historique : à travers l'exhumation de


différents documents qui témoignent des différentes époques, le narrateur principal réfère à
chaque fois à un énonciateur différent selon l’angle de vue d’un membre de la secte. C’est
selon Fontanille un actant positionnel de type source.

 Le récit d'immolation d'Hypatie par Harpocras   : Le doc 17 décrit


l’assassinat d’Hypatie montrant que les rivalités politiques et les
conflits religieux constituent une force d'aveuglement autrement
plus puissante que la sagesse pure. S’inscrivant comme son père
dans le cadre de l’Ecole néoplatonicienne d’Alexandrie, elle était
connue pour sa tolérance à l’égard des premiers chrétiens. Socrate
le Scolastique présente le meurtre d'Hypatie comme un assassinat
politique qui faisait d’elle une martyre de la philosophie. Son image
est devenue une icône du mouvement pour les droits des femmes et
du féminisme.

 Le danger de la pensée de "l'illimité"   : L’évènement cité porte une


valeur axiologique dans notre récit. Le narrateur s’occupe de
l’histoire pour exprimer la croyance en l’absolu selon une lunette
pythagoricienne.

 Réanimer la pierre et lui redonner son sens mythique perdu   : Le


narrateur et son ami commencent l’investigation dès le début du
récit, enrichi par sa grande connaissance. Il interprète les signes
pour accorder une valeur au culte.  Sa clairvoyance et son immense
culture d'historien et d'archéologue lui permettent une meilleure
lecture des époques pour tirer vers une fiction jusqu'aux limites
mythiques.

 Effets de reconstitution du passé culturel/cultuel   : à travers son


travail acharné de fouille, le narrateur fait référence à des époques
différentes et des rites mortuaires différents qui renvoient à
l’histoire afin de découvrir des effets : culturels et cultuels.

3. Les effets d'irréalisation au bénéfice du fantastique :

Jouant le rôle d’un guide, notre narrateur donne au récit une dimension irréelle fantastique.
Dans ce discours narratif, notre narrateur, qui se lie à son attitude d'observateur doublé d'un
narrateur participant, vise à susciter l'étonnement du lecteur ou même sa peur.

Le récit semble viser une représentation réaliste à travers les significations culturelles des
époques géologiques différentes mais il relate en même temps des différentes croyances
depuis l'Antiquité au sujet du mystère de la mort d’ou la création d'un espace mythique.

 Une double lisibilité du récit : réaliste mais de visée mythique   : si la


lecture archéologique réaliste est présente dans le récit à travers la
description, la narration favorise la présence mythique. Ce récit
mythique, organisé selon le principe d’emboitement, se lit à deux
niveaux  : réaliste et plus abstrait découvrant une énigme ou vérité
cachée. Cette énigme est révélée dans la démarche romanesque par
un volet inaugurateur afin d’alimenter le désir artistique et de
pousser la revisitation du passé. Le zéro, étant l’axe thématique
principal, constitue une clé de lecture du roman à travers la quête
de son sens caché.

Chapitre 2. Etude de l'incipit

1. Un récit inaugurateur entre réalité et affabulation :

Dès l’incipit, l’ambigüité est évidente grâce à la poly-dimensionnalité du récit entre figures,
événements, lieux et postures des enquêteurs. Cette inauguration du récit prépare le lecteur à
devoir sonder un mystère s'aggravant d'une étape à l'autre faisant croiser l’histoire à la fiction.

 L'équivoque identitaire 

L’incipit plante une recherche mystérieuse posant un horizon d'attente romanesque sous le
signe de l'équivoque intégrale. Ce partage entre la réalité et l’invention selon un mode de
signification des protagonistes, de leur quête et des lieux se fait du point de vue notamment
figuratif et narratif.
 Le passage du réel à la fable 

Le narrateur partage de nombreux attributs avec l'auteur de l’œuvre, au point de nous le faire
assimiler à ce dernier. En plus, il nous présente son collègue dénommé Kamel Yassim
moyennant des caractéristiques réalistes. Ce qui nous pousse à y reconnaitre un ami réel
possible de Nadaud. La description respective des deux protagonistes s'inscrit de la sorte dans
une perspective la plus proche de la vérité d’où l’impression d'être face à un récit
biographique. On ne saurait penser avec certitude si ces protagonistes appartiennent au monde
réel ou à la fable puisque leurs figures, abordés d'un point de vue sémio-narratif, se trouvent
traversées par des indices les remettant en cause et les tirant vers une dimension fabulatoire
(leur visite de plus en plus étrange au sous sol de la villa va nous les faire voir sous un autre
aspect complètement différent).

2. La quête du point de vue sémio-narratif : 

Pour notre programme narratif, l’action singulière est de sonder la cave de la villa à la
recherche de quelque chose dont on ne sait rien au départ. le Destinateur, Kamel Yassim
moyennant une opération dite de la manipulation auprès de son ami l’actant Destinataire (le
Narrateur) dans le cadre de réaliser une valeur (la quête). Au départ, le narrateur était très peu
intéressé par le projet de son ami puis il devient le plus concerné par l'Objet proposé.

 Au plan modal :

Hésitant au début d’accomplir la performance au bénéfice de son ami « Destinateur », le


narrateur se laisse infléchir progressivement à la tache sollicitée pour gagner le statut de
Destinateur et s’engager dans la quête. La relation inter-actantielle connait une transformation
rapide.

 Au plan narratif :

En s’intéressant à l’objet de valeur proposé par son ami, le narrateur assume un double statut
de sujet d'état et sujet de faire pour s’engager dans une mission qui devient un défi singulier.

 L’espace et le temps de la quête :

C’est l’action de fouille qui identifie nos acteurs qui deviennent passionné par cet objet de
valeur. Nous assistons à l’effacement de frontières entre le réel et l’imaginaire, entre l’histoire
et la fable, entre le présent et le passé.

 Un espace dérobé  :
Influencés par la passion de découvrir une vérité cachée depuis l’antiquité, nos actants
quittent définitivement le monde réel pour embrayer dans une dimension symbolique.

3. La mise en abyme thématique :

La quête recherche visant une énigme dérobée, tourne entièrement autour d'une orbite
commune, celle du zéro. Placé en titre de l'œuvre et d'entrée de jeu dans l’incipit, le terme de
zéro assume un rôle figuratif capital pour constituer un axe thématique.

 Un foyer sémantique à proprement parler   :

Définition du zéro dans le dictionnaire de l’académie française.

Significations : la vanité (la quête était au début un objet d’insistance sans intérêt), le
paradoxe (la quête devient un objet d’obsession), le principe de circularité sans fin (parcours
ouvert sans limite temporelle).

 Le zéro un foyer isotopant  :

Le terme zéro constitue un foyer isotopant majeur à double articulation figurative : visible et
invisible. On est devant un vide en série : un vide sensible (les espaces creux), un vide
invisible, au sens du "rien", ce qui échappe à toute compréhension et mobilise un effort
incessant de recherche.

 Le creusement sans fin  :

La découverte figure selon un principe d'emboitement et d'enfouissement souterrain. Plus on


descend dans des étapes successives du sous terrain, plus le secret s'avère ample et éloigné
dans le temps. A partir de là commence une action de déchiffrement des textes assimilable à
un acte archéologique gigantesque ceux des archives attribuées à la secte des "Adorateurs du
zéro" qu'on pourrait qualifier de victoire liée à la conjonction avec l'objet de valeur. C'est
ainsi que le récit nous fait traverser d'une scène d'investigation géologique vers une autre de
type historique mais aussi métaphysique pour embrayer sur des dimensions abstraites les
moins vérifiables plus proches du mythe que du réel.

4. Une approche des lieux entre sensible et abstraite :

 Figures de l'énigme : une énonciation duelle   :

Durant leur quête, les des actants engagent un esprit suspicieux d’ambigüité, de doute et
d’indécision d’un schéma exploratoire qui tourne autour d’un signe central « le zéro ».
L’énigme est toujours présente abstraite (invisible) et iconique (visible). Divers motifs de
l'énigme se croisent pour couvrir l'ensemble de la narration pour engager un narrateur de
statut double entre spectateur et participant pour séparer entre deux dimensions réelle d'un
côté et imaginaire de l'autre.
 Figures sensibles  :

Nous signalons la dominance des verbes de perception et les adverbes démonstratifs


engageant le discours narratif d'un narrateur focalisateur. Mais, plus notre narrateur s'enfonce
dans le souterrain, plus il se donne des repères dus à sa culture historique, pour passer à un
statut de narrateur participant.

 Les figures plus abstraites 

Plus l'exploration spatiale avance, plus les objets passent de figures strictement sensibles à
d'autres plus identifiables dotées d'un sens archéologique et donc historique ce qui ouvre la
voie à un type de figuration de l'espace davantage intellectuelle que sensible (visuelle) et
émotionnelle.

Conclusion :

Nous avons essayé systématiquement de dégager les contenus historiques que ce soit à un
niveau figuratif, narratif, symbolique ou autre. Nous avons commencé par montrer que ce
principe de co-intégration de la fiction dans l'histoire et vice-versa s'annonce dès l'incipit. Puis
nous avons étudié la représentation des personnages les plus notoires de Pythagore et de
Hypatie.

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