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Nous allons commencer par faire une analyse sur le contexte antique dans ce récit (les
différentes civilisations) et son lien avec la culture méditerranéenne. Puis, dans un deuxième
chapitre on verra les différents thèmes qui réfèrent à la région méditerranéenne.
Jouant le rôle d’un guide, notre narrateur donne au récit une dimension irréelle fantastique.
Dans ce discours narratif, notre narrateur, qui se lie à son attitude d'observateur doublé d'un
narrateur participant, vise à susciter l'étonnement du lecteur ou même sa peur.
Le récit semble viser une représentation réaliste à travers les significations culturelles des
époques géologiques différentes mais il relate en même temps des différentes croyances
depuis l'Antiquité au sujet du mystère de la mort d’ou la création d'un espace mythique.
Dès l’incipit, l’ambigüité est évidente grâce à la poly-dimensionnalité du récit entre figures,
événements, lieux et postures des enquêteurs. Cette inauguration du récit prépare le lecteur à
devoir sonder un mystère s'aggravant d'une étape à l'autre faisant croiser l’histoire à la fiction.
L'équivoque identitaire
L’incipit plante une recherche mystérieuse posant un horizon d'attente romanesque sous le
signe de l'équivoque intégrale. Ce partage entre la réalité et l’invention selon un mode de
signification des protagonistes, de leur quête et des lieux se fait du point de vue notamment
figuratif et narratif.
Le passage du réel à la fable
Le narrateur partage de nombreux attributs avec l'auteur de l’œuvre, au point de nous le faire
assimiler à ce dernier. En plus, il nous présente son collègue dénommé Kamel Yassim
moyennant des caractéristiques réalistes. Ce qui nous pousse à y reconnaitre un ami réel
possible de Nadaud. La description respective des deux protagonistes s'inscrit de la sorte dans
une perspective la plus proche de la vérité d’où l’impression d'être face à un récit
biographique. On ne saurait penser avec certitude si ces protagonistes appartiennent au monde
réel ou à la fable puisque leurs figures, abordés d'un point de vue sémio-narratif, se trouvent
traversées par des indices les remettant en cause et les tirant vers une dimension fabulatoire
(leur visite de plus en plus étrange au sous sol de la villa va nous les faire voir sous un autre
aspect complètement différent).
Pour notre programme narratif, l’action singulière est de sonder la cave de la villa à la
recherche de quelque chose dont on ne sait rien au départ. le Destinateur, Kamel Yassim
moyennant une opération dite de la manipulation auprès de son ami l’actant Destinataire (le
Narrateur) dans le cadre de réaliser une valeur (la quête). Au départ, le narrateur était très peu
intéressé par le projet de son ami puis il devient le plus concerné par l'Objet proposé.
Au plan modal :
Au plan narratif :
En s’intéressant à l’objet de valeur proposé par son ami, le narrateur assume un double statut
de sujet d'état et sujet de faire pour s’engager dans une mission qui devient un défi singulier.
C’est l’action de fouille qui identifie nos acteurs qui deviennent passionné par cet objet de
valeur. Nous assistons à l’effacement de frontières entre le réel et l’imaginaire, entre l’histoire
et la fable, entre le présent et le passé.
Un espace dérobé :
Influencés par la passion de découvrir une vérité cachée depuis l’antiquité, nos actants
quittent définitivement le monde réel pour embrayer dans une dimension symbolique.
La quête recherche visant une énigme dérobée, tourne entièrement autour d'une orbite
commune, celle du zéro. Placé en titre de l'œuvre et d'entrée de jeu dans l’incipit, le terme de
zéro assume un rôle figuratif capital pour constituer un axe thématique.
Significations : la vanité (la quête était au début un objet d’insistance sans intérêt), le
paradoxe (la quête devient un objet d’obsession), le principe de circularité sans fin (parcours
ouvert sans limite temporelle).
Le terme zéro constitue un foyer isotopant majeur à double articulation figurative : visible et
invisible. On est devant un vide en série : un vide sensible (les espaces creux), un vide
invisible, au sens du "rien", ce qui échappe à toute compréhension et mobilise un effort
incessant de recherche.
Durant leur quête, les des actants engagent un esprit suspicieux d’ambigüité, de doute et
d’indécision d’un schéma exploratoire qui tourne autour d’un signe central « le zéro ».
L’énigme est toujours présente abstraite (invisible) et iconique (visible). Divers motifs de
l'énigme se croisent pour couvrir l'ensemble de la narration pour engager un narrateur de
statut double entre spectateur et participant pour séparer entre deux dimensions réelle d'un
côté et imaginaire de l'autre.
Figures sensibles :
Plus l'exploration spatiale avance, plus les objets passent de figures strictement sensibles à
d'autres plus identifiables dotées d'un sens archéologique et donc historique ce qui ouvre la
voie à un type de figuration de l'espace davantage intellectuelle que sensible (visuelle) et
émotionnelle.
Conclusion :
Nous avons essayé systématiquement de dégager les contenus historiques que ce soit à un
niveau figuratif, narratif, symbolique ou autre. Nous avons commencé par montrer que ce
principe de co-intégration de la fiction dans l'histoire et vice-versa s'annonce dès l'incipit. Puis
nous avons étudié la représentation des personnages les plus notoires de Pythagore et de
Hypatie.