Sunteți pe pagina 1din 8

SOMMAIRE

INTRODUCTION…………………….…………….……….……….…………….…….…..2
I) BIOGRAPHIE DES AUTEURS DE LA THEORIE DE L’AGENCE……..….………. ...2
II) THEORIE ET APPORTS…………….……………………….….….……….……….…..2
III) PROBLEMATIQUE DE LA THEORIE DE L’AGENCE….……….…………...……...4
IV) LIMITES ET CRITIQUES DES AUTEURS RECONNUS……….………...…………..6
CONCLUSION……………….…….……….……….…………………….…….…...….…..7
BIBLIOGRAPHIE……………….…….……….……….…………………….…….…...…..8
WEBOGRAPHIE……………….…….……….……….…………………….…….…...……8

1
INTRODUCTION
Le développement des entreprises de type managériale a connu plusieurs évolutions. Ces
évolutions ont fait naître des liens de subordination dans tous les types d’organisations structurelles
d’entreprise, tel la délégation du pouvoir aux dirigeants par les actionnaires. Plusieurs conceptions
sont nées de ce fait, et ont été généralisée en la théorie de l’agence. Le présent document a pour
dessein d’éclairer certains points tels les auteurs/précurseurs, l’évolution, les courants de pensée, les
spécificités, avancées, apports et les limites qui sont soumis à cette théorie.

I. BIOGRAPHIE DES AUTEURS DE LA THEORIE DE L’AGENCE


Cette théorie a été le fait de postulat de M. C. JENSEN et de W. H. MECKLING.
1. Michael Cole Jensen

Né le 30 novembre 1939 à Rochester dans le Minnesota, Michael Cole Jensen est un


économiste américain spécialiste de l’économie financière et professeur à Harvard. Il obtient son
MBA (1964) et son doctorat (1968) à la Chicago Booth School of Business. Entre 1967 et 1988,
Jensen est professeur de finance à l’université de Rochester. Depuis 1985, Michael Jensen enseigne
à la Harvard Business School. Il a pris sa retraite académique en 2000 et a rejoint la société Monitor
Group.
Michael Jensen a joué un rôle important au sujet du modèle d’évaluation des actifs financiers, des
politiques de stock-options, dans la gouvernance d’entreprise et a créé un indicateur de performance
des gestionnaires d’actifs, l’alpha de Jensen.
Son travail le plus connu est son article fondateur de la théorie de l’agence de 1976 avec William
Meckling, “ Théorie de la firme : Le comportement des gestionnaires, des coûts de l’Agence et la
structure de propriété ’’, l’un des article d’économie les plus cités ces trente dernières années.

2
2. William H. Meckling

William H. Meckling (né en 1922 - décédé le 15 mai 1998) était économiste américain et
professeur de Management et de Politique du gouvernement. Il fut doyen à la Simon Business
School de l'Université de Rochester. Ses domaines de recherches portaient sur les domaines de
l'économie managériale, de l'analyse économique du droit et de la théorie de l'agence.
William Meckling est un économiste qui, toute sa vie, a défendu l'entreprise en tant que forme
organisationnelle car il convenait que l'entreprise est une invention sociale extrêmement productive.

II. THEORIE ET APPORTS

1. Origine de la théorie

L'étude des problèmes liés à la relation d'agence a pour origine les interrogations d'Adam Smith
(1776) sur l'inefficacité des sociétés dont la direction était confiée à un agent non-propriétaire. Ce
qui en apparence relève d’une importance assez cruciale. Berle et G. Means (1932) montrent que la
séparation entre la propriété et le contrôle conduit à une situation où la divergence des intérêts entre
propriétaires et dirigeants est problématique.

2. Courants de pensée de la théorie de l’agence


La théorie de l’agence ou théorie des mandats a connu des courants de pensée qui sont : la
théorie positive et la théorie normative.
-La théorie normative se détermine par la définition de contrats optimaux qui visent à proposer des
mécanismes de contrôle et d’incitation visant à réduire des coûts. Elle est aussi appelé théorie
principal agent.
- La théorie positive est venue après les apports de Coasse et Williamson sur la nature des firmes.
La théorie positive d’agence développée par Jensen et Meckling a été appréhendée comme une
reformulation des théories traditionnelles organisationnelles. Cette théorie vise à comprendre le
fonctionnement des organisations et plus précisément des sociétés par action, ainsi elle consiste à
montrer la supériorité des formes d’organisation économiques et financières du capitalisme
contemporain. Par conséquent, la théorie positive d’agence s’applique, en particulier à l’architecture
de l’organisation et à la gouvernance de l’entreprise.

3
3. Présentation de la théorie de l’agence
Le fonctionnement optimal de toute entreprise doit passer par la définition de certains points qui
déterminent les objectifs de ce système vivant. Ce fonctionnement optimal nécessite une séparation
des taches, ce qui crée par conséquent une délégation du pouvoir a une personne appelé agent. C’est
ainsi que la notion d’agence est née. Et cette relation d'agence se définit comme étant « un contrat
par lequel une ou plusieurs personnes (le Principal) engage une autre personne (l'Agent) pour
exécuter en son nom une tâche quelconque qui implique une délégation d'un certain pouvoir de
décision à l'agent ». Un point très important dans cette théorie est le fait que tout ce que l’agent
entreprend affecte l’entreprise. Cette définition est le produit de la réflexion de M. C. JENSEN et
de W. H. MECKLING.

4. Les fondements de la théorie de l’agence


La théorie de l’agence tire ses fondements de l’école institutionnel qui critique le fond de la
théorie néoclassique. Elle met en relief la relation contractuelle qui existe entre le principal et
l’agent, le principal comme étant propriétaire du capital (les actifs) et l’agent comme étant le gérant
(manager) de l’organisation en question. La théorie de l’agence repose sur deux hypothèse
comportementales à savoir :
 Les individus cherchent à maximiser leur utilité ;
 Les individus sont susceptibles de tirer profit de l’incomplétude des contrats

III. PROBLEMATIQUE DE LA THEORIE DE L’AGENCE

1. Les divergences d’intérêt


Selon la théorie d’agence, les dirigeants sont les agents des actionnaires au sein de l’entreprise et
ont vocation à gérer l’entreprise dans le sens de l’intérêt des actionnaires (M. JENSEN et
MECKLING, 1976). Or, les dirigeants et actionnaires possèdent des fonctions d’utilité respective.
Selon M. JENSEN et W. MECKLING, le dirigeant a tendance à s’approprier une partie des
ressources de la firme sous forme de privilèges pour sa propre consommation (dépenses
discrétionnaires). Les développements ultérieurs ont mis en évidence la volonté des dirigeants à
renforcer leur position à la tête de l’entreprise. Ils peuvent ainsi préférer la croissance du chiffre
d’affaires à celle du profit, contrairement aux actionnaires qui eux voient l’inverse, et employer plus
de personnel que nécessaire. Leur but est de servir l’intérêt social de l’entreprise avant de satisfaire
les intérêts des actionnaires (distribution de dividendes ou de revalorisation des titres) ou des
salariés. En substance, l’aspiration des dirigeants consiste à maximiser sa rémunération et à
minimiser son effort.
Cette divergence d’intérêt est accentuée par la différence des risques encourus. L’actionnaires peut
perdre ses apports. Le dirigeant encourt le risque de perdre son emploi et sa valeur sur le marché du
travail.

2. Asymétrie dans la distribution de l'information, le problème


de l'opportunisme

L'asymétrie dans la distribution de l'information associée à une divergence


des intérêts donnent naissance au problème d'agence. En effet, s'il n'existe pas de divergence dans
les préférences des acteurs, l'asymétrie informationnelle ne va pas poser de problèmes dans la
mesure où l'agent choisira son action en accord avec le principal. De la même façon, en l'absence de
problème d'asymétrie informationnelle, les éventuels conflits d’intérêt seront aisément surmontés

4
dans la mesure où le principal détectera immédiatement tout comportement opportuniste de la part
de l’agent. Or, la relation d’agence n’existe que par ce que le principal estime l’agent mieux
placé que lui pour gérer son bien. Il lui reconnait des capacités et un savoir particuliers. L’asymétrie
d’information est donc à l’origine de la relation contractuelle (PY. GOMEZ,1996).

3. Les coûts d’agences


Une conséquence directe de l’asymétrie d’information est la naissance de coûts d’agence.
Michael C. Jensen et William H. Meckling après avoir intégré la théorie de l’agence, ceux-ci ont
défini le de concept de coûts d’agence. En effet nous distinguons trois coûts d’agence :
- Les coûts de surveillance supportés par le principal pour limiter le comportement opportuniste de
l'agent ;
- Les coûts d'obligation ou coûts d'engagement que l'agent peut avoir lui- même encouru pour
mettre le principal en confiance ;
- les coûts d'opportunité, dénommé "perte résiduelle", qui s'assimile à la perte d'utilité subie par le
principal par suite d'une divergence d'intérêt avec l'agent.

4.Apports de la théorie de l’agence


Les apports de la théorie d’agence ce sont fait beaucoup plus sentir à travers les contributions
de la théorie positive de l’agence. La Théorie de l’agence a joué un rôle déterminant dans le
développement des Sciences de la gestion. Bien qu’elle ne soit au début apparue en tant que théorie
de la finance, la théorie de l’agence a étendu son influence au-delà, pour proposer de nouvelles
analyses dans la plupart des champs de gestion. En effet, les apports les plus significatifs de la
théorie qui ont été abordé par Jensen se font sentir aux domaines de la gouvernance d’entreprise
mais aussi dans des domaines de contrôle de gestion et de la Gestion des Ressources Humaines.

a. Gouvernance d’entreprise :
Cette expression recouvre l’organisation des relations entre les actionnaires et les dirigeants.
L’OCDE a publié en 1999 un rapport sur les Principes de gouvernance d’entreprise, dont les
grandes orientations sont les suivantes :
 Que les dirigeants ne profitent pas de l’asymétrie d’information, et respectent le principe de
la transparence de l’information,
 Que les structures de décision (conseil d’administration) assurent efficacement la défense
des intérêts des actionnaires.
 Que des structures d’incitation soient mises en place, les incitations monétaires étant
privilégiées (par exemple, les stocks options).
Les rapports entre les unités au sein d’une même firme se sont modifiés, le curseur s’est
déplacé des pôles ‘hiérarchie’ ou ‘équipe’ vers le pôle ‘marché’ : les rapports de collègues à
collègues ou de dirigeants à exécutants évoluent vers des relations de type
clients/fournisseurs.

b. Contrôle de Gestion :
Les travaux de Jensen et Meckling portent sur la mesure de la performance divisionnelle et le
rôle des budgets. Le choix d’une mesure de performance se fait en fonction de la meilleure mesure
en termes d’efficience, autrement dit, la mesure la plus performante est la plus efficiente. Par là
même, les travaux de Jensen et Meckling avaient pour principal objectif de construire une théorie
des déterminants de la performance qui, se basant sur la théorie d’architecture organisationnelle,
permet de fournir des explications concernant les raisons du type du centre choisi pour la division.
5
Le choix du type du centre dépend avant tout de la distribution de la connaissance puisqu’en théorie
de l’agence, l’efficience dépend de la bonne utilisation de la connaissance. La décentralisation des
décisions au niveau d’une division suppose qu’elle dispose de la connaissance spécifique (savoir-
faire en matière de production) permettant de créer une valeur maximale. Cette décentralisation
pose la question du contrôle de la division ; elle doit être en mesure de cohérer entre les décisions
déléguées, la mesure de la performance et le système incitatif des managers de division, pour que
l’on puisse parler de division appropriée.
Pour ce faire, l’échelon supérieur doit être en mesure d’avoir la connaissance nécessaire pour fixer
les quantités de production optimales des différents produits, ainsi que le niveau de qualité requis,
pour éviter que les objectifs quantitatifs ne soient satisfaits au détriment de cette dernière. Il faut
également que l’échelon supérieur soit à même de mesurer la qualité et la quantité. Si ces conditions
ne sont pas satisfaites, il est nécessaire d’opter pour un autre type de division.

c. Gestion des Ressources Humaines :


Jensen a fait des Ressources Humaines un de ses thèmes de recherches les plus privilégiés et a
cherché pendant ses recherches à prendre en compte les enseignements de l’économie du travail et
des Ressources Humaines mais également ceux de l’Ecole des Ressources Humaines dans le
domaine de comportement. Jensen cherchait finalement à instaurer un modèle de comportement
humain. En 1994, Jensen et Meckling ont consacré un article où ils ont également présenté leur
modèle qu’ils ont baptisé REMM -Resourceful, Evaluative, Maximizing Model –. Ce modèle
repose sur quatre postulats :
• Les individus se préoccupent de tout ce qui est source d’utilité ou de désutilité et sont des «
évaluateurs ;
• Les individus sont insatiables ;
• Les individus sont maximisateurs ;
• Les individus sont créatifs et savent s’adapter.
A travers ce modèle, la conception de la rationalité devient plus proche de celle de Williamson,
jugée limitée, mais reste calculatrice sous des contraintes cognitives. Cependant, cette rationalité
demeure située socialement, suivant des normes sociales qui représentent des contraintes et
conditionnent les actions. Ces normes évoluent, selon Jensen et Meckling toujours, en fonction des
changements aussi bien environnementaux que ceux relatifs aux connaissances qui influencent les
actions des individus en modifiant les coûts et gains associés à celle-ci et les ensembles
d’opportunités pour, finalement, transformer les calculs des individus.

IV. LIMITES ET CRITIQUES DES AUTEURS RECONNUS


1. Limites
Comme toute théorie, la théorie de l’agence présente des limites.
- la théorie de l’agence ne prend pas en compte l’ensemble des problématiques organisationnelles
(orientation au pouvoir, et les niveaux de projets individuels et collectifs) qui ont court au sein
d’une entreprise ;
-la divergence d’intérêt bien qu’étant un fondement se révèle être une limite ;
- Les coûts d’agence ne peuvent être optimaux car ils sont destinés à être contestés par les parties
prenantes lorsqu’elles prennent conscience qu’ils existent des formes concurrentes supérieures ;
- La firme est réduite à des relations interindividuelles ce qui a conduit à une dilution complète de la
notion même de la firme ;

6
- La minimisation de coût d’agence peut être non applicable soit parce que les co-contractants ne
peuvent pas être informés soit ces parties ne cherchent pas même à s’informer en raison des coûts
de l’information.

2. Critiques(scientifique)

 Remise en cause du lien rémunération / performance par Gomez-Mejia qui insiste sur le fait
que l’alignement des intérêts de l’actionnaire et du dirigeant n’a aucune influence sur les
compétences propres dudit dirigeant.

 Outre la rémunération, il existe d’autres facteurs qui participent à influer sur la performance
des dirigeants. Une étude de Finkelstein et Boyld (1998) met en évidence le fait que le
niveau de marge de manœuvre et de liberté d’action accordé au dirigeant est considéré
comme essentiel à la bonne performance du dirigeant. Cadsby (2007) estime que l’efficacité
des packages de rémunération variable dépend grandement des caractéristiques personnelles
du dirigeant (gestion du risque).

 La difficulté de concevoir un système de rémunération est mise en relief par Gomez-Mejia,


Tosi et Hinkin d’une part, et d’autre part, ceux-ci soutiennent que la taille qui influe en
premier chef sur la rémunération du dirigeant

 O’Neill (2007) va encore plus. Plus il y a transparence d’information entre l’actionnaire et le


dirigeant, plus la rémunération variable de ce dernier est basée sur un comportement, une
façon de travailler et d’agir ; au détriment d’objectifs de performance plus rationnels.

Critiques des exposants


-Les relations interprofessionnelles se révèlent plus aigües entre managers et actionnaires que
celles entre managers et employés, les deux parties voulant atténuer l’asymétrie d’information
(manager et actionnaires) ;
-la non prise en compte des liens hiérarchiques va entrainer le fait certains employés vont chercher à
avoir une meilleure fonction d’utilité pour s’insérer dans le processus de la prise de décision ;
-les couts d’agence peuvent s’avérer inutiles si les intérêts des deux parties (principal et agent)
convergent ;
-la venue de la comptabilité générale et de la comptabilité analytique permet d’atténuer l’asymétrie
d’information, et la divergence d’intérêt n’est nécessairement pas un obstacle à la vision et au but
des actionnaires.

Conclusion
Dans cette étude, nous avons pu tirer un aperçu sur une des théories des organisations : la théorie
d’agence. Cette théorie qu’on appelle aussi théorie des mandats considère l’entreprise comme une
entité active mettant en relation plusieurs agents aussi bien en interne, qu’en externe. C’est ainsi

7
pourquoi lorsque l’on parle d’une entreprise en théorie d’agence, on l’interprète comme étant un
nœud de contrats. Dans cette perspective, la théorie d’agence traite les problèmes entretenus et
propose des mécanismes de contrôle et d’incitation. La théorie d’agence a influencé un bon nombre
de théoriciens et a donné naissance à une nouvelle théorie, appelée théorie d’incitation qui reste à
découvrir.

BIBLIOGRAPHIE
DANIEL LATIN Dictionnaire Universel, hachette édition, pp 1-1555
BENJAMIN CORIAT ET OLIVIER WEINSTEIN (1995), Les nouvelles théories de l’entreprise,
Edition Librairie Française, pp4-564
G. CHARREAUX (1999), La théorie positive de l’agence : positionnement et apports, pp2-87.
JEAN MAGNAN DE BOURNIER (2004), La théorie d’agence et les contrat optimaux, pp7-38.
GOMEZ P.Y(1996), Le gouvernement de l'entreprise, Edition Inter-éditions, Paris, pp5-73.

WEBOGRAPHIE
www.mataf.Définition de la théorie de l’agence.com, page consultée le 02-07-2020 à 22h02min05s.
www.getpart.mht. La théorie de l’agence.com, page consultée le 02-07-2020 à 22h09min01s
www.le blog RH. Les limites de la théorie de l’agence.com , page consultée le 02-07-2020 à
23h25min27s.
www.ngonmagloire. Théorie de l’agence un outil de séparation des pouvoirs.ov.com, page
consultée le 02-07-2020 à 23h30min10s.

S-ar putea să vă placă și