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Mémoire
Option : Structure
Thème
Étude sismique d’une structure en béton armé
par analyse temporelle non linéaire
Présenté par :
CHILLA Oualid
DJENAD Sonia
Avant tout, nous remercions le bon Dieu le tout puissant qui nous a donné le
courage, la force, la santé, la volonté et surtout la patience pour mener à bonne
fin ce modeste travail. Merci de nous avoir éclairé le chemin de la réussite.
Aucune dédicace ne saurait être assez éloquente pour exprimer ce que tu mérites pour
tous les sacrifices que tu n’as cessé de me donner depuis ma naissance. Tu as fait plus
qu’une mère puisse faire pour que ses enfants suivent le bon chemin dans leur vie et
leurs études. Ta prière et ta bénédiction m’ont été d’’un grand secours pour mener à
bien mes études. Je te dédie ce travail en témoignage de mon profond amour. Puisse
dieu, le tout puissant, te préserver et t’accorder santé, longue vie et bonheur.
Tarik et sa femme Naima et leurs petites filles, je vous dédie ce travail avec tous mes
vœux de bonheur, de santé et de réussite.
Karima, Lynda ainsi qu’à leurs familles, Veuillez dans ce modeste travail l’’expression
de mon affection.
Pour sa patience et la motivation qu’il m’a offert durant toute la période du mémoire,
et à sa tante Fatiha à qui je dois un énorme respect et à toute sa famille.
Sans ton aide, tes conseils et tes encouragements ce travail n’aurait vu le jour. En
souvenir de notre sincère et profonde amitié et des moments agréables que nous avons
passé ensemble, je vous dédie ce travail et je vous souhaite une vie pleine de santé et
de bonheur. Veuillez trouver dans ce travail l’’expression de mon respect le plus
profond et mon affection la plus sincère.
Oualid
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail en signe de respect, reconnaissance et de remerciement :
Ma conseillère, qui m’a assisté dans les moments difficiles et m’a pris doucement par
la main pour traverser des épreuves pénibles. Je te suis très reconnaissante, et je ne te
remercierai jamais assez pour ton amabilité, ta générosité, ton aide précieuse et ton
soutien et ta présence permanente à mes côtés.
Puisse Dieu, le très haut, vous accorder santé, bonheur et longue vie et faire en sorte
que jamais je ne vous déçoive.
Pour sa patience et la motivation qu’il m’a offert durant toute la période du mémoire,
et à son frère Ghilas à qui je dois un énorme respect et à toute sa famille.
Sans ton aide, tes conseils et tes encouragements ce travail n’aurait vu le jour. En
souvenir de notre sincère et profonde amitié et des moments agréables que nous avons
passé ensemble, je vous dédie ce travail et je vous souhaite une vie pleine de santé et
de bonheur.
Veuillez trouver dans ce travail l’’expression de mon respect le plus profond et mon
affection la plus sincère.
Sonia
Table des matières
i
3.3. MÉTHODE PUSH-OVER ..................................................................................................................................... 32
3.4. MÉTHODES DYNAMIQUES ................................................................................................................................. 32
3.4.1. Méthode d’analyse modale spectrale ................................................................................................ 32
3.4.2. Méthode d’analyse temporelle non linéaire ....................................................................................... 33
ii
A ) Exemple de calcul ............................................................................................................................................ 57
4.5.2.2. Calcul du Ferraillage transversale ............................................................................................... 58
A ) Exemple de calcul ............................................................................................................................................ 58
4.5.2.3. Vérifications à faire ..................................................................................................................... 59
A ) Vérification au flambement ............................................................................................................................. 59
B ) Vérification des contraintes ............................................................................................................................. 60
C ) Vérification aux sollicitations tangentes .......................................................................................................... 61
D ) Disposition constructive .................................................................................................................................. 61
E ) Détermination de la zone nodale ..................................................................................................................... 61
4.5.3. Étude des poutres ............................................................................................................................... 62
4.5.3.2. Calcul du ferraillage longitudinal ................................................................................................ 63
A ) Vérification de pourcentage des armatures selon le RPA 99 / Version 2003 .................................................. 63
B ) Exemple de calcul ............................................................................................................................................ 64
C ) Vérification des armatures selon le RPA 99 / Version 2003 ............................................................................. 65
4.5.3.3. Calcul du ferraillage transversal .................................................................................................. 65
A ) Calcul de Øt ...................................................................................................................................................... 65
B ) Calcul des espacements St ............................................................................................................................... 65
C ) Vérification des sections d’armatures transversales minimales ...................................................................... 66
4.5.3.4. Vérification à l’ELU ...................................................................................................................... 66
A ) Vérification des contraintes tangentielles ....................................................................................................... 66
B ) Les armatures longitudinales au cisaillement .................................................................................................. 66
4.5.3.5. Vérification à l’ELS ....................................................................................................................... 66
A ) État limite d’ouverture des fissures ................................................................................................................. 66
B ) État limite de compression du béton ............................................................................................................... 66
C ) État limite de déformation (évaluation de la flèche) ....................................................................................... 67
4.5.3.6. Dimensionnement des nœuds vis-à-vis des moments fléchissant (Vérification des zones
nodales) ...................................................................................................................................... 68
CHAPITRE 5 ÉTUDE SISMIQUE DU BÂTIMENT PAR ANALYSE TEMPORELLE NON LINÉAIRE ....................... 72
BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................................................. 94
iii
Table des figures
iv
Liste des figures
FIGURE 5.11. VÉRIFICATION DE LA CAPACITÉ DE ROTATION DE CORDE SELON LE SENS Y SOUS LA COMBINAISON EY MAX. ................ 85
FIGURE 5.12. VÉRIFICATION DE LA CAPACITÉ DE ROTATION DE CORDE SELON LE SENS Y SOUS LA COMBINAISON EY MIN.................. 85
FIGURE 5.13. VÉRIFICATION DE L’EFFORT TRANCHANT SELON LE SENS X SOUS LA COMBINAISON EX MAX. .................................... 88
FIGURE 5.14. VÉRIFICATION DE L’EFFORT TRANCHANT SELON LE SENS X SOUS LA COMBINAISON EX MIN...................................... 88
FIGURE 5.15. VÉRIFICATION DE L’EFFORT TRANCHANT SELON LE SENS Y SOUS LA COMBINAISON EY MAX. .................................... 90
FIGURE 5.16. VÉRIFICATION DE L’EFFORT TRANCHANT SELON LE SENS Y SOUS LA COMBINAISON EY MIN. ..................................... 90
v
Liste des Tableaux
vi
Liste des tableaux
vii
Introduction générale
Un séisme est une secousse du sol résultant de la libération brusque d’énergie accumulée
par les contraintes exercées sur les roches. Cette libération d’énergie se fait par rupture le
long d’une faille. Le séisme est la catastrophe naturelle la plus meurtrière et la plus
destructrice dans le Monde. Durant ces dernières années, des séismes de différentes
magnitudes ont frappé plusieurs pays du monde parmi lesquels l’Algérie. Au cours de son
histoire, elle a subi plusieurs tremblements de terre destructeurs. Parmi lesquels, ceux
qui ont secoué la ville d’El Asnam et de Boumerdès, respectivement en dates du 10 octobre
1980 et du 21 mai 2003, ayants causé des pertes considérables, en vies humaines et des
dégâts matériels importants.
Lors d’un séisme majeur, les bâtiments peuvent être endommagés ou complètement
ruinés, en particulier ceux pour lesquels des dispositions parasismiques n’ont pas été
prises en compte, lors de leur construction. Comme les gens n’ont pour l’instant aucun
moyen d’empêcher les séismes, ni de les prédire quand ils auront lieu, le génie
parasismique reste à ce jour le seul espoir de limiter le nombre et l’ampleur des dégâts
causés par les tremblements de terre. Il consiste alors à concevoir des immeubles et des
maisons capables de se déformer, voire de s’endommager, sans s’effondrer.
La forme la plus complète d’analyse des structures sous action sismique, dont le
comportement est non linéaire, est le calcul dynamique temporel non linéaire, où l’on tient
compte de la non linéarité des éléments structurels, en fournissant en données, des lois de
comportement non linéaires. Dans ce type d’analyse, l’action sismique est représentée par
des accélérogrammes, et le calcul s’effectue par intégration direct des équations du
mouvement, en utilisant une technique d’intégration numérique pas à pas dans le temps.
1
Introduction générale
L’analyse sismique a pour objectif de déterminer la réponse d’une structure pour une
sollicitation sismique donnée. En effet, pour la plupart des bâtiments, le dimensionnement
est effectué par une analyse élastique linéaire, au moyen du spectre de réponse en utilisant
la méthode modale spectrale. Le comportement réel d’une structure, soumise à une
violente sollicitation sismique, est fortement non linéaire, par conséquent le calcul
élastique linéaire devient insuffisant. Le dimensionnement en capacité, également nommé
dimensionnement ductile, se base sur la capacité de la structure au lieu de se focaliser sur
les sollicitations dont la détermination reste très imprécise. Le dimensionnement en
capacité vise à garantir un comportement ductile adéquat de la structure et à conférer,
aux structures, les aptitudes nécessaires à supporter favorablement les sollicitations
sismiques par la dissipation de l’énergie sous forme de déformations plastiques. Un grand
nombre de zones dissipatives se forment et se concentrent, au niveau des extrémités des
éléments de la structure (poteaux et poutres), ce sont les rotules dites plastiques, qui
dissipent l’énergie par un comportement cyclique sous sollicitations alternées.
L’objectif de ce mémoire consiste à faire une étude sismique d’une structure en béton armé
contreventée par portiques autostables, dimensionnée et calculée conformément aux
documents techniques réglementaires algériens par une analyse élastique linéaire, en
utilisant la méthode temporelle non linéaire sous accélérogramme.
2
Chapitre 1
Comportement dynamique non linéaire des
structures
1.1. Introduction
Lors d’un violent séisme, les structures ne demeurent pas dans l’état élastique. Par
conséquent, les systèmes linéaires ne représentent pas bien le comportement sismique réel
des structures. La non linéarité est incontournable pour une évaluation correcte de leur
réponse sismique. Pour effectuer une analyse temporelle non linéaire, il faut tout d’abord
disposer d’un modèle de comportement qui traduit la relation force déplacement de
l’élément de structure considéré en fonction de l’histoire du chargement. Un tel modèle est
nommé modèle hystérétique. [1]
3
Chapitre 1 Comportement dynamique non linéaire des structures
F K. u t) (1.1)
4
Chapitre 1 Comportement dynamique non linéaire des structures
Pour des cycles d’amplitude de déplacement élevée, les différences notables entres les deux
matériaux testés sont relatives à la dégradation qui apparait pour le béton armé, car
l’effort applicable à la pièce chute très rapidement au-delà d’un certain seuil ; par contre,
pour l’acier cet effort reste sensiblement constant.
5
Chapitre 1 Comportement dynamique non linéaire des structures
Les courbes des figures (1.2) et (1.3) ne sont que la manifestation, à l’échelle macroscopique
de la pièce testée, de phénomènes irréversibles se produisant à l’échelle du matériau :
plastification de l’acier, fissuration de béton et plastification des armatures.
Dans ce qui suit, nous allons présenter quelques modèles non linéaires idéalisés. Ces
modèles sont caractérisés par une loi de comportement formée par des segments de droites.
6
Chapitre 1 Comportement dynamique non linéaire des structures
(1.2)
1.3.2.3. Modèle « Q »
Le modèle Q est une version simplifiée du modèle Takeda, il a été proposé par Saiidi et
Sozen [5]. Comparé au modèle Takeda, la considération de la valeur absolue du
déplacement maximal, dans les deux directions, constitue la simplification principale de
ce modèle. Le modèle Q représenté sur la figure (1.6), peut être aperçu comme un modèle
bilinéaire modifié, qui considère la dégradation de la rigidité de décharge, mais ne prend
en compte aucune dégradation de résistance. [4]
7
Chapitre 1 Comportement dynamique non linéaire des structures
8
Chapitre 1 Comportement dynamique non linéaire des structures
$%& '
' () *
(1.3)
Où :
#
+ : la Résistance du béton non confiné à la compression.
/$%& ' 1 1
.' ()/*
0 .1 2 /13& 0 (1.4)
2 3
6%
5 7&%
(1.6)
6%
8&3
Où :
9
Chapitre 1 Comportement dynamique non linéaire des structures
$%%
& '
+
' () *
(1.7)
++ :
#
la résistance du béton confiné à la compression.
13
4 133
(1.8)
$&
ε ε ; <1 + 5 .$%%
& 10A (1.9)
%@
Figure 1.8. Diagramme contrainte déformation pour le béton confiné et non confiné.
Où #
+B et ε ; sont respectivement : la résistance du béton non confiné et déformation
correspondante (généralement ε ; 0,002).
6%
5
6% 6EF%
(1.10)
9+ 5 G +B HIJ
# (1.11)
$%%
9KL+
&
133
(1.12)
10
Chapitre 1 Comportement dynamique non linéaire des structures
La pression latérale effective du confinement est donnée par la formule suivante pour
A > AO :
: PL
#
: (1.13)
QF
PL
Q%%
(1.14)
La section du béton confiné délimité par l’armature transversale est donnée par cette
formule :
Par conséquent la surface totale de béton confiné inefficace au niveau des armatures
transversales pour n barres longitudinales est donnée comme suit :
Z
VWX& Y
RT ∑\T](
[
(1.16)
11
Chapitre 1 Comportement dynamique non linéaire des structures
Où :
Il est possible pour une section de béton armé rectangulaire d’avoir différentes quantités
d’acier à confinement transversal dans les directions x et y qui peuvent être exprimés
comme suit :
QE
S K d%
(1.19)
QE
S
K c%
(1.20)
Les contraintes latérales du confinement dans le béton dans les deux directions x et y sont
données par les formules suivantes :
QE
: K d% t S t (1.21)
QE
: t S t
K c%
(1.22)
Les contraintes latérales effectives du confinement dans les directions x et y sont données
par les relations suivantes :
:
#
uL : uL S t (1.23)
:
#
uL : uL S t (1.24)
12
Chapitre 1 Comportement dynamique non linéaire des structures
Figure 1.10. Détermination de la force confinée à partir des contraintes du confinement latéral pour des
sections rectangulaires.
Déchargement en compression
La figure (1.11) montre une courbe contrainte-déformation de déchargement, établie à
partir de la courbe contrainte déformation de charge en compression donnée par l’équation
(1.7). Une déformation plastique (vw: ) basée sur les cordonnées (v \ fg \ ) au
déchargement doit être déterminé. [7]
Figure 1.11. Diagramme contrainte déformation pour la branche déchargement d’après Mander.
13
Chapitre 1 Comportement dynamique non linéaire des structures
v J Gv \ v++ (1.25)
x%%
J x
%% ) xyn
Avec (1.26)
z.z{ xyn
Ou J x%%
(1.27)
xyn )x )$yn
vw: v \
$yn ) 6% x )
(1.28)
La courbe de déchargement représentée sur la figure (1.11) est alors supposée être définie
comme forme modifiée de l’équation (1.7), à savoir :
$yn '
+ \ ' () *
(1.29)
Où :
6y
5 6 6EF%
(1.30)
y
$yn
9KL+ x
yn x|}
(1.31)
x% xyn
4
x|} xyn
(1.32)
9 _ ~ 9+ (1.33)
Où :
$yn
_ & ≥ 1
$%@
(1.34)
x z.€
~ .x %% 0 ≤ 1 (1.35)
yn
Les coefficients a, b et c, dans les équations (1.26), (1.34) et (1.35), ont été évalués pour
donner le "meilleur ajustement" de la relation contrainte déformation supposée dans
l’équation (1.29), à des courbes de déchargement expérimentales sélectionnées. Les
courbes expérimentales utilisées ont été prises à partir de l’étude de Karsan et Jirsa [9] et
Sinha et al [10] pour béton non confiné, et de Mander et al [7] pour béton confiné.
14
Chapitre 1 Comportement dynamique non linéaire des structures
Rechargement en compression
La figure ci-dessous montre des courbes contrainte-déformation, incluant le déchargement
et le rechargement des éléments. Les coordonnées du point de rechargement (v'B , 'B )
peuvent être déterminées soit à partir de la courbe de déchargement, ou à partir de l’état
fissuré. Une relation contrainte-déformation linéaire est supposée entre v'B et v \ à une
amplitude de contrainte révisée pour tenir compte de la dégradation cyclique. Le nouveau
point de déformation ( \LW ) est supposé être donné par l’équation suivante :
Où :
$*@ $nFj
9'
x*@ xyn
(1.38)
Où :
4 v+ v'L ) (1.40)
6* 6*F
R ƒ„ $nFj $*F ) 6* xyn x*F )…
(1.41)
$yn $nFj
v'L v \ + 7&
(1.42)
6* /) &%%
7 %@
15
Chapitre 1 Comportement dynamique non linéaire des structures
Où :
Pour vK ≤ v on a K 9K vK (1.43)
Pour vKt ≤ vK ≤ vK
16
Chapitre 1 Comportement dynamique non linéaire des structures
Avec :
7Ey
‡z')()Z [z' (
ˆ
7E
(€' Z
(1.46)
5 vK vKt (1.47)
( c)x∗
‰∗ _v ∗ + p
() x ∗ )‹ ) Œ‹
(1.48)
• •*
‰∗
• •*
(1.49)
x x*
v∗
x x*
(1.50)
L’équation (1.48) représente une courbe de transition entre une droite asymptotique de
pente 9z et une autre asymptote de pente 9( (droites a et b sur la figure 1.14). ‰z et vz sont,
respectivement, la contrainte et la déformation au point de rencontre des deux asymptotes
(point A sur la figure 1.14), ‰' et v' sont, respectivement, la contrainte et la déformation
au point de la dernière inversion de déformation avec la contrainte correspondante de
même signe (point B sur la figure 1.14), b est le taux d’écrouissage qui est le rapport des
pentes 9z et 9( , et R est un paramètre qui intervient sur la forme de courbe de transition
et permet une bonne représentation de l’effet de Bauschinger.
17
Chapitre 1 Comportement dynamique non linéaire des structures
1.5. Ductilité
La ductilité est le paramètre clé du comportement sismique. En effet, lorsqu’une structure
se déforme plastiquement pendant un séisme, une grande partie de l’énergie introduite
est dissipée dans les zones plastiques, ce qui entraine généralement une réduction de la
sollicitation. Une ductilité suffisante permet le développement de ce phénomène favorable.
• Classe de ductilité moyenne DCM : les dispositions constructives ont pour objet de
mettre la structure en état de supporter quelques cycles de déformation poste
élastiques répétées ou alternées, d’amplitude relativement modérée sans ruptures
fragiles.
18
Chapitre 1 Comportement dynamique non linéaire des structures
• Ductilité de déformation
x
Žx
x
(1.51)
• Ductilité de courbure
∅
Ž∅ ∅
(1.52)
• Ductilité de rotation
‘
Ž‘ ‘
(1.53)
• Ductilité de déplacement
’ ∆
Ž∆ ’ ∆
(1.54)
19
Chapitre 2
Réponse dynamique des structures sous action
sismique
2.1. Introduction
Lorsque des charges ou des déplacements sont appliqués très lentement sur une structure,
les vitesses de déformations engendrées sont faibles et les forces d’inertie, issues de la
réponse de la masse de la structure, sont négligeables et peuvent être ignorées dans
l’équation de l’équilibre. Cela correspond à ce que l’on appelle habituellement la réponse
statique de la structure. En revanche, si les charges ou les déplacements sont appliqués
rapidement, les forces d’inertie ne peuvent pas être négligées dans l’équation d’équilibre
et la structure réagit dynamiquement à ces excitations (les vitesses de déformations sont
plus au moins élevées). En outre, des forces d’amortissement peuvent également se
développer et doivent également être considérées dans l’équation d’équilibre.
2.2. Le séisme
Les tremblements de terre sont généralement provoqués par des ondes sismiques naissant
lors des déplacements saccadés de la croûte terrestre dans une zone de rupture (faille
active). Des ondes de diverses natures et vitesses parcourent différents chemins avant
d’atteindre un site et de soumettre le sol à divers mouvements. Les effets d’un
tremblement de terre sur un ouvrage sont essentiellement déterminés par les variations
temporelles de trois paramètres décrivant les mouvements du sol, soit son
accélération a” ), sa vitesse v” ) et son déplacement u” ). Les mouvements du sol pour un
séisme dépendent de nombreux paramètres, comme la distance, la direction, la profondeur
et le mécanisme de la zone de rupture de la croûte terrestre (foyer), mais aussi des
caractéristiques locales du sol (vitesse des ondes de cisaillement). Ces ondes correspondent
à des ondes de volume (onde primaire P et secondaire S), et les ondes de surface (onde de
Love et onde de Raleigh). [16]
20
Chapitre 2 Réponse dynamique des structures sous action sismique
–+ — + b I g) (2.1)
Dans laquelle :
L’équation devient :
˜™œ g) + 5. • (2.3)
21
Chapitre 2 Réponse dynamique des structures sous action sismique
H ™ g) + š˜› g) + u˜ g) H. 5. ™ • g) I g) (2.4)
Comme le système (2.4) est linéaire sa résolution peut se faire soit par la méthode
d’intégration directe pas à pas dans le temps, ou par la méthode de superposition modale.
C’est cette dernière qui est généralement utilisée, lorsqu’il s’agit de systèmes linéaires.
La solution cherchée est une combinaison linéaire des solutions d’équations découplées.
L’analyse modale consiste à transformer les équations de coordonnées géométriques à un
nouveau système en coordonnées généralisées.
T g) T ¡T g) (2.5)
˜ g) ¢£ g) (2.6)
22
Chapitre 2 Réponse dynamique des structures sous action sismique
HT ¡™ T + šT ¡› T + uT ¡T IT g) (2.13)
Avec :
¯X œ)
¡™ T + 2-T ®T ¡› T + ®T/ ¡T °X
(2.14)
Avec :
®T/ °X
X
(2.15)
±X
-T /²X °X
(2.16)
Pour chaque mode considéré i, on peut effectuer la résolution de l’équation (2.14), soit par
intégration direct pas à pas, soit en utilisant une décomposition de la sollicitation en série
de Fourier, soit en appliquant l’intégrale de Duhamel. [2]
( œ
¡T g) ¶ I ·)f ¸X ²X œ ¹)
º»¼ ®—T g ·)`·
°X ²µX z T
(2.17)
23
Chapitre 2 Réponse dynamique des structures sous action sismique
Où
®—T ® T ½1 -T / (2.18)
Après résolution des équations pour chacune des coordonnées généralisées ¡T g), on
obtient les déplacements géométriques uŸ t).
La nature non linéaire du système est prise en compte par le calcul de nouvelles
caractéristiques, relatives à l’état déformé pris au début de chaque incrément de temps.
La réponse complète est obtenue en prenant la vitesse et le déplacement relatifs à la fin
d’un intervalle comme conditions initiales pour l’intervalle suivant ; le processus peut être
poursuivi pas à pas depuis le début du chargement jusqu’à n’importe quel instant,
approchant ainsi un comportement non linéaire au moyen d’une séquence de systèmes
linéaires successifs. [18]
Avec :
F¿Ÿ t) : force non linéaire totale d’amortissement agissant sur le DDL (i) au temps t.
24
Chapitre 2 Réponse dynamique des structures sous action sismique
FÀŸ t) : force non linéaire totale de rappel agissant sur le DDL (i) au temps t.
u™ ” t) : accélération du sol.
On a aussi, les forces de rappel et d’amortissement qui représentent l’influence sur le DDL
(i) de tous les éléments du système et s’écrivent :
¾—T g) ∑Ã
©]( —T© g) (1.21)
f¿ŸÅ t) : force non linéaire appliqué sur le DDL (i) au temps t pour causer une vitesse u› Å t)
au DDL (j), au temps t.
¾bT g) ∑Ã
©]( bT© g) (1.22)
fÀŸÅ t) : force non linéaire appliqué sur le DDL (i) au temps t pour causer un déplacement
uŸ t) au DDL (j)
ˆT „ ™ T g + ∆g) ™ T g)… + „¾—T g + ∆g) ¾—T g)… + „¾bT g + ∆g) ¾bT g)… (2.24)
ˆT 5T „ ™ • g + ∆g) ™ • g)…
L’équation devient :
D’où :
∆ ™ • g) ™ • g + ∆g) ™ • g) (2.29)
25
Chapitre 2 Réponse dynamique des structures sous action sismique
On doit calculer les éléments des matrices u g) et š g) à chaque pas de temps, tel que :
d$µXÆ
šT© g)
d ݮ
(2.30)
œ
d$rXÆ
uT© g)
d Æ
(2.31)
œ
On remplace les équations (2.27), (2.28) et (2.29) dans l’équation (2.26) on obtient
l’équation incrémentale du mouvement :
26
Chapitre 2 Réponse dynamique des structures sous action sismique
„ ™
(
™ T ·) g) + ™ T g + ∆g)… ; g ≤ · ≤ g + ∆g
/ T
(2.33)
En combinant tous les degrés de liberté, on peut écrire une expression pour le vecteur des
incréments de vitesse.
En combinant tous les DDL, l’expression pour le vecteur des incréments de déplacements,
peut s’écrit comme suit :
A „ ™T
¹ œ)
™ T g) ™ T g) + < g + Êg) ™ T g)… ; g ≤ · ≤ Êg
ɜ
(2.39)
27
Chapitre 2 Réponse dynamique des structures sous action sismique
A „ ™T
¹ œ)Z
› T ·) › T g) + · g) ™ T g) + < g + Êg) ™ T g)… ; g ≤ · ≤ g + Êg
/ɜ
(2.40)
(
› T g + Êg) › T g) + Êg ™ T g) + ÊgÊ ™ T g)
/
(2.41)
(
Ê › T g) Êg ™ T g) + / ÊgÊ ™ T g) (2.42)
En combinant tous les DDL, l’expression du vecteur des incréments de vitesse s’écrit :
En combinant tous les DDL, l’expression pour le vecteur des incréments de déplacements,
peut s’écrit comme suit :
C ) Algorithme de Newmark
L’algorithme implicite de Newmark et très utile en programmation, il combine la méthode
de l’accélération moyenne constante avec la méthode d’accélération linéaire. Cet
algorithme dépend de deux paramètres Ì et . Le vecteur des incréments de vitesses et de
déplacements s’écrit d’une façon générale.
( (
• Accélération moyenne constante γ / , β ƒ
( (
• Accélération linéaire γ / , β [
28
Chapitre 2 Réponse dynamique des structures sous action sismique
Pour garder une seule variable au problème, on remplace les équations (2.47) et (2.48)
dans les équations incrémentales du mouvement (2.32).
u g)ʘ g) H 5 Ê ™ • g) (2.49)
Ò g)ʘ g)
u ÊIÓ g) (2.50)
Avec :
Ò g)
u u g) + <Ð
(
AH
Ñ
+ <ÐÉœA š g)
ɜ)Z
(2.51)
L’équation (2.50) est un système d’équations linéaire que l’on peut résoudre pour trouver
le vecteur des incréments des déplacements. Après, on obtient le vecteur des incréments
de vitesse avec l’équation (2.48). Les vecteurs des déplacements et des vitesses au début
du prochain pas de temps sont calculés par :
˜ g + Êg) ˜ g) + ʘ g) (2.53)
29
Chapitre 2 Réponse dynamique des structures sous action sismique
˜™ g + Êg) H (
Ç H 5 ™ • g + Êg) ¾— g + Êg) ¾b g + Êg) È (2.55)
D’où
30
Chapitre 3
Méthodes de calcul de l’action sismique aspect
réglementaire
3.1. Introduction
La détermination de la réponse sismique de la structure et son dimensionnement peuvent
se faire par plusieurs méthodes de calcul dont le choix est en fonction à la fois du type de
la structure et de la nature de l’excitation dynamique, il s’agit donc de s’orienter vers l’une
des méthodes d’analyse suivantes : [13]
Le mouvement du sol peut se faire dans une direction quelconque dans le plan horizontal.
Les forces sismiques horizontales équivalentes seront considérées appliquées
successivement suivant deux directions orthogonales caractéristiques choisies par le
projeteur. Dans le cas général, ces deux directions sont les axes principaux du plan
horizontal de la structure. Il faut souligner toutefois que les forces et les déformations
obtenues pour l’élément, à partir des méthodes d’analyse statiques pour les charges de
conception recommandées, sont inférieures aux forces et aux déformations qui seraient
observées sur la structure sous les effets d’un séisme majeur pour lequel les charges ont
été spécifiées. Ce dépassement des forces est équilibré par le comportement ductile qui est
fourni par les détails de construction de l’élément. [19]
31
Chapitre 3 Méthodes de calcul de l’action sismique aspect réglementaire
Si le bâtiment est régulier en plan et en élévation avec une hauteur au plus ou égale
à 65 m en zone I et II et à 30 m en zone III, Le bâtiment ou bloc a étudié doit
satisfaisait aux conditions de régularité en plan et en élévation prescrite au
paragraphe 3.5 du RPA 99 / version 2003.
Le bâtiment ou bloc étudié présente une configuration irrégulière tout en respectant,
les conditions de hauteur énoncées dans la première condition avec les conditions
complémentaires prescrite au paragraphe 4.1.2 du RPA 99 / version 2003.
32
Chapitre 3 Méthodes de calcul de l’action sismique aspect réglementaire
L’analyse dynamique modale spectrale peut être appliquée à tout type de structure, en
particulier dans le cas où la méthode statique équivalente n’est pas permise.
Par cette méthode, il est recherché pour chaque mode de vibration, le maximum des effets
engendrés dans la structure par les forces sismiques représentées par un spectre de
réponse de calcul. Ces effets sont par la suite combinés pour obtenir la réponse de la
structure.
Pour les structures représentées par des modèles plans, dans deux directions
orthogonales, le minimum de modes de vibration à retenir est de trois (03) dans chaque
direction d’excitation considérée, et la somme des masses modales effectives pour les
modes retenus est égale à 90 % au moins de la masse totale de la structure. [19]
Les modèles avec analyse temporelle sont de plus en plus utilisés et ceci pour s’affranchir
des limites associées à la méthode modale spectrale, car cette analyse offre l’avantage de
fournir la réponse, de la structure aux différents instants ∆g, sans recourir à des méthodes
statistiques pour obtenir la réponse maximale de la structure. [20]
Dans le calcul dynamique temporel, l’action sismique est représentée par des
accélérogrammes, qui peuvent être artificiels, enregistrés ou simulés.
Accélérogrammes artificiels
Les accélérogrammes artificiels doivent être établis de manière à correspondre au spectre
de réponse élastique, avec trois accélérogrammes au minimum. La durée des
accélérogrammes doit être compatible avec la magnitude et les autres caractéristiques
propres à l’événement sismique servant à la définition de l’accélération, et lorsqu’on ne
dispose pas de données spécifiques, il convient que la durée minimale de la partie
stationnaire des accélérogrammes soit égale à 10 s. [14]
33
Chapitre 3 Méthodes de calcul de l’action sismique aspect réglementaire
Dans l’analyse temporelle non linéaire, la réponse de la structure en fonction du temps est
obtenue par intégration numérique directe des équations différentielles du mouvement. Il
convient que les modèles des éléments structuraux soient fondés sur des règles décrivant
le comportement des éléments, lors de cycles post-élastiques de déchargement
rechargement, et que ces règles reflètent de manière réaliste la dissipation d’énergie dans
l’élément dans le domaine des amplitudes de déplacement attendu dans la situation
sismique de calcul.
Si la réponse est obtenue à partir d’au moins 7 analyses temporelles non linéaires, il
convient d’utiliser la moyenne des valeurs obtenues par toutes ces analyses comme la
valeur de calcul de l’effet des actions. Dans le cas contraire, il convient d’utiliser pour
l’action sismique la valeur la plus défavorable des valeurs de la réponse parmi les analyses
effectuées. [14]
34
Chapitre 4
Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton
armé
4.1. Introduction
Dans ce présent chapitre, nous allons dimensionner et calculer une structure en béton
armé par analyse élastique linéaire (classique) en vue d’une étude sismique par analyse
temporelle non linéaire au chapitre suivant. Le calcul de cette structure se fera
conformément aux documents techniques réglementaires algériens à savoir :
Le calcul des forces sismiques se fera par la méthode d’analyse modale spectrale. Le calcul
de la structure se portera uniquement sur la superstructure. L’infrastructure n’est pas
traitée.
35
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
Largeur totale Ly = 12 m
Critère de continuité : Si les deux sens ont les mêmes dimensions, alors les
poutrelles sont disposées parallèlement au sens du plus grand nombre d’appuis.
36
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
La disposition des poutrelles retenue pour notre structure est représentée sur la figure
ci-après :
LÛÜÝ : longueur maximale entre nus d’appuis selon la disposition des poutrelles adoptées.
LÛÜÝ 355
hÕ ≥ 15,78 cm
22,5 22,5
b: largeur efficace.
37
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
æ æ Ö Öè
/
≤ min . /Ù ; (z0
LÝ Lz b0 ; LÝ 65 – 10 55 cm.
Lé 380 25 355 cm
æ æ €€ ‡€€ æ æ
≤ min . ; 0 ⇒ ≤ min 27,5 ; 35,5) ; b 65 cm.
/ / (z /
On prend hìì 35 cm et b 25 cm
On prend hìÀ 30 cm et b 25 cm
38
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
• Le critère de résistance.
Tableau 4.2. Évaluation des charges revenant au plancher courant et terrasse à corps creux.
Poids volumiques Épaisseur Poids G
N° Désignation des éléments
(KN/m3) (m) (KN/m²)
1 Carrelage 20 0,02 0,4
2 Mortier de pose 20 0,02 0,4
3 Lit de sable 18 0,02 0,36
5 Corps creux (16+4) / 0,16+0,04 2,85
6 Cloison de séparation / 0,1 0,9
7 Enduit de ciment 18 0,015 0,27
Charge permanent G 5,18
Charge d'exploitation Q 1,5
39
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
Afin de déterminer le poteau le plus sollicité, nous pouvons effectuer la descente de charge
sur les poteaux qui nous semblaient les plus sollicités, en se référant à la surface afférente.
Le poteau le plus sollicité est le poteau C3 comme montre la figure (4.4).
A ) La surface afférente
Poutres principales (25×35).
SÜññ ò Si → S1 S2 S3 S4
40
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
Les poids propres des poteaux sont résumés dans le tableau suivant :
On adoptera, pour le calcul des points d’appui, les charges d’exploitation suivantes :
Q( + Q / + ⋯ + Q )
‡)
Pour n ≥ 5 :...............................................................Q Qz + /
Pour notre structure, la charge d’exploitation est la même pour tous les étages, selon DTR-
BC 2.2 (Art 6.3) la loi de dégression est équivalente à la règle usuelle dans laquelle les
charges d’exploitation de chaque étage sont réduites dans les proportions ci-dessous :
Les résultats de la dégression des charges d’exploitation sur les différents niveaux sont
récapitulés dans le tableau ci-après :
41
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
+
3éme étage 19,965 19,965 KN
+ + ,
2éme étage 19,965 + 19,965 39,93 KN
+ + , + ,
1er étage 39,93 + 0,9 (19,965) 57,8985 KN
RDC 57,8985 + 0,8 (19,965) 73,8705 KN
Nu* = Nu × 1,1
A ) Le critère de résistance
On doit vérifier la condition suivante :
-∗ z, € ó ñ /
σæ ≤ σÜæ Û
tel que : σÜæ Û
14,2 MPa
(,€
42
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
B≥ ⇒B≥ ⇒ B ≥ 0,0456 m2
-∗ [ƒ ,z
10 ‡
3 (ƒ,/
N-∗ ≤ α <
üó ñ3Z ýóñO
+ A
z,{ æ ý
BAEL 91 (Art B.8.4, 1)
0,85
α / si 0 ≤ ≤ 50
1 + 0,2 .‡€0
50 /
α 0,6 ó si 50 ≤ ≤ 70
Tel que : λ
Ö
Ÿ
!
i : rayon de giration i ½
D’après l’expression donnée dans le BAEL 91 / 99 (Art B.8.4.1), on doit vérifier que :
Br > B ⇒B ⇒B
-∗
Ü& -&é Ü& -&é ≥ + Ü& -&é 0,0397 m/
( 3Z ) )
,) * p *,
43
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
A la base du bâtiment Br 0,25 0,02) ó 0,25 0,02) 0,0529 ≥ Bcalculé 0,0397 m/.
C’est vérifié, donc le poteau ne risque pas de flamber.
4.3.4. Conclusion
Après que nous avons fini le pré dimensionnement des éléments, et que nous avons fait
toutes les vérifications nécessaires, nous avons adopté pour les éléments les sections
suivantes :
4.4.1. Introduction
L’ouvrage faisant l’objet de notre étude est un bâtiment en béton armé de quatre niveaux
(RDC + 3 étages), destiné à usage habitation. Pour rappel, le système de contreventement
pour la structure est le contreventement par portiques autostables sans remplissage en
maçonnerie rigide.
4.4.2. Modélisation
La modélisation numérique de la structure est faite en éléments finis à l’aide du logiciel
ETABS 2016, qui permet à la fois l’analyse statique et l’analyse dynamique (analyse des
vibrations libres, analyse modale spectrale, analyse temporelle).
Les poteaux, les poutres et les poutrelles sont modélisés en utilisant des éléments finis
linéaires de type « frame » disponibles dans la bibliothèque du logiciel (Column pour les
poteaux et Beam pour les poutres et les poutrelles). Des éléments finis surfaciques de type
« membrane » sont utilisés pour représenter les dalles de compression des planchers corps
creux dont le rôle est uniquement de répartir les charges gravitaires sur les poutrelles et
les poutres.
44
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
Les planchers sont considérés rigides dans leur plan (diaphragmes horizontaux rigides)
par application de contraintes cinématiques en utilisant l’option « diaphragm » disponible
dans le logiciel. Cette considération permet de réduire sensiblement le nombre de degrés
de liberté dynamiques.
Le chargement vertical est effectué à l’aide des charges gravitaires (G et Q) sous forme de
charges surfaciques (Shell load - Uniform load sets), et le chargement sismique est obtenu
par l’application d’un spectre de réponse dans les deux directions (X et Y) pour avoir
respectivement (V. é et V/ é ).
Les masses dynamiques sont évaluées en utilisant la relation ci-dessous prescrite dans les
règles parasismiques Algériennes (RPA 99 / Version 2003).
Les effets de la torsion accidentelle, sont pris en charge dans le modèle 3D, par
l’application d’une excentricité additionnelle dans chaque plancher de l’ordre de ±0,05. L
(L : étant la dimension du plancher perpendiculaire à la direction de l’action sismique) lors
de l’application l’action sismique (réponse spectrale).
La méthode modale spectrale est une technique très utile pour déterminer la réponse
sismique d’un système linéaire à plusieurs degrés de libertés.
Comme notre étude consiste à faire une analyse dynamique linéaire, la méthode modale
spectrale est mieux placée pour ce type de calcul. Par cette méthode, il est recherché pour
chaque mode de vibration les effets engendrés dans la structure par les forces sismiques
représentées par un spectre de réponse de calcul.
45
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
Le spectre de réponse de calcul des règles parasismique Algériennes (Art 4.3.3) est défini
par l’expression suivante :
T Q
1,25 ó A ó ^1 + 2,5η 1 a 0 ≤ T ≤ T(
T( R
Q
2,5η ó 1,25A) ó T( ≤ T ≤ T/
SÜ R
g T/ Œ‡
/
Q
2,5η ó 1,25A) ó ó T/ ≤ T ≤ 3,0 s
R T
T/ Œ‡
/ €
3 Œ‡ Q
2,5η ó 1,25A) ó ó ó T > 3,0 º
3 T R
Tel que :
T : période propre ;
Q : facteur de qualité ;
Les résultats obtenus, suite à une analyse des vibrations libres, sont illustrés dans le
tableau ci-après :
46
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
La condition du RPA 99 (Art 4.3.4) sur le nombre de modes à retenir est satisfaite
à partir du 4ème mode dans la direction X et au 5ème mode dans la direction Y.
47
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
Les trois premiers modes de vibration sont montrés sur les figures suivantes :
48
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
óW
AóDóQ
VýÕ
R
RPA 99 / Version 2003 (Formule 4.1)
Pour notre cas tous les critères de qualité sont observés donc Q 1
⇒ W = 6621,3679 KN
49
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
Donc η 0,935
T C§ H
‡Œ
ƒ RPA 99 / Version 2003 (Formule 4.6)
T1 0,15 s
F
T2 0,5 s
RPA 99 / Version 2003 (Tableau 4.7)
T = 0,49 s < T/ = 0,5 s donc D 2,5η RPA 99 / Version 2003 (Formule 4.2)
D. D/ 2,3375
V óW
ó¿ó1 z,(€ó/,‡‡ €ó(
ó 6621,3679 464, 323 KN
G €
50
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
HIJK
Tableau 4.8. Vérification de la résultante des forces sismiques.
D’après le tableau 4.8 V é < 0,8VýÕ dans les deux directions. Ainsi, on doit majorer les
réponses obtenues à partir de la méthode modale spectrale de (0,8VýÕ/V é ), comme suit :
VýÕ
Sens X ∶ 0,8 ó 1,07
Vé
VýÕ
Sens Y ∶ 0,8 ó 1,05
Vé
N
P ≤ 0,3
Bóf /
QI (KN)
Tableau 4.9. Vérification de l’effort normale réduit.
Niveau Poteau (cm) B (m²) υ Observation
Niv 4 25×25 0,0625 128,3355 0,082 Vérifier
Niv 3 25×25 0,0625 254,9969 0,163 Vérifier
Niv 2 25×25 0,0625 384,1127 0,246 vérifier
Niv 1 25×30 0,075 514,6078 0,274 vérifier
51
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
Le déplacement relatif au niveau "k" par rapport au niveau "k-1" est égal à :
∆S δS δS ( avec : δS R ó δOS RPA 99 / Version 2003 (Article 4.4.3)
hS : la hauteur d’étage.
D’après le tableau 4.10, nous constatons que les déplacements relatifs des niveaux sont
inférieurs au centième de la hauteur d’étage. Ces résultats sont obtenus après avoir
augmenté les sections des poteaux de deuxième niveau.
θ
ìV ó V
≤ 0,10 RPA 99 / Version 2003 (Art 5.9)
WV óïV
52
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
• Si 0,1 < θ ≤ 0,2, les effets P-∆ peuvent être pris en compte de manière
approximative en amplifiant les effets de l’action sismique calculés au moyen
1
1 θk
d’une analyse élastique du 1er ordre par le facteur .
\Z _Z
∆Z `a) HZ (KN)
Sens X-X Sens Y-Y
bZ ∆Z `a) HZ (KN) bZ
Niveau
(cm) (KN)
Niv 4 3,06 1530,1383 1,21 145,1364 0,0417 1,395 151,6393 0,0460
Niv 3 3,06 3174,9928 2,17 253,4672 0,0888 2,455 260,5728 0,0977
Niv 2 3,06 4817,8791 2,53 328,9165 0,1211 2,34 332,0886 0,1109
Niv 1 3,06 6483,7086 2,21 371,6111 0,1260 1,895 371,8228 0,1079
D’après le tableau ci-dessus, les valeurs de θ dans le premier et le deuxième niveau sont
comprises entre 0,1 et 0,2. Dans ce cas, on doit prendre en compte les effets P-∆.
D’après le RPA 99 / Version 2003, dans le cas où 0,1 < θ ≤ 0,2, les effets P-∆ peuvent être
pris en compte de manière approximative, en amplifiant les effets de l’action sismique,
1
1 θk
calculés au moyen d’une analyse élastique du 1er ordre, par le facteur .
Pour notre cas, les effets P-∆ sont pris en compte directement par la méthode itérative,
plus exacte, disponible dans le logiciel ETABS.
4.4.5. Conclusion
Pour satisfaire toutes les conditions exigées par le RPA 99 / Version 2003, on a dû
augmenter les sections des poteaux du RDC, lors de la justification de l’effort normal
réduit, et du 1er étage lors de la justification des déformations.
Les dimensions définitives des éléments structuraux sont montrées dans le tableau
suivant :
53
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
4.5.1. Introduction
Une construction résiste aux charges gravitaires et sismiques grâce à ses éléments
principaux, constitués de l’ensemble des éléments de contreventement : pour notre
structure c’est les portiques (poteaux – poutres). Pour cela, ces éléments doivent être
suffisamment armés (ferraillés) et bien disposés pour qu’ils puissent reprendre toutes les
sollicitations.
1,35G + 1,5Q
ELU : F G + Q ± 1,2E
0,8G ± E
ELS : G+Q
Le ferraillage des poteaux doit être mené conformément aux exigences du CBA et aussi
aux prescriptions du RPA données ci-après :
D’après le RPA 99 / Version 2003 (Art 7.4.2.1), les armatures longitudinales doivent être
à haute adhérence, droites et sans crochets :
Les jonctions par recouvrement doivent être faites si possible, à l’extérieur des zones
nodales (critique).
La zone nodale est constituée par le nœud poutre-poteaux proprement dit et les extrémités
des barres qui y concourent. Les longueurs à prendre en compte pour chaque barre sont
ï
données par : L# 2h et h# max . [+ , b( , h( , 60 cm0 .
54
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
Les valeurs numériques relatives aux prescriptions du RPA concernant notre ouvrage sont
rapportées dans le tableau suivant :
Les armatures transversales des poteaux sont calculées à l’aide de la formule suivante :
gØ W2
Õf
ï ñ+
RPA 99 / Version 2003 (Art 7.4.2.2)
ρÜ : coefficient correcteur qui tient compte du mode fragile de la rupture par effort
tranchant, il est pris égale à :
2,5 si λg ≥ 5
λg : l’élancement géométrique λg
Ö Ö
ú Ü ou æ
3,75 si λg < 5
55
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
Où ∅ÛŸ
& est le diamètre minimal des armatures longitudinales du poteau.
Si λg ≥ 5 ⇒ 0,3 % t ó b)
îSi λg ≤ 3 ⇒ 0,8 % t ó b)
Si 3 < λg < 5 ⇒ interpoler entre les valeurs limites précédentes
Les cadres et les étriers doivent être fermés par des crochets à 135° ayant une longueur
droite de 10 ∅Õ minimum.
Les ferraillages à retenir sont le max entre les armatures minimales exigés par le RPA et
celles calculées. Ainsi les armatures adoptées pour chaque niveau sont résumées dans le
tableau suivant :
56
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
A ) Exemple de calcul
Nous exposerons un exemple de calcul pour les poteaux du 1er niveau.
Hypothèses de calcul :
Calcul de h[ et h′[ :
i ï
e0 14,05 cm > / 12,5 cm
Mj Mj0 + Nj .d
ï
/ 0 71,487 KN. m
μæ-
ilm
æóñ 2 ó Z
0,255
μæ- > 0,186 ⟹ Pivot B et μæ- < μ& 0,392 , donc A′( 0
A( A 2
1,97 cm/
ñ,f
ñfZ
AÛŸ 0,23 b d ñ+
0,815 cm/
A( 1,97 cm/
i ï
e0 13,33 cm > / 12,5 cm
57
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
Mj Mj0 + Nj d
ï
/
) 61, 39 KN. m
μæ-
if
0,219
æóñ 2 ó Z
μæ- > 0,186 ⟹ Pivot B et μæ- < μ& 0,392 , donc A′/ 0
A/ A 2
1,25 cm/
ñ,f
ñfZ
AÛŸ 0,23 b d 0,815 cm/
ñ+
A/ 1,25 cm/
A ) Exemple de calcul
On prend pour exemple le poteau de 1er niveau
ρÜ W2
Soit : Õf ï ñ+
Ö /,(ƒ/
8,568 m > 5 , donc ρÜ 2,5
Ü z,/€
λg
ρÜ W2 /,€óz,(€óz,z/ƒ(ƒ€‡
D’où AÕ ï ñ+ z,‡óƒzz
0,7545 cm/
Espacement
Dans la zone nodale : t ≤ min 10 ∅ÛŸ
& ; 15 cm) min 12 ; 15 cm) ⟹ t 10 cm
58
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
Les résultats de calcul des armatures transversales pour les différents poteaux des
différents niveaux sont résumés dans le tableau suivant :
qlmax (cm)
section (cm )
2 25×25 25×25 25×30 25×30
ql
1,2 1,2 1,2 1,2
max (cm) 1,2 1,2 1,2 1,2
Lf (cm) 214,2 214,2 214,2 214,2
λg 8,568 8,568 8,568 8,568
Vu (KN) 16,9061 18,7761 24,3359 24,1453
t (Z. nodale) (cm) 10 10 10 10
t (Z.courante) (cm) 15 15 15 15
ρ 2,5 2,5 2,5 2,5
At calculé (cm2) 0,6339 0,7041 0,7605 0,7545
At Z. nodale (cm2)
min 0,75 0,75 0,75 0,75
Atmin Z.courante (cm2) 1,125 1,125 1,125 1,125
3 HA 8 3 HA 8 3 HA 8 3 HA 8
At adopté (cm2) = = = =
1,51 1,51 1,51 1,51
A ) Vérification au flambement
Selon le CBA 99 (Art B.8.2.1) les éléments soumis à la flexion composée doivent être
justifiés vis-à-vis de l’état limite ultime de stabilité de forme. Donc on doit vérifier que :
Br ó f / Aý ó fO
N- ≤ N α r + s
0,9 γæ Ìý
Br : section réduite du béton.
La vérification se fait pour le poteau le plus sollicité à chaque niveau, et comme exemple
de calcul on prendra le poteau le plus sollicité situé au niveau du RDC, avec Lz 3,06 m
et N- 692,7438 KN
z,z[ƒƒó/€ z,zzz{z€óƒzz
N 0,743 ó <
z,{ ó(,€
+
(,(€
A 1,114 MN
59
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
t tu hL vw Qx QI
Tableau 4.17. Vérification du flambement pour l’ensemble des poteaux.
Section
Niveau λ α Observation
(cm2) (m) (m) (cm2) (m2) (MN) (MN)
Niv 01 25×30 3,06 2,142 29,68 0,743 9,05 0,0644 0,6927 1,114 Vérifier
Niv 02 25×30 3,06 2,142 29,68 0,743 9,05 0,0644 0,5199 1,114 Vérifier
Niv 03 25×25 3,06 2,142 29,68 0,743 9,05 0,0529 0,3476 0,962 Vérifier
Niv 04 25×25 3,06 2,142 29,68 0,743 9,05 0,0529 0,1757 0,962 Vérifier
σæ (,/ ≤ σÜæ Û
0,6 f / 15 MPa
σæ ≤ σÜæ ; σæ ≤ σÜæ
ýOü iýOü0 ýOü iýOü0
( À
+ !éé# V Û
/ À
!éé#
V′ Û
MserG V)
ï
• Mser Nser /
Niv 02 25×30 27,5 9,05 16,92 13,08 22277 0,377 0,947×10-3 8,17×10-3 6,12 2,82
Niv 03 25×25 22,5 9,05 14,28 10,72 43705 0,252 0,169×10-3 4,67×10-3 4,84 2,17
Niv 04 25×25 22,5 9,05 14,28 10,72 43705 0,127 0,655×10-3 2,92×10-3 2,62 0,95
60
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
0,075 si λg ≥ 5
ρ F
W-
et τ-
æó
0,04 si λg < 5
tu „x „…Ia
‚I ƒI x
Section d Vu
Niveau Observation
(cm2) (m) (m) (KN) (MPa) (MPa)
Niv 01 25×30 2,142 8,568 0,075 0,275 24,1453 0,351 1,875 Vérifier
Niv 02 25×30 2,142 8,568 0,075 0,275 24,3359 0,354 1,875 Vérifier
Niv 03 25×25 2,142 8,568 0,075 0,225 18,7761 0,334 1,875 Vérifier
Niv 04 25×25 2,142 8,568 0,075 0,225 16,9061 0,301 1,875 Vérifier
D ) Disposition constructive
La distance entre les barres verticales dans une face du poteau ne doit pas dépasser 25 cm
en zone IIa.
∅Õ 0,8 cm → L 8 cm
Longueur de recouvrement : Lr ≥ 40 ó ∅
∅ 12 mm → Lr 48 cm . On adopte Lr 50 cm .
ïO
h# max ; h ; b ; 60 cm) ; L′ 2h
[
61
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
1,35G + 1,5Q
ELU : F G + Q ± E
0,8G ± E
ELS : G+Q
Leur ferraillage est mené conformément aux exigences du CBA et aussi aux prescriptions
du RPA.
Comme la fissuration est jugée peu nuisible, le ferraillage se fera à l’ELU et les contraintes
seront vérifiées à l’ELS vis-à-vis de la durabilité.
Armature longitudinale :
D’après le RPA 99 / version 2003 (Article 7.5.2.1) :
62
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
Armature transversale :
La quantité d’armatures transversales minimales est donnée par :
AÕ 0,3%SÕ ó h RPA 99 / Version 2003 (Art 7.5.2.2)
L’espacement maximum des armatures transversales déterminé comme suit :
ï
SÕ ≤ min . ; 12 ∅& 0 → en zone nodale.
ƒ
ï
SÕ ≤ ƒ → en dehors zone nodale.
63
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
4 % en zone courante
AÛÜÝ †
6 % en zone de recouvrement
A zone courante) 4% 25 ó 35) 35 cm/
Poutres P (25×35) : ú ÛÜÝ
AÛÜÝ zone de recouvrement) 6% 25 ó 35) 52,5 cm/
Amax zone courante) 4% 25 ó 30) 30 cm/
Poutres S (25×30) : ú
Amax zone de recouvrement) 6% 25 ó 30) 45 cm/
Les poutres supportent de faibles charges verticales et sont sollicitées principalement par
les forces latérales sismiques, elles doivent avoir des armatures symétriques avec une
section en travée au moins égale à la moitié de la section sur appui.
B ) Exemple de calcul
Prenons comme exemple de calcul la poutre principale avec les sollicitations suivantes :
Ferraillage en travée :
μæ-
if z,z‡ /ƒ€
0,099
æóñ 2 ó Z z,/€ó(ƒ,/óz,‡/€Z
Z dó 1 0,4α) 0,308 m
iÕ
AÕ 3,48 cm/
oó ýÕ
Ferraillage en appui :
64
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
A ) Calcul de Øt
D’après le BAEL (Art A.7.2,2), le diamètre des armatures transversales est donné par la
relation suivante :
ï æ
∅Õ min . ‡€ ; ∅& ; (z 0 → ∅Õ 10 mm
h
• En zone nodale : SÕ ≤ min .4 ; 12∅: 0 (Art 7.5.2.2)
h
• En zone courante : SÕ ≤ 2 (Art 7.5.2.2)
65
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
„x „…Ia
Tableau 4.23. Vérification des contraintes tangentielles.
Vmax x
Poutres Observation
(KN) (MPa) (MPa)
Principales 79,26 0,975 3,33 vérifiée
Secondaires 15,48 0,225 3,33 vérifiée
66
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
iý
σæ y ≤ σÜæ Û
15 MPa
!
Calcul de I et y
æ /
y + 15 A y – 15 A d 0
/
I + 15 A d– y)/
æ ‡
‡
y
≥ (z if
ï i
• Ö
≤
ƒ,/
f
æ ñ+
•
• L<8m
\ |M \ |M hM ‹, p hM ‹, p
Tableau 4.26. Vérification de la flèche des poutres.
≥ ≤
t [ | t [ | •I uY •I uY
Poutres Observation
Principales 0,088 0,033 0,088 > 0,033 0,004 0,0105 0,004 < 0,0105 Vérifiée
Secondaires 0,079 0,033 0,079 > 0,033 0,004 0,0105 0,004 < 0,0105 Vérifiée
Les trois conditions sont observées, donc la vérification de la flèche n’est pas nécessaire.
67
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
Nous exposerons ci-dessous les schémas de ferraillage des poutres principales et des
poutres secondaires.
Poutres principales
En appui En travée
Poutres secondaires
En appui En travée
68
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
Cette vérification est facultative pour les deux derniers niveaux des bâtiments supérieurs
à R+2.
kd kd
Mé A ý fé d + A#ý fý# d#
3 3
Avec :
ρ ,
: Ration d’acier de traction.
æ
ρ#
&
,
æ
: Ration d’acier de compression.
69
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
Les poteaux
|J[ |Jp
Tableau 4.29. Moments résistants dans les poteaux dans le sens principal.
|J[ |Jp
Tableau 4.30. Moments résistants dans les poteaux sens secondaire.
Les poutres
Le tableau suivant illustre les moments résistants dans les poutres principales :
|J[ |Jp
Tableau 4.31. Moments résistants dans les poutres principales.
70
Chapitre 4 Étude élastique linéaire d’un bâtiment en béton armé
Le tableau suivant illustre les moments résistants dans les poutres secondaires :
|J[ |Jp
Tableau 4.32. Moments résistants dans les poutres secondaires.
D’après les tableaux (4.33) et (4.34), la vérification des zones nodales n’est pas satisfaite
(formation des rotules plastiques dans les poteaux plutôt que dans les poutres). Pour
satisfaire cette disposition il faudrait augmenter les moments résistants des poteaux par
l’augmentation de leurs coffrages ou de leurs armatures.
Toutefois, pour la suite de ce travail on fera volontairement l’impasse sur cette vérification.
71
Chapitre 5
Étude sismique du bâtiment par analyse
temporelle non linéaire
5.1. Introduction
Au chapitre précédent, nous avons dimensionné et calculé une structure en portiques
autostables en béton armé, par la méthode classique basée sur les forces avec une analyse
élastique linéaire. L’analyse sismique de la structure a été faite avec la méthode modale
spectrale, où un coefficient de comportement R = 5 a été considéré dans le spectre de
réponse de calcul. Ce coefficient permet de tenir compte empiriquement de la capacité de
dissipation dans le domaine inélastique.
Pour concrétiser l’objectif de ce projet de fin d’étude, on effectue dans ce chapitre une
réévaluation des éléments de la structure précédente par une analyse sismique temporelle
non linéaire. Dans ce cas, l’action sismique est représentée par des accélérogrammes qui
doivent correspondre au spectre élastique du RPA 99 / Version 2003 (avec un spectre de
calcul avec R=1, zone IIa, Site S3) avec un pourcentage d’amortissement critique ξ=5%.
Ainsi, trois accélérogrammes artificiels compatibles avec le spectre élastique du site et de
la zone d’étude sont sélectionnés et utilisés.
72
Chapitre 5 Étude sismique du bâtiment par analyse temporelle non linéaire
lois de comportement (figure 5.1.a), ou par l’utilisation de ressorts avec des lois de
comportement hystérésis (figure 5.1.b) ; soit par l’utilisation de rotule plastiques de type
fibre à longueur finie Lp où la plasticité est distribuée tout le long de cette longueur
(figure 5.1.c).
Pour notre étude, la plasticité est prise en compte par la localisation de la plasticité aux
extrémités des éléments par l’utilisation de rotule plastique de type fibre (Fiber Hing).
Dans ce cas la plasticité des éléments est considérée, se développer sur une longueur
prédéfinie Lû appelée longueur de la rotule plastique alors que le reste de la longueur de
l’élément demeure élastique (figure 5.2). Dans le logiciel ETABS 2016 ce type de rotule
plastique est défini par « Fiber P-M2-M3 ». Ce type de rotule plastique est très utile pour
définir le comportement inélastique dans le cas de la bi-flexion composée.
73
Chapitre 5 Étude sismique du bâtiment par analyse temporelle non linéaire
Dans notre modélisation, la section transversale est discrétisée par 25 fibres pour les
poteaux et par 24 fibres pour les poutres. Chaque fibre est caractérisée par : sa section, sa
position et son matériau. (Voir tableau 5.1).
Avec :
74
Chapitre 5 Étude sismique du bâtiment par analyse temporelle non linéaire
Figure 5.4. Loi de comportement de l’acier. Figure 5.5. Loi de comportement du béton.
Ci-après quelques expressions que l’on retrouve dans la littérature pour la détermination
de la longueur de la rotule plastique.
Mattock (1967) : il a conduit 37 essais sur des poutres en béton armé, il a ensuite
proposé une formule simplifiée pour le calcul de la longueur plastique. [22]
Lû 0,5 h + 0,05 LW (5.1)
75
Chapitre 5 Étude sismique du bâtiment par analyse temporelle non linéaire
Les longueurs des rotules plastiques calculées pour les éléments de notre structure sont
récapitulées dans le tableau suivant :
Tableau 5.2. Longueur de la rotule plastique des poutres et des poteaux pour notre bâtiment.
Lì 0,08LW + 0,022dæ fé
Preistley et Paulay
0,21 0,26
(1992)
76
Chapitre 5 Étude sismique du bâtiment par analyse temporelle non linéaire
Pour cette étude, trois accélérogrammes artificiels compatibles avec le spectre élastique
du site et de la zone d’étude sont utilisés. Ces accélérogrammes ont été obtenus par
ajustement d’enregistrements réels (accélérogrammes naturels) au spectre élastique du
RPA du site, par la méthode de correspondance spectrale « Spectral Matching » dans le
domaine temporel (TD) par ajout d’ondelettes en utilisant le logiciel SeismoMatch [25],
dans la gamme de période 0,02-2s.
Dans un premier temps, nous avons utilisé la base des données (PEER Ground
Motion) [26], pour trouver 93 accélérogrammes (composantes horizontales + verticales),
issus de plusieurs évènements sismiques et stations d’enregistrement du monde,
correspondants aux critères suivants :
• 200 ≤ Vý 30 < 400 ˆ/º (Vitesse moyenne d’onde de cisaillement dans les 30m
supérieurs du sol). Ce qui correspond à un sol de catégorie S3
Les couples magnitude (M) et distance la plus proche du plan de rupture (Rrup) choisis
nous permettent de trouver des accélérogrammes représentants en même temps le champ
proche et le champ lointain.
Par la suite, nous avons éliminé les composantes verticales pour ne garder que les
composantes horizontales, ce qui nous laisse 62 accélérogrammes. Ces derniers ont été
ensuite ajustés au spectre élastique cible par la méthode de correspondance spectrale
« Spectral Matching » dans le domaine temporel (TD) à l’aide du logiciel SeismoMatch [25].
Tableau 5.3. Les accélérogrammes naturels utilisés pour la génération des accélérogrammes artificiels.
Événement Rrup
Date Station M Type de faille Vs30 Composante
sismique (Km)
CalipatriaFire
Imperial Valley-06 10/15/1979 6.53 Décrochante 23.17 205.78 H1
Station
Kobe Japan 01/16/1995 Fukushima 6.9 Décrochante 17.85 256 H2
North Palm
Landers 06/28/1992 Springs Fire 7.28 Décrochante 26.95 344.67 H2
Sta #36
Les accélérogrammes générés ainsi que leurs spectres sont représentés respectivement
sur les figures (5.6) et (5.7).
77
Chapitre 5 Étude sismique du bâtiment par analyse temporelle non linéaire
0.1
-0.1
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38
Temps (sec)
0.1
-0.1
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40 42 44 46 48 50 52 54 56 58 60 62 64 66 68 70 72 74 76 78 80
Temps (sec)
Matche d Landers
0.2
Accélération (g)
0.1
-0.1
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40 42 44 46 48 50 52 54 56
Temps (sec)
0.5
0.4
0.3
Sa (g)
0.2
0.1
0
0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8
Periode (sec)
Figure 5.7. Spectres des accélérogrammes artificiels superposés au spectre cible du RPA.
78
Chapitre 5 Étude sismique du bâtiment par analyse temporelle non linéaire
La méthode l’intégration directe pas à pas dans le temps de Newmark avec accélération
moyenne constante est utilisée pour le calcul de la réponse temporelle non linéaire de la
structure. Les effets P-∆ sont pris en compte par la méthode itérative.
Lors des analyses temporelles non linéaires, l’application de l’action sismique est précédée
par l’application des charges gravitaires G et Q. Ainsi, la réponse obtenue à chaque pas du
temps est celle due à la combinaison : G+Q+E.
(cm) (cm) (cm) (cm) (m) (%) (cm) (cm) (cm) (cm) (%)
Niv 4 7,045 7,045 6,354 0,691 3,06 0,225 7,191 7,191 6,201 0,989 0,323
Niv 3 6,354 6,354 4,734 1,621 3,06 0,529 6,201 6,201 4,048 2,153 0,704
Niv 2 4,734 4,734 2,476 2,258 3,06 0,738 4,048 4,048 2,013 2,035 0,665
Niv 1 2,476 2,476 0 2,476 3,06 0,809 2,013 2,013 0 2,013 0,658
Tableau 5.5. Déplacements entre étages sous l’accélérogramme Kobe Japan.
D’après les résultats des tableaux (5.4), (5.5) et (5.6), on constate que les déplacements
relatifs entre étages adjacents sont inférieurs au centième de la hauteur des étages.
79
Chapitre 5 Étude sismique du bâtiment par analyse temporelle non linéaire
Tableau 5.7. Effort tranchant maximum à la base de la structure pour chaque accélérogramme.
Accélérogrammes Vx (KN) Vy (KN)
Imperial Valley-06 1208,304 1362,559
Kobe Japan 1186,064 1305,227
Landers 1159,142 1308,220
D’après les résultats obtenus, pour chaque accélérogramme considéré, l’effort tranchant
maximum est atteint en utilisant le premier accélérogramme avec Vx = 1208,304 KN et
Vy = 1362,559 KN.
Ainsi, pour la réévaluation des éléments de la structure nous allons utiliser les résultats
de ce premier accélérogramme.
La réévaluation concernera uniquement les poteaux du RDC. Ce choix est motivé par le
fait que dans le cas de cette présente structure, ces éléments s’avèrent les plus sollicités
et les plus vulnérables en situation sismique. Les capacités des éléments en termes de
rotation de corde et de cisaillement sont évaluées en utilisant les relations de la partie 3
de l’Eurocode 8 [27].
80
Chapitre 5 Étude sismique du bâtiment par analyse temporelle non linéaire
Avec :
—š
•
3
Les résultats des vérifications en termes rotation de corde obtenus, sont récapitulés dans
les tableaux (5.8) et (5.9), avec :
•d : la demande maximale en rotation de corde au droit des rotules plastiques. Les valeurs
de •d sont tirées dans le logiciel ETABS.
81
Chapitre 5 Étude sismique du bâtiment par analyse temporelle non linéaire
82
Chapitre 5 Étude sismique du bâtiment par analyse temporelle non linéaire
Figure 5.9. Vérification de la capacité de rotation de corde selon le sens x sous la combinaison Ex max.
Figure 5.10. Vérification de la capacité de rotation de corde selon le sens x sous la combinaison Ex min.
D’après les résultats du tableau 5.8 et les histogrammes ci-dessus, on constate que la
demande en rotation de corde dans le sens x sous les combinaisons Ex max et Ex min reste
inférieure à la capacité.
83
Chapitre 5 Étude sismique du bâtiment par analyse temporelle non linéaire
84
Chapitre 5 Étude sismique du bâtiment par analyse temporelle non linéaire
Figure 5.11. Vérification de la capacité de rotation de corde selon le sens Y sous la combinaison Ey max.
Figure 5.12. Vérification de la capacité de rotation de corde selon le sens Y sous la combinaison Ey min.
D’après les résultats du tableau 5.9 et les histogrammes ci-dessus, on constate que la
demande en rotation de corde dans le sens y sous les combinaisons Ey max et Ey min reste
inférieure à la capacité.
85
Chapitre 5 Étude sismique du bâtiment par analyse temporelle non linéaire
L’effort tranchant résistant (Section A.3.3.1 de L’EC 08-partie 03) est donné par
l’expression suivante :
VG r min N; 0,55AŸ fŸ ) + 1 0,05 min .5; μ∆ 0 <0,16 max 0,5; 100ρÕ;Õ ) 1 0,16min .5; 0 GfŸ AŸ + V• As
( ï Ý û& Öž
/Öž ï
(5.5)
+•
Avec :
Avec : σÛÜÝ ± ! ó /
i ï
ÛŸ
¢
plastification •é , donc μ∆
£2
û&
£è
Où :
ρ§ : le pourcentage d'armatures transversales, ρ§
(,€(ó(z¥¦
f¨Ø¡,
0,0022.
æó z,/€óz,/ €
Les vérifications en termes d’effort tranchant, sont récapitulées dans les tableaux (5.10)
et (5.11)
86
Chapitre 5 Étude sismique du bâtiment par analyse temporelle non linéaire
87
Chapitre 5 Étude sismique du bâtiment par analyse temporelle non linéaire
Figure 5.13. Vérification de l’effort tranchant selon le sens x sous la combinaison Ex max.
Figure 5.14. Vérification de l’effort tranchant selon le sens x sous la combinaison Ex min.
D’après le tableaux 5.10 et les histogrammes ci-dessus, on constate que la rupture par
effort tranchant (fragile) des éléments dans le sens x sous les combinaisons Ex max et Ex
min est écartée.
88
Chapitre 5 Étude sismique du bâtiment par analyse temporelle non linéaire
89
Chapitre 5 Étude sismique du bâtiment par analyse temporelle non linéaire
Figure 5.15. Vérification de l’effort tranchant selon le sens y sous la combinaison Ey max.
Figure 5.16. Vérification de l’effort tranchant selon le sens y sous la combinaison Ey min.
D’après le tableaux 5.11 et les histogrammes ci-dessus, on constate que la rupture par
effort tranchant (fragile) des éléments dans le sens y sous les combinaisons Ey max et
Ey min est écartée.
90
Chapitre 5 Étude sismique du bâtiment par analyse temporelle non linéaire
5.6. Conclusion
L’objectif de ce présent chapitre, concerne l’évaluation de la capacité de résistance des
éléments de la structure par une analyse temporelle non linéaire, menée en utilisant trois
accélérogrammes artificiels compatibles avec le spectre cible.
D’après l’analyse temporelle non linéaire de la structure sous les trois accélérogrammes
considérés, on peut dégager les conclusions partielles suivantes :
Les déplacements relatifs entre étages adjacents obtenus pour les trois
accélérogrammes sont inférieurs au centième de la hauteur des étages.
Pour la réévaluation des éléments de la structure nous avons utilisé les résultats du
premier accélérogramme, et elle est faite uniquement pour les poteaux du RDC suivant
les deux directions principales de la structure.
Les capacités de résistance des poteaux sont évaluées en déformation, qui est définie en
termes de rotation de corde, et en résistance à l’effort tranchant. D’après l’analyse
effectuée on peut tirer les conclusions suivantes :
D’après les résultats obtenus en termes d’effort tranchant on constate que l’effort
tranchant Vd reste inférieur à l’effort tranchant résistant VR, donc la rupture fragile
par effort tranchant de la structure est écartée.
91
Conclusion générale
Ce travail s’inscrit dans le cadre d’une recherche qui a pour but principal d’améliorer et
d’approfondir les connaissances concernant le comportement non linéaire des structures
sous action sismique. Et un autre objectif est de faire une étude de la réponse sismique
des structures en béton armé, et de réévalué la capacité de résistance de ces éléments par
une analyse temporelle non linéaire.
Dans la première partie (les trois premiers chapitres), on a présenté une synthèse
bibliographique concernant quelques notions sur le comportement non linéaire et les
méthodes utilisées pour le calcul et l’évaluation de la réponse sismique des structures en
béton armé selon les règlements en vigueur, l’Eurocode 08 et RPA 99 / Version 2003.
Les principaux résultats obtenus dans cette étude sont résumés dans ce qui suit :
92
Conclusion générale
Dans cette analyse les capacités de résistance des éléments de la structure sont réévaluées
en déformation pour le mécanisme ductile et en résistance à l’effort tranchant pour le
mécanisme fragile.
Notre étude s’est limitée aux bâtiments réguliers, contreventés par portiques autostables.
Elle a consisté en étude sismique d’une structure en béton armé par analyse temporelle
non linéaire.
En perspective, une étude similaire mais en considérant des structures en béton armé
irrégulière, telles que l’irrégularité en plan ou en élévation pourrait faire l’objet d’une
recherche future.
93
Bibliographie
[3] A. Pecker, « Dynamique des structures et des ouvrages ». Ecole des ponts et
chaussées, Edition 2006.
[5] M. Saiidi & M.A. Sozen, « Simple nonlinear seismic analysis of R/C structures».
Journal of the Structural Division. ASCE, Vol. 107, May, 1981.
[7] J.B. Mander, M.J.N. Priestley et R. Park, « Theoretical Stress Strain Model for
Confined Concrete ». Journal of Structural Engineering. ASCE. Vol. 114(8). 1804-
1826, 1988.
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Journal of the Structural Division, Vol. 95, 1969.
[10] B.P. Sinha, K.H. Gerstle & L.G. Tulin, « Stress-Strain for Concrete Under Cyclic
Loading ». Journal of the American Concrete Institute, 1964.
[11] R. Park & T. Paulay, « Reinforced Concrete Structures ». Édition John Wiley et
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normal force and bending». Internationa association for bridge and structural
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for bridge and structural engeneering, 1973.
94
Bibliographie
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règles générales, actions sismiques et règles pour les bâtiments ». ENV 1998,
Décembre 2005.
[15] A. Nouali, « Influence des effets d’échelles sur la réponse sismique non linéaire des
structures et des ouvrages en béton armé». Thèse doctorat, université Aboubakr
Belkaïd Tlemcen, 2017.
[17] P. Paultre, «Dynamique des structures. Application aux ouvrages de génie civil ».
Publications hermes sciences, Édition LAVOISIER 2005.
[18] R. Abdelmalek , « Analyse dynamique non linéaire par éléments finis des voiles en
béton armé avec prise en compte des conditions du sol ». Mémoire de Magister,
université Hadj Lakhdar Batna.
[21] G.G. Deierlein, A.M. Reinhorn et M.R. Willford, «Nolinear structural analysis for
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[22] S. Bae & O. Bayrak, « Plastic Hinge Length of Reinforced Concrete Columns ». ACI
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[23] T. Paulay & M. J. N. Priestley, « Seismic design reinforced concrete and masonrys
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[24] M.P. Berry, D.E. Lehman et L.N. Lowes, « Lumped Plasticity Models for Seismic
Performance Simulation of Bridge Columns ». ACI Structural Journal, 2008.
[27] Eurocode 8, « calcul des structures pour leur résistance aux séismes ». Partie 3:
évaluation et renforcement des bâtiments ». ENV 1998, Décembre 2005.
95
Annexe A
Diagrammes moments rotations
dans les rotules plastiques
96
A.1.Sens principal
97
Annexe A.1 : Diagrammes moments rotation dans les rotules plastiques Sens principal
98
Annexe A.1 : Diagrammes moments rotation dans les rotules plastiques Sens principal
99
Annexe A.1 : Diagrammes moments rotation dans les rotules plastiques Sens principal
100
Annexe A.1 : Diagrammes moments rotation dans les rotules plastiques Sens principal
101
Annexe A.1 : Diagrammes moments rotation dans les rotules plastiques Sens principal
102
A.2. Sens secondaire
103
Annexe A.2 : Diagrammes moments rotation dans les rotules plastiques Sens secondaire
104
Annexe A.2 : Diagrammes moments rotation dans les rotules plastiques Sens secondaire
105
Annexe A.2 : Diagrammes moments rotation dans les rotules plastiques Sens secondaire
106
Annexe A.2 : Diagrammes moments rotation dans les rotules plastiques Sens secondaire
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Annexe A.2 : Diagrammes moments rotation dans les rotules plastiques Sens secondaire
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Résumé
Le comportement de la structure durant un séisme majeur n’est pas forcément celui prévu
par le concepteur, la structure est entrainée au-delà du domaine élastique, de manière
dynamique et cyclique, donc son comportement est fortement non linéaire et par
conséquent très complexe.
La forme la plus complète d’analyse non linéaire qui permet la prise en compte des effets
dissipatifs dans les structures sous action sismique, est le calcul dynamique temporel non
linéaire. Le présent travail, fait l’objet d’une étude de la réponse sismique d’une structure
en béton armé, contreventée par portiques autostables, avec une analyse temporelle non
linéaire. Après que la structure est dimensionnée et calculée avec une analyse élastique
linéaire, elle est ensuite réévaluée en utilisant la méthode dynamique temporelle non
linéaire. Des modèles de comportement non linéaire du béton armé ainsi que la méthode
d’intégration numérique pas à pas dans le temps de Newmark sont utilisés.
Mot clés : Comportement non linéaire, Cyclique, Structure dissipative, Calcul dynamique
temporel.
Abstract
The behavior of the structure during a major earthquake is not necessarily that provided
by the designer, the structure is driven beyond the elastic domain, dynamically and
cyclically, so its behavior is strongly nonlinear and therefore very complex.
The most complete form of nonlinear analysis, which allows the taking into account of the
dissipative effects in the structures under seismic action, is the nonlinear dynamic
analysis. The present work is the subject of a study of the seismic response of a reinforced
concrete structure with moment resisting frame, with a nonlinear time history analysis.
After the structure is dimensioned and calculated with a linear elastic analysis it is then
re-evaluated using the nonlinear temporal dynamic method. Models of nonlinear behavior
of reinforced concrete as well as Newmark’s step-by-step integration method are used.